[Romeo Knight]

« En cette journée d’avril 592, moi Garn jeune paysan albionnais âgé de tout juste dix ans, m’affairais à la ferme de mes parents. Je les aidais à soigner les animaux malades et à entretenir leur santé.

Mes parents habitaient un petit hameau situé dans la grande vallée des Monts ténébreux. Il y faisait bon vivre et tout le monde vivait dans une insouciance étonnante, malgré les grondements des guerres intestines avec les oreilles pointues et les grosses pierres du nord.

Ma mère était une gentille femme venue des highlands. Forte comme un homme, elle menait le commerce de la ferme avec des baguettes et nous permettait de manger à notre faim.
Mon père, breton quand à lui, se contentait d’approvisionner la réserve de nourriture pour les bêtes et s’intéressait peu à la guerre. Il fréquentait surtout les tavernes et s’amusait aux cartes avec les soldats de la garnison.
Enfin, il y avait aussi ma sœur Eleina, jeune Maîtresse d’armes de dix-sept ans, au service de l’armée du Roy. Elle avait de longs cheveux blonds et un regard éclatant de jeunesse. Son sourire faisait basculer les cœurs, tellement elle était jolie. D’ailleurs, beaucoup de prétendants la courtisait avec prestance. Elle était très appréciée. Pendant son entraînement à l’art de la guerre, elle fît la connaissance d’un jeune Capitaine de la garde de Snowdonia. Des liens se tissèrent lentement entre les deux êtres. Durant des mois, leurs relations fusionnèrent en un amour profond. Afin de rester ensemble, ils demandèrent leur affectation à Castle Myrddin, la grande forteresse, protectrice du bâton de Merlin l’enchanteur. Mes parents en étaient fiers.

En cette belle journée, je décidais de me lancer à l’aventure et d’explorer les contrées sauvages de notre beau pays d’Albion. Nous partîmes, mes amis et moi-même, aux Murs d’Hadrien afin de camper et de chasser les bêtes environnantes. Le voyage ne fût pas de tout repos. En effet, nous devions constamment nous cacher des grosses bêtes qui hântaient la région. Mais nous n’avions pas peur, jeunes inconscients que nous étions.

Nos courses effreinées nous conduisirent de forts en forts avec une halte à Caer Sursbrooke où des soldats nous offrirent le couvert. Nous sentions une tension règner dans l’air, comme si un malheur allait s’abattre prochainement. Les chevaux paraîssaient énervés et hénissaient constamment. Nous allâmes nous poster près de la taverne où s’agitaient des soldats au repos. Parmi les éclats de voix que nous puissions entendre, un rire gras se démarquait de la cohue ambiante : < Hahahaha moi j’vous dis les zamis, viendez ce soir à hadrien. Va zi avoir du grrrrabbugggeeuuuuhh. Hic, hic. On va tailler les noreilles des elfes et casser les caillasses du nord. Vouiiii un rassseeemmmbll…hic…blementt des royaummeuhh est organisé ce soir. Le commandant hic a dit d’être très vizilant…>
Un bruit sourd retentit à l’intérieur, comme si un corps lourd tombait à terre. Un gobelet tomba en même temps et rebondit à l’extérieur de la taverne.

Nous étions étonnés de tels propos et très excités à cette idée. La guerre faisait rage et d’après ce qu’avait raconté ma tendre soeurette, les elfes étaient fourbes et les barbares assez féroces. Je n’avais jamais vu de près ou de loin ces êtres si différents de nous. Mes deux amis et moi nous concertèrent rapidement et décidâmes de nous rendre rapidement au lieu de rassemblement.
Après quatre heures de marche et un détour incroyable pour éviter les animaux sauvages, avides de sang frais, nous courûmes à Caer Benowiec où une colonne de chevaliers commençait à arriver.
Il y avait là de nombreux magiciens, des archers, des hommes d’armes. Tous me semblaient resplendir dans leurs armures scintillantes et magiques. Je n’avais jamais cottoyé autant de seigneurs auparavant. Nous nous étions mis dans un coin pour ne pas gêner ces guerriers dans leurs préparations.
En faisant un tour d’horizon, je remarquais un vieux magicien, qui me semblait être un Maître thaumaturge, à l’œil malicieux. Son regard était porté sur moi, ce qui me fit baisser les yeux. Il me fît signe de venir à lui. Sans hésitation, je me dirigeais vers son groupe.

- <Bonjour mon jeune ami, mon nom est Urielanor, j’ai besoin de quelqu’un pour aller m’acheter des ingrédients magiques à l’artisan Mâitre McTalon. Pourrais-tu me rendre ce service ?>, le magicien tendit une bourse de pièces d’or.
- <Ca sera avec joie Maître thaumaturge, mais avant, pouvez-vous me dire ce qu’il se passe ? L’atmosphère est assez tendu il me semble.>, dis-je avec un grand sourire.
- <Bien, nous nous préparons à une grande bataille. Nos agents nous ont annoncé l’arrivée prochaine de deux grosses armées Troll et Celtes.>, affirma-t-il d’une voix grave.

Dix minutes plus tard, la course fût faite et le mage me gratifia de 10 pièces d’or et d’un clin d’oeil.
- <Un conseil : restez bien cachés et ne sortez pas du fort. On nous annonce de gros mouvements aux deux murs d’Hadrien>, dit le vieux mage aux cheveux blancs.

Nous étions à la fois effrayés et excités. Braver les interdits était presque un jeu pour nous. C’est donc en toute conscience que nous nous projetions au dehors du fort tout en restant cachés dans les épais buissons.

Un grondement sourd s’éleva au loin. Les chevaux hénissaient de plus belle. Les colonnes albionnaises commencèrent à s’ébranler. Nous les suivîmes furtivement jusqu’à ce des cors retentirent. Nous vîmes dès lors une horde de trolls, nains, valkyns, vikings, kobolds, elfes, firbolgs, lurikeens, celtes s’entremêler dans une danse macabre, phantasmagorique et irréelle. De nombreux corps commençaient à joncher le sol. Les valeureux chevaliers Albionnais, débordés de tous les côtés, ne pûrent contenir toute la rage des deux autres royaumes et dûrent se replier rapidement, laissant d’innombrables morts sur le chemin. Nous pûmes nous réfugier dans une cachette en haut des collines et contemplâmes le désastre.

Les barbares du nord continuaient à se battre avec les oreilles pointues.

Effrayés par tant de haine, nous décidâmes de rentrer chez nous, nos parents devaient être inquiets. Sur le chemin du retour, les blessés se traînaient péniblement. Des renforts albionnais fûrent détachés pour repousser la menace. Alors que Caer Benowiec, pris d’assaut, tomba, nous avions tous rejoint nos familles avec l’aide des convois rapides de soldats.
La nuit fût mouvementée à la pensée de ces visions d’horreur.

Au petit matin, une escorte de soldat arriva chez mes parents. Le Lieutement Kubler de Snowdonia, regarda d’un air grave mes parents et leur tendit un parchemin.
- <Nous avons le triste regret de vous annoncer la mort de votre fille Eleina. Elle a vaillamment défendu Castle Myrddin, qui fût la cible d’une attaque fourbe d’oreilles pointues rebelles. Toutes nos condoléances de la part du Roy et du royaume.>, dit-il d’une voix triste.

Mes parents fûrent secoués de larmes et de sanglots. Moi-même ne pût retenir mes larmes à l’idée de la mort de ma chère soeurette, ni réprimer un sentiment croissant de haine...
- < Je jure de combattre jusqu’à la mort, les fourbes hiberniens, même si je dois y laisser ma vie>, criais-je dans le désespoir…»

Toute référence à la bataille du siècle et au déroulement des événements de la nuit précédente est totalement fortuite.

[Romeo Knight]

Il me semble que personne n'aime le rôle-play et les belles histoires... Up!

Que des bourrins j'vous dis

[Usk Kragen]

(Mais non moi j'aime bien le Rp, mais je pense que les autres joueurs ne veulent pas pourir ton beau texte par des commentaires hrp et décalé, le silence est parfois le respect... Comprends le comme ça )

[Gladisse / Sanglante]

(Bah je suis au taf et les messages de 2 pages j'évite en général..)

[Uvatha]

Ben si moi j'aime beaucoup Mais je trouve la fin trop rapide : oui, on sait tous ce qui s'est passé cette nuit et tu prépares très très bien la chute, mais tu la 'bacles' un peu je trouve moi j'aurais bien vu le petit Garn ne rien dire à l'annonce de la mort de sa soeur ( trop choqué pour parler, trop de sentiments : peine, désespoir, haine, etc. ), tout simplement il aurait pris son poney et une pioche dans le jardin et serait parti vainement acheter a Chateau Sauvage son médaillon de passage pour Hibernia... mais à par la fin un peu brute j'aime beaucoup la mise en scène, même si le scénario de base me reste en travers ^^

[Alexia]

[Alienna]

j'aime bien aussi, j'aimerais pouvoir en faire autant