BG d'Hashashin.

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Enfance a Jaroudd.


Je m'appelle Mohamed Mu'awiyya, Serviteur de l'Esprit des Ombres en la verte Albion : mais les Barbares m'ont surnommé Hashashin a cause de mon attrait pour certaines herbes.
Comme le veut la Tradition Sarrasine je retransmets, sur ce grimoire emprunté à l'Académie de Camelot, le récit de ma modeste vie.

Je ne suis pas né sur tes terres, Barbare, mais en la lointaine Jaroudd berceau de la civilisation sarrasine. Comment te décrire l'indicible Barbare ? Sache seulement qui si l'Eden était sur terre il serait certainement à Jaroudd. Tu n'es pas en mesure de comprendre ce que je ressens pour ma contrée d'origine. Ce qui m'unit à Jaroudd est au-delà des mots, Barbare et je ne pense pas que tu puisses un jour appréhender cela.
Je suis né dans le Désert brûlant de l'union d'Ali mu'awiyya et d'Aziza Zarhlul. Mon père était un brave guerrier de la tribu des Zarhlul et ma mère, une sage femme, était une des filles de notre vénérable chef.
J'ai passé mes premières années à parcourir les dunes de mon pays au sein de ma tribu.
Nous voyagions aux grès des Vents et des étoiles tantôt sous le regard tendre de la Lune tantôt plus rarement, sous la morsure féroce du Soleil.
Durant la journée Mahir le plus sage de nos anciens nous apprenait à vivre dans le Respect des Esprits du Désert, ainsi qu'à craindre la Fureur des terribles Djinns qui vivent dans les vieilles cités de pierre enfouies dans le sable mordoré.
Il nous éduquait aussi dans l'Art ancestral de la Poésie, des Mathématiques et de l'Astronomie.
Après son enseignement nous passions sous la Tutelle de Mehmed le plus talentueux de nos guerriers. Il était un digne fils du Désert, passé maître dans l'art du Combat. Il n'avait pas son pareil pour manier le cif, la lance et le bouclier.
De fines cicatrices parcouraient son corps d'athlète, façonné par le Désert et ces dernières fascinaient l'enfant que j'étais alors. Chacune d'elles avaient une histoire à raconter toujours Féroce mais empreinte de dignité et d'honneur.
Lorsque, terrassés par l'effort fournit, nous stoppions l'entraînement, Mehmed nous invitait autour de lui sous sa tente. Il demandait alors au plus méritant d'entre nous de designer une des balafres et tandis que nous nous régalions de dattes et de lait de brebis il nous racontait l'histoire liée a cette blessure.
Cette période fût une des plus heureuse de ma vie et je me rappelle encore les odeurs enivrantes des épices dont ma mère avait pour habitude d'accommoder ses plats, de la douce chaleur de Désert et des senteurs paradisiaques qui emplissait l'air auprès des Oasis, écrin de verdure au milieu des somptueuses dunes de sable fin. Je pense que ces souvenirs resteront à jamais ancré[s] dans ma mémoire Barbare et que désormais tu peux un peu comprendre l'Amour qui lie mon peuple a ma terre.

Mais un jour, hélas, Shaytan le plus maléfique des Djinns frappa cruellement mon clan sous l'apparence des Mossadegh.
Les Mossadegh, rien que leur nom terrible évoquent la peur et la crainte parmi les autres tribus du Désert. Dans un lointain passé ils avaient signé un pacte impie avec les maléfiques Djinns qui en échange de leur soumission leur apportait force et robustesse. En contrepartie ils devaient détruire le culte des Esprits.
Ces chiens attaquaient toujours sans avertissement et sous le Regard enfiévré de l'astre du jour.
Ils frappaient avec la vitesse du Cobra et la férocité du chacal, nul ne pouvait témoigner de leur impitoyable assaut. On murmurait qu'ils échangeaient les rescapés, aux Barbares de l'Oasis sans fin, contre des armes et des liqueurs de feu.
Je me souviens encore de leur assaut brutal et sanglant. Ils nous avaient attaqués sous le Zénith, nous cueillant en plein sommeil. Nos sentinelles avaient échoué en leur lourde tache et le crépuscule de la vie s'abattait sur nous.
J'aimerais dire que je me suis vaillamment battu auprès de mon père et des autres guerriers mais hélas il n'en est rien…
J'étais comme paralysé par le spectacle qui s'offrait à moi. Je ne voyais autour de moi que des combats sans merci et d'une barbarie inouïe. L'odeur du Sang qui imprégnait les lieux m'ôtaient toute force et combativité. Je ne savais que faire, comment agir ?
Je vis un des démons, vêtu d'une noire djellaba, éviscérer Hamid, un de mes cousins. Ce dernier avança de quelques mètres, les mains plaquées sur son ventre afin de retenir ses entrailles. Entre ses mains ensanglantés je pouvais voir une partie de ses intestins se forcer un chemin vers la lumière.
Mon cousin gémissait de douleur sous le regard implacable de son assassin.
Puis ce dernier se tourna dans ma direction, émit un hurlement d'une bestialité extrême et se jeta vers moi, son lourd cimeterre sanguinolent.
A sa vue je gémis de terreur et me jeta au sol en sanglotant, le démon partit alors d'un rire féroce et se contenta de me frapper du plat de sa lame. Je basculai alors dans l'inconscience.

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"La Barbarie n'est pas la préhistoire de l'Humanité mais l'ombre fidèle qui accompagne chacun de ses pas."

http://img487.imageshack.us/img487/4782/sepulcral17sj.jpg
<soupir , ferme les yeux et sent la brise chaude du désert sur son visage et l'odeur des dunes de sable dans ses narines>

Bienvenue dans le pays du froid ,de la pluie ,de la boue et des barbares ...

Puisse ton chemin toujours croiser un oasis ...


Hakrim Ar'Azeem
Sarazin par naissance
Sicaire par principes
Furtif par défaut
Mortel par ...derrière
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