Le palmarès de Canne en avant première

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Festival de Cannes: l'antipalmarès --par Jean-Michel Comte--
[25/05/2003 16:48]


CANNES (AP) -- Pour distinguer la totalité des 20 films en compétition cette année au 56e Festival de Cannes, voici l'antipalmarès subjectif du service français de l'Associated Press, avant le palmarès officiel annoncé dimanche soir:

- Prix du meilleur accessoire: le marteau avec lequel Elsa Zylberstein et Bernard Giraudeau blessent ou tuent plusieurs personnes de coups dans le crâne dans «CE JOUR-LA» (pour l'un d'eux, le marteau reste planté). Mention spéciale au marteau avec lequel Laurent Lucas tue le hérisson de son jardin dans «TIRESIA».

- Prix de la scène la plus émouvante: après avoir creusé un trou, un vieil homme enterre un bébé de quelques semaines, mort de faim et de maladie, dans le désert afghan, dans «A CINQ HEURES DE L'APRES-MIDI».

- Prix du meilleur anachronisme: la manière dont le personnage de Grégoire Leprince-Ringuet, 13 ans, parle à sa mère interprétée par Emmanuelle Béart, en juin 1940, dans «LES EGARES».

- Prix du plus beau plan-séquence: l'ouverture du film «LOINTAIN», où un homme traverse lentement un pré enneigé puis s'arrête quelques secondes devant la caméra, puis disparaît du champ avant que la caméra ne le retrouve faisant de l'auto-stop. Mention spéciale aux plans-séquences où la caméra suit les étudiants, pendant de longues minutes, dans les couloirs et salles de leur lycée, dans «ELEPHANT».

- Prix du personnage manquant le plus de confiance en lui: le personnage de Nello dans «LE COEUR AILLEURS», 35 ans, à la recherche de l'âme soeur et qui dit: «Si j'étais une femme, jamais je ne sortirais avec un type comme moi».

- Prix de la meilleure fellation: Chloë Sevigny sur Vincent Gallo dans leur chambre d'hôtel de «THE BROWN BUNNY» (catégorie acte non-simulé); Ludivine Sagnier sur Jean-Marie Lamour au bord de la piscine de «SWIMMING POOL» (catégorie acte simulé).

- Prix de la meilleure interprétation animale: le rat qui s'accroche à l'index d'un détenu dans le tuyau d'un lavabo de la prison de «CARANDIRU». Ex-aequo: la méduse phosphorescente orange et venimeuse de «BRIGHT FUTURE», bientôt rejointe par des centaines de congénères dans les canaux de Tokyo. Mention spéciale au chien Moïse de «DOGVILLE», invisible pendant tout le film à l'exception de la dernière seconde.

- Prix de la meilleure relation entre un père et ses enfants: le personnage principal des «INVASIONS BARBARES» avec son fils et sa fille. Mention spéciale aux caresses filiales et parternelles de «PERE ET FILS» et à la volonté de Sean Penn de venger sa fille aînée assassinée et de protéger les deux autres dans «MYSTIC RIVER».

- Prix de la meilleure utilisation de la pluie: dans une scène sur deux environ du film chinois «PURPLE BUTTERFLY». Mention à la scène de la fête du village dans le film japonais «SHARA».

- Prix du film le plus bavard: ex-aequo, «LES COTELETTES» (1h26 seulement) et «THE MOAB STORY» (2h05 et première partie d'une trilogie).

- Prix de la réplique la plus cinématographique: «C'est quoi le réel?», dans «LA PETITE LILI».

AP
Oui, c'est débile, me semble t-il.
Remarque ces prix là ne sont pas forcement plus débiles que certains qui ont été décernés.

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Je voudrais être une goutte de sang
Pour naître dans ton corps
Couler dans tes veines
Et faire battre ton coeur.
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