L'enseignement en France et à l'étranger

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Publié par Crevard Ingenieux
Heu, les deux quand même. La connaissance par un ou les parents du système éducatif et d'orientation (y baigner même) est un fort facteur de réussite pour l'élève.
Dans le cas d'un prof spécifiquement oui. Mais sa remarque tenait avec d'autres professions intellectuelles qui n'ont rien à voir avec le monde de l'éducation. C'est ça qu'il faut retenir.

Dernière modification par Fried ; 18/07/2012 à 15h55.
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Publié par Fried
Dans le cas d'un prof spécifiquement oui. Mais ça remarque tenait avec d'autres professions intellectuelles qui n'ont rien à voir avec le monde de l'éducation. C'est ça qu'il faut retenir.
Voila, ça marche aussi avec un chercheur post-doc précaire au cnrs, un pigiste ou une bibliothécaire.
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Publié par Egelbeth
Sinon pour r"pondre de façon plus précise à la question
je suis contre les classes par niveau
On a déjà une belle ségrégation à l'école avec des établissements où l'on colle 70 nationalités ensembles et de l'autre côté de la ville un autre où étudient des gosses de familles aisées être petits blancs bien français pour en plus rajouter ce genre de choses

Déjà que pour ces gosses on leur répète à l'envie qu'ils ne sont pas bienvenus et sont des anomalies du système éducatif, si en prime on les place dans des " parcs " avec pour seul avenir des sous emplois et des sous qualifications, il ne faudra pas ensuite venir larmoyer de les voir se révolter et avoir des comportements violents

pour moi aujourd'hui l'école en France , c'est une machine à reproduction sociale et à exclusion d'une partie de la population.
dès le plus jeune âge, on a déjà des " sous élèves " avec des moyens financiers parfois huit fois inférieurs à ceux des autres.
et là y'a pas question de droite ou de gauche, les deux ont la même politique, les deux placent leurs enfants là où il faut et font en sorte que ces derniers puissent prendre leur place plus tard.
Je comprends ton point de vue, mais par contre je ne vois pas en quoi des classes de niveau aggraveraient cette situation.

Aujourd'hui un bon élève motivé issu d'un quartier défavorisé n'a quasiment aucune chance de s'en sortir , justement parce qu'il va se retrouver au collège / lycée dans des classes dans lesquelles il ne peut pas évoluer. Le système actuel entretient ce que tu dénonces, non ?
@Egelbeth:

comme le post au dessus, je ne comprend pas trop? Si tu relis le post d'ouverture ainsi qu'un autre détaillant la réussite en GB des écoles privées, les risques de classes a niveaux sont mis en avant, mais aussi l'inégalité du système actuel que tu soulignes si bien.

La question n'est malheureusement pas de savoir si le système actuel, si des classes à niveaux ou si le système kazakho-papou sont parfaits, aucun ne l'est.
La question est de savoir quel est le système le plus juste parmi ces choix, et quel est celui qui ferait marcher le plus efficacement l’ascenseur social.

Actuellement, indépendamment des capacités, des talents, si on naît dans le mauvais coin, la mauvaise familles, les chances d'accéder à un éducation avancée (fut elle académique, artistique, politique, etc...) sont atrocement basses. Pourquoi rejeter un système qui permettrait de multiplier ses chances par 2, 10 ou 100?
Comme cité dans mon post précédent, il est quasi impossible aujourd'hui d'accéder à certains type de poste en UK sans passer par une école privée.
La faute au réseau sans doute, mais aussi à une éducation dopée à coup de dizaine de £k. Offrir la possibilité aux enfants du public de se battre à armes égales (ou moins inégales) ne peut être que louable, non?

Une école parfait ne peut exister, mais je rêve d'une EN qui fasse de la recherche active de talents, et quel que soit l'aptitude ou l'âge. Un monde ou X/ENA/HEC aient la même représentation CSP que le reste du pays. Mais pour cela il faut donner une chance aux meilleurs de se révéler. Ce n'est pas au BAC qu'on peut soudainement forcer les chances, c'est avant qu'il faut détecter et développer!

Et ce n'est pas qu'une question d'argent! Le Labour a augmenté les fonds, et pourtant l'écart a augmenté!

Il faut une homogénéité des enseignés, que cela passe par des classes, écoles ou modules différenciés! Comme dit plus haut, il ne peut y avoir d'émulation entre un 18/20 et un 6/20, au mieux le 18/20 réduit sa note pour ne pas se faire chahuter. Des 6 et des 8 ensembles (ou des 12-114 ou 16-18), et on peut adapter le contenu des cour, il peut même y avoir des échanges entre les élèves.

Bref, je veux bien que ce ne soit pas idéal, qu'il y aura des failles (que l'EN devra surveiller pour éviter le abus ou les passes droits), mais quelles autres alternatives?
A-t-on aujourd'hui vraiment le moins pire des systèmes pour assurer une éducation pour tous et offrir des chances aussi égales que possibles aux citoyens de demain?


/HS: je ne suis pas d'accord avec ta vue d'associer actes et idéologie tant qu'on en est conscient et qu'on le revendique. Un individu peut très bien avoir une idéologie sur sa conception de justice sur un sujet, et agir différemment par intérêt personnel. L'hypocrisie serait de nier agir contre son idéologie. ex: je suis contre l'héritage, du point de vue de la société. Mais tant que des lois taxant à 100% ne passent pas, je n'hésiterai pas une seconde. Je peux voter pour un parti promettant cet impôt, mais en attendant je n'ai pas non plus envie de me sacrifier à l’hôtel des idéaux. Je serais hypocrite si je trouvais des excuse vaseuses pour empocher l'héritage. Non, je suis clair, c'est contre ma croyance, mais je n'ai pas vocation à foncer le premier hors d'une tranchée vers une gatling.
Si d'autres arrivent à prendre la tranchée d'en face, tant mieux.
Citation :
Publié par Hellraise
...
La question est de savoir quel est le système le plus juste parmi ces choix, et quel est celui qui ferait marcher le plus efficacement l’ascenseur social.

Actuellement, indépendamment des capacités, des talents, si on naît dans le mauvais coin, la mauvaise familles, les chances d'accéder à un éducation avancée (fut elle académique, artistique, politique, etc...) sont atrocement basses. Pourquoi rejeter un système qui permettrait de multiplier ses chances par 2, 10 ou 100?...
Pour avoir évolué dans un système à niveau durant toute ma scolarité en Suisse, je peux t'assurer que ce système "à niveau" est encore pire niveau ascenceur social que celui actuellement en vigueur...
Les passages d'un niveau à un autre cela c'est révélé être de l'utopie complète, cela n'arrive pas, au pire, après les études faire des ponts de quelques années pour rattraper son retard, mais en cours de route cela n'arrive pas...

Ce système à niveau multiplie les chances d'un certain côté, mais en enlève de l'autre... Car si actuellement il est très difficile pour quelqu'un qui en veut d'obtenir de bon résultat dans une zone difficile (mais pas impossible si l'enfant arrive un peu à s'extraire de la pression ambiante ou si il possède des parents suivant correctement sa scolarité sans tout mettre sur le dos des profs), le système à niveau classe l'enfant pour le reste de sa scolarité et son futur prof en fonction d'une certaine capacité à un instant T de son enfance... Car dès qu'il y a une différentiation au niveau de l'éducation, le fossé ne fait que s'écarter... Si il est possible pour un enfant bien encadré de rattraper peut-être 6 mois-une année d'enseignement différentié, il est juste humainement impossible de non seulement suivre les cours normaux mais en plus de rattraper une voire deux-trois ans de retard... UTOPIE...

Car la problématique de l'enseignement à niveau, c'est de se dire que plus on différencie vite les enfants et moins on laisse les "classes à problème" se développer, mais plus on différencie vite et plus on classe en fonction de rien (un élève très doué ou très mauvais durant les première années d'école ne le restera pas forcément) des enfants très jeunes, et moins on leur laisse leurs chances...
Quelle sera donc la motivation d'un ptit gars de 9 ans, alors que l'école l'a déjà classé dans les nuls qui n'arriveront à rien? Elle sera nulle, la société lui aura déjà dicté en grande partie ce qu'il peut devenir ou non, non pas en fonction de ses capacité à 15-18 ans, mais de ses capacité quand il était enfant (pas franchement gloups pour tous les enfants qui ont des familles très moyenne niveau éducation)... Donc plutôt qu'une ségrégation niveau lieu d'habitation on en arrivera à une ségrégation en fonction de l'implication des parents dans les premières années de l'école (car très rare sont les enfants qui s'en sorte super bien sans aide des parents les premières années)...

Et je reviens dessus car apperement personne n'y prête garde: Cela crée au niveau des enfants une énorme ségrégation en dehors de l'école, pour l'avoir vécue je peux t'assurer que pour les enfants dans les bas niveaux, ils en chient, mais bien plus que l'on ne pense... Ce en plus de ne faire fréquenter entre eux que les gens "bien instruit" d'un côté et les cancres ce l'autre... Pour la mixité sociale on a rarement fait pire, les garçons ne fréquenteront jamais que des petites filles de leurs niveau scolaire...

Pour info, on en revient gentiment de ce système à niveau en Suisse, quand j'étais gosse la différentiation ce faisait à 10 ans en 5 niveaux, actuellement il se fait à 12 ans et sur seulement 3 niveaux...

Que l'on soit pour à un moment donné une différentition, je peux comprendre, je suis moi-même papa, mais il faut la faire le plus tard possible, parce qu'une fois mis en niveau, l'enfant est comme dans une boîte dans le-quel on l'aurais enfermé pour le reste de sa vie...
[Modéré par MelkyWay : ...]


Déjà on apprécie les termes genre "élèves déchets", les intervenants parlant des gosses comme s'ils en avaient, et j'en passe. De toute façon, la discrimination positive en vigueur actuellement un peu partout crée une ségrégation (qu'on appelle la fracture scolaire d'ailleurs), tout comme les classes par niveau où, au final, l'avenir du gamin est déterminé par des résultats scolaires aussi pertinents qu'un test d'intelligence.

Le débat tourne autour de quoi au final? Le "moins pire" est-il l'ennemi du "Bien"?

[Modéré par MelkyWay : ...]

Dernière modification par MelkyWay ; 19/07/2012 à 16h53.
Message supprimé par son auteur.
En gardant la même logique de sélection des "bon" d'un côté les "mauvais" de l'autre, en utilisant comme filtre les notes on arrivera peut être un jour à reproduire ce qui est décrit dans le film "bienvenue à Gattaca".
Un sélection sur le potentiel génétique ou sur la forme du cerveau pour savoir si ça vaut le coup de miser de l'argent sur ton développement ou si il vaut mieux te diriger vers autre chose.

Alors certes on n'en est loin, mais derrière on est dans la même mentalité. Un système qui donne ça chance à tous et s'adapte aux capacités (qui évolue !) de chacun, me semble au final plus humain et plus équilibré.

Raccourcir, modulariser et réfléchir au meilleurs moyen de transmettre la connaissance, me semble aussi des évolution nécessaires à notre système éducatif.

On se pose la question, de quel serait le meilleurs filtre pour remplir nos grandes écoles ou université, au lieu de se demandé quel serait la meilleurs méthode pour transmettre notre savoir au plus grande nombre et pour élever un maximum de personnes.
Citation :
Publié par Ohrido/Cener

C'est l'école qui détermine de quoi sera composé notre société, et quelle mentalité auront ses citoyens.
La composition socioprofessionnelle d'une société n'est pas déterminé par l'école mais part le tissu industriel , économique, entrepreneuriale etc.

Citation :
Comme l'école (est ça démarre au primaire) détermine en grande partie ce que tu deviendras, il est évident que l'impact sur l'ascenseur sociale est énorme.
Non l'école ne détermine pas les individus, ainsi les enfants de pauvres sont plus défavorisés par le niveau de culture scolaire qui est plus adapté à celui de la bourgeoise , il suffit de voir la différence du niveau langage des la petite enfance. L'école ne fait que reproduire les inégalités sociales, voir les aggrave.

L'ascenseur social suppose que c'est le mérite qui est récompensé, qu'il y a une adéquation entre le diplôme et le métier. Dans le secteur public ça peut être encore vrai quand le diplôme est directement lié à un statut, exemple prof, policier etc. Mais dans le secteur privé c'est le "réseau" nouveau mot pour parler du piston qui te permet de décrocher ton premier boulot, voir les suivants .

Pourquoi, parce qu'une grosse partie des diplômes n'ont pas d'emploi à la clef sur le marché du travail, les boulots correspondants ont été en grande partie externalisés en dehors du pays.
Ainsi on se retrouve avec des jeunes sur-diplômés pour des postes qui n'en demandent pas tant.

Des caissières avec licence, des secrétaires trilingues qui n'utiliseront jamais leur compétences linguistiques etc.

C'est pour cela que je le répète, l'école fait des citoyens, éduque , instruit surtout, mais ne fait pas l'ascenseur social.

Allez une vidéo qui pourrait être intéressante à discuter ici, un autre son de cloche sur l'éducation, sur l'école:
http://www.scoplepave.org/l-ecole

Dernière modification par Peline ; 19/07/2012 à 15h11.
Citation :
Publié par Ohrido/Cener
On se pose la question, de quel serait le meilleurs filtre pour remplir nos grandes écoles ou université, au lieu de se demandé quel serait la meilleurs méthode pour transmettre notre savoir au plus grande nombre et pour élever un maximum de personnes.
Si tu dis ça, c'est que tu n'as pas bien lu les échanges sur ce fil. Un des avantages mis en avant est justement de permettre un enseignement adapté aux élèves en difficulté.

Il est légitime de remettre en question que ce serait bien efficace, mais faire dire aux intervenants l'inverse de ce qu'ils disent n'est pas un procédé très classe.
D'expérience jusqu'à un certain niveau, la différence entre un "bon" et un "mauvais" élève tiens quasiment essentiellement de son environnement social (en dehors d'éventuels problèmes psychologiques).

L'élève issu d'un milieu aisé sera poussé par son environnement social à s'accrocher à l'école, alors qu'un élève issu d'un milieu défavorisé sera au contraire poussé par son environnement social à décrocher.

A partir de là le problème ne viens pas vraiment du système éducatif, mais bien des inégalités sociales. Au cours de ma scolarité, l'essentiel des gens que j'ai vu se planter se sont retrouvés dans cette situation à cause de leur environnement social, plus qu'à cause de leurs capacités cognitives: ils n'avaient juste aucune volonté de travailler en cours ou de s'investir.

La différence entre un "bon" et un "mauvais" élève n'est pas vraiment facile à définir. Sauf problème psychologique, tout être humain est capable d'apprendre, c'est surtout la volonté d'apprendre qui varie en fonction des gens (plus on s'entraîne à réfléchir, plus ça devient facile).

Cela dit en France les classes de niveaux existent (il suffit de choisir de faire les options du style latin au collège/lycée et de prendre allemand en langue 2, si vous voulez tout savoir) et l'ascenseur social fonctionne relativement correctement (il suffit d'être informé du système et de suivre en cours). Après oui pour HEC/ENA/X il vaut mieux aussi être fortement poussé par ses vieux dès le plus jeune age, mais bon après il n'y a pas que ces écoles (en plus il faut pas se leurrer, à partir d'un certain niveau il appartient à chacun de creuser son trou).
Citation :
Publié par Irvy
La différence entre un "bon" et un "mauvais" élève n'est pas vraiment facile à définir. Sauf problème psychologique, tout être humain est capable d'apprendre, c'est surtout la volonté d'apprendre qui varie en fonction des gens (plus on s'entraîne à réfléchir, plus ça devient facile).
Très loin d'être aussi évident va en prepa sans avoir de bonne capacité tu va avoir du mal. Le travail ne fais pas tout et certain ont vraiment du mal car ils n'ont pas le talent. Après faut bossé oui mais crois moi les meilleurs n'ont souvent pas besoin de travaillé réellement. J'ai des amis parmit cette "élite" pour eux révisé le bac c'est faire de la lecture pendant 30 minutes avant de s'endormir et je te parle pas d'apprendre les cours...
Citation :
Cela dit en France les classes de niveaux existent (il suffit de choisir de faire les options du style latin au collège/lycée et de prendre allemand en langue 2, si vous voulez tout savoir) et l'ascenseur social fonctionne relativement correctement (il suffit d'être informé du système et de suivre en cours). Après oui pour HEC/ENA/X il vaut mieux aussi être fortement poussé par ses vieux dès le plus jeune age, mais bon après il n'y a pas que ces écoles (en plus il faut pas se leurrer, à partir d'un certain niveau il appartient à chacun de creuser son trou).
Le latin et l'allemand ça fait pas de meilleurs classes tu te fais des idées là (prendre l'Allemand c'est 40% des élèves dans mon lyçées le reste c'est Espagnol et va pas croire ça sépare le grain du reste ) .
Même le latin pas mal d'élève le prennent pour s'améliorer en Français.
Je l'ai pris d'ailleurs le latin, l'option n'a pas formé la classe les élèves latins ne se voyaient que pendant les heures de latin en plus la classe était pas super pour apprendre on s'amuser à lancé des gommes. Le prof s'en foutait ils faisaient cours on écoutaient en faisant n'importe quoi parce qu'on étaient venus pour connaitre une culture des trucs sympas comme la mythologie alors que les déclinaisons c'est moins fun.
Au final la classe de latin j'ai jamais connu pire pour apprendre après je m'en fous j'étais content de m'amuser on avait un cours de détente comme ça.
Citation :
Très loin d'être aussi évident va en prepa sans avoir de bonne capacité tu va avoir du mal. Le travail ne fais pas tout et certain ont vraiment du mal car ils n'ont pas le talent. Après faut bossé oui mais crois moi les meilleurs n'ont souvent pas besoin de travaillé réellement. J'ai des amis parmit cette "élite" pour eux révisé le bac c'est faire de la lecture pendant 30 minutes avant de s'endormir et je te parle pas d'apprendre les cours...
Ben écoute moi les gens que je connais qui ont fait centrale paris ou qui sont dans le corps des ponts je te garanti qu'ils ont taffé de la maternelle à l'école et qu'ils ont été poussé par leurs vieux. Après la prépa je connais assez bien (puisque moi aussi j'en ai fais une) et globalement ceux qui ont intégré les meilleures écoles sont ceux qui ont le plus travaillé (il y a une justice quand même), sans être les descendants d'Einstein ou s'appeller Tony Stark.

Après tu as bien sur des illuminés qui ont les maths dans le sang et qui te resolvent des trucs de ouf en 30 sec mais ça reste une minorité (perso j'en connais pas mais il y a des légendes urbaines qui tournaient à ce propos).

Aussi, c'est assez tendance de faire semblant de ne rien faire alors qu'on travaille comme un dingue à coté.

Citation :
Le latin et l'allemand ça fait pas de meilleurs classes tu te fais des idées là (prendre l'Allemand c'est 40% des élèves dans mon lyçées le reste c'est Espagnol et va pas croire ça sépare le grain du reste ) .
Les notes doivent suivre par la suite mais c'est un chemin d'entrée certain par rapport aux classes lv2 espagnol.

Citation :
J'ai des amis parmit cette "élite" pour eux révisé le bac c'est faire de la lecture pendant 30 minutes avant de s'endormir et je te parle pas d'apprendre les cours...
Le bac tu n'as pas besoin de réviser si tu as travaillé sérieusement pendant l'année (enfin perso j'en ai pas eu besoin et je suis très loin de l'élite de la nation, pourtant j'ai eu mention et 17.5 en physique).

Dernière modification par Irvy ; 19/07/2012 à 21h10.
Citation :
Publié par Yame
Le travail ne fais pas tout et certain ont vraiment du mal car ils n'ont pas le talent.
le 'talent' comme tu dis, pour moi, ce ne sont que de "bonne habitude" prise depuis la naissance / maternelle, et ce grace aux parents qui poussent dans ce sens.

si t'a des parents qui suivent tes "etudes", qui te motive à apprendre et t'encourage dans ce sens. tu aura assé vite aucun mal à apprendre.

si t'a des parents qui s'en foute, ou ne s'en sente pas capable, qui n'ont pas le temps de te motiver à apprendre ou n'ont pas une culture tres developper (ce qui forcement impact sur la culture que tu pourra recevoir). tu aura besoin de beaucoup de boulot quand tu te rendra compte qu'il faut apprendre...

pour ma part, j'ai jamais rien révisé de ma vie, juste fait mes devoirs maisons, j'avais clairement pas des notes de oufs, surtout dans les matières literaires qui pour le coups necessitait de reviser beaucoups, contrairement aux sciences/maths..., mais suffisamment pour avancé, et cela me suffisait. mes parents s'en contentant. mais mes parents etaient toujours la pour me motiver à apprendre, à m'ouvrir à la culture etc... (des fois, cela me semblait chiant... mais au final, je me rend compte que cela à ete fort utile).

un mome, meme si il a des capacités enormes, si il n'a pas ses parents pour le motivé derriere, il arrivera à rien... et gachera ses capacités.

l'intelligence, c'est comme un muscle, ca s'entretient et se développe...
Citation :
Publié par Yame
[COLOR=black]
Le latin et l'allemand ça fait pas de meilleurs classes tu te fais des idées là
De manière générale, si. Les classes "Allemand LV1", "Allemand LV2" sont généralement meilleures. La langue en elle meme n'a évidemment rien à voir là dedans mais il s'agit souvent de classes avec plus d'élèves suivis, qui ont des parents qui poussent fort derrière, que les autres.
Pareil pour le latin, si tu fais du latin au collège, c'est les parents qui l'ont imposé, j'imagine pas un ado choisir latin par réel gout.
Les classes européennes, enfin, c'est la nouveauté, supplantent aussi pas mal tout ca désormais, avec des classes élitistes et souvent une sélection pour pouvoir faire "section européenne".

C'est un cas général, et évidemment qu'il y a des cas particuliers, de très bons élèves et de très bonnes classes, parfois, en Anglais Espagnol sans option, et des mauvais en Allemand Anglais Latin... Mais de manière générale, il y a quand meme une hiérarchisation par les options choisies.

Citation :
Publié par Gardien
l'intelligence, c'est comme un muscle, ca s'entretient et se développe...
Tout à fait, mais il faut aussi reconnaitre qu'il y a des facilités ou non à s'adapter au système scolaire en place.
C'est comme tout, il y a une grosse part d'acquis, mais une part d'inné également. Certains réussissent bien, ou du moins s'en sortent pas mal du tout, sans rien faire, et d'autres ont besoin de bosser comme des dingues pour cela.
Citation :
Publié par Bjorn
C'est comme tout, il y a une grosse part d'acquis, mais une part d'inné également. Certains réussissent bien, ou du moins s'en sortent pas mal du tout, sans rien faire, et d'autres ont besoin de bosser comme des dingues pour cela.
justement pour moi, une grande part de cette difference est basé sur les parents et comment ils suivent leurs enfants.

la part "génétique" de mon point de vu, reste faible.
Il suffit d'être "un peu" au dessus du rythme imposé par le professeur, et c'est "facile" de s'y maintenir avec très peu d'effort. Il suffit d'être "un peu" en dessous, et sans effort sérieux on lâche. Comme les connaissances qu'on apprend en primaire>collège>lycée s'empilent, cumuler le deuxième cas sur 10 ans ça change beaucoup de chose par rapport au premier.

Bref il y a des effets de seuils autour du niveau qu'un élève a, à un instant donné, et celui qui est exigé par son cursus.
L'idéal serait qu'à chaque instant, pour chaque élève, on exige de lui un niveau qui lui impose de travailler un temps raisonnable.
Citation :
Publié par Gardien
justement pour moi, une grande part de cette difference est basé sur les parents et comment ils suivent leurs enfants.

la part "génétique" de mon point de vu, reste faible.
Donc on retombe sur le fait que l'école n'offre pas un enseignement assez complet ou assez encadré pour donner une chance égale à tous sans l'appui des parents.

On aura une véritable égalité des chances pour tous, quand on aura une école suffisamment "efficace" (le mot n'est pas juste en soit) pour ne plus avoir cette adhérence au niveau des parents et du milieu sociale.
Citation :
Publié par Ohrido/Cener
On aura une véritable égalité des chances pour tous, quand on aura une école suffisamment "efficace" (le mot n'est pas juste en soit) pour ne plus avoir cette adhérence au niveau des parents et du milieu sociale.
c'est impossible, à moins de couper les enfants de leurs parents.

l'impact des parents sera toujours important, il faut juste que les parents en prennent conscience...
Citation :
Publié par Gardien
c'est impossible, à moins de couper les enfants de leurs parents.

l'impact des parents sera toujours important, il faut juste que les parents en prennent conscience...
Ou alors que le système soit amélioré pour que les enfants acquièrent leur connaissance à l'école et non à la maison/cours particulier etc...
Citation :
Publié par Gardien
c'est impossible, à moins de couper les enfants de leurs parents.

l'impact des parents sera toujours important, il faut juste que les parents en prennent conscience...
Quand tes parents sont rmistes alcooliques ou smicards qui ont pas le temps de s'occuper de toi, t'aura beau leur faire prendre conscience, rien changera hein
Les gens aurons des chances égales quand ils partirons du même point ouai, mais ça a pas l'air d'être ce vers quoi on se dirige
Citation :
Publié par Gardien
justement pour moi, une grande part de cette difference est basé sur les parents et comment ils suivent leurs enfants.

la part "génétique" de mon point de vu, reste faible.
Et le fait que les enfants héritent génétiquement du capital de leur parents? ...
En primaire, un élève d'intelligence normale n'est bien souvent suivi que de très loin par ses parents, car le niveau demandé est quand même très basique.
Citation :
Publié par Doudouxx
Et le fait que les enfants héritent génétiquement du capital de leur parents? ...
En primaire, un élève d'intelligence normale n'est bien souvent suivi que de très loin par ses parents, car le niveau demandé est quand même très basique.
le suivit ca passe aussi par regarder ses notes, l'encourager, le faire sortir voir des choses "culturelles" musée, parc animalié/zoo, etc...

le but étant de le motivé à apprendre / par la connaissance, plus que de surveiller si il a bien fait ses devoirs. et ca c'est tres tot...

si tu montre à tes enfants que ce qui t'interesse c'est boire de la bierre devant TF1. ben le môme, il sera pas motivé à lire un livre, regarder un docu sur des animaux / plantes, aller au zoo/musée etc...

@ pour en dessous : commençons par gérer le cas general, avant de vouloir gérer les exceptions...
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