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Un Feuillet Anonyme... Un Chant Ă  l'Ă©crit..

Par Fenrill le 26/9/2002 Ă  20:50:15 (#2239029)

Un feuillet laissé à la bibliothèque, sur une table et dans plusieurs endroits... un feuillet anonyme, écrit d'une encre rouge similaire à nulle autre...



On vit dans un monde oĂą les mots sont acides
Où les lois sont dictées par un Roi fratricide
Je voudrais détruire…
Ce néant absurde, ces ténèbres sans droits
Ces prières vaines qui n’ont même pas de foi
A part faire souffrir, à part faire mourir, je voudrais détruire…

Elle a vu mon cœur las, moi je l’ai adulée…
Elle m’a prit dans ses bras, des étreintes d’araignée
Je ne peux la trahirÂ…
Elle me donne des raisons pour je me fasse tel
QuÂ’un fou dansant aux allures belles
Pour mieux la subir, pour mieux la tenir, je ne peux la trahirÂ…

Et pourtant dans ce monde, des yeux sans âmes, la honnie
Elle nÂ’a de torts vraiment quÂ’un seul, dÂ’ĂŞtre iciÂ…
Contre les ont ditsÂ…

Elle vit dans des rêves, cette vallée cristalline
Ornée de noir et blanc qu’à jamais elle dessine
Sans jamais faillir
Elle subit le regard de ces malades, ces fousÂ…
Qui ne voit en elle que le malheur de toutÂ…
Alors ils conspirent… pour mieux la détruire… je veux les haïr

Je vis dans un monde oĂą les brumes font foi
Ou certains ne voit pas plus loin que trois pasÂ…
La fin dÂ’un avenir
Ils brûlent des bûchers pour des chimères ardentes
Claquant des dents, braillant des pseudo phrases savantes
Pour mieux nous mentir, pour mieux nous faire fuir, nous faisant périr

Et pourtant dans ce monde, des yeux sans âmes, la honnie
Elle nÂ’a de torts vraiment quÂ’un seul, dÂ’ĂŞtre iciÂ…
Contre les ont ditsÂ…

Car il viendra, il ne faut point le cacher
Les mots seront durs mais faut bien essayer
De vraiment le direÂ…
Et alors ils verront ce quÂ’on a pu voiler
Que ce que ces ''bonsÂ’Â’ ont vraiment contrefait
Pour mieux se maudirent, pour mieux nous détruire…La fin des plaisirs…

Et nous alors, bêtes pions avancés
Nous chuterons sur ce beau sol laqué
Ce jeu, destinée
Et dans le trouble, nous verrons ce quÂ’on rate
Dans ce coup final, ce rude Ă©chec et mat
Et elle son sourire, sans jamais mourirÂ… je lÂ’aime sans faillirÂ…



PS: Poux ceux qui trouveront ce poème un peu étrange je tiens à dire qu'il est composé sur le même rythme que "Je l'aime à mourir" de Francis Cabrel... (Les paroles en étant chantées doivent pouvoir correspondre à la mélodie donc ;) ) c'était pour info et c'est plus joli avec la musique

Par Gabriel Thylin MSF le 26/9/2002 Ă  20:55:41 (#2239068)

:lit: Excellent ! :)

Par Syris Lloth le 26/9/2002 Ă  20:57:07 (#2239082)

Que de talent ! :)
Chapeau pour ce poème (chanson?) magnifique. :merci:

Par Ibuki Tribal le 26/9/2002 Ă  21:01:54 (#2239117)

c'est vraiment beau..

Par Aina HarLeaQuin le 26/9/2002 Ă  21:06:46 (#2239148)

*adore* :amour: :merci:

Par Carna le 26/9/2002 Ă  21:18:47 (#2239222)

La silhouette s'était penchée sur le feuillet, le parcourant rapidement, amusée par ces mots que son auteur avait du mettre tant de temps a mettre en vers, s'escrimant a exprimer les tourments de son âme ou ceux d'une autre... elle s'en était ensuite allée, ne pouvant s'empêcher de sourire puis de rire légèrement alors qu'elle quittait les lieux de sa lecture.

- Echec et mat... quique tu sois anonyme poète, tu as perdu la partie... et elle l'a gagnée

Par Fenrill le 26/9/2002 Ă  22:27:38 (#2239649)

De nouveaux feuillets...

Par Ame Sombre le 26/9/2002 Ă  23:18:54 (#2239927)

La jeune femme observe ce feuillet, trouvé au hasard d'une pièce. Etranges vérités déclamées par ce texte. Amour voué à mourir sur les grèves d'une croyance folle, sans espoir d'un retour juste et mérité. Humanité perdue par sa propre folie des grandeurs, comme d'autres avant. Un Seul connait le résultat, la folle sarabande des hommes ne pourra jamais rien y changer.
La jeune femme aux mains si pâles hésite à reposer le feuillet. Finalement elle le glisse dans sa besace. Se sera le joyeux reflet d'une bien triste réalité.

Par Fenrill le 27/9/2002 Ă  18:35:25 (#2244906)

De nouveaux feuillets furent placés avec autant de discrétion...

Par Fenrill le 13/10/2002 Ă  17:32:34 (#2328674)

*Trebuche*

Par Korben Kissous le 13/10/2002 Ă  18:08:28 (#2328879)

:lit: C'est bien ecrit, d'autant que j'aime bcp la melodie de Cabrel ;)

Par Fenrill le 13/10/2002 Ă  19:09:42 (#2329232)

Merci merci ;)

Par Zephirin le 13/10/2002 Ă  19:43:46 (#2329433)

Le salitimbanque avait trouvé un de ces feuillets, servant de cale à une table dans la taverne...
Intrigué par la teneur poétique, il en avait saisi la teneur musicale...
Zephirin passa plusieurs heures à déchiffrer la mélodie derrière les mots...
Fa...Glissé vers Mi...Ré Mineur...
Sol Mineur...Si bémol...Ut...
Fa...La Mineur 7eme glissé vers le Mi...Ré Mineur...

Il avait finalement reconstitué la mélodie, des arpèges tristes, une résignation suprême...

Il la jouait maintenant dans la rue, se gardant bien de chanter les paroles... Ainsi, si l'auteur venait à le croiser, peut être reconnaitrait il sa chanson dans la musique...preuve que Zephirin avait bien comprit le souffle des sentiments qui ont inspirés cette chanson...car il lui semblait encore sentir ce souffle sur sa nuque, parfois...

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