Derniers instants.

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Attente.
Dans ma bouche un goût de sang,
Je sens une lame glissé le long de mon dos.
Un cri de douleur serait la bienvenue, mais aucun mot
Ne sort de ma bouche entre ouverte, j'attends.

J'attends la Mort, une lueur devant mes yeux,
Une lueur effrayante, froide, morbide.
Je tombe au sol, face contre terre, je rampe, un peu,
Puis plus aucune force dans mon corps, je me vide.

Je me vide de mon sang, je ne ressens plus rien.
Lentement, mes yeux se ferment, je me sens emporté
Vers un autre monde, un monde désolé.

Un monde désolé, dans lequel je ne vois rien.
Tout est noir, j'erre inlassablement, sans rien toucher.
Alors, je me laisse aller, j'erre dans l'infini, seul, abandonné.



Ljd.
Deux peuples.
Ca n'a pas grand chose à voir, mais c'est l'un des premiers textes que j'ai écrit. Donc rétrospective parmi les nouveautés. Je ne l'ai pas relu donc ptêtre qu'y aura des fautes.




*entend le vent soufflé sur la plaine désertée par les combattants de la veille*

Ici, s'est déroulée une bataille, une bataille sanglante, tragique. Deux peuples se sont affrontés, deux pays qui dans le passé étaient unis comme des frères.
Aujourd'hui, la plaine est vide. Pas tout à fait, les corps qui jonchent le sol commencent à attirer les rapaces. Magnifique journée pour un rapace. Toute cette chair, toute cette nourriture ...
Je vais vous raconter l'histoire de ces peuples si vous le voulez bien.


Oui, bien sûr.


Alors, soit. Je vais vous la conter.

Il y a plusieurs années encore, ces deux peuples étaient liés comme deux pays frères, l'entente était parfaitement harmonieuse, si bien, que parfois l'on se rendait pas compte que l'on passait d'un pays à l'autre quand la frontière n'était pas loin.
Certaines chaumières étaient sur les deux sols, les maisons se ressemblaient de part et d'autre de la frontière que seuls les Hommes habitant les pays alentours appelaient comme telle. Elles avaient toutes le même type. Les couleurs étaient chatoyantes, telles les couleurs d'un jardin magnifique, mes balcons, peuplés de fleurs donnaient une impression de bien être et d'apaisement. La jalousie n'était alors pas présente, tout le monde vivait comme il se devait de vivre en n'enviant pas son voisin.
Tout commerce marchait par troc, par échange. La monnaie n'était pas présente en ces terres. C'était cela qui allait tout changé, la venue d'une monnaie.
Voulez-vous en savoir plus ?


Je vous écoute.


Les années coulaient comme l'eau d'un ruisseau sans rencontrer d'obstacle, toujours dans le même sens. Mais l'arrivée de personnes d’autres lieux vint déranger cette harmonie presque parfaite. Ces personnes amenèrent rancoeur, jalousie et haine dans ces deux pays. Ils firent instaurés une monnaie différente entre les peuples. Alors, les habitants "frontaliers" commencèrent à se battre car la monnaie n'étaient pas la même, l'égoïsme prit place sur le partage. Des disputes prirent place dans les tavernes et auberges. A l'intérieur même des pays, la rancoeur montait.
Les Dieux, omniprésents, les même dans ces pays ne se rendirent pas compte de la gravité de la chose et s'amusèrent avoir les Hommes se chamailler pour si peu.
Alors, les conflits devinrent de plus en plus grave. Les meurtres commencèrent à faire rage dans les deux pays. Les espaces frontaliers devinrent alors matériels ce qui n’arrangeraient pas les choses. Des milices se formèrent, la haine était présente dans les coeurs de tous, les enfants étaient élevés dans la haine du voisin. Les armées se formèrent, les premiers combats armés débutèrent.
Voulez-vous savoir le dénouement, la trame de l'histoire, pour savoir par où l'on a fini par arriver pour en finir sur cette plaine ?


Bien sûr, monsieur le conteur !


Une plaine était encore mitoyenne au deux pays, personne n'osait se l'approprier. La plaine appartenait aux Dieux à ce que l'on disait.

Les personnes ayant connues le monde d'autrefois, le monde de l'entente commençaient à se faire rare, et seuls les jeunes, emplis de haine restaient, n'écoutant pas les sages paroles des anciens. Les conflits devinrent horribles, les milices attaquaient sans relâche.

Et pourtant, un jour, les deux esquisses de gouvernement des deux pays ennemis, décidèrent qu'il y aurait une bataille finale.
Une bataille où seul celui qui aura le mieux armer, entraîner ses hommes gagnera. Les demandes d'engagement dans l'armée de cette dernière bataille affluaient de toutes parts.
Et les mois passèrent, les armées étaient fin prêtes. Le jour de la bataille était venu. Les deux armées allèrent sur la plaine, qui alors était encore verte, et se mirent en place. Les Dieux courroucés ne pouvaient plus rien faire, ils avaient laissé trop de liberté aux Hommes, croyant à une petite guéguerre. Mais l'issu finale était proche.

Vous vous demandez sûrement pourquoi les pays alentours de faisaient rien pour empêcher cette guerre ? Et bien tout simplement car ce pas, pour eux, était déjà franchit, cette partie de leur histoire avait été accomplie, venait maintenant le tour de ces pays.

Revenons-en à cette dernière bataille, les clairons sonnèrent la charge, le nombre de soldats de part et d'autre était égal, la bataille serait sans merci. Les armées avancèrent les unes contre les autres au pas de course, quand les premières lignes de rencontrèrent, le bruit qui survint fit sursauté les Dieux. La bataille avait commencé et les morts jonchaient déjà le sol. Le sang volait, petit à petit, les armées disparaissaient, il devenait difficile de marcher ailleurs que sur cet amas de corps sur le sol. Les derniers combattant voulaient vivre, ils hésitaient mais finissaient par s'entretuer la bataille dura des heures, les morts étaient indénombrables, et plus personne ne restaient sur la plaine.

Comment ai-je assisté à cela ? Je suis un envoyé des Dieux, j'ai observé ces deux pays, et je suis là, pour aller sur d'autres terres, pour leurs apprendre à ne pas faire la même erreur. Les Dieux auraient pu intervenir. Mais ils ne l'ont pas faits. La nature humaine, si elle est poussée par d'obscures pensées amène à la mort, à la destruction.

Dans les pays, il ne reste plus que les vieillards, les femmes et les enfants. Ils sont tous regroupés dans la capitale. C'est à eux maintenant de rebâtir leur monde et de ne pas commettre les mêmes erreurs que leurs aînés. Les vieillards apprendront aux enfants, soyez en sûr.




Ljd.
Que dire de plus, si ce n'est ce qui a déjà été dit mon leoul !

J'aime bien ta prose (parfois plus que ta versification ! ) et les histoires qui y sont mêlées.

Show must go on.
Que dire de plus, si ce n'est ce qui a déjà été dit mon leoul !

J'aime bien ta prose (parfois plus que ta versification ! ) et les histoires qui y sont mêlées.

Show must go on.

encore s'il te plaît
Bon, bha je dois être le seul à pas apprécier alors ...

Je trouve ça trop étouffant et cossu. C'est assez compliqué à expliquer, mais je dois plisser les yeux et froncer les sourcils pour te lire, et ça me déplait fortement.

J'aime la légereté et la simplicité, pas les recherches sémantiques alambiquées ...

Mais ce n'est que mon avis et il n'a pas plus de valeur que n'importe quel autre avis, et fais en ce que bon te semblera, mais surtout, ne le prends pas mal !
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