Le monde des visages !

Par Rainn le 15/12/2002 à 15:03:34 (#2793407)

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Les petits rats
Dans le navire
Ont levé les voiles
Ils naviguent
L’esprit tranquille
Vers le meilleur
Et pour le pire

Une fanfare
Silencieuse
Des années qui se creusent
La voile pointe
Au bout du monde

La vie est un feu
De joie et de soie
La dentelle du froid
Qui couvre nos os

On arrive chaque le soir
Avec des notes fragiles
Sur les pavés des rues
On étale nos espoirs

Vogue la galère
Et voguent les malheurs
On avance pour le pire
Et aussi pour le meilleur .

Brûlons la langue de bois
Et grimpons tous au mât !

Et ouvrons les yeux
La mer n’a pas de fin

L’horizon est radieux !
L’horizon est en feu !
Mais n’apaisera pas notre faim !




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Je suis une orange pressée
Eparpillée par le souvenir
Orange ou tant d’hommes
Ont construit leurs avenirs

J’entre dans vos murs
Et si mes notes vous rappellent
L’odeur du bois qui brûle
Et des forets d’étincelles
Je vous placerai sur la marelle
On vivra fort , on vivra d’elle .

Que les rayons de feu
Brûlent nos peaux rebelles
Le soleil , je l’ai vu
A répondu à notre appel .

Regardez nos visages défaits
Par la féerie du soir sans fin
Regardez nos poches vides
L’argent ne guide plus nos mains !

Et quand viendra le matin
On repartira vers l’aurore
La brume respirera pour nous
Et la ville s’endort .

On sent que nous existons
Un vent de folie qui souffle
Et qui souffre de vous voir
Enfermés loin des nectars
Nous porte plus haut , vers le levant .


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Le bord des porcs
Déborde de torts
Dehors , tu sors sur les quais du port
et l’or te tord , tu t’endors
Loin des hordes de corps
Et tu rêves , encore .

Tu peux entendre les cris
Et les chants au dehors ?
Jette-y ton corps , mon ami
La vie sera de la partie !

Vive l’oubli de la fête
Dans la rosée du matin
Vive les retraite des arlequins
Et la musique qui t’entête .

Le bord des porcs
Déborde de torts
Dehors , tu sors sur les quais du port
et l’or te tord , tu t’endors
Loin des hordes de corps
Et tu rêves , encore .


Il y a bien un ciel au dessus
Mais qu’il y ait un horloger ou non
Pour régler le monde et les saisons
Je chante avec les oiseaux .

Nous sommes les vent du soir
Ancrés dans les perles de pluie
Ne prends pas que des vacances
Danse , lève-toi et danse !

La troupe des itinérants de la vie
Vient chanter et danser à corps et cris
L’odeur des chansons autour du feu
Pour vous , Pour l’amour de Dieu ou non !

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Il y a des gens différents
Des vies qui changent
Entrez , amis et amants
Il y en aura pour tout le monde !

Ici , vous n’aurez ni bombes ni abris
Seulement le vent qui souffle
Entre les branches de nos idées
Le silence n’a pas d’ennemis !

Le mistral qui gagne les côtes
Des mots et des monts
Des démons démodés
Et à la pointe de l’aiguille
Tu files

Ouvres vos cellules
Même si elles sont grises !
Ouvres vos cœurs
Tant pis pour l’artichaut !

L’espoir de la belle Hélène
L’esprit la poudre d’escampette !
Les odes et les arts
Courent sur les murs fissurés

Ecoute !
Le vert tendre pour la main vers l’autre !
Le verre d’eau où tes lèvres s’effacent !
Les vers d’étoiles qui hurlent à la mort !
Le vair des souliers qui tracent !

Le mistral qui gagne les côtes
Des mots et des monts
Des démons démodés
Et à la pointe de l’aiguille
Tu files

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Merci à La Rue Ketanou !

Par Ashraam Darken le 15/12/2002 à 15:24:50 (#2793596)

:lit:

tres jolie :)

Par Rainn le 15/12/2002 à 15:58:58 (#2793904)

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J’ne veux rien faire
D’autre que te regarder
Faire jaillir les étincelles
D’un monde agacé

Je brûle des soleils
De mélancolie , ou pire
A la pointe des journées
Loin de tes sourires .

Oh … j’envoie mes mots tristes
Sous un ciel orageux
Ces rayons de notes tendres
Caresser tes cheveux

Par le hublot de la tourmente
Les vagues raclent mes idées
Je danse entre les feux
Par amour pour tes yeux .

Je brûle mes mots
Et leurs cendres couvrent
La neige des trottoirs
La ville dort , tout est noir .

Je marche dans le froid
Et pourtant mes amis
La valse qui secoue mes os
Porte par le vent ses échos .

La scène brille
Et moi danses
Et la soirée
Nous offre la chance .

Allons ensemble
Compter les étoiles
Ensemble allons
Déchirer les voiles !



Par le hublot de la tourmente
Les vagues raclent mes idées
Je danse entre les feux
Par amour pour tes yeux .

Naviguons dans l’écume
Je suis bien vivant
Comme accoudé à la vie
Je bois l’amour et chante l’envie .

Des pâles lumière flottent
J’ai fermé les yeux
Quand je les ai recouverts
Ça allait déjà mieux .

Je reprends ma route
Quoi qu’il m’en coûte
Et même si la vie nous déroute

On reste les vagabonds
Des jours qui s’enfuient .
Comme l’éclair qui crie
Son amour éphémère .

Et je chante aux étoiles
Un petit bout de toi …
Elles m’entendent , pas de doute
Puisqu’elles portent ta voix .

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Par Rainn le 15/12/2002 à 19:45:16 (#2795867)

Pour tous ceux qui veulent rêver en cette période un peu froide :

La Rué Kétanou passe à Marseille - Le Poste à Galène jeudi .. et ils ont dans leurs bagages le bonjour de Marmande , mon bled' :)

Ils nous ont promis qu'ils ne manqueraient pas de vous le transmettre :)

"Y a des Cigales dans la fourmilière
Et vous n'pouvez rien y faire
Y a des Cigales dans la fourmilière
Et c'est pour ça que j'espère !"

Love love love .

Joël