[Orcanie] Un Choix, un Commencement

 
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Laissez moi vous conter une histoire. L'histoire d'un Royaume tel que je l'ais vu. L'histoire d'une vie tel que je l'ais vécu. L'histoire d'endroits par trop méconnus, d'un sol que nous foulons sans jamais avoir su ce qui s'y était passé. L'histoire des choses passées que nous avons oubliés, que nous n'avons jamais connus. L'histoire somme toute banale de la vie, de l'amitié, de l'amour, de la déception, de la trahison, de la mort.

Dramatiques instants bouleversants mon enfance, nous habitions en bordure d’une petite rivière des Highlands. Bien sur les Highlands ne sont pas l’un des endroits les plus agréable pour une jeune fille. Mais cependant, je m’y sentais en sécurité, j’avais apprise très tôt à éviter les pièges qu’il pouvait receler. Las un jour, les abominations de la guerre contre les forces de Morgane virent troublées les lieux de mon enfance.

Une vague de terreur et de désolation vint s’abattre sur notre famille, nos amis, nos voisins. Ravageant tout sans distinction, hommes, femmes, enfants, animaux, maisons. Il ne restait qu’un amas de ruines fumantes sur lesquelles flottaient un parfum de mort. Un épais nuage de cendres noires couvraient la terre d’une teinte maladive. La terre elle même semblait à l’état de moribonde, toute vie semblait éradiquée.

Arpentant les bords de la rivière, j’errais à la recherche de ma famille, vain espoir que j’entretenais de les retrouver. Tristesse et amertume emplissaient mon cœur et mon âme, un chagrin sans fond venait de s’ouvrir devant le spectacle d’un tel chaos. Il semblait que même les morts avaient été détruits, ou bien alors emportés pour de plus funestes dessins pour les hordes maléfiques qui s’étaient abattues sur notre contrée. J’avais déjà beaucoup perdue, il me restait tant à perdre encore pourtant.

En désespoir de cause, je pris un chemin au hasard, un long et terrifiant chemin pour la petite fille que j’étais. Après une errance de quelques jours, je parvins au beau milieu d’une forêt sombre et sauvage devant un fort ou de nombreuses personnes couraient en tous sens. Bousculée en tout sens, ignorée par les grandes gens, je parvins au bout d’un moment à obtenir l’attention de l’une d’elle pour me renseigner. Légèrement excédée, elle me dirige vers l’écurie ou elle m’achète un ticket pour la Capital, Camelot la Grande. Me mettant à cheval, elle me dit : « Là bas, tu trouvera tout ce que tu veut, allez file maintenant, je n’ais vraiment pas de temps à perdre. »

Longue fut la chevauchée, j’aimais passionnément cette impression de vitesse, le vent qui soufflait autour de moi m’enveloppant dans un écrin de tourbillons, me murmurant des histoires de sa voix sifflante. Je me laissais guidée par l’esprit vers des endroits éloignés et perdus, loin de la folie des Hommes et de la Guerre. Mon ami le Vent me contais tant et tant de choses que je ne voyais même plus le temps passer. Il me semblait que cela ne faisait qu’un très bref instant auparavant que j’étais montée à cheval. Et pourtant la journée commencée dans la grisaille du petit jour avait suivie son cours jusqu’a ce que celle ci finisse dans un crépuscule flamboyant d’un soleil de sang teintant de feu les moindres arbres, cailloux et toutes les formes vivantes m’entourant.

C’est dans ce rougeoiement intense que j’arrivais aux portes de Camelot la Grande. Glorieuse citée aux murs imposant le respect de chacun passant à ses pieds. Il n’existait en nul autre endroit au monde, ville plus renommée et respectée. Berceau de la Justice Divine, elle inspirait autant la crainte que l’amour.

Camelot Cité de Lumière

« Je vous parle d’une ville éternelle, »
« Un endroit à nul autre pareil. »
« Je vous parle d’une ville immortelle, »
« Un endroit de merveille. »

« Etranger, regarde cette Cité, »
« Imprègne toi de sa beauté. »
« Vois cette Grande Cité, »
« Qu’aucun Homme se serait oublier. »

« Combien de Grands Chevaliers aux armures étincelant, »
« Parcoururent les pavés de ses ruelles. »
« Combien de Grands Chevaliers en jaserans éclatants, »
« De l’amour parlèrent sous les venelles. »

« Etranger, regarde cette Cité, »
« Imprègne toi de sa majesté. »
« Vois cette Grande Cité, »
« Qu’aucun Homme ne serait dénigrer. »

« Cité de Rois de légendes et de sagas, »
« Elle veille au bien-être des gens. »
« Au delà de la nuit des Temps, »
« L’Espoir apportera ici-bas. »

« Etranger, regarde cette Cité, »
« Imprègne toi de sa bonté. »
« Vois cette Grande Cité, »
« Qu’aucun Homme se serait négliger. »

« Le Pendragon y régna, »
« Et il fut un Grand Roy de Sagesse. »
« De sa gloire il l’auréola, »
« Et des murs transpirent cette allégresse. »

« Etranger, regarde cette Cité, »
« Imprègne toi de sa générosité. »
« Vois cette Grande Cité, »
« Qu’aucun Homme ne serait diffamer. »


Impressionnée, perdue, je traînais ici et là dans les grandes rues de cette ville à la recherche de quelque chose. Ne sachant pas vraiment trop quoi faire ni pourquoi j’avais décidée de venir dans cette ville. Que pouvais-je bien chercher ? Une Réponse, mais pour qu’elle question ? Une voie, mais pour aller ou ? Une explication, mais une apprendre quoi ? Tant de question et tant de peur devant les diverses possibilités qui s’ouvraient devant moi. Ma jeunesse pleine d’innocence ne m’avait pas préparée a affronter de telles épreuves. Tant de monde dans les rues, tant de choses à voir, tant de couleurs chatoyantes tourbillonnant en tous sens.

Mes pas me conduire au gré des rues vers une immense bâtisse. Par le plus grand des hasards, par un étrange concours de circonstances ou bien peut être attirée par quelque chose d’autre, je me retrouvais devant le siège des Défenseurs d’Albion. De puissants soldats parlant ma langue natale circulaient en armures brillantes, des épées impressionnantes pendaient à leur coté. Un peu gênée, un peu intimidée, j’hésitais à faire un pas en leur direction.

La foule devenait plus pressante sur cette rue, nombreuses étaient les personnes à courir ici et là. Un bref instant, n’ayant guère eue le temps de m’écartée, quelqu’un me bousculât et je retrouvais propulsée dans la poussière presque au seuil de la porte. Un Homme d’Arme s’avança vers moi et m’aida à me relever. Il me conduisit dans la maison et la il me fit asseoir sur l’un des bancs qui emplissaient une grande salle. Il s’écarta de moi puis semblant se rappeler de quelque chose, il me laissa là pour disparaître par une petite porte sur le coté.

Observant tout avec attention, je voyais des hommes et des femmes pénétrer dans cette salle pour aller discuter quelques instants avec un homme de forte carrure en armure de plaques au fond de la salle. sur ma droite me parvenait le bruit du cliquetis d’armes s’entrechoquant. La matinée commençait à être bien entamée, le soldat de tout à l’heure revînt soudain, il portait dans ses mains une miche de pain chaude et croustillante ainsi qu’un pot de miel doré. Me les donnant, il me regarda manger un bref instant avec gentillesse puis s’éloigna de moi en direction de l’homme à l’autre bout de la pièce.

A nouveau, mon attention fut attirée vers les cliquetis provenant de la cours derrière le bâtiment. Aussi étrange que cela puisse être, se son ne me semblait pas pour le moins désagréable, je percevais un rythme entraînant et musical dans ce bruit d’acier. Le soldat revenait avec l’autre homme qui me regardait avec attention depuis un moment. Après un long moment le soldat me présenta la personne à ces cotés.

« Petite, voilà le Capitaine Alphin, c’est l’un des deux Capitaines dirigeant cet endroit. »
« Je te regardais tout à l’heure, tu es des Highlands ça se voit. Ton attention semblait attirée par quelque chose, dis moi quoi ? »
« J’écoutais les bruits provenant de la cours, je trouvais qu’ils étaient très…. je ne sais pas, c’était comme si ils m’entraînaient avec eux, me racontant une histoire ou plutôt une chanson d’une certaine manière. Il y avait comme une envie de se joindre à se bruit, je trouve cela très prenant et fortement engageant. »
« Viens avec moi, je vais te montrer d’ou proviens ce bruit et ce qui le provoque de plus prêt. »

Devant moi, se dressait un groupe de jeunes personnes maniant diverses armes et faisant faces à un homme d’âge plus avancé qui les surveillaient et les conseillaient sur l’Art et a Manière de se servir d’une arme. Comme si cela me paraissait naturel, sans me posée de question, je savais que je venais de trouver ce à quoi ma vie, dorénavant servirait. Je cicatriserais les blessures de mon âme par l’épée et le filet vermillon que celle ci laissera dans le corps de mes ennemis. Longue sera la route qui me permettra enfin d’assouvir ma haine contre les envahisseurs, mon apprentissage ne s’arrêterait plus avant d’avoir exterminée jusqu’au dernier les hordes impies qui virent par un beau matin détruire tout ce que je chérissais.

Rien ne pourrait m’empêcher de d’accomplir cette vengeance, mes gènes eux-même me poussaient à assouvir ma soif de sang. Bien mal avisé celui qui provoque le courroux des Highlanders, nul repos il n’obtiendra jusqu’au paiement de sa dette par son sang.
VOYAGE EN INCONNU, UN REVE OU UNE PREMONITION

Un brouillard persistait avec opiniâtreté, comme si ses doigts vaporeux s’enroulaient obstinément autour de chaque pitons rocheux.

Depuis un moment je distinguais confusément à travers les brumes une crête parallèle à celle que je suivais. Et voilà qu’en y jetant un coup d’œil, j’aperçue la silhouette immense d’un cavalier. L’éclat laiteux de l’atmosphère était trop éblouissant pour que je puisse y maintenir longtemps le regard sans vaciller. Plus tard me retournant de nouveau vers cette crête, je m’aperçue que le cavalier était toujours là pareil à un fantôme. Par réflexe, je tirais ma rapière comme saisie d’une peur irraisonnée et fixant toujours cette silhouette, je la vis, elle aussi l’épée au clair. Un moment décontenancée et me tournant pour mieux lui faire face, l’ombre laiteuse se mit à répéter chacun de mes mouvements avec une exactitude et une précision effrayante. Plus pour me rassurer que pour autre chose, j’essayais de me convaincre que cette forme singulière n’était que mon ombre qui se découpait par l’un de ces nombreux caprices quelconques dont la nature a le secret. Je parvenais à me convaincre que c’était le fruit de mon imagination et la fatigue de mon voyage qui provoquait des hallucinations tout en étant éveillée.

N’osant pas trop pousser plus loin mon investigation, je continuais mon chemin sans essayée de trop prêter attention à cette apparition. La neige tombait lentement sur la route en flocon épars, accentuant encore plus cette impression de solitude qui m’étreignait le cœur. La nuit était tombée et je me résignais à passer la nuit à l’abri d’un surplomb rocheux. La silhouette avait était été engloutie dans la tombée de l’obscurité et c’est d’un sommeil troublé et anxieux qui je m’endormis.

Au petit matin, je me réveillais engourdie par le froid et décidais de me contenter d’un sommaire et frugal repas. La brume toujours présente rajoutait un sentiment d’oppression à la neige qui maintenant recouvrait les vastes étendues autour de moi d’un blanc immaculé. Curieuse impression que celle-ci, on l’on ne sait plus trop où l’on se trouve, je savais que j’étais encore sur la route ou du moins à proximité de celle-ci. Et pourtant, une partie de mon esprit n’arrivai pas à se rattacher à la réalité de cette terre que j’avais pourtant foulée maintes et maintes fois en tout sens.

Il fallait que je me remette en chemin car la route était encore longue pour atteindre Snowdania. Reprenant mon chemin, j’aperçue de nouveau cette silhouette à quelques distances de moi. Il me semblait qu’elle n’avait pas bougée de la nuit et qu’elle avait attendue patiemment mon levé. En m’approchant un peu, je m’aperçue même que de la neige tombée cette nuit recouvrait ses épaules et sa tête dont je ne distinguais que deux petites billes rouges luisantes comme des charbons ardents. De nouveau un sentiment de crainte m’envahissais et il n’était plus question de croire qu’il ne s’agissait que d’une ombre. Poursuivant ma route dans la brume matinale, je tournais mon regard fréquemment vers cette silhouette qui m’accompagnait le long du chemin sans jamais plus s’éloigner ou se rapprocher de moi que de quelques pas. Combien de fois n’ais-je pas espérée le passage d’une caravane de marchands ou l’arrivée d’un groupe d’hommes d’armes pour n’être plus seule face à cette entité, ou tout simplement pour la faire fuir peut-être. Cette route si fréquentée semblait désespérément vide comme abandonnée, il m’arrivait même de penser que je m’étais égarée en prenant un chemin que plus personne ne parcourait.

Cette route semblait sans fin et la brume ne voulait pas se décider à se lever. Mon impression d’égarement s’accentuait à chaque instant et la solitude pesait sur mes épaules de plus en plus.
Après quelques heures, mon « compagnon » de route pris les devants comme pour ouvrir ma route. Je n’arrive toujours pas à comprendre se qui a pu me passer par l’esprit à ce moment là, je me suis mise à le suivre comme s’il était mon guide attitré.

Au bout de quelques heures, je me retrouvais au sommet d’une colline illuminée par le soleil, après deux jour d’un brouillards épais et de neige cette vision emplissait mon cœur d’une douce chaleur. M’avançant encore un peu plus à la suite de mon guide, je me retrouvais devant un vaste plateau que je ne connaissais pas et là combien fut grande ma surprise devant cette vue. Une étrange et vaste construction s’étendait devant moi. D’immenses colonnes posées sur un dallage parfait semblaient défier le Ciel depuis des temps immémoriaux. Qui donc avait pu construire une telle construction ? La plus petite des colonnes aurait pus supporter un édifice énorme selon nos concepts, il devait bien falloir sept ou huit hommes se tenant les mains pour faire le tour de sa base. A quelle utilité avait donc bien pu servir cette bâtisse et comment ses pierres immenses et d’un poids dépassant l’imagination avait bien pu arriver là ! Pour avoir parcourue souvent cette région, je savais que ce type de pierre ne pouvait pas venir de cette région ni d’aucune autres régions limitrophes. Et combien même, comment auraient elles montées au sommet de cette colline ? Et comment cet édifice avait pu échapper depuis si longtemps aux regards des hommes ?

Fatiguée par la route, je me décidais à me reposer au pied de l’un de ces géants pour profiter du soleil un moment. Je finis par m’assoupir et puis m’endormir d’un sommeil profond, comme si cela faisait plusieurs jours que je ne mettais pas reposée. D’étranges songes prirent formes dans mon esprit, ils me semblaient si réalistes que j’avais l’impression d’être éveillée et de vivre ses instants. Enfin je pouvais admirer se temple dans toute sa splendeur et sa magnificence, les prêtres accomplissaient leurs rites singuliers totalement inconnus pour moi et pourtant un sentiment étrange me donnais l’impression de comprendre le but de ceux ci.

Leurs tenues d’un blanc immaculées en formes de toges semblaient virevolter dans tous les sens au grès du hasard, cependant au milieu de cela, une certaine rythmique et cohérence apparaissait. Ces prêtres, à la peau très pâle, attendaient un événement important et toute leur agitation décrivait une peur grandissante pour une chose abominable qui allait survenir dans les prochains temps. L’air brillait d’un éclat surréaliste et le temple était emplis du bourdonnement des prêtres courant en tous sens et parlant entre eux. Je pouvais ressentir cette tension et cette palpitation dans l’air ambiant qui mettaient nerfs à vifs comme brûlés par milles feux. L’air devenait de plus en plus lourd comme s’il se cristallisait tel de l’eau par le froid en hivers. Il était de plus en plus difficile de se déplacer, une force grandissante m’emprisonnait de toute part et le sentiment de danger augmentait de manière croissante à tel point que l’on pouvait pratiquement le voir et le toucher. Jamais encore je n’avais ressentie une tel oppression, ma peur semblait décuplée et sans limite. Et soudain, l’air cessa de briller, le silence recouvrit cet endroit d’une chape de plombs. Tout le monde s’immobilisa, plus aucuns mots ne pouvaient parvenir à nos oreilles, je voyais des lèvres articuler des mots, des phrases sans que le moindre son en sorte ? Certains même tentaient de taper avec des objets métalliques sur les pierres, pourtant nul bruit ne nous parvenait plus. L’angoisse était dans le cœur de chacun et enfin on allait savoir ce qui allait se passer. Une obscurité commença à envelopper le temple et ses immenses colonnes finirent par se noyer dans le noir et disparaître de la vue. Je voyais les prêtres se regrouper, enfin ceux qui n’étaient pas trop loin pour cela, les autres avaient purement et simplement disparus de ma vue. Combien de temps cela dura t’il ?
Je ne serais pas le dire, toute notion de temps semblait abolie dans cette obscurité. Soudain une lueur d’un rouge flamboyant commença à se rapprocher du seul groupe de prêtres que je pouvais encore distinguer à mes cotés. Pour la première fois, je remarquais que des armes se trouvaient entre leurs mains, et en baissant les yeux, je vis mon épée elle aussi sortie. Une forme sombre apparue dans cette lueur et pourtant je ne parvenais pas à distinguer ce que c’était exactement. Sans qu’aucunes paroles ou signes ne furent échangées entre cette entité et les prêtres, le combat commença, un combat sans merci ni pitié. La lutte se poursuivie longtemps, les prêtres tombaient les uns après les autres et pourtant aucun ne reculait ni s’enfuyait. Ils semblaient pris d’une frénésie de mort effrayante. Je ne distinguais plus qu’une masse noire d’où jaillissait de sombres épées noires comme la nuit et autour de cela des aiguilles blanches brandissant des lances de lumières aveuglantes. Chaque coup porté entraînait une riposte, pour chaque masse sombre tombant à terre, une aiguille blanche s’éteignait. A la fin, il ne restait plus qu’un seul adversaire de chaque coté se faisant face.
Le combat fut d’une rare intensité et la dernière masse sombre finie par s’écrouler sur le sol.
L’obscurité s’estompa pour laisser la place à la lumière, le temple était en ruine et plus rien ne semblait bouger, moi-même je restais paralysée devant se qui venait de se passer. Le Mal avait été repoussé et le prêtre, seul survivant de se combat, arborait un sourire de satisfaction dans ma direction. Soudain je le vis baisser la tête vers sa poitrine, une tache rouge allait en s’élargissant sur sa toge blanche. Relevant la tête dans ma direction, il tendit sa main et enfin je pus faire un pas dans sa direction. Au moment ou je sentis le contacte de sa paume sur la mienne, une brume m’enveloppa et tout ce qui m’entourait devint flou et s’estompa. Je me réveillais au pied d’une colonne sans âge baignée par la lumière du soleil et encore étourdie par les événements passés.

Mon guide avait disparu, je ne revis nul trace de ce cavalier qui m’avait conduite en ces lieux. Un peu effrayée, je reprenais la route qui menait vers la vallée et vers des lieux habités. Je m’aperçue qu’un voyage de deux jours s’était transformé en dix jours. Parvenant enfin à Snowdania, je me renseignais pour savoir s’il y avait de vieilles ruines dans les collines. Des ruines semblant sortir de la nuit des Temps, gigantesques et majestueuses, un Temple ayant existé dans un passé lointain où se serait déroulé un combat titanesque entre le Bien et le Mal, entre la Lumière et les Ténèbres, entre la Vie et la Mort. Devant l’incompréhension des gens de la région et après de vaines recherches dans les archives et parchemins des bibliothèques. Je renonçais à savoir qui étaient ces prêtres et quel Mal terrible et Ancien ils avaient repoussés hors de notre Monde. Souvent je suis retournée dans les collines à la recherche de ce Temple et de la route qui y mène. Jamais je n’ais eu l’occasion de pouvoir la retrouver, jamais je n’ais revus l’ombre de ce cavalier. Pendant des années j’ais cherchée la signification de se qui m’étais arrivée. C’était peut-être un rêve, mais jamais dans mon esprit sa réalité ne s’est estompée de la même manière que tous les événements que j’ais pus vivre. Cela reste gravé dans ma mémoire pour toujours et quoique pourrait penser certaines personnes, pour moi cela c’est passé ainsi, et je pense que le Mal qui fut repoussé reviendra un jour. Et ce jour là il nous faudra de nouveau être prêt à mourir pour le renvoyer au-delà de notre Univers.

Les voyages d'Oxana, Maitre d'Arme
 

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