[Orcanie] Histoire d'un jeune Firbolg ( ép XXIV )

 
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Ma guerre

J’étais avec mon père chez ses amis pour parler de mes aventures. Comme d’habitude mon père commençait à raconter les siennes et 2 verres plus tard, personne ne l’écoutait. Moi je me remettais doucement de mes douleurs en attendant.

« Alors Pique, comment ça c’est passé en zone de guerre ? »
« Bien. » C’est vrai quoi, c’était bien.
« J’en ai marre de ce poc, passons au fiston. Raconte-nous donc, qu’as-tu fais pendant la guerre ? »
« Ben ! J’ai soigné. »
« As tu pourfendu des ennemis ? »
« Non. »
« Au moins achevé ? »
« Non plus. »
« Mais, tu veux pas nous raconter ? Machin, rapporte nous une bouteille. Il va nous raconter le gamin. »

Machin, en fait son nom c’est Johnny, et c’est un grand marcheur il paraît, rapporta une bouteille d’un breuvage qui me rappelait les tavernes de William. J’ai pas compris en quoi ça me ferra raconter mais bon.
Je commençais à boire avec les amis de mon père. Lui, il continuait à parler sans que personne ne l’écoute.

« Mon fils pourra le jurer devant vous, j’étais à cheval sur ce dragon qui venait de raser la ville quand …. »
« Oh ! Le vieux, arrête un peu. » C’est son pote qui parlait.
« Pique, raconte-nous. Il paraît que les trolls sont immenses. »
« Enorme je dirais, bien plus gros que 10 firbolg. Quand je me suis retrouvé seul au milieu d’une horde de Trolls assoiffés de sang avec mon canif en main …. »
« Tais toi on t’a dit le vieux, Pique raconte-nous. »
« Oui, ils sont effectivement plus gros que nous, et plus costaud. Mais ils sont gentils au final. »
« Et les nains ? Il paraît qu’ils sont féroces ? »
« Non, pas tant que ça, ils ont de la bonne bière et ils la défendent c’est tout. »
« Les chevaliers Albionnais, ils sont si forts qu’on le dit ? »
« Bof, ils sont bien protégés c’est tout ce que je sais. Mais dans l’eau ça craint pour eux. Ils rouillent. »
« Ca risque pas de nous arriver à nous …. » C’est Johnny qui disait ça en buvant un verre de son breuvage.

Et les questions se succédaient les unes après les autres. Mon père intervenait parfois, mais rapidement son verre était rempli pour qu’il ne m’interrompe pas. Moi je comprenais pas pourquoi ils remplissaient le mien alors. Plus les questions avançaient, plus mon verre se remplissait rapidement. Mais je crois que j’ai compris en réalité. Plus je parlais, plus j’avais soif. Mon père commençait à ne plus rien dire de compréhensible, et moi je parlais de plus en plus. Au bout d’un moment, je me surpris à être debout sur la table. La suite ? Je vais laisser mon cousin la raconter, moi je me rappelle plus trop bien. Vas-y cousin.

Euh ! Bonjour les gens. Je suis le cousin de Pique. Moi je buvais pas ce soir là, j’écoutais mon cousin raconter des histoires. Moi je veux jouer de la musique et raconter des histoires, pas devenir soigneur de royaume. Et puis, je suis bien trop jeune pour sortir de la forêt. Alors je raconte ce que j’entends. Parfois je joue un peu de Musique aussi. Et parfois aussi ….Aye, y a Pique qui me tire l’oreille. Il me dit de raconter sinon il se fâche. Moi je sais qu’il peut pas se fâcher, mais il a raison. Je vous raconterai ma vie une autre fois. Alors le Pique il commençait à ne plus avoir besoin de question pour répondre. Il en était à son troisième verre. Son père en était à la troisième bouteille. Au moins il ne parlait plus lui. Dans la forêt y a que Pique qui croit encore aux histoires de son père. Mais le jour où on verra un Firbolg vaincre seul un dragon ou une horde de Troll avec des Kobbys partout, et bien moi je serai une star interplanétaire.
Enfin, Le Pique était debout sur la table, il parlait avec de grands gestes. Je sais pas où il a appris à raconter comme ça, mais moi j’étais complètement captivé. Mais je vais tout vous raconter.

« Il y avait plein de monde, les Mids avaient le fort. Mes compagnons et moi étions encore loin qu'on entendait quand même le bruit des lames se frotter les unes contre les autres. Sur le chemin, j’avais relevé plein de compagnons. Tous avaient succombé sous les coups répétés des ennemis du royaume. Mais moi je les aidais. L’un après l’autre ils me promirent soutien et fidélité. C’est fort d’une armée à mes cotés que j’arrivais en vu du champ de bataille. Mes ordres furent clair et précis. J’avais acquis une grande expérience de la guerre dans un val d’où très peux sont revenus. Mais là, c’était pas pour les tapettes. Il fallait savoir se battre ou savoir mourir. Des milliards de Troll, non j’exagère, des millions de trolls défendaient le fort. Aidés par des Vikings prêts à tous pour leur royaume, ils semblaient invincibles. Les forces Albionnaises, environ 500 000 homes à peu prés, attaquaient par vagues organisés mais se butaient sur cette muraille sans merci. Un groupe de nos compagnons essayait de prendre d’assaut le coté Nord de la forteresse. Les Albs se retirèrent face à tant de puissance Midgardienne. C’est alors que je lançais mes troupes. Pas un mots, juste un regard, et ils traversaient la première ligne de défense Mid. Nous étions cent, à peu prés, et déjà nous tenions la porte de la forteresse. Les mids, morts de peur, s’étaient réfugié à l’intérieur. Les Albs revinrent par surprises, il y eu des morts chez nous, environ 2 ou 3. Je m’empressais de les relever. Tout de suite ils allaient défendre nos arrières contre ces fourbes. Nous étions encerclés. Je voyais mes hommes se battrent et tuer pour l’honneur de notre royaume. Mais à un moment j’en eu marre. Marre de cette violence gratuite. La forteresse était bien assez grande pour les trois royaumes. Donc je donnais l’ordre de stopper le combat. Nous étions à 2 doigts de pourfendre la seconde porte. Je convoquais les chefs de royaume. Tous trois, nous discutions de la suite à donner. Loin de nous encore le choix de la paix, je tapais du poing sur la table. « Il faut arrêter cette guerre qui détruira vos royaumes. Souhaitez-vous tous mourir ? » Oui, je lisais la mort dans leurs yeux, et je sentais ma puissance grandir encore. Je proposais donc de réduire leurs pertes en signant un traité de paix. Ce qu’ils firent sans condition. La guerre cessa donc immédiatement. Les trois peuples se réunirent car je savais que tous suivraient le chemin de la paix. »

C’est ici que les amis commencèrent à questionner le Pique. Et c’est aussi ici que je me dis qu’il tenait de son père. Ses descriptions des ennemis étaient parfaites, mais quant au déroulement de la bataille j’avais des doutes. Puis un ami posa la question : « Alors, nous sommes en paix maintenant ? Je peux aller voir Camelot sans crainte ? » ce à quoi le Pique nous répondit :

« Humm, je vais essayer d’être clair. Vous comprenez que des années de rancœur ne peuvent s’effacer en un jour. La bière des nains est une denrée rare dans les autres royaumes. Les lois économiques reste reine même en temps de paix. Les nuages courent toujours dans le ciel. Si les chevaliers se lient avec les trolls ça fera des choses bizarres. Enfin voilà, toutes ces raisons font que nous gardons un peu de guerre sous le coude pour boire de la bière et regarder les nuages. Je suis clair non ? »

On le regardait tous d’un air bizarre. Moi j’avais pas compris. Il réclama un peu plus de ce breuvage pour nous raconter la suite, mais il s’effondra sur la table. A son réveil, il ne se rappelait plus des histoires qu’il nous avait racontées. Alors moi je dis que c’est mal. Les autres ne savent quoi dire. Quand on lui parle de la puissance de notre royaume, il ne dit plus rien. Juste que nous avons des guerriers de valeur, mais que les autres aussi. Et quand je lui raconte ce qu’il a dit, il me croit pas. Par contre quand je raconte aux petits cousins, ils disent qu’eux aussi veulent devenir comme Piquepoc. Et puis quand je raconte ça à Mamapoc, elle me dit que …


Arrête donc là cousin, c’est moi qui raconte.
J’avais donc décris d’une drôle de manière cette bataille. Je ne savais plus comment me tourner. Dans ma forêt, c’est ce récit qui faisait fois de vérité maintenant. Des petiots avaient écouté cette histoire et la racontaient à tous va.

Il me restait plus qu’une chose à faire. Les laisser rêver de ces histoires et rejoindre mes compagnons. C’est donc ce que j’allais faire, mais ce sera pour la suite.


PS : Bon, encore une fois, si mes textes vous lassent, dites le moi. Le plaisir d'écrire me quitte (comme le temps d'écrire) et vous seuls pouvez me remotiver, ou alors m'entérer.
Message supprimé par son auteur.
La lecture de tes aventures est toujours aussi agréable, Pique !
Cependant, je suis d'accord avec Pile, si l'envie te quitte d'écrire, attends patiemment qu'elle revienne ; ne te forces pas.
Crois-moi, le plaisir est la seule motivation indispensable à l'écriture et j'espère qu'il reviendra bientôt...
Re: Histoire d'un jeune Firbolg ( ép XXIV )
Citation :
PS : Bon, encore une fois, si mes textes vous lassent, dites le moi. Le plaisir d'écrire me quitte (comme le temps d'écrire) et vous seuls pouvez me remotiver, ou alors m'entérer. [/i]
Ca fait 15 jours que je suis sur la suite de Ténébres, les soucis IG fait que j'ai pas l'inspiration. SI tu juge que la qualité de tes récits risquent d'etre affectés fait une pause tes lecteurs ne t'oublieront pas

/kiss
 

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