Recueil de Poèmes

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Citation :
Provient du message de Folken Fanel
J'aime tout autant.
Deneir devrait être le dieu dédié à ce post
Vu que c'est le dieu de l'art et de la poésie.
Citation :
Provient du message de Ange Musicien
Il me semble que Loviathar et Deneir pourrait tout deux convenir...
Loviathar?
Y'en a qui font des poemes dédié au sado masochisme?
L'Architecte vous salue bien , mes amis .

"
Pour avoir marché des années durant
J’ai vu la plaine , caressée par le levant
Les chants de guerre , et deux amants
Qui tenaient leurs mains serrées ,
Leurs cœurs enchaînés à la passion
A un peu de rêve ,
Pour avoir vu ton visage
J’ai gardé pour milles ans
L’exil en mon cœur résigné
Sage ,
Prêt à courir le monde et ses alentours
A sillonner les vasques ténébreuse
Pour sentir une nouvelle fois ton amour
Envelopper l’instant échappé
Entre deux doigts tenir le monde
Des étoiles , des météores , la volupté
Où quoi que ce soit d’autre
Qui nous fait encore rêver .
Je marche , chaque jour
A la recherche d’un visage
Je me perds d’amour
Dans d’étranges présages

Ainsi qu’un impétueux enfant
Qui , pour avoir s’être voulu libre
De sentir contre sa peau
Les courbures et soubresauts
De l’eau qui lentement respire
Et s’écoule , vivante écume
Se lance ,
Et s’emplit d’allégresse
A la sensation douce
De l’onde qui le pousse
L’attire , le rejette
Le protège et l’étreint
Voit ensuite l’horizon bleui
Alors qu’il manque d’air
Se fondre doucement
N’être plus rien
Un dernier regard , il voit le monde
A travers un prisme changeant
Il s’évapore doucement
Ainsi que cet enfant donné
Par la vie , offrande à la mer
Je reste aigri , amer
De toujours tendre vers le bonheur
De toujours vouloir apprendre
Chaque jour
Aimer les fleurs
Aimes leurs couleurs
Et leurs robes fines
Leurs murmures aux vents
Une poussière dans l’instant
Fragiles étoiles
Dont la mort
Rappelle la beauté
Qui leur est fatale .

Sage , encore
Je franchis les brumes
Aux matins d’angoisse
Me réveille
Vidé
Par tant de songes et de peurs
Cloisonnés mais vivaces
En mon esprit engoncées
Mais je marche ,
La crainte au ventre
Jusqu’à ce que le voile
Qui s’étend dans les cieux
Vers son âtre brûlant
Où dans son manteau bleuté
Me prenne , m’emporte
D’un coup d’aile sur ses flancs
Vers les contrées désolées
Où enfin , dans le noir
Enfin des heurts et des espoirs
Je le sais , un jour ,
Peut-être ce soir ,
Je te retrouverai …
"


Rainn , architecte de la douleur et de l'espérance
Petit môme en location , aussi .
Coucou tout le monde

"
Ecrire , jusqu'à se que les veines m'en brûlent
Jusqu'à ce que mes os , fatigués par les passions
Que chaque mot , chaque pensée , une fois
Achevée , tout juste encore vivante en mon esprit
Se vidant de son sang sur la feuille
Devant mes yeux avides , impies , brûlant
Jusqu'à ce que ces os de fer
S'entrechoquent , s'amenuisent , se brisent
Puis tombent , inutiles
Car la colère , la sève des enfers
N'a plus besoin que de ma voix
Troublée , Confuse et violente
Qui résonnera encore
Contre les murs de ma prison
Indolente , pesante ,
Dans un univers décharné
Je continuerait , guidé par cette foi
Perverse , apatride , à combattre
L'arme au poing ,
Quelques larmes qui scintillent
A écrire , pour dire que oui
L'amour sera
A tout jamais
Ma seule patrie .

Et ces jours déjà oubliés
Ces rondes que j'aurais souhaité
Les souvenirs et les drames
Ont fait de moi l'amant des larmes .

Et si j'en meurs , j'aimerais
Que ce soit , sur mes lèvres
Un sourire , qui scelle
Une vie de débauche
Dans l'aurore qui s'ébauche
Dans le soir perlé d'étoiles
Sous les lumières et les voiles
Ecrire , pour le dire une fois encore
J'aime ce monde avec ses vices
Ses armes et ses immondices
Que cette encre imbibe encore
Chaque sanglot de mon corps .

Si le feu doit me brûler
Je m'y offrirai
Avec volupté .
Et ces jours déjà oubliés
Ces rondes que j'aurais souhaité
Les souvenirs et les drames
Ont fait de moi l'amant des larmes .
"

"
Dans la rue qui dort ,
Qui sommeille encore
J'ai senti les murmures
D'un soleil fatigué
Qui s'éveille sur la plaine
Il me regarde , c'est sûr
Il me regarde marcher
Dans ce coin de Terre
Où j'ai grandi doucement
A l'ombre de murs
Ou sur les pavés moisis
Exposé à l'or du jour
A la douceur des soirs
Où mes premières larmes
Dans la rosée versées
Au hasard
Pour une amante
Ou un cauchemar
Je tremblais encore
J'y voyais plein de présages
Avant de courir à nouveau
Vers mes amis
Lorsque j'en avais
Ou vers mon chien ,
Mes livres , ma mère ou mon lapin
Combattre de gros dragons
Sauver ma peau pour un bonbon
Rêver d'étoiles et puis de gloire
Rêver de tout ça jusqu'au soir
Rêver encore un moment
Même si il se fait tard
Rêver toujours , et pourtant
A tout ce que j'allais voir !
"
Oops , désolé ..

J 'aurais tant aimé , dit l'homme au bord du gouffre
A lors qu'il sent sa vie doucement se dérober à lui
S entir un peu plus de vent , un peu moins de souffre
M élanger mes yeux aux tiens , amour de la vie
I l n'y a plus à présent , dans mes veines sèche , aucune sève
N 'oublie jamais mon visage , et enseigne à tous tes enfants

Le rêve .
L' orée du monde , mon coeur cogne fort
I l me rappelle les années de sang , de plaines , de mort
B lessures affreuses et basse poursuites
E cueils de rage et quelques remords , mais surtout
R emplies de mélancolie , d'effluves et de douces
A irs , je me rappelle aussi de tes yeux , de nous
T out ce que j'ai quitté , un jour , plus clair que tous
I nvité par le vent , exilé par mon coeur , oh , noir
O ublier enfin les errances ; le regard perdu , sous la pluie
N e vois-tu pas cette félicité , en mes yeux gris ?

Aide-moi à présent , sinistre ombre
Je t'ai cherché et poursuivi encore
Au delà des terres , dans les puits sans fin
J'ai creusé la terre , de mes fragiles mains
Pour trouver une trace , un espoir
Une chance de voir ta brillante carcasse

Bonheur fictif , instant de grâce
Sur le fil j'avance
Et ma route se trace .

Dans tes flancs de soie
J'aurais cherché repos , calme et joie
Mais ce n'est que trouble
Qui sème ta voie .

Ô créature impie , ce soir , possède-moi
Si mon sang t'est l'unique offrante alléchante
Viens , je te l'offre , engeance blessante
Crie en moi comme le vent nocturne
Qui hurle sa douleur par delà les dunes

A l'abri , dans le désert ami de mes songes
Je viens ce soir , une dernière fois
Me feras-tu l'honneur de te montrer à moi ?

-----------------------------------------------------------------------------------

T out contre , écoute à présent , mon ami
R ouler ces quelques mots , en une vague
I mpie , qui cherche encore , dans tes yeux
S uffisemment de compassion pour croire , un peu
T endre vers la vérité , pour la paix de son corps
E ternelle quête que j'aurai mené jusqu'à la mort .

E n une maison aux murs argentés
T ant le soleil semblait s'y plaire

B ercée par les vents d'une saison douce
E ntre porcelaine , gants de soie et mains de fer
L e jour s'est tranquillement levé , à l'aurore
L oin des regards , dans une lande éclose
E lle semblait offerte au soleil , belle et triste

J eune enfant , sa peau embaumait le miel
O ù avais-je croisé ton visage sibyllin ?
U n jour semble-t-il , j'avais caresse tes mains
R ien ne m'avait ensuite paru plus triste
N i n'avais d'avantage causé ma perte , qu'hélas
E n ce matin sinistre , la nouvelle de ta mort
E toile éteinte dont la vie brûlait encore ...

...

Chanter aussi , peuple de l'air
De cette si belle lande , quelle
Qu'on la voie , ville ou province
Oiselles aux ailes telles qu'on
Les croirait , si belles , de miel
Aux ombrelles flottantes , blanches
Qui s'envolent , et flanchent ,
S'accrochent telles des guirlandes
Aux branches , fleurs rebelles
Qui sèment , qui s'aiment , qui sait ,
Me diras-tu un jour , ces mots
C'est mon souhait le plus pur
La grande peur de l'azur
Qui brille au dessus de moi
Ca serait que tu ne veuilles pas
De mon amour pour couvrir tes bras .

Et , ô fleur éternelle , en mon coeur éclose
Après que tes mots , ta chaleur , apaise
Les vibration d'un monde si morose
Et close mes ailes rebelles par le parfum
De la rose , c'est avec toi et nos rêves
Nos dires et nos merveilles , que je veux la vie
Chanter aussi , peuple de l'air
Ton nom , encore , que j'aime et ne veux
Jamais oublier , pour qu'au soir d'or
Mon front blême , comme à l'aurore
Se couvre , tel un diadème serti
De ton nom , de l'herbe douce
Qui accueillit nos regards alanguis
Hagards , désolés , sur un quai de gare
Laisse-moi te le dire encore
Si je chante et si je prie
Si je pleure avant de sourire
Si mes larmes se teintent de rire
C'est pour ton nom et ton visage
C'est pour le plus magnifique présage
Bientôt , un jour , je verrai encore
La beauté de l'eau qui dort
Dans tes bras , enfin en vie
Comment te le dirais-je encore ,
Mary ...

Et que ces mots et ces détours
Sont bien peu de chose ,
Je n'ai pas besoin de grands apprêts
Ni de dorures , ni de parures
Encore moins de grands éclats ne de fées
C'est dans la vie et dans le monde
Dans cette vie parfois immonde
Que j'écris ces mots pour toi .

Dans un abri , sous la laine tendre
Dans la douleur , la guerre ou les cendres
Tapis dans l'ombre ou en enfer
Nos regards perdus , les yeux amers
Comment pourrais-je perdre un jour
Les plus beaux vers , un peu d'amour
Ecrits de nos regards , sans un seul mot
"Tout dort encore ... tout est si beau .."
Je voudrais tellement d'histoires
Semblables à la notre
Peut-être le monde , dès ce soir
Pourrait marcher , peut-être plus près
Sur le chemin aux miracles .
Comment pourrais-je en parler .. ?

C'est magnifique , c'est une chose incroyablement loin de ce que nous pouvons appréhender , connaître , c'est une extase qui ne tolère ni l'habitude , ni d'être apprivoisée , il s'agit d'une des manifestations les plus violentes du bonheur d'être , comme pourrais-je en parler sans désacraliser cette beauté magnifique qui reste néanmoins couverte d'un voile du pudeur , qui fait que le bonheur ne se crie pas . Il s'éprouve , se ressent , il va même jusqu'à vous dévorer , mais toujours s'échappe à votre étreinte , à moins qu'elle n'accepte de se faire fugitive , mouvante , ni apprêtée , ni souhaitée , ou du moins surtout pas forcée .

Dis-moi , oh , m'accorderas-tu
Encore un regard , une minute
Quelques instants, pour te regarder
Et te maudire , t'enlacer
Te laisser partir ..

Pour respirer cet air si particulier
Lorsque mon ressenti s'apaise
Que mon coeur s'ouvre
On est loin , mais autour
Il y a le vent qui me couvre
Une vue sereine
Du sable sous mes pas
Un voile , quelques nuages
Une odeur de souffre
Même dans l'incendie
La force , la rage
L'orage
Je respire , je t'écoute
J'appréhende le soir
Pleure , emporté par l'ivresse
Quelques larmes , un mirage
Je reste offert ,
Je reste sage .

Près du soir ,
Assis sur un banc
Dans l'éther calme
J'ai senti un frisson
Une caresse si longue
Languissante , indolente
Attendrissante ,
De lents élans mêlant
Mélancolie et folie douce
De nuits offertes
Près de toi ,
Je crois connaître
La course des étoiles
Lorsqu'elles aiment
Le vent qui les portent
Lorsque je sème , en silence
Les fleurs , le calme rassurant
Le sourire d'autres printemps .

Je sens les roses
Sur mon visage
Rien ne m'apeure
Un peu de vent dans les cheveux
Il repart , déjà ,
Le bonheur a fait ses heureux .

Un air de piano , je m'éffondre
Dans une chambre trop noire
Je suis une ombre
Consumé par ma joie
Je tombe , les yeux brillants
En avant ,
Un silence ardent , je pleure
Une dernière fois .

Un autre printemps ...
Comment pourrais-je en parler .. ?

C'est magnifique , c'est une chose incroyablement loin de ce que nous pouvons appréhender , connaître , c'est une extase qui ne tolère ni l'habitude , ni d'être apprivoisée , il s'agit d'une des manifestations les plus violentes du bonheur d'être , comme pourrais-je en parler sans désacraliser cette beauté magnifique qui reste néanmoins couverte d'un voile du pudeur , qui fait que le bonheur ne se crie pas . Il s'éprouve , se ressent , il va même jusqu'à vous dévorer , mais toujours s'échappe à votre étreinte , à moins qu'elle n'accepte de se faire fugitive , mouvante , ni apprêtée , ni souhaitée , ou du moins surtout pas forcée .


Dis-moi , oh , m'accorderas-tu
Encore un regard , une minute
Quelques instants, pour te regarder
Et te maudire , t'enlacer
Te laisser partir ..

Pour respirer cet air si particulier
Lorsque mon ressenti s'apaise
Que mon coeur s'ouvre
On est loin , mais autour
Il y a le vent qui me couvre
Une vue sereine
Du sable sous mes pas
Un voile , quelques nuages
Une odeur de souffre
Même dans l'incendie
La force , la rage
L'orage
Je respire , je t'écoute
J'appréhende le soir
Pleure , emporté par l'ivresse
Quelques larmes , un mirage
Je reste offert ,
Je reste sage .

Près du soir ,
Assis sur un banc
Dans l'éther calme
J'ai senti un frisson
Une caresse si longue
Languissante , indolente
Attendrissante ,
De lents élans mêlant
Mélancolie et folie douce
De nuits offertes
Près de toi ,
Je crois connaître
La course des étoiles
Lorsqu'elles aiment
Le vent qui les portent
Lorsque je sème , en silence
Les fleurs , le calme rassurant
Le sourire d'autres printemps .

Je sens les roses
Sur mon visage
Rien ne m'apeure
Un peu de vent dans les cheveux
Il repart , déjà ,
Le bonheur a fait ses heureux .

Un air de piano , je m'éffondre
Dans une chambre trop noire
Je suis une ombre
Consumé par ma joie
Je tombe , les yeux brillants
En avant ,
Un silence ardent , je pleure
Une dernière fois .

Un autre printemps ...
Dehors , un arbre .

Je tourne dans ma chambre , je retourne ma tête , dans ce fatras immonde parfois je crois trouver une piste , une lumière , une main tendue à moi , et puis tout s'éteint , puis retentit derrière mes yeux le tocsin hurlant , la chute d'un bonheur précaire .
Mon dieu , on m'avait dit de ne pas l'approcher ..
On m'avait dit que surtout je ne devais pas le voir ...
C'est un mirage , ça a du être une vision , un spectre , une pure invention , un délire magistral de mon esprit , un coup de fatigue , une hallucination , une folie , un voyage vers l'Autre Côté ou que sais-je encore ?
A présent j'entends encore les sonorités diffuses de la réalité , elle s'empilent s'entremêlent , se reflètent , se complètent , mais plus rien n'arrive jusqu'à moi .

J'ai attendu ce moment si longtemps ..
Mais j'ai si peur ...

"
Voilà la nuit
L'ennui m'accable
Macabre stase
Ô Lugubre plaidoirie .

Mes ailes s'ouvrent
Souveraine louve
Je cours le pays
La terre se voile
Je sens les épis
Tendre un peu plus
Verre la toile encore
Mordorée
Aux couleurs
De la mort
Dans l'attente
De l'aurore
Réconcilliée .

Je balance mes os
Mes oriflammes
Et quelques larmes
Se perdent
Toujours
Déposer les armes
Ces terres
Du jour
S'enlisent , le repos
Me livre
Aux ombres amies
Mon sommeil
N'apaise que l'impie
Gorgée d'eau salie
D'herbe molle
Coussin d'épines
Langueur folle
Rouge Carmin
Azur éclatant
Que vienne demain
Que meurent les champs .
Que tombe le grain
Ombre du vent
Emporte-moi
Jusqu'à d'autres nues
Oublie-moi
Jamais je n'aurais dû ...
"
A Boubou :

Il était tout petit, quand d'un élan coupable,
Je l'enlevais honteux à sa mère étonnée.
De quoi parfois ne sommes nous capables,
Quand pris par le désir, nous voulons posséder ?

Et je la désirais, cette petite chose,
Qui se tenait debout, d'un air mal assuré,
Avec ses grands yeux ronds, son bout de nez tout rose,
Où demeurait encore, une goutte de lait.

Je le revois encore, dans sa belle fourrure,
Noire comme du jais, si douce sous la main,
A mes yeux il n'avait, besoin d'autre parure,
Nous l'aimions de tout coeur, il nous le rendait bien...

Sais-tu que quelquefois, te comparant aux hommes,
En te sentant si doux, blotti contre mon bras,
Avec tes yeux mi clos, comme un petit bonhomme,
J'ai préféré à eux, la compagnie des chats ?

Et par delà les ans, encore à toi je songe,
Mon petit compagnon, mon chat, mon doux ami,
Et tous ces souvenirs, qui m'assaillent, me plongent,
Dans le regret des jours, à tout jamais enfuis...


Parler du vent
Qui emporte
Mes nuits
Mes les routes d'or
Pavées de remords
Que je laisse
Ou que je lance
Au gré des chemins
Des nuits , des songes
Des jours qui s'élancent
A ma conquête
Je resterai jusqu'à la fin

J'aurais bien aimé
Parfois , me disais-je
Aux soirs d'été
Rester en gare ,
Garder des visages
Et la vertu
Et vieillir tranquillement
Le regard perdu
Me perdre calmement
Dans une chaleur connue .

Mais vite le vent se lève
Les lumières s'éteignent
Le train m'appelle à lui
Je repars , dans un souffle
Prêt à tout pour cette déroute
Mes bagages oubliés
Quelle importance
Je suis passager du vent
Quelle inconscience
A la lune seule j'adresse
Quelques mots doux sincères
Elle couvre ma détresse
Aux soirs où , sans dormir
Je passe des nuits désertes
A errer sous les hêtres
Lorsque le train parti
Je reste seul ,
Tellement petit sous la voûte
A écouter les roulements
Les éclats du doute
Attendre demain ,
dans les rues vides
Puis repartir , avide
Vers ce que je toucherai
Bientôt de mes mains .

Je raconterai tout ça , un jour
Peut-être , à celle que j'aime
Des histoires , des souvenirs
Tout ce que j'aurai fait
De mon avenir
Donner , ou plutôt offrir
Cette vie et ses problèmes
Ses coups et ses dilemmes
Mais je me joue de tout
Serpent tendre
C'est mon chemin , ma voie
Je cours sur les routes de fer
Et la lumière des voyages
Légère , enivrante , entraînante
Couvre ma voix
Je mène ma vie , grand train
Pourquoi le regretter ?
Jamais je ne m'arrêterai
J'irai encore un peu plus loin
Pour les amants , les bruits
Tout ce que me réserve demain .
Jamais je ne m'arrêterai ...

Inspiré par "Confessions d'un vieux serpent" des innocents .
Des nuées s'élèvent , tourbillonnent
Entourent puis emplissent ma tête
Ni style ni notre , vacarme et haine
Ils glissent sur ma peau , scellent
Mes lèvres et la musique s'entête
Je parle trop , ne m'écoute plus
Mon regard est mort
Les yeux l'embuent
J'y pense encore
Je n'espère plus
Je prends la droite
La tangente
Sur le fil
L'affaire est urgente
Le sang me monte
Et tout se perd
Je m'égare
Je m'éthère
Par mégarde

Le vent se lève
J'y repense
Mon sang se déverse
Et la lune blanche
Me regarde
Regarde mes os
Offerts au vent
Brisés autant
Que ma voix a pu l'être
Moment funeste
Dans une mare écarlate
Je t'ai rejoint
Je ne t'aime pas
Je te connais trop bien
Mais prends ma main
Prends mon coeur
Plante ce couteau dans ma rancoeur
Je te hais et je me meurs .

Je ne me plains pas et ne me plaindrai jamais .
J'aime tout ça et j'aimerais mourir jusqu'à la fin .

Je la sens monter en moi
Spectre sans foi
Sans plus de loi
Je sens tes mains sur mon corps
Je sens le vent au dehors
Brise moi en morceaux
Emmène-moi
Je suis à toi
Déjà mort
Que ma douleur
T'enivre , encore .

Pas de morale , pas de Bien , seulement du sang
Seulement mes mains .
Enfant sage , en apparence
Réceptacle ébahi , en terre d'argile
Rouge , souches profondes
Inconnues , enfant de la ville ,
Certainement docile
Sous des airs d'esprit désert
D'utopie frivole , de quelques mystères .

Rue de ma vie , ou alors , tiens
Quelques mètres carrés
De bois et de souvenirs
Une chambre , que dire ?
L'espoir du meilleur comme
La griffe du pire .
Des larmes de joies semées
Aux quatre coins de ma
Chère , oh , si chère cellule
Mais aussi , souvenirs pénibles
Les lames de couteaux
Le sang sur ma peau
Des années à perdre
Le Nord , assis sur Terre
Perdu dans le décor , sur le fil
Je me balançait encore
Au milieu des peurs , des mensonges
Des frénésies et de quelques songes .

Journées mordorées , petites trêves
Je parle , je parle tellement
Au fond , dans la fenêtre , on pouvait voir
Le ciel qui a tant imprègne mes yeux
Car chaque jour , chaque petit espoir
Me faisait lever la tête et le regard
Vers un coin d'azur , oh , pas très grand
De quoi ne pas mourir , de quoi garder
Encore un peu de raison .

Oh enfant cher , tu étais dans ma peau encore
Dans ce lieu maudit et pourtant si cher
Tu as fait de moi , comme il aurait dit
"Un sale con mais pas un pourri"
Et j'ai tant à apprendre
Tant de peurs , de haine à faire mentir
Ô ciel , que je ne meure jamais !
Car je serai là , lorsque les montagnes
S'écrouleront de tout leur masse
Pour prouver , avec tous ceux de mon espèce
Qu'il y a quelque chose derrière
Le temps qui passe
Que je suis un homme éternel
Pour l'espoir et l'envie de , oh , ma vie !
Te voir belle !

Rainn , architecte de la douleur et de l'espérance
Languissant .
Un lyrique et prolifique nouveau contributeur, cela fait bien plaisir, surtout que les anciens posteurs sont en sommeil (dont moi ).

Merci de permettre à cet honorable fil poétique de continuer à vivre.

"
J e , moi , je , et d'ailleurs je , etc ...

A utant de paroles vaines , écoutez-moi
I l est grand temps de ne plus rien dire !

T rès peu d'années ont passées , pourtant
R ien ne me parait plus loin que ces moments
E perdus de haine et de tristesse corrosive
S ourires voilés , peut-être quelques éclats de rire ?

(Sporadiques)

E t tout ce que j'aurais pu dire
N e vois-tu pas ? Ceci ou cela encore
V ois que rien n'aurait été sincère , ou pire
I l est un point où j'aurais pu me le faire croire
E n voilà , un être dont la flamme est morte

D 'autres m'ont dit qu'ainsi était l'homme
E t qu'il n'était pas de bonheur , non , mon bonhomme .

D ans d'autres moments , l'amour de la vie
I mprévisible , luxuriante là où mes cendres
R avivées voulaient bien les faire pousser , irisaient
E n milles feux multicolores les extases tendres

A utres époques , peut-être , autres cieux ?
U ne fois de plus , moi , je , etc ...

V errons-nous encore les aurores brûlées
I l n'y avait plus que de la lumière , diaprée
D escendue jusqu'à nous , furieuse , furibonde
E mbrasant le ciel , à quoi pensais-je encore ?

Q ue de fois le fil , si beau et harmonieux
U nissant la vie à mon être fragile
E xistait si fort que je pensait pouvoir le toucher !

J e vénérais(vénère) tout et me sentais(sens) amoureux
E perdu , de tout ce qui pouvait(peut) me frôler !

L a dernière seconde , elle vacille , s'étale

'
A lors l'histoire s'effondre , elle ne peut plus être
I nfime instant , qu'un nouveau point , qu'un voile
M asquant de mes yeux avides , acides , placides
E t même parfois perfides , ce qui ne demande qu'à naître .


Ah .. et que dirais-je encore !


"Assez paradoxalement .. j'aimais bien les moments juste avant cette mort que je croyais certaine . J'étais calme .. et j'appréciais les choses . C'est très étrange , tu ne trouves pas ? "
"

Merci Fröhnir
Je dois bien défendre mon titre d'Architecte


Et l'Architecte , étrange , posa ses bagages l'espace d'une chanson.


"
Âme saline , de l'être éternel
Qui plane et s'affole
Au dessus de ma tête .
"
(etc , ...)

Et toi , ma soeur , ma belle
Toi qui , te languis , t'étiole
Viendras-tu avec moi
T'allonger dans les pâquerettes
A l'ombre d'un chêne
Ou de quoi que ce soit
D'autre ..

Dis moi , enfin , j'aimerais
Oh , tu sais , ce n'est pas grand chose
Mais j'aimerais lever les yeux
J'aimerais te voir , en fait
Toucher ton sourire , et baisser la tête
Oh , oui , surtout , ne plus voir
Ne plus sentir que le parfum des roses
J'aimerais tellement y croire
Croire que tu es heureuse , là où tu es .

Je n'écris que pour toi , ces mots
...
Midgaard .
L'apocalypse .


Le feu dans mes yeux .
La ville brûle , les murs vacillent
Bientôt .. bientôt il n'y aura plus rien
Je le savais depuis longtemps
Pourquoi les êtres humains
Ne m'ont-ils pas écouté
Je voulais le leur dire
J'aurais aimer les sauver
De cette fin ..

"
Venge-toi de lui , il est mauvais !
C'est la source de ton mal !
Rien ne va comme tu veux
Et c'est peu de le dire !
S'il te regarde un peu en biais
N'hésite pas , tire lui une balle .
Les éléments en veulent
A ta précaire félicité
Et tu as déjà assez travaillé
Pour te laisser distraire
Pour te laisser perturber
Par quelques caprices de l'air
Quelques gouttes de trop
Tout ça à cause de ...
"

J'aurais voulu leur dire ,
Toute l'erreur , le route incendiaire
Qu'ils prenaient alors ,
Sans réaliser que la force de l'un
Allait devenir pour l'autre un enfer .

A présent , à genoux dans les flammes
J'attends celle qui viendra me mordre
Arracher à ce corps redevenu calme
Une âme prête à s'envoler ,
Mes larmes débordent
C'est l'heure , je m'endors
J'aurais aimé vous aider .

S'il te plaît ..

Vas-t-en pauvre enfant
Dont les rires cristallins
M'ont jadis charmé
Petite fille calme
Le regard , non pas froid
Mais égaré dans les nuages
Tu étais bien trop sage
Pour ne pas cacher ce secret
Qu'au creux de l'oreille
Je m'en rappelle
Doucement
Tu m'avais murmuré .
Fragile créature
Aux airs surannés
Je t'en prie , sauve-toi
Pars , même seule !
Où ce monde en ruine
Sera ton linceul
.

"
La liberté !
Pour elle , ami , que ne ferais-je pas !
Ecoute , car je te parle , et qu'à travers moi
C'est la voix d'un coeur qui arrive jusqu'à toi !
"

Le matin doucement se lève
Autour de ma nuque je sens
Quelques gouttes dorées
Frémir , mes sens alanguis
Soudain commencent , douce atmosphère
A se pâmer sous la lumière

Lentement les bruissements
Et cris du bois alentours
Les soupirs du vent qui tremble
La lande respire , et je l'entends
Oh , à présent par quels détours
Irais-je encore , par quelle chemin
Quel autre parcours
Irais-je encore cueillir , silencieux
D'autres roses pour un nouveau matin
D'autres beautés calmes , pour cacher
L'ennui d'arpenter les Terres Connues
Quelques pétales de jasmin
Oh .. être craintif que je suis
Quelques pétales de jasmin
De quoi payer un sourire
Une pirouette
Un éclat de volupté
Quelque chose , la ferveur
Venez avec moi , si vous le voulez
A toute heure , quitte à lutter
A se battre pour la vie
Qu'y à-t-il d'autre qu'à y gagner ?

Peu m'importe vos noms et vos visages
Nous avons une vie à mener .
Peu m'importe que vous soyez
Des bas-fonds ou enfant sage
Je ne veux pas de vous plus
Que l'envie de vivre , l'envie de respirer
Plaisirs dont je suis ivre , infinies beauté
Je vous cherche à présent
Et compte bien vous trouver !
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