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Une nouvelle vie (Partie II – La mort)

Par Prophetia Astrae le 12/8/2002 Ă  22:07:28 (#1953265)

Une nouvelle vie (Partie I – Déchirement)

La jeune fille ne pouvait supporter cette douleur trop grande, ayant tout perdu, toutes les raisons qui la tenaient en vie, ayant trop fait souffrir et trop souffert elle-mĂŞme, la jeune apprentie Druidesse sortit des fortifications de la ville, se dirigeant doucement dÂ’un pas las vers le bord de la falaise surplombant dÂ’Ă©normes rochers sur les quels les vagues se fracassent dans un bruit infernal. Sans un mot, les yeux remplient de larme, Prophetia sÂ’approche dangereusement du bord de la falaise.
Tout d’un coup, une voix se fit entendre, Attends! C’était Aloisia qui avait fait demi-tour, peut être alertée par une intuition, ou tout simplement voulait-elle marcher seul le long des cotes de la vicomté
- Ne fais pas cela!
- Trop tard!
- Non!
- J'ai tout raté, je voulais faire le bien!
- Ne bouge pas!
- Mais je suis obligé de constater que ce démon m'habite toujours.
- J'arrive!

La jeune archère se dépêche de la rejoindre l’apprentie druidesse se trouvant en équilibre sur le bord de la falaise, tout en prenant garde de ne pas glisser pour ne pas tomber elle-même.
- Je dois en finir, une bonne fois pour toute! Annonça Prophetia d’une voix emplie de désespoir.
CÂ’est Ă  ce moment lĂ  que plusieurs personnes firent leurs apparitions, tout dÂ’abord Syndrael courant vers elle Ă  en perdre haleine pour la retenir.
Puis une petite fille, Livie, qui devait sûrement se promenait dans les parages, sautillait vers elle ne comprenant pas vraiment la gravité de ce qu’elle était témoin.
- Oh une dame avec des ailes de corbeaux !
Enfin, dame Eyael Erys, ayant entendue des pleurs non loin de l’endroit où elle se trouvait, s’était approchée doucement de ses murmures de tourments, ne voyant qu’une femme au visage fermé.
- Titania, pardonne-moi... déclare Prophetia levant doucement les yeux vers le ciel comme pour mieux s’adresser à elle.
Syndrael, enfin arrivée à sa hauteur, s’accroche à la jeune femme espérant vivement qu’Aloisia l’aiderait en les retenant toutes deux, mais elle ne savait si elle devait bouger, bousculée entre trois sentiments, rester indifférente, les aider ou les pousser toutes les deux dans le vide.
La petite fille de sa voix innocente demande :
- Madame tu veux voler ? Tu ne veux pas mÂ’emmener avec Toi ?
Ne voyant aucune réaction de sa part, la petite Livie lui titre la manche insistant encore.
-Dis!!!
La néphilime ne s’était pas rendu compte de la présence de Eyael, plongée dans ses idées noires. Prophetia, la voix étranglée par les larmes qui ne cessaient de couler dit.
- Laissez-moi! Je ne fais que le mal autour de moi...
DÂ’une voix douce et rassurante, Eyael prononce alors son nom.
- Prophetia ....sache que chacun de nous un jour a perdu espoir...
- Je n'ai pas perdu espoir, mais bien plus!

La petite Livie, voyant tout ce monde arriver d’un seul coup, prend peur et recule, elle part se cacher derrière un buisson afin d’observer la scène de loin.
Aloisia reste sans bouger ne prononçant aucune parole, alors que Syndrael, tentant de la raisonner lui dit doucement.
- A moi tu n'as jamais fais de mal, tu as toujours été là pour moi
- Mais j'ai trahi celle que j'aime! Ma raison de vivre!
- Celle que tu.. aimes..? Lui demanda-t-elle perdue, ne comprenant pas vraiment.
- Oui!
- Qui ? Dis-moi

Aloisia prit alors la parole, d’une voix indécise, comme si elle cherchait à savoir ce qu’elle devait faire, trouver une raison d’agir quelle que soit cette action, elle demanda.
- Pourquoi te sauverais-je Prophetia, dis-le-moi?
- Tu ne le devrais pas, je t'ai fais tant de mal!
- Dis nous ce que tu ressens réellement, sois franche avec toi-même pour une fois
- Je n'ai plus de raison d'ĂŞtre!
- Je t'aime Prophetia, quoiqu'il advienne
lui dit Syndrael, tentant de la consoller.
- Laisse parler ton cœur reprend de nouveau la jeune archère.
- Aloisia, je t'aime!!! Mais je t'ai trop fait souffrirÂ…
A ces mots, Aloisia ne bougeant toujours pas se remit à pleurer de plus belle, ne répondant pas à ces paroles, alors que Syndrael, de son coté, serrant toujours la néphilime dans es bras, la retenant malgré tout, libéra à son tour ses larmes.
- Si tu m'aimes comme tu le dis, pourquoi alors? Reprit Aloisia la voix étranglée par les larmes.
- Je ne sais pas...
- Je veux savoir
insista-t-elle.
- Je t'ai toujours aimée... depuis le début.. je.. je pensais.. je ne sais plus ce qui m'arrive s’exclama Syndrael perdue, pleurant toujours a chaude larme.
- Laissez-moi! Je dois en finir avec ce démon, il me ronge depuis que je suis petite
- Si c'est de la faute d'un démon, je le terrasserais
reprit de plus belle Aloisia, le ton de sa voix prouvant sa détermination.
- MĂŞme l'oracle lui-mĂŞme n'y est pas parvenu..
- Mais je veux savoir! Pourquoi m'avoir fait cela!
- Je ne le voulais pas..
- Le démon est donc plus fort que l'amour?
- Sûrement pas plus que l'amour que je te porte..
- Alors je ne comprends plus, je commence par croire que c'est moi qui est la source de tous les problèmes. J'ai tout abandonné pour toi, même Carna...
- Non! Depuis toute petite je fais le mal
s’écria la jeune apprentie, ne voulant pas laisser sa bien aimée prendre la faute sur elle.
- Je suis désolée, je n'ai plus la force de rien...
- Laissez moi mourir...
- Syndrael, je devrais te haïr pour pleins de raisons, involontairement je suppose, tu as tout brisé en moi, mais je ne puis cesser d'avoir des sentiments pour toi... Je vais errer, je n'ai plus que ça à faire

Syndrael écoute les paroles de l’archère ne disant pas un mot.
- Syndrael, je te confie Prophetia et Carna, prends-en soins, tu sauras sûrement mieux le faire que moi...
- Aloisia!!
SÂ’Ă©cria Prophetia.
- Je ne vous reverrais pas je pense... Adieu!
- N'oubliez jamais... Carpe Diem reprit un instant Aloisia.

- Aloisia!!! Ne me laisse pas s’écria de nouveau la néphilime s’écroulant à terre de douleur et pleurant toutes les larmes de son corps. Alors que la jeune archère part sans ajouter un seul mot, dans le silence le plus complet, Syndrael s’écroule à son tour a ses cotés tentant désespérément de l’apaiser.
Aloisia se dirige vers le cimetière de Siversky, elle observe longuement la tombe d’une jeune enfant, morte trop tôt pour pouvoir connaître les tourments. Doucement, elle s’agenouille sur cette tombe et entame une prière athée, fermant les yeux, de délicates perles s’échappent de ceux-ci, puis elle finit par s'allonger sur la tombe, prenant une position fœtale et reste comme cela dans ce silence et cette paix intérieure encore méconnue, espérant ne plus jamais se réveiller. le cimetière de Silversky risque d'être connu pour une nouvelle particularité, celle que l'on appelle la jeune fille endormie qui est inerte sur une tombe, ne semblant ne plus jamais devoir se réveiller
Eyael se sent impuissante mais s'approche des inconnues, ne pouvant que leurs donner de douces paroles afin de les apaiser. Elle s’agenouille entre les deux, sentant leurs corps trembler d’émoi et de tristesse. Prophétia ne pouvant pas supporter cette douleur plus longtemps, elle s’élance dans le vide, entraînant Syndrael dans sa chute qui se cramponnait à elle pour la retenir.
Prophetia! S’écria alors Eyael entendant la plainte de son âme, Quelle détresse, se dit-elle tristement.
Les deux jeunes femmes vinrent s’écraser sur les rochers plusieurs dizaine de mètres en dessous, au pied de la falaise, Prophetia n’ayant qu’une idée, mourir, sa pierre ne peu la sauver, Syndrael, elle apparaît dans le temple de Silversky, brisée de toute part, le sang s’écoulant rapidement des plaies béantes, pas un os ne semblant à sa juste place.
Caspian se trouvant là, voit son amie rentrer dans un état terrifiant, voyant plusieurs os transpercer ses chaires, il décide de l’emmener rapidement au cabinet de Iann-Nyo. Apercevant la femme gravement blessée dans les bras du nephilim, un Garde Royal, Korben, s’écria.
- Par Syl, que s'est-il passé ?
- Il n'y a pas que les anges qui chutent malheureusement...
lui répondit-il.
Après avoir mit Syndrael en sécurité, Caspian partit arpenter les falaises bordant Silversky de long en large, finissant par apercevoir un corps écrasé sur la grêle au pied de la falaise.
- Par Sélène, puisse-t-elle trouver la paix qu'elle n'a pas su trouver parmi nous... se dit-il bénissant intérieurement la dame d’avoir sauvé son amie.
Dans un dernier effort, il descend la falaise abrupte, et remonte le corps mutilé au péril de sa vie. Il dépose alors celle qui fut Prophetia Astrae au cercle des druides, puis s’en va, espérant ne jamais devoir faire ça avec un être cher...


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A suivre...

Par Korben Kissous le 12/8/2002 Ă  22:30:16 (#1953378)

:lit: ;)

Par Nevaeh/Heaven le 13/8/2002 Ă  5:29:47 (#1954507)

Le druide se dirigea le visage légèrement inquiet vers Nevaeh. Les esprits lui ont évoqué un accident et il craigait ce triste pressentiment. Phelan demanda alors à la Vatis d’interroger les esprits.
Confiante elle se concentra et interroga les esprits.
Soudain tout son corps se mit à trembler, elle s'éloigna en poussant des cris déchirants. Elle poussa des hurlements entrecoupés de sanglots. Le druide lui courut après pour tenter de la calmer.
Nevaeh s’enfonça dans la foret comme espérant semer la réalité, elle trébucha plusieurs fois le long du chemin.. Déchirant sa peau à chaque chutes.
Phelan parvint Ă  sa hauteur, et la voyant Ă  terre essaya de la prendre doucement dans ses bras, elle tente de se relever en faisant de grand geste, grattant la terre avec ses oncles.


Phelan Ayden: Calme toi...Qu'as tu vu, je suis lĂ  Nevaeh.
Nevaeh Astrae: Fait les taire Fait les taire!! DÂ’un cri plaintif.
Le druide sursauta étonné, n’ayant jamais vu la druidesse dans un état pareil.


Phelan Ayden: Mais qui donc?
Nevaeh Astrae : Les esprits.. ils mentent!!
Phelan Ayden: Que te disent ils ?
Nevaeh Astrae: Mes enfants ne vont pas mourir. Mes enfants ne vont pas MOURIR!
Phelan Ayden": Que racontes tu ? Tes enfants vont bien...

Prononçant ces paroles il espèrait et priait que ce mauvais présage ne représentait pas un des enfants de Nevaeh.
Nevaeh porta rapidement la main Ă  sa gorge, haletant. Une longue suffocation lÂ’Ă©branla et elle tomba dans lÂ’inconscience.
Le druide médecin porta toutes ses compétences sur elle.


Phelan Ayden: Nevaeh ! RĂ©pond moi, tu mÂ’entends.

Il lui donna des petites claques sur le visage. Il l’allongea de suite à terre et prépara rapidement un élixir pour que le coma ne s'aggrave pas.
A ce moment lĂ  dans ce petit coin de Foret, le druide put entendre deux sanglots lointains.
Des sanglots éthérés qui ne furent pas sans lui évoquer que l'un d'elle semble se rapportait à Titania.
Phelan passa une main sur le front afin de prendre rapidement connaissance de son Ă©tat
La druidesse était froide mais son pouls normal, il prépara alors l'élixir prévu.
LÂ’inconscience fait sombrer Nevaeh dans la folie de cauchemars remplis de pleurs.
Nevaeh n'a jamais été aussi proche de Celle qui a vu perdre deux fois ces enfants
Une fois, l'élixir terminé il lui boucha le nez doucement et lui faire boire le liquide.
Les sanglots persistèrent.
Phelan repensait aux seuls mots que Nevaeh lui dit avant son malaise.
Il comprit alors le rapport entre la peine de Nevaeh et celle de Titania.
LÂ’Ă©lixir fit effet, Nevaeh ouvrit les yeux et regarda longuement Phelan qui ne dit mot.

Elle lui murmura :

Elle ne supportera pas..de nous voir mourrir. Pas ses enfants..encore...
CommeÂ…je ne peux le supporter...

La druidesse plaça sa main sur sa poitrine et incanta en paroles antiques.
Le gel recouvrant ces anciennes blessures (blessures récentes protéger par une couche de glace.) s'étendit alors le long de son corps
Le Givre progressa lentement jusqu'Ă  son visage.
Elle eut juste le temps sourire Ă  Phelan les larmes aux yeux.
Il la laissa accomplir son choix tristement, lui souriant légèrement.




Un cercueil de glace immortalise le sourire de la druidesse pour le moment endormie.
Dans un monde éthéré son esprit navigue..
Elle aperçoit un silhouette dans ce monde sphérique.
Vas?
Elle court alors faire lui et se blottit dans ses bras. Dans les bras de son pur amour.
Ils sont pour le moment seul tout les deux dans un monde ou seuls les Euts ont accès.



(Euts = esprit de la nature)

Pardonnez les nombreuses fautes mais là je suis que l'ombre de moi meme.:monstre: Nev*supercreuvée*

Par Livie/Zorastre le 13/8/2002 Ă  6:42:44 (#1954610)

:lit:
Tres Sympa la transcription Prophetia quel boulot :)
Vraiment top :)


*se doute d'avance que Nevaeh va Calimeroiser*
Toi aussi je t'aime rohhhh :p

Par Iann-Nyo Darken le 13/8/2002 Ă  7:20:51 (#1954676)

:lit: :( :(

Par Khaelon Lloth le 13/8/2002 Ă  9:47:50 (#1954969)

*Reve encore Ă  un happy end:( *
C'est tres bien Ă©crit mais ce n'est pas joyeux..snif..

Par Iann-Nyo Darken le 13/8/2002 Ă  11:10:49 (#1955225)

Iann était en pleine étude d’une plante dans la foret des druides quand soudain, des oiseaux paniqué se posèrent sur son épaule pour lui raconter l’acte de Prophetia. Un coup de marteau s’abatie sur le cœur d’Iann qui s’empressa de rentrée au cabinet du cercle des druides.
Elle débarqua presque en enfoncant la porte et se précipita vers le lit de sa disciple !


- Prophétia !!!!

Lui posans les premiers soin, elle se mis à effectuer un massage cardiaque, les yeux embuer de larme, espérant qu’elle revienne a la vie.
Les personnes présente urent beau lui expliquer qu'il était trop tard pour elle, la docteresse s'empressa de continuer jusqu'à ce que du sang coule de la bouche de prophetia, prouvant sa mort certaine.

La pretresse de Kyotar arréta alors son soin et observa son apprentie, les yeux clo, le visage expriment un profont sentiment de tristesse... Baissans la tête, les larmes coulèrent les une après les autres... Elle était le premier patien qu'elle perdais... Mais plus que cela, elle venait de perdre sa fille de coeur...

Alors, l'encienne démone s'effondra en larme enlassans le corps de celle qui fut sa disciple, ne pouvant que constaté sa mort clinique...

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