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Retour à Trandling - 52ème partie

Par Zeed Mithror le 10/7/2002 à 14:13:49 (#1786385)

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Dans la plaine

La colonne humaine s'étirait sur quelques centaines de pas et progressait à vive allure entre les collines qui s'élevaient peu à peu aux abords des monts d'airain. Au bon travail des prêtres d'Artherk qui avaient soigné les blessés des dernières escarmouches s'était ajoutée la volonté de l'homme qui marchait au devant de tous les autres. Le paladin n'avait pas proféré trois mots de la journée, maintenant la vive allure à laquelle tous étaient partis tout au long du chemin.

Le soleil avait disparu depuis près d'une heure et la lune peu à peu prennait sa place au milieu des étoiles. Un homme se détacha de l'arrière de la colonne qui commencait à s'allonger dangereusement pour rejoindre l'homme qui marchait seul au devant de tous et lui glissa entre deux respirations haletantes :

- La colonne s'étiole, Général et les hommes sont épuisés.
- Bien, répondit celui-ci d'une voix visiblement préoccupée, nous ferons halte a la sortie du défilé. Pour l'heure fais presser les retardataires, il ne faut pas s'attarder ici. Je veux rattraper le gros des troupes au plus tôt.


L'homme acquiessa et se laissa rattraper par le reste de la troupe en marche, transmettant la consigne au passage. Quelques minutes plus tard, un semblant de campement était établi et quelques soldats s'écartaient pour surveiller les environs. Quand le soleil se leva quelques heures plus tard les lieux étaient déjà deserts. La colonne avait repris sa marche en avant pour rattraper le reste de l'armée.

Bien des lieues plus loin l'armée avait transformée la plaine enneigée en un tapis brillant de la lueur des feux de camp. A voir l'Ost macabre qui se dressait sur la route de l'armée de Cymod, la discrétion n'était plus nécessaire. Le temps de la confrontation directe était venu.

Les longues ailes noires d'Acyde de Nor se déployèrent lentement comme elle s'étirait avant de reprendre la place qui leur était naturelle le long de son dos. Elle évitait de marcher avec le commun des troupes. Supporter leur regard avait le don de l'énerver bien que la peur qu'elle pouvait lire dans les yeux de la plupart des soldats avait pour elle quelque chose de jubilatoire. Les circonstances faisaient qu'elle devait régulièrement se méler au commun. Elle s'installa légèrement à l'écart des autres sous la tente de commandement et attendit comme eux le retour du messager. Même Vetheanan semblait mal à l'aise en sa présence, sa sagesse semblant confrontée à sa Foi.

Comme le voulait la coutume lors des grands assauts qui avaient fait l'histoire de Trandling, un héraut s'était approché, seul, au milieu de la plaine bordée de larges collines. Comme le voulait la coutume, un messager de l'autre camp s'approcha à son tour. Et comme toujours en ces lieux chacun confia a l'autre son message, à la fois empreint de menace et de résolution. Aucun n'avait l'intention de céder. Le destin des armes allait devoir trancher. Quelques minutes plus tard, Treyan Karyl tendait un rouleau de parchemin au comte Girmog, lui laissant le soin de le décacheter.

Le comte lut le parchemin tout d'abord pour lui même avant de le redire à haute voix pour les autres membres du commandement. Il avait escompté qu'il n'y aurait qu'une seule grande bataille sous les murs de Trandling. Malheureusement ce ne serait pas le cas et ils allaient devoir livrer une première bataille loin des portes de la cité. En face de l'Ost de Cymod se massait une armée immense de mort-vivants, relevés par une noirceur qui semblait déteindre jusque sur la masse rocheuse des monts d'Airain à l'horizon. Girmog se laissa aller dans ses pensées pour trouver une tactique propre à abattre l'armée qui lui faisait face. Il prit soudain conscience du silence des autres membres du conseil de guerre qui semblaient attendre de lui qu'il prenne les décisions qui s'imposaient pour mettre l'Ost en ordre de bataille et les mener à la victoire. Bien des fois il s'était retrouvé dans cette situation et durant tout le voyage il avait essayé de cacher la jalousie qu'il ressentait vis à vis du paladin. La blessure de Zeed Mithror avait été inespérée pour lui. Non qu'il lui en veuille personellement. Bien au contraire, il pensait sincèrement qu'il s'agissait de l'un des meilleurs meneurs d'hommes que Cymod ait connu depuis Arus le général des légions de fer. Mais s'il admirait le paladin qui commandait l'Ost, il aimait aussi le pouvoir. Et il n'aimait pas le partager.

- Placez trois légions de fantassins en première ligne, que tous les archers disponibles se placent a trente pas de retrait en deux groupes et tirent dès qu'ils seront à portée. Je veux que deux groupes de lanciers occupent nos flancs et que les autres compagnies de fantassins se tiennent prêtes en réserve, déclara-t'il d'un ton péremptoire.

Treyan Karyl s'était reculé et sentit un froissement léger contre son cou. Il tourna la tête pour voir ce à quoi il s'était heurté et croisa le regard sombre d'Acyde de Nor. Celle-ci se pencha légèrement vers lui alors qu'il détournait les yeux et lui murmura à l'oreille :
- Pourquoi ne dites vous pas tout haut ce à quoi vous pensez lieutenant Karyl ?
- Parce que le Comte Girmog a surement déjà pensé à cela, répondit-t'il tout aussi bas.
- N'en soyez pas si sur, rétorqua-t'elle en poussant le jeune homme au milieu de la tente avant de déclarer d'une voix forte : Ce jeune homme a quelques idées à vous soumettre messeigneurs, si vous lui permettez de s'exprimer librement.
- Dame de Nor, si notre général en chef ne vous tenais en si haute estime je vous aurais déjà fait brûler vive, répondit Girmog d'une voix grondante.
- Vous auriez pu essayer, Comte, vous auriez pu essayer. En attendant écoutez donc ce à quoi pense le lieutenant pour nous permettre de survivre à la prochaine bataille.
- Soit. Lieutenant Karyl, nous vous écoutons, répondit le Comte d'une voix sèche.
- Euh... humm... bien... comme vous pouvez le voir nos adversaires sont largement supérieurs en nombre et même si je ne doute pas de la valeur des notres, nous devons garder à l'esprit que le moral des troupes n'est pas au plus haut. De plus les attaques incessantes dont nous avons fait l'objet ces dernières semaines ont certes coûté beaucoup à l'ennemi mais les blessures s'accumulent chez les notres. Si nous attaquons de front et que nous essayons de maintenir un front constant nous courrons à notre perte.
- Que proposez vous alors ? s'enquit Girmog, visiblement contrarié.
- Nous avons deux solutions. Soit nous enfoncons leurs lignes en un seul point précis pour partager leurs troupes en deux et en écraser une partie pendant que l'arrière garde contient le reste et ensuite nous retourner pour finir le travail en recommençant l'opération autant de fois qu'il le faudra...
- Soit ? demanda Vetheanan.
- Soit nous prennons le parti de scinder nos troupes en petits groupes d'une dizaine de combattants et nous faisons subir à nos adversaires ce qu'ils nous ont imposés ces derniers temps. Nous les harcelons encore et encore tant et si bien qu'à la fin nous aurons à la fois limité nos pertes et décimé leurs troupes. Je compte notamment sur les archers pour cette tâche.
Quel que soit votre choix il me semblerait judicieux que les archers tirent des flèches enflammées en permanence au milieu des rangs ennemis. Nous avons fait quelques essais avec certains des notres. Ils peuvent tirer en entourant leur pointe d'un chiffon huileux et enflammé. Ils perdent beaucoup de précision mais contre des troupes nombreuses cela devrait être efficace.

Voyant qu'il avait fini, Girmog reprit la parole :
- Le conseil vous remercie pour vos propositions, lieutenant Karyl. Vous pouvez vous retirer, nous tiendrons compte de tout cela pour la suite.

Le lieutenant sortit de la tente de commandement et s'assit dans la neige à quelques pas de là autour de l'une des innombrables feux qui avaient été allumés. Il entendit la voix de la Dame de Nor s'élever à son tour puis d'autres, tour à tour sans comprendre leurs propos. Un quart d'heure plus tard les ordres étaient donnés pour que les troupes se préparent à la bataille à venir.

Par Dodgee MIP le 10/7/2002 à 14:21:45 (#1786429)

*comme à son habitude, distribue des feuillets fraichement imprimés à qui veut*

Demandez la dernière édition! Demandez!!! Après il sera trop tard, ils seront tous morts! Enfin.. euh oui bon on se comprend

Par Gitras Draggor le 10/7/2002 à 14:33:02 (#1786509)

:lit: :lit: :lit:
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:lit: :lit: :lit:

Par <Majandra> le 10/7/2002 à 15:28:34 (#1786766)

:lit: :)

Par Alanis Lyn le 11/7/2002 à 10:03:18 (#1790207)

Lu aussi.

Par Llenlleawg le 17/7/2002 à 21:01:15 (#1819211)

:chut: :lit:

décidemment je prends du retard dès que je m'absente un peu.

Vite l'épisode 53 m'attend

:merci:

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