Irak, une chronologie en images

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Qu'elles sont tes sources ?
Heeuuu non pardon, j ai fait des macros pour les posts USA-Irak et c'est pas la bonne.

Lien tres bien qui résume la situation en quelques lignes merci
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Yes, madam, I am drunk. But in the morning I will be sober and you will still be ugly. W. Churchill
LE MONDE | 18.03.03 | 14h07
Le ventre de «une»
25 000 dollars : le don de Bagdad pour chaque kamikaze de
Gaza

Gaza de notre envoyé spécial

Derrière le responsable du Front de libération arabe, un
drapeau irakien fatigué. Face à lui, un portrait de Saddam
Hussein en prière.

Accoudé à son bureau, Ibrahim Zanin prépare les dons qui
seront versés ce lundi 17 mars à des familles de martyrs de
Rafah, au sud de la bande de Gaza. Une liasse de chèques
prêts à être distribués. Depuis le début de la deuxième Intifada,
en septembre 2000, plus de 12 millions de dollars ont été
versés par le régime irakien dans la bande de Gaza, assure le
responsable. 10 000 dollars pour les victimes, quelles
qu'elles soient, et 25 000 dollars pour les kamikazes ou les
activistes tombés les armes à la main. "Nous aidons tout le
monde, quelles que soient les idées politiques. Tout est réglé
dans les moindres détails par Bagdad", claironne-t-il.

Ces dons seront-ils les derniers, avec les menaces qui pèsent
désormais sur le régime ? Ibrahim Zanin balaie l'air de la main
d'un geste las : "J'espère qu'il n'y aura pas la guerre malgré tout,
et de toute façon le parti Baas a existé avant d'être au pouvoir en
Irak." Représenté au comité central de l'Organisation de
libération de la Palestine mais opposé aux accords d'Oslo, le
Front a une audience marginale dans les territoires
palestiniens. Ses responsables refusent d'ailleurs de donner
une estimation du nombre de leurs sympathisants.

Venu au baasisme via le panarabisme de Nasser, après des
études à Bagdad, Ibrahim Zanin se défend d'attiser les
violences par ces sommes considérables, vivement dénoncées
par les autorités israéliennes comme un soutien irakien au
"terrorisme." "Nous ne faisons que venir en aide à ceux qui
manquent de tout. L'Autorité palestinienne ne fait rien",
assure-t-il.

Dans un quartier nord de Gaza, la famille de Mohammad Akram
al-Naral a reçu l'argent deux mois après sa mort, dans des
circonstances imprécises, lors d'une incursion sanglante
israélienne dans un autre quartier de Gaza, le 26 janvier. Le
jeune homme âgé de 24 ans, militant du Mouvement de la
résistance islamique (Hamas), n'était pas un combattant,
assure sa mère, Salma, entre deux sanglots. L'un de ses
beaux-frères, Mounir, raconte les formalités à remplir, le dossier
constitué, puis la cérémonie organisée à la mémoire des morts
de ce jour-là, accompagnée par la distribution des chèques. Par
son travail de menuisier, le disparu faisait vivre sept personnes
entassées dans deux pièces, selon ses proches. Avec l'argent,
la famille a décidé d'acheter un nouvel appartement. "Avant, le
Hamas disposait d'un peu d'argent pour les familles des
victimes, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui, raconte Mounir.
Des responsables de l'Autorité sont venus présenter leurs
condoléances mais nous n'avons rien reçu d'autre que ce don.
Nous avons beaucoup apprécié ce geste. Hélas, nous ne
pourrons pas venir en aide aux Irakiens, qui seront bientôt dans
une situation comparable à la nôtre. Nous, occupés par les
Israéliens ; eux, par les Américains."

le monde ecrit ce que tout lemonde savit depuis longtemps
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