Recherche d'une vieille BD

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Provient du message de Edouard BaladursGate
Bon comme vous etes si forts moi aussi je vais poser une question, je cherche une BD, ou un comics (m'enfin bon c'est pareil apparement) avec un type, ça se passe dans une ville, et y a d'autres mecs aussi, mais aussi des femmes, et des fois ça se passe à la campagne, le heros porte des chaussures.
Facile, c'est "Sin City"
Tiens, puisqu'on parle de comics, je viens de lire le premier numéro de Planetary (par Ellis & Cassaday), et même que j'ai trouvé ça très bien.

Allez, ce soir je me lis les 4 numéros de Cosmic Odyssey, illustrés par Mike Mignola .
Citation :
Provient du message de Bleiz Tad Koal
Tiens, nous nous sommes croisés, Fautvoir.
Un jour faudra qu'on se serre la pince à épiler net, même à 200 haleurs
Pour une fois que j'ai été plus rapide que quelqu'un.

Note : c'est un autre débat, qui justifierait sans doute un sujet à lui tout seul, mais il n'y a pas plus de censure sur les BD aux USA qu'en France (il y en avait même plutôt beaucoup moins autrefois). Le comics code n'est pas géré par l'Etat, mais est un organisme corporatif d'auto-régulation créé par les principaux éditeurs de comics. Quelques comics Marvel et DC étaient d'ailleurs parus en dehors du code dès les années 60 (épisodes mettant en scène des junkies dans Spider-man et Green Lantern/Green Arrow), sans aucun problème.

Frank Miller a passé pas mal de temps dans les années 90 à rétablir la vérité historique du comics code. C'est une époque où il s'est beaucoup battu contre les labels d'âge sur les couvertures des comics (Parental Guidance, Nudity etc.) et il lui avait paru naturel de retourner aux sources. Ce qu'il a démontré, pièces à l'appui, est que :

1 - La menace posée par Wertham en 54 (son célèbre "Seduction of the innocent") et les audiences au sénat qui s'ensuivirent ne concordent pas. Wertham ne fut pas assez pris au sérieux pour qu'il soit nécessaire de revoir toute la politique d'édition en matière de comics.

2 - Les grands éditeurs ne furent que trop heureux de prétendre qu'il fallait s'auto-réguler suite à cette menace parce qu'ils pouvaient ainsi couler EC Comics, qui leur faisait trop d'ombre et menaçait leur domination du marché.

Il s'est passé à peu près la même chose en France, avec la loi sur les publications pour la jeunesse de 1949, demandée et obtenue par les communistes, qui avait censément pour but de protéger nos chères têtes blondes des horreurs publiées à l'insu des parents. Le véritable motif était de bloquer les publications américaines afin de les remplacer par des clones français. Ca marcha d'ailleurs très bien. Paradoxe amusant : la BD devint un phénomène en France grâce à un type qui revenait des USA où il avait bossé chez EC Comics (Goscinny, oui. ). Comme quoi, parfois, tout se tient...

En attendant, les dégâts de la censure française furent considérables et tous les anciens de la BD ont raconté un jour ou l'autre des histoires de censure, parfois lamentables, parfois tellement tartuffes qu'elles incitaient plus à en rigoler (Franquin obligé d'effacer à la dernière minute un pistolet dans une scène de hold-up de Spirou. La case montre le type qui pointe de la main en criant "Haut les mains !" ou quelque chose dans le genre. ).
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