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Une morts attendue 1

Par Skall le 23/12/2002 à 7:25:33 (#2858838)

Des larmes coulaient sur ses joues, de la souffrance et une certaine folie pouvaient se lire sur son étrange visage. En passant au milieu de la foule, il criait.
Ses traits tirés faisaient étrangement écho à ceux, caricaturés, des magots de pierres accrochés au sommet des immenses façades encadrant la place. Il avait aussi le froid et le vide de leurs yeux. Son regard semblait se perdre dans un néant invisible, là-bas, par delà les gens et les constructions humaines, hors de lespace et du temps, dans un pays de mort et de chaos.
Il criait, toujours la même phrase, comme une corde à laquelle il se raccrochait pour ne pas tomber, pour ne pas mourir. Cette phrase, personne ne lécoutait vraiment, ou plutôt, personne n'en saisissait le véritable sens, mais ils étaient tous pourtant là, à regarder, à scruter le moindre mouvement de ses lèvres, le moindre soubresaut de son corps. Ils navaient sans doute pas son absence, mais sa folie, oui. Une folie différente, fondamentalement différente : mêlée de peur, de vengeance et de soulagement, une folie qui les aurait poussés à l'attraper, létriper et lamener doucement à une mort la plus atroce et douloureuse qui soit.
Pourtant personne ne bougeait, on avait limpression que le décor sétait figé autour de lhomme agité. Quelque chose les retenait tous, ils avaient pensé trouver un fanatique ou un malade violent emprunt didéologies destructrices, ce qui les aurait poussés à le massacrer, la violence excitant la violence, mais lhomme qui était devant eux nétait quun tombeau de tristesse. Il dégageait tellement de peine quils nauraient pour rien au monde voulu en rajouter, naurait-ce été quune infime poussière de plus.
Alors, ils le regardèrent passer sans presque aucun bruit, sans aucun mouvement, à essayer de discerner un autre sentiment dans ses grands yeux tristes, n'importe quoi, quelque chose pour se rassurer ou au moins comprendre.
Mais, personne ne comprit, ni pendant son assassina, ni pendant sa demande, et ni durant toutes les années précédant sa vraie mort. En fait, passé linstant despoir de vengeance, lhumanité avait décidé doublier ces images et ce jour maudit, cétait trop de souffrance, trop dincompréhension.
Lhistoire ne retint de lui que la forme de son acte, avec tout au plus quelques descriptions supplémentaires, mais pas un historien neut le courage d'aller étudier le passé de cet homme, on avait trop peur de voir comment naissait un fou. Lenfance de tout destructeur de monde est une rumeur, on aime à croire quils ne sont pas humains ses elfes venu d'allieurs.
Pourtant, je pense quil faudrait que tout le monde sache, que tout le monde souffre à savoir la vérité. Car ce qui sest joué ce jour là est bien plus important que tout ce que vous avez pu imaginer, et cela ne peut prendre un sens que dans la compréhension de son geste.
Par malheur, je sais ce qui sest passé ce jour-là, je sais même tout de sa vie et de son histoire. Une histoire étrange et triste, de rêves et de mort, que je vais vous conter. Car c'est ma vie ......a suivre

deuxiéme partie

Par Skall le 27/12/2002 à 5:24:40 (#2886523)

Vous avez peur, là, sans doute, car même si vous ne voulez rien savoir dautre sur cet homme que ce que vous avez vu pendant le temps qui sest écoulé entre linstant où il est sorti du fort et celui où il a pénétré entre les murs de l'horreur, vous savez pertinemment que la curiosité sera plus forte que tout et vous poussera à jeter un coup d'il de lautre côté de ces deux portes, pour voir doù venait et où allait ce torrent.
Il vous suffit de baisser un peu les yeux, et douvrir votre conscience Écoutez.

Cet homme est né un soir, un matin, je le sais, mais peu importe ; ce qui est sûr, cest quil est né comme la plupart des hommes, à lintérieur dun cocon damour et dattention. Il lui fallait bien cela car aussi grande que fut cette affection, sa naissance ne resta quagression et souffrance. Mais peut-être pensa-t-il à cet instant que seul le passage ferait mal et que le contraste entre les deux autres royaumes perdrait de son intensité avec le temps. Ce quil vécut ensuite lui prouva que non : il eut une enfance sans heurt, sans malheur et sans tragédie, pourtant, plus il découvrait lunivers qui lentourait, plus il souffrait, et plus lespérance que cela cesse samenuisait.
Au fil des jours, il se referma sur lui-même, naffichant pour les autres plus que masques et parures. Il était devenu absent, absent sous une carapace de rire et de joie.
Il apprit à monter des barrages pour contrer, endiguer ce flot incessant et intarissable de mal être, mais il ne réussit tout au plus quà canaliser ce torrent. Il devint poète, musicien, compositeur. Non par plaisir, mais par nécessité : cela lui permettait de faire sortir le monstre présent en lui "son maitre destin". Il laffichait au dehors sous différentes formes, pour mieux le voir et le comprendre. Personne ne savait qui il était vraiment, tout ce quil créait, il le créait pour lui, dans le secret et le silence. Il brûlait ses écrits, déchirait ses toiles, oubliait ses mélodies mais seulement lorsquil avait la sensation quelles navaient plus rien à lui apprendre. Pour les autres, il nétait quun de plus parmi les gens absents et incompréhensibles, ayant hérité de la folie des artistes, sans doute, mais pas de leur génie. Lui savait qu'il aurait pu devenir célèbre et aimé, mais cela ne lintéressait pas.
C'était une ombre, une ombre qui savait faire vivre et évoquer tous les sentiments du monde par une seule touche de son clavier, une seule note de musique, un mot, une phrase. Pourtant, toutes ses uvres et créations n'étaient que pures inventions de son esprit,mot pris ,mots changer, car il n'avait pu éprouver en tout et pour tout que deux sentiments : la souffrance et lespoir.
Mais il avait totalement perdu ce dernier lorsquil avait compris que la vie, malgré ce que toutes les religions pouvaient en dire, navait absolument aucun caractère mystique. Il ny avait pas de Dieu, il ny en avait jamais eu, ou plutôt, sil y avait un Dieu, il se foutait pas mal de ce que pouvaient vivre ses enfants. Et il sinterrogeait, à quoi bon, à quoi bon jouer et vivre alors quil ny a rien à gagner, à quoi bon jouer à un jeu qui na ni règle, ni but, ni victoire, et où à la fin, le plateau et les pions sen vont dans la poubelle de loubli, et ce pour léternité. Il comprend maintenant que nous pouvions former une famille.
Il n'y eut personne pour le retenir, pas une main, pas un regard, il avait su construire son propre isolement et sa propre mort. Il arriva à un point où, ne voyant plus rien d'attrayant dans ce monde, il décida de le quitter. Pour lui qui souffrait à en mourir, il ne suffisait que d'un pas.
Vous croyez que vous commencez à comprendre. Lhomme décide de réaliser sa quête ,celle de son maitre destin. Mais ça serait trop simple, et je naurai aucun intérêt à vous conter cette histoire. De plus, skall a 35 lvl à ce moment de lhistoire, et il est écrit que cest à 42 lvlquil fut arrêté dans sa recherche. Il reste 8 lvl, 8lvl à conter, 8lvl à écrire
Il est là, sur le rebord dun rempart, 50 mètres de vide sous ses pieds, une faible brise agitant ses cheveux blonds. La décision est à un pas, une seconde, un électron de plus ou de moins dans les méandres de son cerveau.
Il fait nuit, les lumières artificielles du fort éclairent son visage, il ne transpire pas, ne semble pas avoir peur, ses gestes sont calmes et reposés. Résolu, il savance encore un peu, et la décision se fait, son trop plein de mal être enfante de lélectron destructeur. La goutte deau déborde du vase, lordre du maitre change et la réaction en chaîne samorce. Mais, il ne suffira pas de quelques neurones, une telle décision irréversible nécessite laccord de tous, chacune de ces entités propres devant faire son choix.
Londe na aucun mal à se propager, au travers des souvenirs douloureux, des rêves morts et des espoirs vains. Les quelques émotions positives ne sont que de pâles remparts devant la puissance dune telle vague de mort.
Enfin, cest presque terminé, le moindre repli, la moindre ridule est daccord ; juste une dernière petite porte à ouvrir, celle, là-bas, tout au fond, derrière ce tas de neurones insignifiants. Londe sarrête quelques instants, semble se reposer, ou peut-être, masochiste, profite-t-elle de cet éphémère moment avant la fin, puis, confiante, entrouvre la porte.
Un souffle, une douce brise. Comme si lon venait douvrir une petite boite à musique, une tendre mélodie se fait entendre et commence à chanter de plus en plus fort. Londe, comme apeurée, recule, fait marche arrière. La diffusion se fait à travers les parois, à lintérieur de chaque molécule et le cerveau entier se met alors à résonner. Le microscopique rejoint enfin le macroscopique et lombre séloigne lentement des remparts, sagenouille, son visage tombe dans ses mains, il pleure. Il aurait voulu ne jamais entendre cette musique, il était à un pas de la délivrance, mais il existait une partie, si infime fut-elle, qui ne voulait pas mourir, qui contenait encore de lespoir, qui contenait encore un rêve. Il ne deletera pas il cherchera son rêve Et pensera échapper a son maitre destin.


Ce rêve, cétait quelque chose comme lamour, cétait trouver un nom pour sa mélodie, ou plutôt, lui trouver une voix.
Peut-être ne manquait-il quune seule petite pièce, un engrenage, empêchant toute la machine de fonctionner et quelque part, ce rêve, cet espoir de joie existant, il ne pouvait mettre fin à sa vie sans avoir cherché un peu.
Peut-être, la voix trouvée détruira la mélodie, et plus rien alors ne le retiendra ici-bas, mais peut-être aussi rentrera-t-elle en harmonie avec la musique, lui donnant enfin un sens.
Cet espoir damour lui apporta presque autant quun véritable amour. Si par hasard, il était amené à rencontrer sa voix, il ne voulait pas quelle passe sans le voir, il fallait quil puisse laccueillir, et ce nétait pas ce quil était devenu, un être à la limite de la mort, qui réussirait à accueillir un joyau.
Alors, il arrêta de tourner en rond dans sa tête, et mis tout en uvre pour y construire un monde fabuleux, un paradis, en un mot réducteur, très réducteur, un piège. Sil était resté manant, il aurait peut-être pu séduire une princesse, mais il voulait lui montrer qui il était, et de quoi il était capable.
Au début, il posa juste quelques arbres, un soleil et un peu de vie, puis, au fil des jours, il rajouta des montagnes, des prairies, des rivières et des forêts. Il samusa à inventer toutes sortes de formes de vie, issues de son imagination et de ses rêves. Son Univers était tout ce quil aurait voulu que soit le monde réel, il y avait du mystique et des Dieux, des anges et de lamour, il pouvait y voler à la vitesse de la pensée et faire naître de ses mains absolument tout ce quil voulait. Il ne sarrêtait jamais, posant un rêve par-ci, un par-là, et plus il construisait, plus il avait de nouvelles idées. Son monde devint immense, infini, celui-ci se mit même à se construire tout seul, skall samusant chaque matin à découvrir ce qui sétait mis en forme pendant la nuit.
Au centre de tout cela, au centre de toutes les dimensions de son royaume, il construisit un trône, un trône qui navait dun trône que le nom, car cétait juste un coin vierge de terre fertile, attendant quune graine vienne sy planter. Juste à côté, il posa une petite boîte à musique, faite de racines et de feuilles, doù séchappait cette tendre mélodie quil connaissait si bien, et que lon pouvait entendre de tous les infinis de son Univers.

Vous avez tuer devant lui cette princesse, mais il ne deletera pas ,son maitre a pris le pas sa possession, il suivra la voix de son maitre, venue dun autre temps, dautre part, voix parfaite jouant sur les mêmes accords que sa mélodie. Leurs mondes fusionnèrent dès linstant où leurs regards se croisèrent pendant son dernier soupir. Je pourrais raconter cette rencontre, mais cela naurait aucun intérêt. Ils auraient sans doute voulu que je le fasse, car pour eux, dans leur cur, elle avait une puissance et une magie merveilleuse. Mais, à vrai dire, elle restait banale, comme toutes les histoires damour vécues de lextérieur. De plus, le malheur se fuit et soublie, cest pour cela que je le raconte, le bonheur se rêve et simagine, je ne my attarderais pas. Car skall meurtrier est né.

Son destin a pris le pas sur la vie qu'il aurais aimé.Pourquoi donc avoir voulu le tuer ? Pourquoi est il parvenu a résusiter?Pourquoi donc avoir danser sur son corps ?Pourquoi donc s'etre esclaffé, avoir rigolé?Il renait non pas la haine au coeur mais signe avec son maitre et commettra des délits .
Vous l'arrêterez il vous en sera reconnaissant mais ne le dira plus!
Je continuerai d'aimer mais en plus d'aimer tuer ,le malheur prédit par la danseuse de sang est donc bien arrivé....

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