Recueil de Poèmes

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Je me suis permis de continuer votre thème de la fuite des jours, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de tenter de me hisser à votre hauteur.

La fuite des jours

Notre si bel Amour émoussé par le temps,
Que serait-il devenu sans cet être charmant?
Je le regarde dans les yeux, il est si mignon,
Sa voix pure et simple est l'écho de notre union,

Bientot nous irons nous coucher, las de la vie,
La sienne commencera lorsque la notre sera finie,
Malgré les appels, nous ne nous tournerons pas,
Nous resterons sourds à ceux qui ne savent pas,

Nous avons tous deux connu ce qui berce les coeurs,
Mais les nôtres ont tenu et n'ont point chavirés,
Vers les abysses inconnues de ces sombres contrées,
Où bonheur et joie sont éclipsés par la peur,

La fuite des jours, nous n'avons pas pu l'empêcher,
Mais malgré les âges, nous n'avons même pas tenté,
Le temps ici est immuable, nous le savions bien,
C'est pourquoi nous avons vécu main dans la main,

Profitant autant que possible de ces moments,
Dans nos vie, peu importaient futur ou passé,
Nous vivions pleinement notre Amour au présent,
Fouillant de fond en comble tous ces instants volés,

Et nous partirons vers l'infini, loin d'ici,
Amoureux autant dans la mort que dans la vie,
Ce petit être de chair restera derrière nous,
Fière, fougueux, romantique et amoureux, tout comme nous.
HRP : Connaissez vous ce poème d'Alphonse de Lamartine? C'est une référence de la poésie personnelle et des élans romantiques, il se nomme "Le Lac" et traite aussi de la fuite des âges en quelques sortes, et de l'Amour perdu.
Moi j'aime bien...
Voilà, sinon je vais essayer de tenir les deux : le chant du poète et recueille, mais je n'ai pas beaucoup de temps donc excusez moi si je ne suis pas toujours là quand il faut.
En attendant, un ptit poème écrit il y a un temps...
PS : C'est joli les chaînes de poèmes avec le même titre...

Le fugitif

Un blond soleil d’or flamboie sur le désert
Un homme court tout seul, et trébuchant chaque pas
S’effondre sur une dune et ne se lève pas
Il paraît sombre et vide, son visage est amer

On sait dans ses yeux noirs, la peur et le mystère
Un amour merveilleux, qu’il ne se cache pas
Et pourtant il y a, derrière ses beaux yeux froids
Une étincelle qui brille comme un vent de colère

Et il y a en lui un cœur que l’on lacère
Il semble comme fou, et murmure tout bas
Aveugle, qu’il est homme, qu’il ne le sache pas
Qu’il veuille esquiver la sentence dernière

L’amour le prend alors, et lui parle tout bas
Une femme apparaît, et de ses yeux bleus-verts
Le fixe comme un diable et le prends dans ses bras

Puis les amants se fondent dans la chaude lumière
Je pleure

Pour ton souvenir et en ton honneur
Je verse cette premiere larme
Aussi douce et claire que mon coeur
Et aussi seul et perdu que mon ame

Une larme pour ta vie
Pour ton bonheure
Tes rires, tes pleures
Et ma folie

Une larme pour toi
Mais une larme de fou
Qui a crut en toi et moi
Et qui n'a finalement pas tenu le coup

Une larme de peine
Et de chagrin pour notre vie
Qui ensemble aurait été si pleine
Mais qui par malheure na pas fleurie

Une larme pour un seul sourire
Un seul mot tendre
Pour tout tes rires
Que je ne pourais te rendre

Un battement de coeur
Animé pour ton amour
Pour secher tes pleures
Et vivre avec toi pour toujours

Un battement étoufé
Par cette solitude
Et une larme versé
Pour cette lasitude

Je t'aime comme aucune autre
Mes larmes et mon coeur t'apartiennent
Car jamais plus je n'aimerais une autre
Et car je t'aimerais koi k'il advienne
Citation :
Jim Raynor :
C'est un poeme que g ecris *le coeur fendu*
C'est dans les moments extrêmes que naissent les plus beaux poèmes. Dans la peine ou le bonheur, les rimes viennent du coeur...
__________________
Les Nitrox et les Trimix, ne sont que des froussards qui ont peur de la narcose !
La plume

La plume, plus forte que l'épée,
La plume plus rapide que la voix,
La plume me permet de m'échapper,
Et de venir toujours vers toi.

Comment mieux exprimer ma tristesse,
Qu'en l'écrivant sur ce papier,
Au cotés de mes larmes de détresse,
De mes cris et mes pleurs désespérés,

Comment mieux dire ma joie,
Qu'en écrivant sur papier blanc,
Que je suis heureux avec toi,
En fermant l'enveloppe et en l'envoyant.

Comme mieux exprimer mon désir,
Qu'en le couchant sur papier,
Cette plume me servira à écrire,
Sur la peau de ton corps dénudé.

Comment mieux exprimer mes sentiments,
Comment mieux te faire comprendre
Ce qu'au fond de moi, je ressens,
Sans par la parole te méprendre.

Cette plume que je trempe dans le sang,
Cette plume qui suinte des larmes,
Cette plume n'est autre qu'une arme,
Une arme contre tous les tyrans.

Cette plume que je trempe dans mon coeur,
Cette plume qui glisse sur ton corps,
Cette plume exhorte toutes mes peurs,
Et tente de réparer mes nombreux torts.

La plume, plus forte que l'épée,
La plume plus rapide que la voix,
La plume me permet de m'échapper,
Et de venir toujours vers toi.
Pourquoi

Pourquoi suis-je donc seul à croire en l'Amour parfait?
pourquoi suis-je donc seul à avoir peur de la fin?
Tu as eau me dire que tu m'aimes, mais rien n'y fait,
Cet Amour m'épuise et je tombe dans le ravin
Le néant, l'abysse sombre de l'insatisfaction,
Bonheur et joie sont éclipsés par les questions,

Pourquoi cet Amour te semble-t-il si futile?
C'est peut-être un tort mais ma vie repose sur toi,
Pour toi, je braverais mains dangers et périls,
Mais toi ma fleur, en ferais-tu autant pour moi?

Je t'ai tout donné, il ne me reste plus rien,
Je me suis donné en pensant que c'était bien,

Pourtant, je croyais qu'en te donnant mon Amour,
Toute mon essence vitale, ce que j'ai de plus chère,
Je croyais que tu ferais pareil en retour,
Cet Amour que tu me donne me parait austère,

Pour moi, l'Amour c'est la vie, et je t'Aime en entier,
Pas de demi-mesure, pas d'amour à moitié,
Si je suis condamné à freiné ma passion,
La mort me prendra, je n'aurai plus de raisons.

Mon premier Grand Amour, je n'attends qu'une chose,
et je patiente, j'attends simplement que tu ose,

Ecoute moi, et comprends, fais le pas, ai confiance,
laisse-toi aller, sombre avec moi dans la folie,
Fais confiance à ton coeur, fais confiance à tes sens,
Crois en l'Amour, bois ce doux élixir de vie,

Laisse pousser tes ailes, je t'apprendrais à voler,
Même si on tombe, on ne pourra pas regretter
Et d'avoir pleinement vécu, et d'avoir Aimé,
De s'être endormi à deux, et d'avoir rêvé,

Regarde moi mon Amour,
Dis moi que tu m'aimes pour toujours.
Ma porte

La plume virevolte,
La main dans l'air la conduit
Par delà la feuille et sa cohorte...

Le temps fait halte,
Dehors, vent et pluie,
Quelqu'un viendra à ma porte,

En dehors de ce monde,
Enfin arrive l'astre du jour,
Tu es sur le seuil, vas-tu entrer?

Ô pensées immondes,
Ma vie va tourner court,
Si par cette brèche, tu ne vas pas pénétrer.

Toi mon Amour perdu,
La tristesse à percé mon coeur,
La faille est assez grande,

Toi dont je suis éperdu,
Toi qui faisais fuir mes peurs,
Ton Amour, je le quémande,

Le temps reprend son coure,
Fini d'écrire, je pose la plume,
Et quitte cette prison ici bas.

Et te voila qui accoure,
Et presque comme de coutume,
Je vais me blottir dans tes bras.



(ce poème est en fait une suite donné aux 3 premiers vers d'un autre auteur de la plume libre (cf. les liens de mon site) j'espère qu'il ne m'en voudra pas d'avoir mis ses pensées ici, je ne connaissais pas son e-mail pour lui demander...)
Citation :
Je pense que la proposition de Kelden's est plus à retenir qu'une éventuelle scission...
je crois que ça a un rapport avec un autre post sur le forum quant au futur du théâtre

Citation :
Zoupi pour Jim et Tiana !
Merci

Citation :
Heureusement qu'y en a pour rattraper les autres...
LoL on veut des noms ! ;p

Sinon a quand la suite de votre très attendue histoire sur ce même forum? *impatient*
Pour le chant du Barde, c'est pas tant que ça demande du boulot, en une heure c'est bon, mais c'est plutôt l'état d'esprit... La suite avant le 10 si possible.

[HRP] Sinon, va-t-on enfin avoir le vrai théâtre de la Lilende (ou des illusions) ?

[HRP] Et enfin, quelqu'un connaît-il la Belgariade ou Athalus ?

[HRP] Sinon, puisqu'on monte de grade au nombre de mots (ça m'étonnerait pas, ça, tien), et qu'on baisse de grade au nombre de fois marqué "HRP" (ça m'étonnerai pas non plus) qu'est-ce que veulent dire :
SPAMMING
FLOODING
Citation :
c'est plutôt l'état d'esprit
Alors là t'as raison...

Le cafard

Petite bête répugnante,
Ou grosse larve dégoûtante,
Monsieur Cafard est un insecte,
Que nombre de gens trouvent infecte.
Lorsqu'il s'insinue quelque part,
Alors plus jamais il n'en part,
Cette vilaine race de blatte,
Maudite bestiole à huit papattes,
Prend pour maison pour domicile,
Les endroits chauds d'accès facile.
Hélas ces bêtes sont ingénieuses,
Et se montrent parfois fort vicieuses,
Par mon oreille une est entrée,
En moi je l'entends galoper.
De mes pieds jusqu'à mon cerveau,
Le monstre est de plus en plus gros.
Et tous les jours je désespère,
Las, la vie a un goût amer,
Je vois tout en noir ou en gris
Je me trouve niais et sans esprit,
Oui c'est terrible j'ai le cafard,
Hélas pour moi il est trop tard...


Bon, là j'ai atteins des sommets de profontitude...
Fô que tu te reprennes mon gars...
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Les Nitrox et les Trimix, ne sont que des froussards qui ont peur de la narcose !
Il y a une plongée dans le réalisme un peu grave, mais sinon ce n'est pas trop inquiétant. Relis un ou deux chef-d'oeuvre surréaliste, ou bien Manfred ou Fausth, ou encore n'importe quel idéaliste et ça devrait passer. Tu peux même relire Tolkienune xème fois (avis du Professeur).

Sinon, j'espère que tu ne venais pas de lire mon post quand tu l'as écris, parce que si le cafard c'est moi, ça me fait très plaisir...
Lolll, mais non ce n'est pas toi...

C'est juste un bon gros passage à vide...

Tiens, je vais me ressortir un bon vieux Louise Labbé, j'aime bien les extrêmes : Chanson de geste -> Brel
Les classiques m'ennuient au plus haut point. Valà, ça recommence... OUINNNN !
Mange.
Dans ces cas-là, je m'enfile généralement une demi-plaquette de chocolat de plus que d'habitude, l'habitude étant une par jour. Ca fait un bien fou. Evidemment, si c'est juste un gros cafard, où tu n'as envie de rien faire, et bien force toi à faire quelque chose que tu adore faire d'habitude. Ou alors dors. Les tentatives de suicides, c'est démodé.
Il y a un truc infaillible, cependant, mais très énervant : plains toi à tout ce qui bouge. Ou alors lis le monde, ça va te remonter le moral.

Le mieux, c'est de faire plein de bisous à quelqu'un, mais bon, à quelqu'un de possible (ben oui, la vieille mémé dans la rue risque de mal le prendre).

Et sinon, et ben tourne en rond dans ta maison ou ton appart et attends que ça passe.
Ben pour les bisous c'est pô gagné, mon blues venant de celui de madame... Mais pour le chocolat !!!

Cessons donc nos digressions, à nous relire je trouve que cela pollue un thread plus que prometteurs...

Faisons de la poésie.



Montagnes

J'aime le soir venu,
contemplant la montagne,
Voir s'en aller le jour,
Qui s'accroche aux sommets.

Comme un voile ténu,
Lentement l'ombre gagne,
Entourant les contours,
De l'étroite vallée.

Là-haut dans le ciel bleu,
Où s'élancent les cîmes,
S'étirent mollement,
Des nuages légers.

Et des sommets neigeux,
sous les rayons déclives,
Dans un embrasement,
Jaillissement des reflets.

Etonnante Féérie,
Qui toujours nous enivre,
Est-il rien de plus beau,
Qui se puisse trouver ?

Ô bel et bon pays,
Où j'ai choisi de vivre,
En de modestes mots,
Laisse-moi te chanter !


C'est beau Grenoble...
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Les Nitrox et les Trimix, ne sont que des froussards qui ont peur de la narcose !
mais en relisant, je ne trouve pas ça très bon... (surtout l'histoire du cafard... )

A votre tour...
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Les Nitrox et les Trimix, ne sont que des froussards qui ont peur de la narcose !
A mon tour donc :

Paradis

Alors que les braises du soleil couchant arrivent,
Et se reflètent dans cet immense miroir d'écume,
Alors que la forte houle s'écrase sur la rive,
Et que ton spectre m'apparaît, sortant de la brume,

Alors enfin mon cœur tant meurtri chantera,
Répondant aux hérauts aux trompettes d'argent,
Tes louanges déchirent la nuit de leur éclat,
Et dissipent les doutes par d'invisibles vents,

Le crépuscule ne va pas tarder à venir,
Mon passé sera surpris par mon avenir,
Alors que, sombres prémisses de mes pensées,
Mes souvenirs n'ont de cesse d'être ressassés.

Mais grâce à toi, la lumière est faite sur ma nuit,
Je fus beaucoup trop lent pour ce monde qui me fuit,
Et les questions ont fini par me rattraper,
A présent je m'élève au lieu de m'embourber.

Et je monte vers notre petit paradis,
Tant malheureux là-bas en bas, qu'heureux ici,
Pourquoi ne nous glisserions nous pas, complices,
Dans ces draps de soie douce, nous donnant au vice?

Exquis moment où nos deux âmes, s'abandonnant,
Vont et viennent dans un impressionnant ballet,
Pour ensemble ne faire plus qu'un, vivant, aimant,
Bien loin de ce monde, de cet odieux pamphlet!

Mais la lueur lunaire, caressant mes iris,
Me ramena à cette perfide réalité.
Horreur, de ce monde la dominatrice.
Ô doux visage! emmène moi vite rêver!
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