Un coursier fait les auberges

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Faram regarde le coursier d'un air intérrogateur et lui dit :

- Vous savez nous avons déjà un peu discuté tout les deux et ce serait plutôt moi qui attend une réponse, je ne vous fais pour l'instant aucune confiance et à mes questions qui pourtant étaient forts simples je n'en ai eu aucunes réponses. Alors je vous redemande encore une dernière fois qu'avez vous décidé?

Le petit homme un peu excédé mais assez malin pour garder une certaine patience attendit que l'homme en face de lui le prenne au sérieux et qu'enfin une décision soit prise.
Après une folle chevauchée pour semer les gardes d'un seigneur dont il avait courtisé la fille, Simkim décida de faire une halte dans une auberge.

D'un rapide coup d'oeil il scruta l'assemblée présente. Son regard se posa ensuite sur le tableau d'affichage. Il s'en rapprocha et se mit à lire. Une annonce attira son attention : la formation d'un groupe d'aventurier. Peut-être était-il temps pour lui de partir découvrir de nouvelles contrées et laisser derrière les quelques troubles qu'il avait causé.

Simkim sortit de son sac un étuit dans lequel était rangée une plume d'oie tout à fait banale, si on excepte le fait qu'elle dispose d'une réserve d'encre illimité. Il inscrivit alors sur l'affiche, de sa superbe écriture : "Sa Grande Magnificence Simkim, le plus grand barde des Royaumes".

Cette tache effectuée, il alla s'assoir à une table et commanda à l'aubergiste une bouteille de son meilleur. Lorsqu'il déposa quelques pièces en paiement, il se rendit compte que ses ressources ne lui permettraient pas de continuer à mener son train de vie fastueux. Il était vraiment temps pour lui de partir à l'aventure.
" Monsieur, arrêtez donc de me murmurer comme ça à l'oreille. Qu'est-ce donc que toutes ces messes basses ? Le Grand Simkim parle et ne chuchote point. "

Sur ce, il prend son verre remplit de vin et en bois une gorgée. Puis en le reposant, il murmura quelques mots.

" Je peux être discret mais seulement lorsque cela s'impose. Peut-être est-ce le cas lorsqu'on parle des dieux ? "

Simkim repose son verre et continue à murmurer, tout en fixant son interlocuteur dans les yeux.

" Je ne haie pas les dieux car ils sont le cadet de mes soucis, disons plutôt que je les ignore. Bien évidement, je n'apprécie que très rarement leur intervention ou celles de leurs fidèles. "

Jette un coup d'oeil à sa bourse posée sur la table et presque vide. Puis reprend d'une voie normale et avec un grand sourire.

" Mais pour de l'or, je suis prêt à haïr qui vous voulez. "

Sur ce, il reprend son verre et le porte de nouveau à ses lèvres.
Une fois obtenu ces quelques explications, faram décida qu'il était temps. Regardant une dernière fois le coursier en lui faisant un signe de la tête, il sortit de l'auberge d'un pas décidé.

- et bien, adieu!
L'elfe noir qui s'était absenté suite au refut de l'homme, reviens quelque jour après pour se representer à celui-ci.
*Vous savez qu'il ne tiens qu'à vous afin que ... je ne crois plus en la chose !!!??? Du moins si vos motifs sont crédibles. Je reste dans les parages afin que vous puissiez me recontacter si vous avez besoin de bras.*
Unhappy
Maieuuuuhhhh
Encapuchoné et entièrement recouvert de sa cape elfique, Lucrat resorti de l'auberge.
*Tu sais ou me contacter si tu as besoin de bras. Des affaires m'attendent aillieur, je vais de ce pas m'en occuper. Mais fait moi signe, mème pour un refus.*
En sortant il lanca une piècette à l'homme en guenille assis à l'entrée.
Après quelques jours de méditation à l'entrée de la taverne, mêlés à beaucoup de réflexions, le moine sorti de sa transe. Il se leva et ramassa les quelques pièces de cuivre que des passants avaient jeté ça et la par pitié, mais qui allaient faire le bonheur de Sinju.
Il est vrai que malgré sa maîtrise dur corps et de l'esprit, Sinju commençait à avoir légèrement faim. Et comme tout bon combattant qui se respecte, Sinju savait que le ventre vide ne rendait pas les taches faciles.
Il se dirigea alors vers l'aubergiste et lui demanda un plat de ragout pour les quelques pièces qu'il ait en sa possession, ainsi qu'un verre d'eau.
La gamelle remplie, d'un pas non-challant il s'assit à une table fixant le coursier qui lui avait murmuré quelques mots.
*Je me demande bien quel type de personne vous rechercher là, messire !!!* Dit-il à l'homme qu'il fixé du regard, tout en mangeant.
*Si vous chercher quelqu'un pour quelques besogne que se soit, sachez que je suis ouvert à toutes propositions. Les seules choses qui me sont interdites, sont de violer, tuer des enfants ou incendier le peu de bien que peuvent posséder de pauvres et honnêtes gens* Puis il but une lampé d'eau.
*j'attends votre réponse, mais ne tarder pas de trop Messire. Mes poches sont vides et je vais être obliger de vagabonder afin de trouver quelques petits boulots par-ci, par-la afin de subsister à mes besoins.*
*Sachez aussi que la seule divinité en laquelle je crois, est mon maître spirituel de l'école du poing d'acier. Et il est loin d'être un dieu.* Et sur ces mots Sinju éclata dans un sanglots de rire guttural.
Puis Sinju plongea le nez dans son assiette afin de finir son repas.
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