[Orcanie] Naissance d'une vocation

 
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L’enfant courrait les yeux embués de larmes. Keny Mclenan et sa bande le poursuivaient. Du haut de ses sept ans, Keny était le caïd d’Humberton. A six ans, Gwodry ne pouvait que subir les humeurs de Keny.

-« Cours, Farqhard ! Vas-t’en ! Nous ne voulons pas de loqueteux de ton espèce. Vas rejoindre ton incapable de père ».

Gwodry parvint à échapper à Keny. Il arriva à la forge d’Humberton. Keny était venu le railler et lui apprendre l’accident de son père. Une foule s’était agglutinée autour de la forge. Le foyer de la forge était encombré de rondins. Sous ce tas dépassait le corps de son père, pâle. En retirant du bois de la pile de bûches, celle-ci s’était renversée sur le malheureux, lui broyant la jambe gauche. Coincé sous l’amoncellement de bois et si proche du foyer, il avait été sévèrement brûlé par la chaleur irradiant de celui-ci. Logan le forgeron et ses aides déblayaient le tas de bûches pour dégager le blessé. En apercevant Gwodry, il vint à lui.
-« Quel malheur ! Je n’ai pas vu ce qu’il s’est passé, j’ai juste entendu le bruit et les cris de ton père. Je ne comprends pas, c’est la première fois qu’un tel accident arrive. Il est coincé sous le bois, il dit que sa jambe gauche est écrasée et qu’il ne la sent plus. »

Lorsque le blessé fut dégagé, il devint clair pour Logan que le père de Gwodry ne survivrait pas à cet accident. Pourtant, il survécu. Mais l’apprenti forgeron n’était plus qu’un infirme. Sa jambe broyée était désormais plus courte que l’autre. Jamais plus il ne pourrait marteler une arme sur l’enclume d’Humberton. L’hiver suivant fut terrible. Réduit à vivre de la charité des habitants de Humberton, la famille Farqhard s’enfonçait dans la misère. Lorsque survint l’épidémie de peste, les privations consenties par les parents de Gwodry pour nourrir l’enfant ne leur permirent pas d’y survivre. A six ans Gwodry était orphelin, seul, sans famille ni soutient.

La survie devint son unique but. Il dut voler pour vivre, se battre avec les chiens pour gagner sa pitance, braconner sur les terres du château d’Humberton. Un jour un groupe de cavaliers de passage s’arrêta à Humberton pour y prendre son repas dans l’auberge. Les enfants d’Humberton étaient fascinés par les armures étincelantes des soldats. Celui qui commandait était un homme impressionnant. Dans son armure de plates, il semblait être la force personnifiée, mais son visage et son regard respiraient la paix. Lord Prydwen était l’archétype du paladin, farouche avec ses ennemis, protecteur des faibles. Keny et ses amis regardaient le paladin en se racontant leurs exploits futurs, quand eux aussi seraient devenus des combattants redoutés. Dans son coin, Gwodry voyait surtout que d’un des sacs de la mule dépassait un morceau de viande. Arrivé près de la bête, il se glissa sous le ventre de la mule, et sa main attrapât la nourriture. Alors qu’il s’apprêtait à partir, il se sentit violemment tiré vers le haut. Une sentinelle avait attrapé son bras.

-« Misérable vermisseau, les petits voleurs de ton espèce, je les matte moi ! ».

Son poignet emprisonné dans la main de la brute, Gwodry commençait à dévorer avidement le morceau de viande. Alors que le garde levait une main aussi large qu’une pelle, son bras fut arrêté par une voix par un poing ganté de métal.

-« Soldat, qu’a fait cet enfant pour que tu veuilles le battre ?
-Il a volé de la nourriture, Monseigneur. Je vais lui donner une correction dont il se souviendra toute sa vie.
-Laisses le, répondit Prydwen.
-Mais, Monseigneur !
-Laisses le, t’ai-je dit. C’est la nourriture du chien que cet enfant a volé, tu n’en voudrais pas. S’il est prêt à la voler et à la manger, c’est qu’il doit avoir faim, faim comme tu ne l’as jamais connu. Si le chien s’estime volé, c’est lui qui se fera justice. »

Prydwen regarda l’enfant. Il était maigre et efflanqué. Mais dans ses yeux, il lut une la volonté de survivre. Il lui sourit. Le temps de cet échange avec le garde, Gwodry avait déjà avalé la moitié de la viande.
-« Depuis quand n’as-tu pas mangé, enfant ?
-Trois jours.
Prydwen se fit raconter l’histoire de l’enfant. Il proposa alors de le confier à l’Ordre des paladins pour que celui ci lui donne une éducation et un métier. Personne ne s’y opposa. Il faut dire aussi que personne ne se souciait de l’enfant, les temps étaient durs pour tous. C’est ainsi que le dernier Farqhard quitta Humberton. Le souvenir de cette famille disparut bien vite.



L’ordre des paladins recueillait des orphelins et accueillait aussi des fils et filles de grandes familles. De cet amalgame hétéroclite, les maîtres de l’Ordre avaient toujours su faire une troupe soudée, vaillante au combat. Pour y parvenir, une discipline dure et sévère régnait. A dix ans les enfants étaient sélectionnés selon leurs aptitudes. Ceux qui ne pourraient devenir combattants recevait alors une formation d’artisan, fabriquant les armes et les armures. Quand vint le tour de Gwodry, le Maître lui demandât ce que la Lumière de Camelot lui avait inspiré.

-« Je serais un paladin forgeron répondit-il sans réfléchir. Celui que tous viendront visiter pour que je leur forge des armes merveilleuses, celui que l’on invitera à venir combattre à ses côtés pour être soutenu par la force de ma foi. »

L’incompréhension se lisait sur le visage de ses camarades. Forgeron ? Passer sa vie près de la forge à marteler le métal alors que l’aventure attendait ? Le Maître sourit.

-« Certes Gwodry, c’est une grande ambition que tu as, maîtriser à la fois l’art du combat, savoir puiser dans ta foi la force de vaincre et connaître les arcannes de l’art du métal. N’oublies pas que la première force du paladin est son humilité. Ne te laisse pas emporter par ton orgueil.
-Je suis arrivé ici seul et abandonné. L’Ordre est ma seule famille. Ma seule ambition est de le servir au mieux de mes forces et de mes capacités… Et aussi de faire ce que mon père n’a pu faire, devenir forgeron.

-Si tu le veux, tu le deviendras. Mais sache que c’est une tâche doublement difficile, une voie pleine d‘embûches que tu choisis. Tes camarades seront des guerriers accomplis bien avant toi. Tu connaîtras l’amertume de l’échec, seul devant ta forge, et tu devras recommencer de nombreuses fois avant de forger des armes qui te satisferont. Rares sont ceux qui y parvinrent mais si tu réalises cela, alors tous te respecteront et ton nom sera chanté par les ménestrels. »

Ainsi Gwodry embrassa la double carrière de paladin et de forgeron.



Le regard de la petite sarrasine était brillant d’admiration. Elle regardait l’arme, n’osant la prendre.
-« J’ai baptisé cette arme la griffe du vieux lion dit Gwodry. C’est un jambiya en arcanium qualité 100 % forgé de mes mains. De telles épées sont rarissimes en Albion. Peu d’entre nous savent les forger, et il n’est pas fréquent d’en produire de si belles. Il est pour toi, mon amour. Maintenant tu disposes du meilleur équipement possible. Je t’ai fait un pavois renforcé en arcania également de qualité 100 %. Beaucoup t’envieront maintenant.»
Le regard de Chanir allait des armes à son époux. L’enfant abandonné d’Humberton, celui dont tous avaient oublié le nom la bas, dans les lointaines terres du nord, était devenu l’un des rares Forgerons Légendaires d’Albion. Bientôt il accéderait aussi au 50ème cercle. Le nom de Farqhard était devenu un nom respecté. Nombreux étaient ceux qui traversaient tout Albion pour venir se faire fabriquer une armure par Chanir ou une arme par Gwodry. Sans famille à sept ans, il était aujourd’hui un des officiers supérieurs de sa guilde, entourés d’amis, respectés par ses pairs. La Lumière de Camelot avait illuminé son chemin. Toujours il suivrait ce chemin, quelles que soient les difficultés et les périls.
Sa foi le guiderait.
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Un Instant de Vie 1/2
Citation :
Gwodry était orphelin, seul, sans famille ni soutient.

La survie devint son unique but. Il dut voler pour vivre, se battre avec les chiens pour gagner sa pitance, braconner sur les terres du château d’Humberton
Mais le jeune Gwodry n'avait pas les qualités, si on peut parler de qualités, nécessaires à la vie de rapines.
Son caractère volontaire, sa prestance naturelle si étonnante chez un enfant d'à peine sept ans, le faisaient remarquer de loin. Son manque de discrétion était flagrant, mais son sort était connu de tous et personne ne s'indignait de le trouver au matin dormant dans les écuries de l'une ou l'autre des auberges locales, à coté des restes de la veille, qu'il avait dû gagner en amadouant les chiens de la maison.

Mais les temps étaient durs pour tous et ses parents n'étaient pas les seuls à avoir succombé à l'épidémie. Les auberges avaient moins de restes à donner aux chiens, les chiens étaient de moins en moins enclins à partager leur pitance, et si Gwodry prenait de l'age, son régime frugal ne lui donnait même pas la capacité de prendre ces restes par la force.

A peine les premières douceurs du printemps étaient-elles arrivées, qu'il fut chassé des écuries :
- "Vas t'en p'tit pouilleux ! Et emmènes ton malheur avec toué, t'vas nous faire fuir l'clientelle à trainer ici avec ton air misérab'. On peut rein pour toué et t'nous ruines le commerce !"

Et c'est ainsi qu'un soir il parti pour le sud, sans se douter qu'il allait vers Camelot, où la peste faisait encore des ravages. Les quelques lieues à parcourir, si simples pour un adulte dans la force de l'age, étaient un véritable périple pour lui. La faim et la fatigue étaient décuplées par le froid ; mais à sept ans on ne connait pas le desespoir, alors il marcha dans le crépuscule, sur l'herbe le long de la grand-route car les quelques messagers pressés qui passaient par là ne feraient pas d'écart pour l'évité.

Il marcha dans le froid du crépuscule et dans l'obscurité nocturne, il marcha dans la rosée de l'aube et dans la brume matinale... Et il finit par buter sur une racine. La chute le fit émerger de sa torpeur et il réalisa qu'il n'était plus a coté de la route. d'ailleurs la route n'était pas visible du tout et en tombant, il avait perdu tout sens de l'orientation, incapable même de savoir d'où il venait. Il n'avait plus froid, il ne pensait plus a manger, il ne ressentait plus rien, il n'avait pas idée d'ou il pourrait aller, alors il ne se releva pas, il se laissa sombrer dans les bras de morphée, allongé sur un tapis de mousse.

Il aurait pu ne jamais se reveiller, oublié de tous. Mais le destin en avait décidé autrement et une violente douleur au bras le reveilla brusquement. Un petit sanglier venait de planter ses dents dans ce qu'il croyait etre un repas facile. Surpris par la réaction de l'enfant, la bête avait fait un pas en arrière et baissé la tête, reflexe naturel, et s'appretait à charger.
"Tchak ! ... Tchak ! ... Tchak !" La première flèche avait frappé la créature en la blèssant grievement, la seconde s'était fichée dans l'arbre à quelques pouces de gwodry et la dernière avait achevé la bète.
Le sanglier s'affale brusquement, alors qu'un cri de joie s'échappe du fourré.
-"J'lai eu ! j'lai eu !" La jeune sarrasine courre vers le sanglier terrassé mais s'arrête en apercevant Gwodry.
-"Ghué ?!" le futur forgeron encore ensommeillé ne comprenait pas ce qui se passait.
....
-"T'veux m'voler mon diner ?" elle prend vite un air faussement menaçant avant de réaliser que l'autre n'aura pas la force de lui voler son sanglier.
Puisqu'il n'est pas une menace, le jeune fille se concentre sur la bête morte. Trop grosse pour être transportée, elle devra la cuir sur place... dommage elle aurait bien aimé s'éloigner du petit gamin qui la regardait d'un air ahuris.

Pour elle : Forcée à manger sur place, la sarrasine commence à allumer un feu. Elle coupe une tranche dans une cuisse du sanglier et commence a la faire cuir. De temps à autres, elle jete un coup d'oeil désinteressé vers l'enfant qui n'a toujours pas bougé. Lorsque la première tranche cuit, elle se rend compte qu'elle va manquer de bois pour le feu. Alors elle se lève, jette un dernier regard au jeune garçon et décide en souriant qu'il est trop faible pour fuir avec son repas. Elle part donc chercher du bois aux alentours.
Lorsqu'elle revient, elle retrouve le garçon dans la même position. Il semble hypnotisé par le feu et la viande en train de cuir. En fait elle se rend compte que la viande est bien trop cuite sur le feu mourant. Elle décide alors qu'elle ne pourra pas manger le sanglier entier avant qu'il ne pourrisse et qu'elle peut attendre pour manger que la prochaine tranche soit prete. Alors elle pique la viande moitié carbonisée et perdue pour perdue, elle la tend au petit garçon. Celui-ci la regarde sans bouger alors elle la pose devant lui et s'active sur le feu pour se cuire sa part... Il avait finit par prendre la viande et à manger, avec inquietude au debut, puis gouluement.
Une fois rassasiée, la sarasine lui avait redonné du sanglier. De toute facon elle devrait le laisser. Si elle se faisait prendre par les autorités locales pour avoir chassé si près de Camelot, dieux sait ce qui lui arriverait. L'enfant dormait maintenant. Elle ne pouvait pas le laisser ici car il pourrait la dénoncé. En plus il semblait plutot inoffensif et amical... et ca faisait si longtemps qu'elle se balladait seule. En plus il semblait être du coin. Sans doute il lui serait utile plus tard... on verrait. Dès la nuit, elle l'emmenerait avec elle vers le nord et sa proche destination : Humberton.
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Balmuung, prit le temps d'écouter le récit de son ami, d'ordinaire froid et cinglant, le fléau ouvrit son âme quelques instant, puis porta la main a son fouet, il savait maintenant pourquoi cette arme était si spéciale, par ses caractéristiques, certes, mais surtout par l'amour mis dedans.

il quitta les lieux doucement et discrètement comme a son habitude mais marmonna quelques mot en quittant le lieu

Va mon ami, continue ton chemin, un grand homme est né d'un enfant perdu le jour ou tu as quitté Humberton.
Un Instant de Vie 2/2
Pour lui : La jeune fille au teint mat venait de lui sauver la vie. Elle semblait si pétillante. Avec quelle facilité elle avait tué "l'énorme créature" qui l'avait attaqué ! Et elle s'était empressée de lui faire un feu pour le réchauffer, en le regardant d'un air entendu et sérieux, pas avec pitié ou mépris comme les gens d'Humberton. Et puis elle avait été lui chercher du bois après lui avoir fait un grand sourire. Elle était revenue et lui avait donné a manger, et la viande : de la vraie viande ! pas des restes ! et cuite ! Un vrai festin. Et elle l'avait même servit lui avant de manger elle. Protection, chaleur, nourriture, sourire... il repensait a sa mère et sa peine revint. Il y a des choses qu'on n'oublie pas.
Il avait plus mangé qu'il ne se rappelait l'avoir fait de toute sa vie.
Une fois le repas terminé, ils étaient restés à se regarder jusqu'a ce qu'il tombe de sommeil. Il s'était réveillé alors que le soleil lançait ses derniers rayons sur la cime des arbres. L'athmosphere se refroidissait et l'étrangère avait laissé le feu s'éteindre.
-"Alors gamin déja réveillé ?" elle avait un drôle d'accent mais sa voix semblait bien plus jeune qu'il ne l'avait crut. D'ailleurs elle semblait moins grande maintenant. Elle avait peut-etre son age, peut-etre un peu plus.
-"Merci." Il n'avait rien trouvé d'autre. Elle s'était arrêtée un instant d'éparpiller les cendres pour le regarder, presque attendrie.

Il l'avait suivit, ils avaient vécu ensemble d'un peu de chasse et de beaucoup de rapine. Ils avaient joué ensemble, ils avaient parlé ensemble, ils avaient en fait passé ces quelques mois sans se quitter des yeux. Les deux enfants perdus, les petits voleurs d'Humberton.

Cette vie leur apprit qu'ils n'étaient pas seuls, et ils s'appuyèrent l'un sur l'autre sans mesure. Ils avaient les mêmes buts, les mêmes envies, simples et pourtant si durs à atteindre : besoin d'un endroit ou vivre, de nourriture, d'amitié. Ils avaient peu du premier et pas assez du second, mais ils avaient enfin comblé leur troisième besoin.

Un jour qu'un chevalier passait en ville, Gwodry s'était glissé vers les sacoches pleines d'un cheval. Il fut pris, et échappa de peu à une sévère correction. Elle allait sauter à son secours lorsque le Paladin décida de le prendre sous son aile. Elle hésitait encore à agir lorsque Gwodry fut emmené par l'étranger. Elle pensait encore le voir arriver le lendemain, peut-être un peu blessé, peut-être mieux nourrit selon l'humeur de l'étranger.

Mais jamais elle ne le revit, et elle fut bientôt chassée de la ville. Lui avait-elle donné son nom ? Le revérait-elle un jour ? Leurs chemins s'étaient croisés brièvement. Ils avaient tout partagé puis s'étaient éloignés. Elle pensait à lui de temps en temps, incapable d'imaginer le destin qu'il avait suivi lui...
Brève Rencontre
... un jour, elle marchait aux portes de l'enfer, dans le domaine du Sinistre Légion. Elle venait de purifier une zone, combatant sans relaches Quasits et Fées Démoniaques. Elle connaissait ses limites, elle ne devait pas aller plus loin, là où les serviteurs du malin étaient par trop puissants. Des serviteurs comme ...

... comme ce naburite !
Mais que faisait-il ici ? D'habitude une telle créature ne s'approchait pas si près des portes des abysses. Elle tenta brievement de se recacher avant qu'il ne la détecte dans le broullard omniprésent de ce lieu maudit. Trop tard, il se jetait sur elle en approchant avec sa démarche ridicule... ridicule mais rapide, très rapide, trop rapide : elle ne pouvait pas fuir. Elle sorti ses armes d'un geste répété de nombreuses fois, frappant plus vite que la créature démoniaque. Plus vite mais moins fort. Elle calcula presque instantanément ses chances de survie : elles étaient nulles.

Elle tenta alors de faire durer le combat en se mettant sur la defensive, se concentrant principalement sur l'esquive. Elle savait bien que le naburite était plus endurant qu'elle, qu'il pouvait a tout moment lui cracher son venin au visage, qu'aucune créature de ce type n'avait jamais laché sa proie. Mais elle ne pouvait non plus abandonner maintenant. L'idée de mourrir ici lui laissait une boule dans le ventre...

... elle avait déja tenu plus longtemps qu'elle ne l'aurait cru mais il était évident que le coup fatal allait la faucher d'un moment à l'autre, lorsqu'un bouclier vint s'interposer entre elle et son prédateur. L'aura de confiance qui émanait de lui était une protection au même titre que l'épais bouclier qu'il portait au bras. Elle lui sourit alors en le regardant plein de reconnaissance, mais resta un instant estomaquée avec l'étrange impression que ce visage volontaire et confiant ne lui était pas inconnu. Mais elle n'avait pas de temps à perdre et elle se remit bien vite à frapper le naburite de concert avec son sauveur.

Une fois hors de danger, elle s'adossa dans un coin sûr pour récuperer son souffle et effectuer les premiers soins avant de sortir. La voyant hors de danger, le paladin s'éloigna sur un salut, il avait sans doute une mission de première importance à éffectuer.
Elle lui demanda tout de même :
-"Et comment se nomme mon sauveur ?"
-"Farquad, Forgeron Légendaire et membre des Paladins de Camelot. Je suis ravis d'avoir pu vous aider."
-"Et bien merci, je vous doit la vie Ami Farquad" repondit-elle en réalisant que ce nom ne lui disait rien.
-"Alors pour les amis, c'est Gwodry Farquad", dit-il dans un élégant sourire. Il s'éloigna alors et fut hors de vue en un instant.

Et sur le chemin du retour, elle cherchait encore pourquoi ce nom de Gwodry semblait evoquer en elle quelque chose de fort lorsque d'un coup elle se rappela ce garçon d'Humberton.
Et d'un coup elle laissa le fou-rire la gagner en repensant au petit sanglier qui avait faillit avoir raison de lui.

Qui l'aurait cru ?
Mais je suis sure que nombre d'albionnais pourraient evoquer semblable histoire. Maintenant que tu es tres actifs contre les barbares, peut-etre meme certains d'entre eux pourraient raconter vos rencontres.
Citation :
Provient du message de Aaniem
Mais je suis sure que nombre d'albionnais pourraient evoquer semblable histoire. Maintenant que tu es tres actifs contre les barbares, peut-etre meme certains d'entre eux pourraient raconter vos rencontres.
Salut Aaniem,

Aucun problème pour ça. D'ailleurs il y a déjà un de mes ennemis commensaux qui est passé par ce post (rugbypillier) mais il faut que tu t'attendes à ce que le héros ne soit plus aussi invincible que dans tes histoires. Le nombre de victoire de son groupe est assez largement en sa faveur, quoique la domination ait été moins intense ces derniers temps.

Gwodry
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