La Statuette Mazteque

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-Voila une personne avec qui il est agréable de voyager! fit le dragon-fée en s'approchant de Salambö

Dolothion se posa sur son épaule et commença à lui déclamer l'histoire de sa vie sans se soucier de l'interêt ou non de sa porteuse.
*Petite Lune se rapprocha de gareth pour lui parler*

- trouvez vous normal que l'on voyage de nuit?? sans aucune précautions, ils ne semblent pas armés. je vous avoue que cela ne me rassure guère.

*Puis pour elle même, heureusement que je n'ai pas trouvé de selle d'épaule, c'eusse été une dépense inutile. Puis elle sortit du gâteau pour grignoter en attendant l'heure du repas*
-Et je pris une lourde pierre que je lâcha sur la tête de l'orc! achevant sa phrase avec un sourire, le dragon-fée s'affala sur l'épaule de la jeune femme

-Ce fut une aventure extraordinaire et j'en suis fier d'y avoir participé sinon plus.

Dolothion qui avait passé presque deux longues heures sur l'épaule de Salambö à raconter des récits incohérents et inimaginables bomba fièrement son petit torse écaillé quand cette dernière sourit.
Jamais il n'avait eu un auditoire aussi attentif... peut être que la jeune femme s'intéressait davantage aux connaissances occultes du dragon nain qu'à ces récits.
Dans tous les cas possibles,
Dolothion n'en eu cure mais posa néanmoins une question indiscrète.


-Vous avez un mari?
Un mari ? Non ... j'étais une esclave avant et le seul homme duquel je suis tombée amoureuse s'est avéré être mon demi-frère. Heureusement que je ne lui avais pas avouer que je l'aimais !

Elle eût un petit rire. Puis elle chuchota à Dolothion sur un ton enjouée et espiègle.

C'était toi l'illusion hein ? Tu m'apprendras à en faire de si grosses ?
Au moment où Dolothion allait répondre (ou non), Azenbar leva le bras, et le convoi s'immobilisa.

«Silence maintenant, pendant un quart d'heure...Ensuite seulement nous serons hors de portée de voix de la route.»

Le groupe était dans un virage, et au lieu de suivre la courbe, le guide s'élança à petites foulées droit devant, en direction du rien du tout le plus complet. Les bêtes se mirent à trotter, et les aventuriers furent bien obligés de suivre au pas de course.

Le souffle court, Gareth chuchota à Petite Lune :

«Finalement, c'est peut-être pas aussi normal que ce que croyait Salammbô !»


Derrière eux, le halo lumineux du caravansérail avait disparu, et seules les étoiles éclairaient leurs pas, car cette nuit était nuit de nouvelle lune. Les gravats laissèrent bientôt la place à un sable grossier, rougeâtre et instable... Plusieurs fois, un Nain trébucha, et se releva (chose rare !) sans un juron.

***

Enfin, le groupe ralentit, puis s'arrêta. Même les plus endurants du groupe apprécièrent l'ordre de dresser le bivouac.
Galoin se chargea d'allumer un petit feu sans fumée, et on entreprit d'installer de petites tentes tout autour.
Entre deux bouchées de viande séchée, Dolothion jetait un regard intrigué à Salambö avec qui il avait décidé de bivouaquer.
La demande de la jeune femme pour lui apprendre son art était des plus inattendues.
Rarement, ses illusions avaient eu un effet aussi attractif sur les gens "normaux", ceux ci se contentait de le chasser ou pire de le tuer.
Mais d'un autre côté, il n'était pas rare qu'un sorcier invoque un extérieur pour augmenter ses connaissances et parfois s'en faire un familier... un ami!
L'idée germa dans la petite tête du dragon-fée tout le long du repas et quand il eût fini, il se posa discrètement sur l'épaule de Salambö.


-Je veux bien t'apprendre ses illusions bien que pour moi c'est aussi simple que respirer ou encore boire. lui chuchota il
Il y a un moyen si mes souvenirs sont bon mais j'ai une requête à te demander avant...
Filodel ce contentait de suivre en silence depuis un moment, il c'était emmurer dans sa tête, toutefois depuis qu'il avait mit le pied sur le sable il semblait plus a l'aise en tout, ses geste était plus fluide et assuré. Il restait près de Tinuviel qui dessinant dans son calepin présentait une cible plus facile pour un éventuelle attaquant.
D'abord hésitant, Dolothion finit par dire sa requête avec une franche détermination.

-Que tu me prenne comme familier et que tu lance le sort de quête qui s'ensuit...
Après avoir mangé comme un dingue, Clisthène reposa son assiette. Il n'osait toujours pas mettre son visage à découvert encore une fois, comme tous les voleurs, il était d'une méfiance absolue. Furtif comme une ombre, il en profita pour s'éclipser dans l'ombre des caravanes, fouillant silencieusement les environs, en quête de quelque trouvaille pour le rassurer ou le prévenir.
Adelicia restait silencieuse comme toujours, un mystère qui ne dévoilai rien tant qu'on ne lui avait pas demandé.
Elle fini de mangé et alla s'installer dans un coin, seule, regardant les autres, les détaillants dans les moindres détaille.
Un sort de quête ? Un familier ?

Elle eût une petite moue de dépit fort séduisante.

Et ça m'engage à quelque chose envers toi je suppose ? Je ne sais pas vraiment ce que ça représente même si je sais le faire.
-L'engagement est minime par rapport aux avantages!

Avec l'assurance d'un charlatan de Calimport, Dolothion continua sa tirade.

-Le sort de quête nous liera l'un à l'autre d'une façon fort pratique.
Si jamais l'un de nous est en danger, perdu ou encore blessé, il suffira de voyager dans la direction que t'indique ton intuition pour me retrouver par exemple!

Le dragon nain termina sa phrase au creux de l'oreille de Salambö.

-Puis avec ce sort, tu pourras aisément reconnaître si mes illusions sont réelles ou si un ennemi se tient vraiment devant toi.

En bon filou, Dolothion omis de prévenir la jeune femme que si il expirait, elle perdrait une partie de son énergie vitale, ce qui l'exposerait plus facilement aux épidémies et aux maladies transportées par les moustiques...
Daermon quand à lui, avait quelque peu sympathisé avec les nains, mais avait préféré rester manger avec ses compagnions de route qu'il ne connaissait pas encore très bien. Mais il avait éviter de se retrouver à côté de Clisthène, de peur d'avoir une envie folle de lui briser les poignets, et du dragon fée dont il n'appréciait guère les dangereuses facéties. Ainsi, il s'était retrouvé assis entre Gareth et Tinuviel.

Cela faisait un moment qu'il était intrigué par le calepin de la barde si bien qu'il finit par lui demander:
"Excusez moi, mais que notez-vous donc là dedans pour passer plus de la moitié du voyage le regard plongé dans les lettres ?"
*Tinuviel regarda Daermon et un petit sourire se dessina sur son visage. Elle lui montra le calepin où il y avait des mots et des notes en elfique. Mais il y avait aussi des dessins soit d'un membre, soit de tous le groupe, soit des paysages, soit de la caravane qu'ils formaient tous.*


- L'important pour un barde c'est de bouger. La mémoire peut parfois faire défaut et puis un jour, très proche je le crains, je prendrais ma retraite et je reprendrais tous les calepins que j'ai et j'en ferais des livres. Certains seront pour les riches et ils me paieront, pour que je sois capable d'en créer pour les plus pauvres.

*Elle ramena ses genoux vers elle, et posa sa tête dessus.*


- Certaines personnes veulent à tout prix vivre des aventures folles et combattre l'épée en l'air de fabuleux dragons !!!

*elle fit bouger sa main en petits moulinets et on vit apparaître un cheval au galop, de la poussière sur ses talons, puis un homme en armure sur le cheval arma son bras avec une lance et un dragon apparut en volant et il cracha du feu. Puis le chevalier lança son arme qui se planta dans le coeur du dragon qui fit une chute vertigineuse. Et enfin tout disparut dans une volute de fumée. Pendant tout le long, on voyait Tinuviel dessinait la mini illusion pas plus grande qu'un livre, avec de nombreuses étoiles pour signigfier la féérie*


- Je préfère être celle qui regarde, observe, note et raconte.


*Puis elle le regarda un air espiègle dans le regard*


- Les nains sont ils toujours aussi curieux ?


*En lui disant cela, elle lui tendit son calepin pour qu'il le regarde plus avant si il le voulait*
Daermon sourit à la remarque de l'elfe, puis il pris le calepin et le feuilleta distraitement.

-"Les nains sont justes curieux des personnes qu'ils pensent pouvoir respecter. Et vous avez bien raison de ne pas rêver de tuer des dragons, beaucoup le font, et encore plus finissent dans leur estomac. Mais bon, une bonne petite mêlée de temps en temps ne peut pas faire de mal...." ajouta-t-il dans un sourire. Puis il lui rendit son calepin et demanda: "Et qu'est-ce qui vous a amené à choisir cette voie, celle du barde ? Car je suppose que cela doit être bien loin de vos rêves de petite fille, non ?"
*Elle se mit à réfléchir à la question qui parut la surprendre*

- A dire vrai je ne me suis jamais posé ce genre de questions. Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours voulu être barde. Dés mon plus jeune âge, j'ai appris à jouer des maracas. J'étais toujours au coin du feu à écouter nos vénérés. Je dirais plutôt qu'à un moment donné de ma vie, je me suis bridée et l'on m'a bridé. Puis finalement il s'est avérée que cette voix était vraiment la mienne. Alors j'ai repris du service. Au début pour la reconnaissance et le pouvoir que cela confère de se sentir important, maintenant c'est un tout autre but. Seulement celui de voir une petite fille me regardait avec des yeux ronds pleins de rêves dans la tête.

*Elle sourit et repris le calepin, tout en le secouant sous le nez du nain*

- Maintenant c'est à vous ! Expliquez moi un peu qui vous êtes ?

*Elle s'installa comme si on allait lui racontait une bonne et longue histoire, attentive*
-"Qui suis-je ? Je vais peut-être vous décevoir, mais je ne suis pas quelqu’un d’extraordinaire… Je ne me souviens que de peu de choses de mon enfance, mes parents sont morts dans un accident minier alors que je n’étais qu’un jeune nain imberbe, et j’ai été élevé par les prêtres de Moradin. D’eux j’ai appris les sciences et les arts ainsi que l’histoire, et tout naturellement, à ma majorité je me suis engagé à suivre la voie qui m’avait été enseignée. Depuis, j’ai décidé de parcourir le monde afin d’amasser des connaissances qui pourraient être utiles aux miens et de porter la parole de Moradin aux peuples nains quel qu’ils soient. Et maintenant, je me retrouve avec vous pour partir à la découverte de ce continent éloigné et des trésors qu’il peut receler, quelqu’en soit la nature. Voila, vous savez tout de moi." Pendant qu'il avait commencé à parler, Daermon avait tiré une pipe et du tabac de son paquetage, et maintenant, il soufflait de longue bouffées de fumée.
Salambö pris un peu de temps pour réfléchir à la proposition de Dolothion. Elle se souvînt de l'enseignement de l'homme de Château-Suif au sujet des familiers ... mais ce qu'il pouvait lui apporter était trop tentant. Un nouveau sourire illumina son visage et elle accepta la proposition du petit dragon.
- Aucune histoire n'est banale cher Maître Nain. Même le fermier du coin a toujours quelque chose à nous raconter. Et puis les bardes sont parfois là pour embellir la vérité, dira t'on ...


*Elle avait laissé tra?ner sa dernière phrase et fit un clin d'oeil à Daermon*

- Et vous Gareth qu'avez vous à nous raconter sur vous ?
Rougit
*Petite lune comme à son habitude passait inaperçue et elle écoutait sagement ses compagnons de voyage. Le manège du dragon fée l'intriguait au plus haut point, et elle redoutait un peu la déception qu'aurait Salambo quand elle découvrirait tout les tenants et aboutissants de ce genre de pacte.
Le repas l'avait repue et elle était bercée par les paroles que ses compagnons échangeaient.*



[HRP] Je m'absente du 28/10 au 15/11 inclus, je pense que cela signifiera mon départ du sujet si vous reprenez un rythme plus soutenu comme tenu que le site semble refonctionner.[/HRP]
Clisthène finit par revenir auprès de ses compagnons, frustré quelque peu par son exploration infructueuse. Silencieux et discret comme une ombre, il se contentait de les observer derrière sa capuche, de ses grands yeux bleus.
[HRP] Désolé, j'étais en stage en internat, je rentre tout juste...[/HRP]

« Hé bien, mon père était un mercenaire Illuskan, un homme du Nord friand de sagas épiques et de combats dantesques... Il tomba amoureux de ma mère, infirmière à Lunargent, et se fixa.
Les soirs, pour m'endormir, il me racontait ce qu'il avait appris des Scaldes de son peuple, et j'ai été bercé par les contes toute mon enfance.
De son côté, ma mère insistait pour que j'apprenne autant que possible la magie, la science des herbes et celles des choses qui vivent autour de nous.

J'ai longtemps hésité entre devenir barde et rôdeur... Puis j'ai rencontré une Elfe des Marches du Nord, protectrice des forêts frontalières des territoires orcs...»
Il se fit rêveur :
«Je suppose que sa compagnie a satisfait la part de moi-même qui aspirait à être rôdeur... Peut-être ne sommes-nous plus qu'une seule entité en deux corps distincts.»
Il sourit à cette idée.
«Toujours est-il qu'après quelques mois de vie commune, nous avons décidé de faire nos armes séparément (la profession de barde, plus encore que celle de rôdeur, exige d'avoir voyagé). Nous nous sommes donnés rendez-vous pour dix ans après (nous n'avions pas vingt ans). Nous en avons fait la moitié, et je pense toujours à elle comme celle avec qui je veux fonder une maison.

Compagnons, je cours après l'aventure et le savoir pour être le plus riche d'esprit possible et qu'un jour, une femme me trouve le meilleur de tous les hommes !»
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