Une entrevue avec le Duc de Windhowl...

Par Faruun le 17/9/2002 à 14:39:35 (#2173856)

L’entrevue avait été polie, bien que non chaleureuse. Si le principe d’une discussion est que les deux parties puissent échanger des idées, et des propositions, il s’était rapidement avéré que le Duc ne faisait guère confiance à ces représentants du clergé sélénite, et que la discussion irait à sens unique. Bien sur, en bon politique, il avait su garder une certaine contenance, contenance qui avait volé en éclat au fur et à mesure que la discussion avançait. Ses propos revenaient encore aux oreilles de Faruùn…

Un monde de suspicion, tels étaient les termes du duc pour qualifier les sélénites. Mais n’était-il pas lui-même méfiant au point de ne pas croire la parole de ceux qu’il avait en face de lui ? A quoi bon donc convoquer, et souhaiter une entrevue sans un minimum de confiance ? Etait-ce là la manière de partir sur des bases plus saines ? Le duc présentait l’image d’une entente possible, sans pour autant faire quoi que ce soit en ce sens. Pire encore, il était là à insulter le clergé tout entier, n’hésitant pas à le rendre responsable dans une phrase, avant d’assurer par une autre qu’il n’attaquait que les coupables d’un meurtre, coupables qu’il supposait être sélénite, sans pour autant en fournir de preuve. L’amalgame, s’il s’en défendait dans les mots, revenait constamment dans son discours. Comment cet homme pouvait-il prétendre collaborer avec son attitude hautaine, suffisante, faisant mine de savoir tout sur tout, sur les sélénites mieux que les membres du clergé Sélénite eux-mêmes, et en ne voulant pas donner les informations dont il disposait au sujet de cette affaire, affaire qu’il prétendait devoir être réglée par des sélénites ? Tout cela sonnait faux, terriblement faux aux oreilles de Faruùn. Si le souci du duc était de trouver les coupables, et s’il souhaitait effectivement la collaboration du clergé de Sélène, assurément, il aurait donné ces informations afin de les aider à trouver les coupables plus vite. Non, dans son jeu politique de pouvoir, le duc cherchait sûrement autre chose ou cachait des faits. Mais pourquoi ? Dans quel but ?

Mais ce qui était bien pire, c’était bien la hauteur avec laquelle le duc les avait reçus. Ne se cachant même pas d’avoir un moyen de pression sur eux, il avait finalement avoué savourer la situation, avoué prendre plaisir à pouvoir faire plier devant lui des membres d’un autre clergé. Etait-ce bien le même homme qui osait prétendre pouvoir juger de la dignité d’autrui ? Etait-ce bien le même homme qui prétendait parler de collaboration, quand il avouait en fait ne recourir qu’à un moyen de pression, à un odieux chantage ? Faruùn, comme à son habitude, s’était contenté de répondre poliment. Ce n’était ni son rang, ni ses manières de répondre à pareilles provocations, surtout venant d’un noble imbu de sa personne.

Par Filnor le 17/9/2002 à 15:55:22 (#2174226)

Les membres de l'ordre de Syl et de Selène ont chacun leurs atouts. Je vois que le premier ordre est toujours aussi présomptueux et le second sait toujours aussi bien tourner les phrases à son profit.

Par Syndrael le 17/9/2002 à 17:28:50 (#2174789)

:lit: :amour:

Classe...

Par Alanis Lyn le 18/9/2002 à 6:21:13 (#2178046)

Assurement, certains affectionnent plus que tout les jeux du pouvoir, et l'art de manier les mots vers des desseins politiques.

Par Gengis Khan le 18/9/2002 à 8:26:27 (#2178258)

Provient du message de Filnor
. Je vois que le premier ordre[... ] .

Faux..:rolleyes:
Archi faux:hardos:

Par Alabasyr le 18/9/2002 à 11:08:42 (#2178916)

Provient du message de Gengis Khan
Faux..
Archi faux

Par Angel Darken le 18/9/2002 à 12:10:27 (#2179213)

Que la cupidité des etres de "lumière" continue son cour. Il démontre une fois de plus qu'Ogrimar, Dieu du Chaos et de la Trahison a déjâ pervertie leurs déesses... Hé ! Hé ! Hé !

Par Dumble/Garigue OS le 18/9/2002 à 12:54:45 (#2179503)

Il faut comprendre l'Ordre de Syl... Nous sommes assez tendu depuis la tentative d'empoisonement sur Cormyr, et surtout que nous ne savons toujours pas qui sont les commenditaires.