Je ne sais pas si on peut parler de l'enseignement supérieur sur ce thread, mais j'ai quelques infos à partager.
Une réunion a été organisée avec les étudiants en Master Enseignement (notamment ceux d'Histoire, de SES et de langues) à Strasbourg, pour dénoncer ce nouveau Master sur plusieurs points :
- La mauvaise formation des futurs enseignants
- Les plaquettes de cours surchargées
- La difficulté de valider le Master alors que derrière ils doivent déjà préparer un concours ultra sélectif
- Les pressions psychologiques subies, et l'exclusion systématique des étudiants salariés de ce genre de filières
- La finalité du Master qui permettra à l'EN d'avoir des professeurs contractuels précaires.
J'ai trouvé la réunion assez mollasson, si les critiques sont pertinentes, elles s'arrêtent là : pas d'action de prévues si ce n'est une grande réunion publique avec le personnel de l'éducation et les étudiants.
Concernant l'autonomie des universités dans mon UFR :
- Diminution drastique des budgets des UFR, vu que l'université se désengage petit à petit des UFR tout en leur demandant d'assumer de plus en plus de dépenses. Ce n'est pas compliqué, on va voter le budget 2011 dans 1 semaine en conseil, et le chiffre est sans appel : 20% de moins.
Les conséquences directes pour moi :
- En tant que président d'association des étudiants en sciences historiques, je me retrouve dans une merde pas possible. En effet, maintenant que l'UDS (université de Strasbourg) ne photocopie plus les corpus de textes (et en Histoire, nous en avons beaucoup...), les professeurs se sont tournés vers notre asso' pour nous en occuper. Ne voulant pas faire payer les étudiants leurs outils de travail obligatoires, j'ai vendu les corpus à perte, pensant ensuite nous renflouer, tant bien que mal avec la subvention annuelle de l'UFR à l'association... Sauf que j'ai appris hier qu'elle était sucrée \o/
Cela m'apprendra à ne pas considérer les étudiants comme des vaches à lait. Vive la LRU, vive l'UDS