[wiki] L'enseignement supérieur et la recherche

Répondre
Partager Rechercher
Tiens ben je vais justement faire de la maintenance à Jussieu demain et vendredi je vais au CEA pour la mise en eau d'un cluster, j'en profiterais pour demander un peu leurs avis aux chefs de labo pour voir ...
Stay tuned.
Je ne vois pas trop ce que ça va changer au niveau des labos, les équipes ne vont pas être modifiées. Imo, ça concerne l'enseignement et l'administration.
Citation :
Publié par Lugi Sakabu
Toulouse ça se serait vu, quand même. C'est la 2ème ville universitaire de France et le plus gros pôle scientifique et économique après Paris.
T'es sur de toi ? j'aurai juré que c'était Aix-Marseille.
En nombre d'étudiant, Toulouse est la 2ème ville de France. Après pour l'aspect économique & scientifique, c'est plus de l'évaluation au doigt mouillé, mais sur celle là j'ai peu de chance de me tromper - c'est un très gros pôle de l'aérospatiale (autant dans l'aéro que dans le spacial), et un gros centre de recherche autour de l'université Paul Sabatier (avec des structures comme l'INPT, le CNES, l'observatoire Midi-Pyrénées, l'INSA).

Dernière modification par Lugi Sakabu ; 08/02/2012 à 22h56.
Citation :
Pourtant, et encore une fois, le processus de décision est opaque, centralisé et autoritaire, et on se retrouve comme prévu avec une hyper-concentration des moyens sur la région parisienne aux dépends de la reconnaissance et du développement de pôles régionaux diversifiés.
Tu crois pas si bien dire... Le processus de sélection a été relancé car le plateau de Saclay n'avait pas été retenu la première fois

Au fait, sur ce plateau, c'est le bordel : ParisTech, Idex plateau de Saclay, Paris-Campus... Il serait peut-être temps d'utiliser son cerveau et arrêter de créer des structures d'excellence sur ce plateau

@Noriel : Passe me voir demain

Dernière modification par Adau ; 09/02/2012 à 16h16.
Quand les banques siphonnent les crédits d’impôts pour la recherche

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2999
Citation :
Sur quelles bases les banques peuvent-elles se trouver dans un tel dispositif de soutien à la recherche ? Pour arrêter le cadre des dépenses pouvant donner lieu à crédit d’impôt, le gouvernement s’est référé à la liste élaborée par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) . L’organisme y inclut les dépenses de recherche liées aux logiciels, aux modélisations mathématiques liées aux produits financiers et autres. En un mot, tout ce qui a fait les délices puis les déboires de la finance actuelle.
Citation :
De même, l’entreprise indienne d’informatique Wipro a bénéficié de 7 millions d’euros de crédit d’impôt recherche pour mettre au point de nouveaux produits liés à des infrastructures de réseaux, et aux connections sans fil. Tout était développé par son centre de recherche français à Sophia-Antipolis (Alpes Maritimes), racheté deux ans auparavant. Une fois les technologies mises au point, les brevets déposés, argent et technologies ont été transférés en Inde. L’entreprise, qui compte 60 chercheurs, doit fermer le 8 octobre.
Ils sont bien ambitieux à Saclay. Ils visent le top 10 mondial des universités. J'espère qu'ils ont de gros financements parce qu'avec le langue française plus le projet "champs de patates" ils partent avec deux handicaps énormes. Et Claude Guéant est un handicap encore plus gros...

Dernière modification par Compte #26268 ; 09/02/2012 à 15h14.
Citation :
Publié par Attel Malagate
Quand les banques siphonnent les crédits d’impôts pour la recherche
J'ai eut l'exemple ce matin même au LPMA (labo de proba et modèles Arithmétiques).
A côté des baies NFS que j'allais dépanner , j'ai retrouvé une grosse lame GPU DELL dans ma baie...
Provenance ; Goldmann Sachs , Tarif ; 70K€ , sources des crédits ; crédit impôts recherche.
L’aberration du truc c'est qu'ils ont "omis" qu'une lame GPU il faut quelques machines pour lui filer des jobs , qui elles vont devoir être acheté sur les budgets de Paris 6.
(Si ça passe sur le marché, je vais essayer de proposer mieux que Dell , pas dur , ces mecs ont une QoS déplorable sur les petits marchés.)

En discutant un peu des lois récemment passé on m'a souligné un paradoxe ; on veut des facs indépendantes , mais dans le même temps , on les force à regrouper des services entre elles et à externaliser un maximum de truc pour "compresser les coups". Résultat, il ne va bientôt plus y avoir personne sur place pour gérer les petits incidents du quotidien ; de l'ampoule qui claque au disque dur HS , en passant par les mises en places des calculateurs orienté métier; tout va finir externalisé.
Résultat , soit les enseignants chercheurs foutent les pattes dans le cambouis , soit ils payeront un bras pour la moindre petite merde ; dans un cas comme dans l'autre , ils aurait préféré conserver le peu de tech et d'ingé qu'ils avaient encore.

Bref , j'attend de voir ce qu'on va m'en dire a Saclay demain, mais pour l'instant ça grogne en interne, même chez ceux qui ont eut une IDEX ... J’imagine pas ce qu'on va me raconter comme horreurs quand je vais aller voir a Grenoble , à Nancy ou à Rennes ...
D'un part, le problème du CIR c'est que ça n'est pas adapté aux PME en France:

- Les coût pour monter un dossier CIR sont par eux-même prohibitifs. Soit le dossier est constitué en interne est demande un investissement trop grand. Soit le dossier est monté par un cabinet spécialisé qui va prélever son pourcentage sur le dossier, et l'intérêt financier en est carrément amoindri.

- Les dossiers éligibles au CIR ne concerne que les projets avec un tant soit peu de RetD (heureusement ...), or les PME avec des budgets RetD sont rares en France à mon avis pour des problèmes de taille - et beaucoup pour un problème de mentalités : je constate que l'entrepreneur français est frileux dans le domaine du développement - tout comme l'état français.

Quand on passe à un niveau d'entreprise plus important (qui plus est des multinationales), là en effet ça devient la fête du slip:

- Les dossiers sont montés par les cabinets spécialisés en PI/CIR, pour les meilleurs, par des anciens fonctionnaires de l'administration en charge de l'étude de ces mêmes dossiers. Pas besoin de faire un dessin : ça passe très facilement. On comprend l'intérêt de la manip. quand on sait que le cabinet est payé au pourcentage (plus le dossier est gros, plus le pactole sent bon).

- On peut se permettre d'affecter à un service lambda l'attribut de "Division RetD", lui donner un peu de boulot de développement "réel" ... et lui confier en parallèle des projets purement commerciaux qu'on va pouvoir présenter de manière habile dans le dossier CIR. Et ça marche partout, y compris dans le domaine bancaire ou informatique : dans ce dernier cas, il suffit de présenter une étude d'algorithme mathématique au lieu d'un bête logiciel de prospective pour que le dossier passe (car un dossier de CIR basé sur un projet de développement informatique ne passe pas).

Donc on a un système biaisé qui n'est qu'un moyen pour les grands groupes de moins payer d'impôts. Pour ce qui est de l'activité de recherche de ces grands groupes : sans le CIR, je pense qu'ils en feraient autant (bien obligés). Mais rien ne les empêchera d'aller de plus en plus vers les pays émergents pour cela.

Vulgairement, le CIR a autant d'impact sur la recherche fondamentale que la TVA à 5.5% sur l'emploi dans la restauration.
Message supprimé par son auteur.
Franchement le CRFPA c'est pas l'ENM ou un concours Catégorie A.
C'est beaucoup de pipo pour une voie engorgée à mort de toutes façons.

En province () on fait pas tout un flan de ces prépas et en général les gens ont leur CRFPA si ils s'y mettent bien (et obtiennent facilement des dérogations pour rentrer à l'EFB).

Accéder un bon M2 sans avoir raqué reste encore possible heureusement, ces dérives sont parisiennes et uniquement à P2.
Citation :
Publié par DK Da House Yacht
http://www.lemonde.fr/idees/article/...1798_3232.html

Un article qui fait pas dans la dentelle sur le système Universitaire Français.
Je partage plus ou moins l'avis du prof qui l'a rédigé même si il y a beaucoup de dramatisation.
Le problème ce situe avant la L1 de tout façon, au BAC et à 16 ans.
Merci, c'est un texte brillant.

Un autre texte brillant, celui de Vincent Berger, président de l'Université Paris Diderot, qui faisant partie du PRES puis IDEX Paris Cité, est censé être favorisé sur le plan financier. Et bien, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'a pas froid aux yeux :
http://www.univ-paris-diderot.fr/Doc...rger130313.pdf
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés