Lawrence à froid, très froid jamais il n’a ressenti telle ardeur climatique. Il tente tant bien que mal de redonner vigueur à ses membres engourdis mais sans succès.
Ses yeux s’adaptent aux ténèbres qui l’entourent, il est dans un long tunnel aux parois métalliques.
« Comment je suis arrivé la ? »Balbutie le gamin.
Rapidement il jette un œil derrière son épaule, le passage disparaît dans la noirceur environnante.
Il n’a pas d autre choix que d’avancer vers une lueur diffuse, tremblotante située devant lui.
Il marche avec peine, le corps glacé, un fin nuage de vapeur s’échappe de sa bouche et des ses narines à chaque expiration.
La lueur se fait plus clair, plus nette mais plus menaçante.
Il ne sait pas pourquoi mais cette lumière le met mal à l’aise, une sourde frayeur commence a s’emparer de son être.
Cette soudaine peur lui semble irrationnelle, il tente de renflouer cette vague d’anxiété qui menace de le submerger.
Il se souvient d’un cantique, d’une ariette que lui chantait sa mère lorsqu’il avait peur de s’endormir seul le soir.
D’une voix tremblotante il fredonne le chant protecteur.
«Si tu as peur du noir, avant qu’il soit trop tard.
Chantonne cet air gai, avant qu’il soit trop tard.
N’est pas peur du noir, il n’est que désespoir.
Pense à la lumière, il faut reprendre espoir. »
Il sent alors les ténèbres qui s’abattaient sur son cœur se dissiper, il reprend pied.
Il stoppe sa progression il n’est plus qu’à une dizaine des mètres de l’angoissante lumière.
La lueur blafarde émane d’une porte blindée, elle s’échappe d’une petite fenêtre placée sur le haut du sas.
De sourds grognements s’échappent de derrière l’embrasure métallique.
On dirait une sorte de plainte, elle semble exprimer un état de frustration ou d’effarement : Lawrence sens que la chose située derrière le sas ne comprend pas aussi ce qui lui arrive.
Tout en poursuivant son chant, le gamin poursuit son périple chimérique, il veut savoir ce que dissimule cette porte.
Les grognements s’apaisent lorsque l’enfant est placé devant le sombre sas.
Il ne sait pas pourquoi mais Lawrence à poursuivi sa chanson, il sent que cela calme la créature prisonnière.
Le gamin est trop petit pour voir par la fenêtre d’où provient la lueur, il ne pourra pas voir qui se cache derrière le ‘mur’ d’acier.
Il sens une terrible frustration monté en lui, d un poing rageur il tambourine le sas de toute son énergie.
« Qui es la ! Qui es la !! ».
Malgré la douleur qu’il ressent il continue d’abattre ses poings sur le froid métal en poursuivant sa requête.
Les grognements reprennent de plus belle de l’autre coté de l’obstacle.
« Ouvrez cette porte ! Qui es derrière cette porte !!! »
Ses poings ensanglantés laissent des traces vermillon sur le sas, ses marques semblent former un mot : Hadès.
Le regard du gamin se porte sur ce mot qui semble sonner comme une terrible sentence.
« Hadès ? Que veut dire ce mot ! Où suis-je !!! Je veux savoir !! »
« Réveille toi gamin ! » TêteRouge met une claque magistrale à Lawrence qui ouvre les yeux en hurlant un terrible cri de rage.
« Calme toi ! Calme toi ce n’est q’un rêve ! » Il secoue violemment l’enfant afin de lui faire prendre pied dans la réalité.
Soufflant avec rapidité le regard du gamin se porte sur le visage angoissé du mercenaire.
« Où j’étais ! Mais où j’étais ! »
« Calme toi tu as fais un cauchemar on es dans la piole d’un ami la. »
Une vague de douleur submerge le visage de Lawrence, il porte sa main sur sa lèvre tuméfiée.
Il voit du sang, son sang perlait sur sa main.
« Putain tu va m’exploser la lèvre la ! »
« Désolez mais tu t’agitais drôlement dans ton sommeil, durant quelques secondes j’ai même cru que tu étais victime d’une attaque psychique. »
« La vache ! Tu m’a pas loupé la ! »
le visage du colosse se fend d’un rire de soulagement sous le regard outré du gamin.
« Allez habille toi Gamin on va voir un ami. »
En maugréant le jeune Lawrence obéi mais son esprit est ailleurs il pense a ce mot Hadès.
Que peut il bien signifier ?
[Limace : hop, un petit menage pour ne pas couper le rôleplay
]