Quelques mois après "la chute", bien loin de l'Arizona, il existait quelques zones quasi vivables.. Mais la violence y régnait, meurtres, viols, tortures, un concentré d'horreur.
C'était une journée banale, le soleil se couchait, le bruit du galops de plusieurs chevaux se ressentait à ses pieds, ils n'étaient pas proches, mais la moindre vibration prenait vite de l'ampleur sur le sol sec et vide du centre de la France.. Le premier cheval arriva et le cavalier en tomba littéralement au sol, le cheval reprit sa course dans une autre direction sans même l'attendre, alors que trois autres chevaux étaient visibles à l'horizon.
- Pitié, je vous en prie... aidez moi !
Le cavalier s'était mis a genoux devant l'homme, qui lui tendit la main et le fit se relever.
- Restez derrière moi. lui dit-il.
Le cavalier se cacha derrière lui, les chevaux approchaient à grande vitesse. L'homme resta sans bouger, il était habillé de vêtements blancs, et propres, ce qui était rare en cette période. Derrière lui se dressait un camp fortifié, en taule, pierre et bois, surplombé par deux grande tour de gardes, dans chacune d'elle, un soldat.
Les chevaux arrivèrent a une dizaine de mètres de lui et stoppèrent.
- Livrez nous cet homme, et aucun mal ne vous sera fait. dit l'un des trois hommes.
L'homme resta un instant sans parler, puis, fît un pas en avant en s'exprima clairement et fortement.
- N'y a-t-il pas eu assez de morts ? Le monde n'est-il pas assez dévasté ? Repartez ...
Les trois hommes éclatèrent de rire et l'un d'eux reprit :
- Bha un de plus ou de moins quelle différence ?!
S'en suivit un rire gras commun aux trois hommes.
- Pardonnez moi, mais... vous voulez dire trois de plus ?
- Hein ? Nan, tout au plus deux haha !
L'homme en blanc resta quelques instants sans parler, puis reprit tout aussi calmement.
- Cet homme est sous la protection du Sanctuaire, Partez immédiatement, ou mes hommes là et là vous tueront. En parlant il désigna les deux tours de gardes ou des soldats se tenaient prêt à abattre les trois hommes.
Les hommes discutèrent entre eux, ils semblaient bien moins rassurés, car en France, du moins dans les zones ou la vie y était possible, le sanctuaire était bien connu et personne n'avait encore osé s'y attaquer.
- Bien euh on a d'autres chats à fouetter !
Les hommes repartirent aussitôt vers l'horizon, l'homme en blanc fît un signe aux gardes et les deux grandes portes du sanctuaire s'ouvrirent. Le cavalier encore effrayé tendit un objet à l'homme en blanc en le remerciant de son aide et fût accompagné par des gardes dans le sanctuaire. L'homme en blanc regarda l'objet en détail, un ordinateur portable visiblement, en sale état... Il le fit porter au laboratoire et retourna à l'intérieur du sanctuaire.
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