[Scofflard]

J’avoue que l'intro est assez ouf, WW ego^1000.

Encore un épisode excellent. Moi qui pensait que se serait la saison de trop, et bien c'est la meilleur saison atm.

Un épisode restant avant une longue attente.

[Siilk!]

Putain cet épisode, début et fin

[rackam77]

Impressionnant cet épisode. J'en ai encore la chair de poule...

[Scofflard]

Episode 7 :

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http://www.youtube.com/watch?v=E7PsNmP9VQ8

"Say my name"
"Heisenberg"
"You're goddamn right"

Bon j'enlève les balises media, le spoiler marche pas avec.

[Balal]

Episode 7 :

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Ça faisait un moment - la fin de la saison dernière en gros- que le niveau d'empathie que l'on pouvait ressentir pour Walt était en baisse. Mais là, c'est la première fois que le personnage devient purement mauvais. Le coup du lys de la vallée ou l'acceptation du meurtre d'un gamin étaient totalement immoraux, mais il y avait toujours un intérêt derrière, ce que Walt ne se priver pas de rappeler aux autres en rationalisant tout. Or, même si ses justifications étaient de plus en plus évanescentes et déconnectées de son état d'esprit réel, là on vient de passer le point de non retour.

Le fait de tuer Mike (putain badass le "shut up and let me die in peace") change de manière inattendue, et selon moi bienvenue, la donne psychologique du "héros" de la série: on avait un quidam qui, par la force des choses, était amené à faire des choses répréhensibles. Cette complexité, ce côté ni-bon-ni-méchant-mais-humain, on le retrouve dans énormément de séries ou de films désirant échapper au manichéisme hollywoodien, avec les gentils et les méchants, les policiers et les voleurs etc.
C'est en général réalisé avec plus ou moins de bonheur ; souvent, ce dualisme psychologique se noie dans les méandres du script, comme avec Dexter qui, par exemple, finit malgré lui en tueur plein de bons sentiments. Dans Breaking Bad, c'est l’inverse, la complexité est volontairement abandonnée, ce qui donne un côté fantastique -sens littéraire du terme- au scénario: à l'origine, le scénario est réaliste, là on tombe délibérément dans un manichéisme maitrisé. On attaque des trains comme dans un Western, on fait le mal pour le mal et on meurt en brave en regardant le soleil se coucher. La série prend définitivement un tour métaphysique, un peu comme dans The Wire où les destinées des enfants pauvres de Baltimore rejoignait celle des héros de tragédie grecque.

[Hwel]

Ca va être dur d'attendre décidément, le prochain va vraiment tout péter. Me demande si l'épisode 9 nous projettera ds l'avenir, sûrement un peu, on est loin d'avoir fait un an là....

[Benoît du Taureau]

Putain mais quel épisode encore, de l'intro à la conclusion, wow fucking wow !

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"Do you really want to live in a world without Coca Cola ?"

[Pierre Desproges]

Je sais même plus quels mots employer, ça en devient hallucinant... chaque épisode est un pas en avant dans la qualité. Wouhah !

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Intro parfaite, PARFAITE. Suivie de la scène de la banque, filmée au poil, et Mike qui se débarasse de ses affaires courantes, magistral. C'est d'ailleurs là que c'est formidable, cette scène respire tellement la tranquilité qu'on voudrait qu'il s'en sorte... on voudrait qu'il parte, que sa petite fille touche le fric... mais quelque part on sait déjà que ça va capoter... pourtant la fin nous tort à nouveau les tripes à grand coup d'innatendu.


On en vient à aimer Wike ; on aime son goût de ne jamais rien faire qui ne soit justifié, motivé, ce goût qui le pousse jusque dans la mort à ne pas tuer Walt (il lui laisse prendre son flingue des mains) pour un motif aussi bas que la vengeance et la haine. On aime cette discretion qui lui interdit de retorquer à WW que lui aussi a une famille quand l'autre une énième fois l'utilise pour excuse. Il prend une dimension bien plus étoffée que celle de l'homme à tout faire de la S3/S4, et au moment ou on apprend tout juste à le connaître (l'illustration de son amour pour sa petite-fille dans son hésitation à la laisser), on nous le prend. Breaking Bad est cruel, mais cela confine au génie de mener les choses de la sorte. En un épisode, confirmer le renversement des rôles de deux personnages, le magnifier, avant de faire en sorte qu'il n'existe plus....

Et puis Jesse, mis en face des ses contradictions, qui pose quand même ses couilles sur la table... advienne que pourra

Je suis encore complètement sous le choc de cet épisode Miko-centré. J'ai la même sensation de tristesse que dans The Wire quand

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Omar meurt.

Balal, tu parles d'un manichéisme assumé, et quelque part tu n'as pas tort. Mais pourtant, dans ces dernières secondes, quand on voit s'effondrer toute l'assurance de Walt (sa démarche après le tir...) face à la gratuité de son geste, quand on voit la simplicité de Mike dans la mort, plus rien ne semble certain, plus rien ne semble arrêté. Je pense que BB s'attache à nous montrer la complexité du genre humain, encore.

[Miaou]

Point noir rempli d'émotion et d'impatience à la (non?)conclusion de cette saison.

[Albion]

Très juste ton post Pierre Desproges.

[kéwa]

épisode 7

Une semaine c'est long. J'ai plus qu'à me congeler pour attendre une année.


[Modéré par Dez : référence au cousin américain.]

[Benoît du Taureau]

[Modéré par Dez : Devenu sans objet]

[Kam']

[Modéré par Heaven Opensky : ]

Citation :

Publié par Benoît du Taureau

Mauvais montage, pubs mal coupées, faut pas chercher plus loin.

Ton "oncle américain" a mal "enregistré" la série !

Stop l'hypocrisie

[Pierre Desproges]

[Modéré par Heaven Opensky : Devenu sans objet ]

[Honey|Blade]

[Modéré par Heaven Opensky : Devenu sans objet ]


Mais, deux coupures pub aux us ? Bientôt une pub dans la pub ?

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Episode top, mais tout le monde ici le sait, pas besoin d'en rajouté.

Un gros "enfin quelqu'un lui dit" quand Mike lui sort ses quatre vérités.
Il aurait bosser avec Gale dés le début, il aurai été pénard.

Reste à voir si le début de la saison, est le dernier épisode, last last, ou le premier de la deuxième partie, ont le sera j'espère avant la pause.

Si Jesse apprend que Walt a tué Mike, sans réel raison, et vu qu'il a pas son fric, ça peut faire mal.

Citation :

Publié par Benoît du Taureau

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"Do you really want to live in a world without Coca Cola ?"

J'ai regardé ma canette de Coca, en y pensant.

Aussi quand Jesse parle à Skyler, "Vamonos" ... "I wish" le pauvre ^^

[Lyfe El Uno]

Vous pouvez pas test la pub aux us, si ils pouvaient, ils en mettraient pendant la pub...

D'ailleurs, c'est inregardable en temps normal, un episode de 40mins, il peut parfois se faire couper tellement de fois, qu'il te faut en realité 2 heures pour le voir en entier.
Et il y a pas les jingles pour te prevenir que ca commence ou s'arrete, tu te fais aggro direct, et si tu suis pas la pub, tu loupe une partie de l'episode.

[Speedi]

Je ne vous comprends pas quand vous dites que quand Mike dit ses 4 vérités à Walter qu'il a raison...

Pour moi, c'était évident que Gus voulait tué Walter depuis le début. Il était trop électron libre, trop intelligent, aussi fort que lui. Gale s'était juste l'assurance de pérenniser sa nouvelle recette avec une personne infiniment plus docile.

Rien que son entretien avant "embauche", il le montre que seul le cancer de Walt l’intéresse, il avait déjà bien cerner son profil et savait que lui vivant, c'était sa perte.

Plus haut, pour la personne qui parle de la saison 2, quand Walt apprend qu'il est en rémission. Faut pas oublier qu'à ce moment, Walt n'était pas aussi cynique et pervers, il a fait tout ce qu'il a fait parce qu'il était sur d'être condamné. Pour lui c'est comme si le diable lui dit: "Continue le massacre fiston". On a même des indices dans ce dernier épisode qui nous laisse penser qu'il y croit...

Le basculement de Walt a, clairement, été engagé à partir du moment où il a commandité l'exécution de Gale, et le peu d'humanité qu'il lui restait a largement était écorné par l'empoisonnement du gamin. Sa femme l'a achevé dans cette saison, même si elle a bien commencé le travail de sape dans la 4eme.

Quand à l'épisode 7, j'aurai jamais dit mieux que 'Sieur Pierre Desproges. Je me dois juste de souligner cette ouverture des plus magistrale!

[Lyfe El Uno]

Citation :

Publié par Speedi

Pour moi, c'était évident que Gus voulait tué Walter depuis le début. Il était trop électron libre, trop intelligent, aussi fort que lui. Gale s'était juste l'assurance de pérenniser sa nouvelle recette avec une personne infiniment plus docile.

Plus le temps passe, et plus je pense qu'il voulais simplement le tuer parce qu'il risquait de tout faire capoter pour obtenir quelque chose, et le temps donne raison a cette théorie, walter est juste un type fou, qui a l'occasion de faire des choses qu'il ne devrait pas pouvoir, il perd completement le controle.

Et au plus profond de lui, c'est ce qu'il veut, si le monde ne fait pas ses 4 volontés, il est pret a le reduire en cendres.

[Speedi]

Sauf que c'est Gus qui a fait de lui ce qu'il est maintenant, a trop vouloir le contrôler, l’assujettir . Il n'a fait que confronté Walt dans son histoire et de ce qu'il voulait vraiment. Pas mourir comme un raté. Encore une fois, ils le disent dans cette saison.

Cette monté en puissance de la violence et de la folie de Walter, elle vient clairement de Gus. Il le dit dans la saison 4, pour vaincre Gus il doit se mettre au même niveau que lui. C'est là qu'il a mis sa conscience en stand by.

Maintenant il est en lutte avec lui même dans ses contradictions, et j'en reporte à la fin de l'épisode 7. Je vais spoil là au cas ou. xD

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Il a pris conscience de ce qu'il est devenu. On a vu deux Walt, le nouveau quand il perd sont sans froid, avec la haine au ventre et la démarche assuré et l'ancien dans sa démarche incertaine; pleine de panique du à son geste et surtout quand il s'excuse. Je pense que Walt est entrain de réalisé sa folie, mais il manque encore un élément déclencheur, j'opte pour la mise en péril d'une personne de sa famille, voir carrément son beau-frére qui avance à grand pas dans son enquête. Ce qui est certain, c'est Jesse qui va soit lui ouvrir les yeux, soit les fermer en le tuant parce qu'il est allé trop loin!

J'oubliais, le désamour de sa femme la rendu extrêmement cynique. Son personnage est à vomir, même si Walt dans son égo est particulièrement malsain, elle n'a jamais vraiment essayer de le raisonner, avant il avait besoin de moins d'un million de $, maintenant 5 millions sa le rend aigri. Il a merdé ce qui pour lui était le plus important son mariage et sa famille. Il se racroche a se qu'il sait faire le mieu... la chimie et maintenant de l'argent. En clair, sa femme est une belle s*****.

[Vincent24]

C'est moi où c'était le meilleur épisode de breaking bad toute saison confondue ?

Ah aussi, pour ceux qui n'auraient jamais regardé la série, perso j'ai eu du mal et je n'avais jamais pu regardé BB avant cet été, je me suis VRAIMENT forcé pour finir la saison 1, la relation entre walter et sky me donnait envie de gerber (au moins autant que le couple ross/rachel dans friends); je mettais 2H pour mater un épisode de 40min mais à partir de la S2 et surtout de la S3 ça monte en puissance et on commence ENFIN à prendre son pied à voir Walt se révolter et prendre son destin en main.

C'est la seule série avec arc où la saison suivante est mieux sinon aussi bien que la précédente.

@Deproges, ton post est génial, t'as vraiment résumé tout ce que j'ai ressenti, j'ai toujours rêvé de voir une série où les scénaristes ont les couilles (car c'est le mot) de faire mourir des persos qu'ils ont réussi à nous faire aimer et pas ceux dont on a plus rien à foutre.

J'espère qu'un jour certains oseront faire mourir le lead... Qu'est ce que j'aurais aimé voir les mecs de BB sur le script de 24h chrono nempeche

@Speedy, Walt est à "vomir" moralement, mais seulement moralement. Dans sa poursuite insensée il reste quand même cohérent et ses quelques contradictions s'effacent de plus en plus. Il est aussi de moins en moins lâche, perso j'ai vu la S1 il y a semaine et j'ai vu la 2,3,4 juste après donc j'ai encore en mémoire l'évolution du personnage, et je peux te dire qu'au début de la S1 il était tellement rempli de peurs et lâche devant celles ci qu'il en était littéralement à vomir, surtout face à sa femme et à son fils où je devais pauser le dvd pendant quelques minutes pour éviter les hauts le cœur

[Lyfe El Uno]

Citation :

Publié par Vincent24

C'est moi où c'était le meilleur épisode de breaking bad toute saison confondue ?

Episode, je sais pas, mais si il y a bien une scene dont je me souviendrais toujours, c'est celle d'un episode de la saison 1:
"This, is not meth"

Tout le reste c'est de la merde a coté.

[Bromacia]

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"Do you really want to live in a world without Coca Cola ?" > all

Je n'ai aucunne idée d'où vont les scénaristes, mais là je suis en mode shut up and take my money ...

[Vincent24]

Citation :

Publié par Bromacia

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"Do you really want to live in a world without Coca Cola ?" > all

Je n'ai aucunne idée d'où vont les scénaristes, mais là je suis en mode shut up and take my money ...

Ce qui m'a tué moi c'est le:

Say my name
(silence)
(silence)
(silence)
Heisenberg...
YOU'R GODDAMN RIGHT

Après ça j'ai littéralement pausé l'ecran, regardé ma fenetre, et pensé "OMFG IL ROOOOOOOOOOX"

[Gao-]

il reste combien d'épisode avant la coupure la ? :<

En tout cas ce 7 était encore magique, du grand BB.

J'vais pas encore et encore répéter ce que tout le monde dis, donc je vous laisse savourer cet épisode si ce n'est pas déjà fait