Recueil de Poèmes

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Et bien, il s'agit d'une suite au "Contrat des Abysses" qui est en cours, mais il faut d'abord terminer ce qui a été commencé avant dans une nouvelle aventure se lancer jeune padawan !
(Ce prélude étant en rimes, je l'ai mis dans les poèmes, mais la suite sera un RP normal... si je puis dire ).

Patience est mère de sûreté comme disait le sage Alaundo (ou était-ce quelqu'un d'autre ?)

Bon, là il est l'heure du champagne et du foie gras, alors Ciao !
Une déclaration d'Amour,

Une déclaration d'Amour,
Déclarer sa flamme à l'être aimé,
Que lui dire sinon la vérité?
Comment lui faire comprendre sans détour?

Comment lui faire comprendre...
Qu'elle est plus belle que le soleil de printemps
Qui fait fondre les glaces emprisonnant mon coeur,
Qu'elle est plus belle que la lune
Qui guide mes pas dans les nuits noires de mon esprit,
Qu'elle est plus belle que toutes ces étoiles
Que je contemple dans ses yeux,
A moins que cela ne soit que le reflet des miens,
Lorsqu'elle me dit "je t'aime".
Que ce lac dont la surface semble miroité
une pâle copie de ce que serait ma vie sans elle
Disparaît enfin quand je suis dans ses bras.
Que le moindre son de sa voix me fait trembler de bonheur.
Que douce folie s'empare de moi
A chaque apparition de son fantôme.
Qu'une mélancolie amère vient remplacer la joie,
Toutes les fois où elle est loin de moi.
Que rien ne vaut sa présence à mes côtés.
Que je compte toujours sur elle
Pour m'aider à sortir de ce dédale de vie.
Qu'une couronne sertie d'émeraudes
N'est qu'une sombre ébauche de ses yeux surréalistes.
Que ses pupilles sont des trous noirs béants,
Dans lesquels je tombe volontiers,
Pour ne plus jamais me relever.

Ô douce folie que j'affectionne,
Ô tourments délaissez moi enfin,
Afin que je puisse profiter de ce cadeau,
Ce présent que m'a fait la vie.

Une déclaration d'Amour,
Déclarer sa flamme à l'être aimé,
Que lui dire sinon la vérité?
Comment lui faire comprendre sans détour?

Comment lui faire comprendre...
Qu'elle est semblable à une flamme,
Créée à partir de rien, poussière de fée, venant des cieux.
Ma muse, source d'inspiration infinie,
J'aime à me perdre dans chacun de tes sourires.

Semblable à une fleure,
S'épanouissant devant votre regard,
Dont le parfum vous emmène autre part,
Ce même parfum que jamais vous n'oublierez,

Que lorsque je serai au crépuscule de ma vie,
Je te chercherai pour te promettre de te retrouver
Au-delà du mur et de recommencer
Ce bonheur qui nous maintient debout.

Une déclaration d'Amour,
Déclarer sa flamme à l'être aimé,
Que lui dire sinon la vérité?
Comment lui faire comprendre sans détour?
Sinon en lui disant tout simplement,
Qu'on l'aime profondément, honnêtement,
Pleinement, sincèrement et parfaitement.
Rose

Ocre à l'aurore,
Rouge sang au crépuscule,
Emmène moi loin de la mort,
Ma vie n'est pas ridicule,

Sous ton soleil je m'épanouit,
Par ta lumière j'ouvre mon esprit,
Mon Amour, de toi je suis épris,
Emmène moi loin du mépris,

Une douce sève coule dans mes veines,
Ma mie, ma douce, ma muse, ma reine,
Pour toi, ma vie vaut la peine,
D'être vécue dans l'Amour, non la haine,

Mes pétales s'entrouvrent sur ta beauté,
C'est vers toi que vont toutes mes pensées,
Dans ma vie, souvent je fus blessé,
Et c'est toi qui est venue me pansé,

Lorsque viendra la nuit,
Je me fermerai avec amertume,
A tout ce vacarme, ce bruit,
Pour écouter s'éloigner ton écume,
Seuls mes pleures et mes cris,
Viendront déchirer cette nuit sans lune.
Puisque l'on baigne dans les poèmes d'amour...

Déclaration

Je veux te déclamer en vers,
Que tu es belle comme une rose,
Ce n'est pas là phrase légère,
Et c'est tellement plus beau qu'en prose.

Oui de toi je suis amoureux,
Comme notre terre l'est de la lune,
Et comme mes mains de tes cheveux,
Lorsqu'elles carressent cette forêt brune.

Par toi je suis émerveillé,
Et lorsque d'un sourire charmeur,
Tu essayes de m'ensorceller,
Cela réveille mes ardeurs.

Pourtant lorsque mon coeur s'enflamme,
A rester calme j'ai de la peine,
Car dès lors tu n'es plus femme,
Tu es en fait une sirène.

Mon âme n'est plus qu'un incendie,
Et pour toi je me damnerais,
Car tu provoques la furie,
Dans les ruines d'un coeur dévasté.

Comme il est dur d'être serein,
Lorsque la solitude me presse,
Lorsque je suis seul au matin,
Et que ma vie n'est que détresse !

Oui tu me manques Ô mon amour,
Ma douce chérie, ma belle fleur,
Quand donc pourrais-je faire le tour,
Et de ton corps et de ton coeur ?

Lorsque je frôle tes lèvres avides,
D'un doux baiser afriolant,
Je décèle dans tes yeux limpides,
Bien plus d'amour que d'agrément.

C'est pour tout cela que je souhaite,
Avec toi finir mes jours,
Nous envoller comme deux fauvettes,
Sans aucun espoir de retour,

Afin qu'ensembles nous subissions,
De la fuite du temps les outrages,
Pour que toujours nous nous aimions,
Jusq'au jour du grand voyage...
Eléldor

aussi à Tiana pour ses jolis textes. Sortis du carcan des alexandrins, la poésie ressort encore plus forte et plus belle...
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Les Nitrox et les Trimix, ne sont que des froussards qui ont peur de la narcose !
hrp : merci Frohnir, mais les miens n'égalent pas les vôtres, mais je ne désespere pas, peut etre un jour qui sait, quand vous serez vieux, et que vous ne saurai plus écrire, et qu'il faudra vous nourir a la paille, alors la je prendrai ma revenge !! MOuahahahhaa..ahah...ah... : /
Vivre la mort
Un dernier soupir, une dernière larme.
Je pars vers l'Eternel rejoindre celle qui m'ennivre.
Depuis que tu n'es plus la ma belle je perds l'envie de vivre,
Car lors de ton dernier voyage tu m'a laissé sans arme.

Des pleures sans fin qui se changent en cris.
Mon âme est déjà loin lorsque débute la litanie du prêtre.
Car à quoi bon chercher une raison à l'être,
Lorsque sa source de bonheur est tarie.

Une âme vogue à travers le ciel.
Libre je prend mon envole tel un ange,
Tandis qu'en moi ma vision du futur se change.

Vivre sa mort comme un chemin vers l'éternel.
Pour toi ma douce je tiens la promesse de ce jour béni,
Je te clamerai mon amour éternel ... pour la vie.

HRP : difficile à comprendre j'ai moi-même eu du mal à me comprendre
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
Dialogue avec mon âme


Ce fut un soir, par une nuit étoilée,
Les astres étaient hauts, la lune brillait,
Par quelques timides nuages, voilée,
Sous un saule pleureur, je la regardais,

Mon âme était adossée contre l'arbre,
Elle écrivait les quelques vers d'un poème,
Son regard froid me faisait penser au marbre,
Sa peau semblait fragile et tellement blême,

Elle leva vers moi ses yeux étincelants,
Et je perçu en elle la vie, un court instant,
Elle finit son sonnet d'un point calligraphié,
Et m'invita d'un geste à m'asseoir à ses côtés,

"Que veux-tu savoir?" demanda-t-elle,
Mes joues s'étaient empourprées,
"Que veux-tu savoir?" insista-t-elle,
Je fus soudain ramené à la réalité,

Mon âme, te voila devant moi, enfin je t'ai trouvé,
Sais-tu depuis combien de temps je t'ai cherché?
Je viens vers toi car une question me torture l'esprit,
Une interrogation m'a poussé vers toi, cette nuit,

Dis moi mon âme, qu'est ce que l'Amour?
Dis moi mon âme, qui est l'Amour?

Son regard plongea tout à coup dans le mien,
Les images se matérialisaient sans même parler,
Des sons me venaient et je comprenais si bien,
Mon âme m'emmena dans les abysses de mes pensées,

"L'Amour, t'es donné par l'Etre unique, un seul Etre, un."
Mais quelle Etre peut faire que je ne sois plus orphelin?
"Tu la vois partout où tes yeux se posent,
Dans le vent qui souffle et la pluie qui tombe dru,
Dans chaque alexandrins, la moindre prose,
Dans toutes les étoiles de ce ciel nu,
Dans cette rivière qui coule vers le lointain,
Et va se jeter dans la mer qui l'accueil,
Dans chacun des coraux multicolores de l'écueil,

Tu te noies dans ses yeux,
Tu bois de sa bouche,
Tu brille de milles feux,
A chaque fois qu'elle te touche,

Tu es ivre de sa voix,
Tu es fou de sa peau,
Chaude et douce comme de la soie,
D'une parole, elle efface les maux,

On t'as arraché une partie de ton coeur,
Et elle l'a emporté,
Mais tu ne ressent la douleur,
Que lorsque vous êtes séparés."

Mais qui donc est cette femme?
Qui donc est celle que j'aimerai toujours?
Vers qui va ma flamme?
Le feu de mon Amour?

Mon âme me fixa un long moment et disparu d'un coup,
Et ce qui me réveilla, fut tes baisers dans mon cou,

j'ouvris les yeux sur un ange,
Et cru passé dans un nouveau rêve,
Cette vision fut étrange,
Aussi belle qu'elle fut brève,

Et je compris alors sans même y penser,
Que cette Etre dont mon âme m'avait parlé,
Que cette Etre était là, tout près de moi,
Que l'Amour n'était autre que toi.

Si ça ne m'obligeait pas à lâcher la souris, j'applaudirais.
(Bon c'est pas tout, mais faudrait que je m'y recolle un de ces jours moi...)
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Les Nitrox et les Trimix, ne sont que des froussards qui ont peur de la narcose !
Le Cerf

Les ombres écorchées aux rameaux des bouleaux
Dégagent de pâles sylves, embrumées par l’automne
L’air gris semble inondé d’une pâleur uniforme
Un cerf noir se profile, et tend son fin museau

Il sent l’onde passive qui recouvre les feuilles
Il hume les senteurs tièdes, et encore immergées
Et mêlant son esprit au vague des nuées
Brame son cœur plaintif, et son amour en deuil

L’esprit de la forêt, engourdi et humide,
Sommeillant, silencieux, plongé parmi les brumes
S’agite à cet appel, comme un feu qu’on allume
Mais demeure étouffé sous les nappes livides

Le cri se tait soudain, et le cerf immobile
Les yeux sombres plongés vers la voûte lointaine,
Fixe la canopée aux lueurs incertaines
Une goutte se pose à l’orée de ses cils

Il abaisse le front, s’allonge sur le flanc
Comme vieilli soudain par une douce force
Replie ses pattes frêles, les posent sur son torse
Lèche une dernière fois son long pelage blanc

Et baigné par l’humus, il s’arrête de vivre
Le Dragon d'argent
La lumière étincelle sur ses écailles d’argent,
Inondant d’éclat la campagne environnante,
Tandis que l’air vrombit sous ses ailes géantes,
Le dragon survole sa proie, silencieusement.

Il sent l’inquiétude qui envahie son gibier,
Il jouit de cette peur qui tétanise l’animal,
Plongeant soudainement à travers les nuées,
Ses puissantes mâchoires vont porter le coup fatal.

Le beau cervidé, sentant poindre l’agonie,
S’est allongé sur le flanc et s’est assoupi,
Volant au grand reptile son plaisir sanguinaire,
Le faisant charognard, sans extase guerrière.

Déchirant les cimes, et broyant les futaies,
Le flamboyant dragon s’abat dans la forêt,
Déchire sa proie de ses griffes acérées,
Et lacère sa fourrure pour mieux la dévorer.

Des pupilles dorées, aux naseaux enfumés,
Jusqu’à l’extrémité de sa longue queue pointue,
Salissant chaque écaille de sa robe argentée,
Le sang de l’animal sur lui s’est répandu.

S’allongeant dans le sous-bois, la bête s’étale,
Repliant ses ailes d’acier comme les pétales,
D’une fleur carnivore, gigantesque et repue,
Le roi dragon s’endort, du cerf il ne veut plus.

Baignant dans son sang, la bête est bel et bien morte…


J'espère, Ange Musicien, que tu ne m'en voudras pas d'avoir plagié et détourné ton magnifique poème... mais la tentation était trop belle.
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Les Nitrox et les Trimix, ne sont que des froussards qui ont peur de la narcose !
Sombre prélude
L'Espoir s'en va, l'espoir se meurt.
Sombre prélude à ce que sera mon futur.
Le désepoir à ma grande peine se développe sans heurt.
Sombre prélude pour un avenir de tortures.

Ange de mes rêves, démon de mes cauchemars,
Toi Chronos, géant infatigable au coeur de pierre,
La vie est ta proie Démon à la ruse du renard,
Et ton oeuvre recouvre nos ruines de lierre.

Notre gloire est passée, notre gloire n'est plus.
Tu déchire la trame du temps selon ton bon plaisir,
Et par ta faute notre futur ne sera jamais révolu.

Toi qui de la vie ne nous laisse jouir,
Toi qui ne nous laisse le temps pour que le mystère s'élude,
Ainsi tu mets fin à ma vie dans cette mortelle et sombre prélude.
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
Sûrement Charles Baudelaire ... il a écrit beaucoup de poèmes et la majeur partie sont sur le temps ( d'où Chronos, dieu du temps .... ) et il parle plusieurs fois de chronos donc dans ceux-ci.
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
Hécate

Je vois, au profond des étoiles déchues,
Les Espoirs des hommes aux destinées déçues
Et l’Ombre des grands Dieux qui règnent sur la terre
Les Etres Eternels aux passibles mystères

Et l’ambre des rosiers, et des platanes en fleurs

Et je vois dans l’auvent, où soufflent les poètes,
Milles rêves de Dieu aux senteurs désuètes
Et je songe à l’amour, de mon fragile fantôme
Où me gardent ces ombres qui m’étreignent de psaumes

Et son nom dans ma gorge est une douce liqueur

Et je vois, au-delà, plus loin que les étoiles
Plus loin sous l’horizon que le soleil voile
Et je vois le sang qui sur mes joues ruisselle
Moi le triste bouffon, l’aveugle ménestrel

Et touché par Hécate, je m’effondre te je pleure

Je ne vois plus ! Oh, Chronos ! Tu m’as crevé les yeux !
J’était jadis souriant, inviolé par les cieux
Des flammes inconnues, dans mes veines tressaillent
De peur de ne plus voir, tout mon corps bataille…

Artémis ! Je renonce ! Enlace-moi, je meurs
Plus d’étoile sur mes joues ! Plus de platanes en fleurs !
Enlace-moi pitié, reviens chercher ton fils
L’absence de ton corps me retient au supplice…

Je veux sentir ta peau, tes lèvres écarlates,
Caresser tes cheveux qui d’un souffle s’écartent,
Je te veux près de moi, sentir ton parfum
Balbutier tendrement au toucher de tes mains

Je veux baigner mon sang dans l’onde de tes pleurs…

En fait il était de moi...
La Fuite des Jours
Pourquoi donc soupirer sur la fuite des jours,
Qui passent au galop, sans espoir de retour ?
De suspendre le temps l'homme a toujours rêvé,
Las ! tout a une fin, c'est notre destinée.

Tant d'autres avant nous ont connu le souci,
De voir naître une ride ou bien un cheveu gris,
De voir dans un miroir, reflétant notre image,
Imperceptiblement, les prémices de l'âge.

Mais que reste t'il donc de ces beautés passées ?
De ces minois charmants, de tous ces coeurs brisés,
De tous ces grands amours, de ces âmes rêveuses,
Bercées au souvenir de paroles flatteuses ?

Hélas ! plus rien du tout ; ils sont ensevelis,
Sous le limon du temps, à jamais dans l'oubli,
Alors n'est il pas vrai qu'il apparaît plus sage,
D'accepter notre sort, et du temps les outrages ?
La fuite des jours

Peut-on à l’âme en deuil demander la sagesse ?
Y a-t-il plus puissant que nos noires tristesse ?
A celui qui blessé, a déjà trop souffert,
Peut-on lui demander un gouffre plus amer ?

L’enfant qui porte en lui le tesson qui le blesse
Qui cherche sur la terre une infime tendresse
Peut-on lui reprocher de sangloter aux heures
Qui telles des corbeaux blancs lui dépècent le cœur ?

L’homme s’est retourné ; il observe le monde
Il aimerait nier cette comédie atroce
Mais il n’a plus d’esprit, plus d’amour, plus de force
Et tout s’est épuisé sur son chemin de tombe

Il supplie l’innocence de venir se blottir
A l’abri des figures et des sphères retorses
Et quand le sang ambré s’écoule sur son torse
Il pousse dans la nuit un frisson de plaisir

Peut-on lui demander de ne jamais mourir ?
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