[POGNAX]Les affaires Benalla: informations et discussions

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Citation :
Publié par Pile
Je n'ai pas compris le sens de la question, tu fais allusion à quoi précisément ?
Vraie question hein, je ne saisis pas le truc.
C'est une référence à ceci :
Citation :
Une porte compliquée à ouvrir, un retour sur les lieux et des armes qui disparaissent: la perquisition chez Alexandre Benalla donne lieu à des interrogations.
La perquisition du domicile de l'ex-collaborateur de l'Élysée, menée lors de son placement en garde à vue, s'est déroulée de façon plutôt exceptionnelle. Plusieurs faits ont interpellé le syndicat policier Vigi, qui a demandé des investigations complémentaires.

Impossible d'ouvrir la porte


Vendredi 20 juillet, 20h10: les enquêteurs se rendent à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pour perquisitionner le logement de l'ex-collaborateur de l'Élysée, placé en garde à vue le matin même, selon un procès-verbal dont l'AFP a eu connaissance.

Sur place, n'ayant obtenu les clés d'Alexandre Benalla, ils réalisent qu'il leur est impossible d'ouvrir la porte, en l'absence de matériel adéquat et de serrurier à proximité. Le proche du président est présent, mais il fait preuve d'un "manque de coopération", en refusant de communiquer les coordonnées de sa compagne, rapporte le PV. Les policiers décident donc d'apposer un scellé sur la porte pour reconduire l'opération ultérieurement.
Source : https://www.lexpress.fr/actualite/po...a_2028916.html
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Pile
Et donc tu disais qu'ils ont laissés Benalla tranquille par rapport à son manque de coopération. Tu pensais à quoi du coup ?
Ce que je veux dire, c'est que si la police se pointe chez le péquin lambda pour une perquisition et que tu leur réponds "LOLOL J'AI PAS LES CLES XD", ils vont pas gentiment faire demi-tour pour repasser le lendemain et te laisser le temps de te débarrasser d'un coffre.
Et là dessus on a eu confirmation de je ne sais plus quel Jolien membre des forces de l'ordre que des collègues ne voulaient pas mettre les doigts dans cette affaire car ça puait de tous les côtés. Quand la police elle-même rechigne à se saisir de l'affaire et qu'en même temps les problèmes de compétences à la "pas de chance" se multiplient je pense qu'il est même plutôt sain de douter.
@Sangwiss : Je sais que le fantasme à la vie dure mais la police ne se saisit de rien du tout dans ce genre d'affaire. Elle obéit aux instructions du procureur ou du juge. Maintenant pour le coup des clés, il faut demander à un policier si c'est plausible. Je pense que oui.
Citation :
Publié par Gratiano
@Tormant: @Aloïsius n'a pas tort.

J'aimerais savoir à part @Pile, @Xxoi! et les quelques juristes ou policiers du forum qui est au su des procédures et fonctionnement de la justice ? Réponse pas grand monde mais pourtant ça se permet de faire des jugements hâtifs sur tels ou tels actes à coup d'indépendance de la justice inexistante. Cela se permet de railler les erreurs de la justice comme on était exempt de ces mêmes erreurs.

Et tu t'étonnes ensuite que @Aloïsius fasse ce genre de réponses ? Sérieusement ?
D'un autre côté, on a une justice indépendante et qui est la même pour tous mais on parle d'un traitement VIP pour certains.
Donc elle n'est pas égalitaire, et ça ne semble choquer personne.
J'aurai préféré que tout le monde soit traité de la même manière, quel que soit son nom, son origine ou son métier. Et tant pis si ça brusque certaines personnes "VIP", ça fera peut-être plus vite bouger les choses pour améliorer ce qui peut l'être.
le souci n'est pas tellement que certaines huiles passent entre les mailles du faux filet mais que la justice rendue pour les autres soit de moins en moins bonne qualité.

On nous parle de manque de moyens, de délais ahurissants, de personnels surchargés, de locaux insalubres, de prisons dignes de films d'horreur et notre seul souci est de savoir si toto l'homme de main du grand mufti ne va pas échapper à la sentence que les cafés du commerce voudraient lui voir appliquer.

I have a dream :

Que les puissants fassent en sorte d'assurer une justice de qualité pour les autres, quitte à ce qu'ils aient encore leurs trucs et astuces pour ne pas se faire gauler, avoir le pouvoir sans la possibilité de bénéficier de quelques impunités, c'est gâcher!.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Pile
Bon du coup ça tombe bien, vu que je réponds à cela juste au-dessus
Au temps pour moi quand j'ai vu le pavé, j'ai abandonné

Merci mais voilà cela me conforte dans l'idée qu'il n'y a pas de complot ou de connivence juste une erreur.
Nouveau biscuit de Mediapart :

Edit : la blague =>

Dernière modification par Anthodev ; 08/03/2019 à 17h17.
Surprise ou pas, ça se confirme que Macron et sa bande sont à la pointe de l'industrie du fake :

Edit : ça rends encore plus magique le souhait de l'exécutif de s'attaquer à l’anonymat sur les réseaux sociaux.
Citation :
Publié par Anthodev
Surprise ou pas, ça se confirme que Macron et sa bande sont à la pointe de l'industrie du fake :

Edit : ça rends encore plus magique le souhait de l'exécutif de s'attaquer à l’anonymat sur les réseaux sociaux.
Viva la ""démocratie"".....
Citation :
Publié par Cpasmoi
Si ça se confirme c'est chaud quand même. Un gouvernement qui crafte ses propres news.
A la seconde où ce gouvernement à proposé la loi contre les Fake News il était évident que l'ont allait déboucher sur un truc dans ce genre.

Depuis le début ce gouvernement se chie littéralement dessus à l'idée que certaines infos leak dans la presse.

Encore un petit effort et la dictature ne sera plus très loin au coin de la rue.
Message supprimé par son auteur.
Chaque nouvelle révélation confirme un peu plus que Macron n'a plus l'excuse de la naïveté mais est activement nocif à notre société.
Je file la métaphore OSS : dans le 1er, il est bête mais sympathique. Dans le 2, il est bête et méchant. On est dans le 2.

J'espère qu'il y a une vraie enquête sur tout ça, comme ça semble être le cas aux US sur Trump…

N'empêche, chaque élément qui montre à quel point LREM était prêt à tout pour défendre Benalla fait revenir en tête les questions sur les raisons d'une telle loyauté à un employé de bas étage. Moi qui explique ça par une espèce de point d'honneur mafieux d'un président se croyant au-dessus des lois pour la bonne cause, je commence à avoir du mal.
J'espère que vous ne vous faites pas trop de soucis pour Benalla, rassurez-vous, il va bien.


C'est marrant mais j'imaginais pas çà comme çà la vie sous contrôle judiciaire, ça a l'air plutôt chill.
Mediapart a pu identifier plusieurs documents produits par Alexandre Benalla sur lesquels planent aujourd’hui des soupçons de faux, mais aussi plusieurs mensonges proférés dans le cadre professionnel par l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron pour obtenir certains avantages. (lien de la source)

Quelques parties de l'article

Citation :
Le contrat est daté du 11 octobre 2018. Il est signé d’une seule main, d’une écriture tremblante, à l’encre bleue. Ce contrat à durée indéterminée (CDI) lie Alexandre Benalla et son employeur, l'homme d'affaires Philippe Hababou Solomon. Pour 40 heures par semaine, rémunérées 10 000 euros brut par mois, Benalla assure la fonction de « conseiller personnel » du businessman franco-israélien, peut-on lire sur ce document de quatre pages que Mediapart s'est procuré [...] Problème, et de taille : ce document est un faux et n'a jamais été signé par Philippe Hababou Solomon. Sollicité par Mediapart, l'homme d'affaires dit découvrir ce contrat, qu'il qualifie de « faux grossier », rempli de « fausses informations » : « Je ne suis pas né à Paris le 18/05/1955, je ne suis pas français mais israélien, le numéro de sécurité sociale est faux, mon adresse est fausse, ce n'est pas ma signature. » L'homme d'affaires confirme en revanche à Mediapart avoir versé 15 000 euros sur le compte d'Alexandre Benalla ouvert dans une banque en ligne, Revolut, mais qu'il s'agit d'un prêt et en aucun cas d'une quelconque rémunération.
Nous avons fait expertiser le « contrat » par Christine Jouishomme, graphologue et présidente de la compagnie des experts en écritures et documents, agréée par la Cour de cassation. Pour l’experte, qui a comparé ce document avec d’autres portant l’écriture et la signature de Philippe Solomon, celui-ci n'a ni rempli, ni signé ce contrat. Selon elle, la signature de l'homme d'affaires a été imitée à partir de sa véritable écriture (lire notre Boîte noire).

[...] Alexandre Benalla anime en sous-main la société France Close Protection qui a récupéré en octobre dernier le contrat de sécurité passé avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov, d'un montant total de 980 000 euros. Sur le papier, la société a été créée par le demi-frère de Benalla, Kevin Piquet, 18 ans, et est présidée par l'un de ses amis, Yoann Petit, un ancien militaire de 44 ans. Mais les documents officiels de France Close Protection remis au tribunal de commerce interrogent : d'après la graphologue Christine Jouishomme, ils sont signés, pour les deux dirigeants, d'une seule et même écriture (avec l'application de signature électronique Docusign), au lieu de deux distinctes [...] les deux dirigeants ont-ils validé et signé eux-mêmes ces documents ? Sollicités, Kevin Piquet et Yoann Petit n'ont pas répondu.

« On est confronté à un monsieur qui visiblement utilise régulièrement des faux pour obtenir un certain nombre de titres officiels. » Cette confidence de Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, devant la commission d'enquête sénatoriale, le 16 janvier dernier. Pourquoi certaines personnes, à l'Élysée, ont-elles protégé pendant des mois un collaborateur qui aurait, selon leurs dires, multiplié les faux documents ? Patrick Strzoda a détaillé un exemple de possible « faux », pour permettre aux sénateurs « de cerner [sa] personnalité », a-t-il dit : une note dactylographiée, « non signée », « manuscrite », « à en-tête du chef de cabinet », qu'Alexandre Benalla avait adressée au ministère de l’intérieur pour obtenir un deuxième passeport de service, qui lui sera délivré le 28 juin 2018.
« Quand on a vu ce document, bien évidemment, on a demandé au chef de cabinet si c’est lui qui avait adressé ce document au ministère de l’intérieur, et il n’est pas l’auteur de cette note. Donc, soupçonnant une falsification faite par M. Benalla, nous avons signalé ce fait au procureur de la République par un article 40 [le 16 janvier 2019 – ndlr] », a déclaré, sous serment, le directeur de cabinet de l'Élysée.
L'Élysée a en tout cas tardé à alerter la justice sur ces éléments : s'il a eu connaissance de l’existence de « ce document » soupçonné d’être un faux « dans le courant de l’automne », il ne l'a signalé que le matin de l'audition de Patrick Strzoda devant la commission d'enquête, le 16 janvier suivant. Depuis ce signalement, l'enquête visant Alexandre Benalla pour l'usage de ses passeports diplomatiques à été élargie à des soupçons de « faux et usage de faux document administratif » et « obtention indue de document administratif » (qualifications pour lesquelles il a été placé sous le statut de témoin assisté).

[...] À l’époque déjà [2012, chauffeur du ministre du redressement productif Arnaud Montebourg pendant 5 semaines] Alexandre Benalla, âgé de 20 ans, se serait prévalu, d’après le cabinet d’Arnaud Montebourg, « d’un soutien du Ministre pour une demande de port d’arme auprès des services du ministère de l’intérieur, sans que le Ministre ait été informé préalablement de cette demande ». Ironie de l'histoire, l'attestation de formation au pistolet automatique qu'il avait fournie était signée de la main du gendarme…Vincent Crase.

Le futur conseiller élyséen avait aussi, un week-end, introduit l'ancien champion de boxe Jean-Marc Mormeck et son véhicule au sein du ministère, « sous le couvert d’un rendez-vous supposé avec le ministre, obligeant ce dernier à démentir le rendez-vous », précise la lettre de licenciement. Un ancien du cabinet de Montebourg se souvient de sa surprise en arrivant au ministère ce jour-là : « Une Porsche était garée dans la cour, à la place de la voiture du ministre [et non au parking des visiteurs – ndlr]. Je demande au douanier ce qui se passe, il me dit : “C’est quelqu’un qui a rendez-vous avec le ministre.” Moi je savais très bien ce jour-là où était le ministre et que cette personne n’avait pas rendez-vous avec lui. Benalla avait les jouets de la République et il voulait le montrer. »
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