au sujet de band of brother

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voila je profite de la rediffusion de cette série pour poser une question

est ce que vous ne trouvez pas que le nombre d américains tués lors des batailles n est pas très réaliste?
(exemple lors de la bataille de bastogne,je vois très peu de soldats ce faire tués)
d un autre cote c est pas gênant,mais seulement voila,je trouve ca un peu dommage de ne pas reste Fidèle a la realitée

quand ils prennent les canons sans avoir une vingtaine de morts

ou alors est ce un fait historique(ils n ont eu "que 290 000 morts" donc par rapport aux allemands c est pas énorme mais bon faut les faire comme meme)
Pour l'histoire des canons :

Si tu regarde bien dans l'épisode ou il pètent les 88 (du moins les canons, parce qu'il ne ressemblent pas beaucoup a des 88, je dirais plutôt des obusiers de 105 mais bon, ils ont peut être pas pu trouver de vrais 88 pour faire le film) , quand le Lt. Spears monte à l'assaut avec ses hommes il finit seul a coté du canon, donc on peut penser que le Lt. Winters a effectivement eu qu'une perte mais que des hommes qui était sous le commandant d'autres officiers sont tombés.
Au final ca doit faire le compte.

Pis bon c'est pas le but de la série de montrer tous les morts dans leurs rangs aussi
Quand on se réfère aux chiffres de pertes, il ne faut pas oublier que, en gros il faut compter 10 blessés pour un mort.

Le principe de base de l'armée américaine depuis la fin de la guerre de sécession est de minimiser au maximum les pertes.

Lors de combat avec de petites unité, un ou deux morts ne paraisse peut être pas beaucoup mais sur 20 gugusses, cela fait normalement 10 % des effectifs.

De plus, a la fin des épisodes, ils passent le chiffre des pertes de la compagnie/bataillon/régiment. 60 et quelques types morts pour un bataillon qui compte plusieurs compagnie, ça fait pas énorme par compagnie et encore moins pas peloton.

Si mes souvenirs sont bons, il y a 6 compagnie par bataillon chez les paras US.

En prime, si le réalisateur bute tout ces héros, il va avoir un problème très vite !
La les vivants c bon ils savaient qui c qu'il devait garder

Sinon pense bien qu'une compagnie c 150 hommes environ au depart et qu'ils sont sans arrêt renforcé par des réservistes.
Tu prend la scene ou Guarnere et Toye se font péter la jambe par un obus. Ils ne sont pas comptabilisés comme mort mais il ne peuvent plus combattre (et leur vie a pas du être facile après)

Compte aussi le jour J ou une section se fait exploser dans son avion avec le CC donc ca fait beaucoup quand même.

C'était une section de paras donc une troupe d'élite, les commandants n'avaient donc aucune envie de voir disparaitre l'unité.
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Y'a des rappels à la fin des épisodes... les chiffres historiques. Je me souviens plus exactement mais la compagnie a perdu près de 2/3 de ses effectifs à un moment.
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Citation :
Publié par gleurs
Quand on se réfère aux chiffres de pertes, il ne faut pas oublier que, en gros il faut compter 10 blessés pour un mort.

Le principe de base de l'armée américaine depuis la fin de la guerre de sécession est de minimiser au maximum les pertes.

Lors de combat avec de petites unité, un ou deux morts ne paraisse peut être pas beaucoup mais sur 20 gugusses, cela fait normalement 10 % des effectifs.

De plus, a la fin des épisodes, ils passent le chiffre des pertes de la compagnie/bataillon/régiment. 60 et quelques types morts pour un bataillon qui compte plusieurs compagnie, ça fait pas énorme par compagnie et encore moins pas peloton.

Si mes souvenirs sont bons, il y a 6 compagnie par bataillon chez les paras US.

En prime, si le réalisateur bute tout ces héros, il va avoir un problème très vite !
A l'époque de la seconde guerre mondiale ,le ratio mort/blessés était d'environ 1/2,5 ou 1/3 (suffit comparé les pertes morts/blessés des batailles )

Dans la série ,les partes de la compagnie sont quand même très élévé .A la fin du 8em épisode sur Bastogne ,ils font le décompte de pertes .Sur 145 soldats qui sont entrés en Belgique il en restait 63 soit plus de 50% de morts et de blessés (et on ne parles pas du jour J et de Market Garden )

Donc meme si certain blessés reviennent après X semaines ,les pertes doivent etre autour des 50%

Le nombre est très important mais il ne faut pas oublier que la 101em airborne à été de tout les coups dur qu'a traverser l'armée américaine et qu'ils ont souvent été en première ligne .

De plus étant une compagnie d'élite elle gardait plus longtemps sa cohésion que les unités de ligne qui était retirés à environ 20% de pertes . Ce qui explique le taux plus important de pertes .

Sinon si on ne voit pas trop de morts c'est surtout que la série est basé sur les récits des survivants donc forcément on ne les voit pas mourrir pendant la série ,on ne voit que les morts et blessés annexes ,les acteurs principeaux jouant le rôle de survivant .

Quand à la prise des 88 le jour J c'est un fait d'armes parfaitement historique qui explique d'ailleurs les nombreuses décorations reçues ce jour là ,l'exploit étant énorme .


Voila ,finalement il y a 3 compagnie par bataillon de paras + une escouade d'armes lourdes (parfois renforcé à une compagnie mais que très occasionnellement ) et l'etat major du bataillon
C'est peut-être pas très réaliste mais c'est une vérité historique

Faut dire que ces mecs étaient entraînés comme des fous lol, mais par contre à Bastogne ils ont de nombreux blessés ...

Ce que je ne comprends c'est après le parachutage, tous les soldats cherchant la Easy Company ...
Heu ils sont dans cette compagnie ou ils veulent y rentrer ?
Si l'histoire est réelle je vois pas comment ils pourraient "tuer" des Américains pour le film...

Et puis, les paras sont pas des troupes d'élite pour rien...



(1) Le 6 Juin, au moment de sauter sur la Normandie, la compagnie E était forte de 139 officiers, sous-officiers et hommes de troupe. Le 29 Juin, lorsqu'elle a été relevée, son effectif avait été réduit à 74 officiers, sous-officiers et hommes de troupe (le chiffre des pertes du 506 RIP a été le plus élevé de tous les régiments engagés dans la campagne de Normandie : 983 tués ou blessés au total, soit 50% environ de l'effectif de départ). La compagnie E déplorait 18 tués au combat : les lieutenants Thomas Meehan et Robert Mathews, l'adjudant-chef William Evans, les sergents Elmet Murray, Murray Robert, Richard Owen et Carl Riggs, les caporaux Jerry Wentzel, Ralph WImer et Hermin Collins, les soldats Sergio Moya, John Miller, Gerald Snider, William McGinigal, Ernst Oats, Elmer Telstad, George Elliott et Thomas Warren.


(1) Band Of Brothers, page 120. Stephen E. Ambrose


(2) Le 17 septembre, la compagnie E avait sauté sur la Hollande, forte de 154 officiers, sous-officiers et hommes de troupe. En repartant, elle ne comptait plus que 98 officiers, sous-officiers et hommes de troupe. Les lieutenants Brewer, Compton, Heyliger et Charles Hudson, ainsi que 45 hommes de troupe avaient été blessés. William Dukeman Junior, James Campbell, Vernon Menze, William Miller, James Miller et Robert Van Klinken étaient morts au combat.

(2) BoB, page 190.

(3) En quittant Mourmelon, la compagnie E était forte de 121 officiers, sous-officiers et hommes de troupe ; au 1er janvier 1945, son effectif se trouvait réduit à moins de 100.

(3) BoB, page 225.

(4) On peut estimer que la compagnie E est rentrée en Belgique, le 19 décembre 1944, avec un effectif de 121 officiers, sous-officiers et hommes de troupe, qu'elle a reçu deux douzaines de remplacants, et que le 17 janvier 1945 son effectif était réduit à 63 officiers, sous-officiers et hommes de troupe. La liste des tués au combat en Belgique s'établit comme suit : sergent Warren Muck, caporal Francis Mellet, soldats A.P Herron, Kenneth Webb, Harold Webb, Carl Sowosko, John Shindell, Don Hoobler, Harold Hayes, Alex Penkala et John Julian.

L'évocation la plus éloquente du prix payé par la compagnie E pour la défense de Bastogne est l'oeuvre du soldat Webster qui a rejoint la compagnie lors du trajet en camion entre Rachamps et l'Alsace. Il avait été blessé au début du mois d'octobre 1944 et retrouvait son unité à la mi-janvier 1945. "Quand j'ai vu ce qu'il restait de la 1re section, a-t-il écrit, j'ai eu envie de pleurer. Il n'y avait plus que 11 hommes sur 40, dont 9 étaient des anciens qui avaient sauté sur la Normandie ou la Hollande, ou les deux : McCreary, Liebgott, Marsh, Cobb, Wiseman, Lyall, Martin, Rader et Sholty. Même si les deux autres sections étaient légèrement plus étoffées, elles se trouvaient réduites à si peu de choses, elles aussi, qu'ajoutées à la 1re elles ne formaient même pas une section normale, et encore moins une compagnie."

(4) BoB, page 256.

A noter que deux membres de la 101 ont reçu la Medal Of Honor, un soldat, Joe E Mann [KIA] et un lieutenant-colonel Robert G. Cole [KIA].
non non c etait pas pour dire qu ils devaient rajouter des morts,mais c etait un etonnement car je me disai s qu ils avaient eu plus de morts,que ca avait ete sanglant mais apparement pas tant que ca(enfin attention quand je dis pas tant que ca c est pas pour dire " oooo ils n en ont eu pas beaucoup des morts ")enfin bon perdre des hommes c est toujour grave

j ai regarde la cassette ,effectivement on se rend compte des pertes


pierre je crois que tu parle du jour j
Robert G. Cole
Rank and organization: Lieutenant Colonel, U.S. Army, 101st Airborne Division. Place and date: Near Carentan, France, 11 June 1944. Entered service at: San Antonio, Tex. Birth: Fort Sam Houston, Tex. G.O. No.: 79, 4 October 1944. Citation: For gallantry and intrepidity at the risk of his own life, above and beyond the call of duty on 11 June 1944, in France. Lt. Col. Cole was personally leading his battalion in forcing the last 4 bridges on the road to Carentan when his entire unit was suddenly pinned to the ground by intense and withering enemy rifle, machinegun, mortar, and artillery fire placed upon them from well-prepared and heavily fortified positions within 150 yards of the foremost elements. After the devastating and unceasing enemy fire had for over 1 hour prevented any move and inflicted numerous casualties, Lt. Col. Cole, observing this almost hopeless situation, courageously issued orders to assault the enemy positions with fixed bayonets. With utter disregard for his own safety and completely ignoring the enemy fire, he rose to his feet in front of his battalion and with drawn pistol shouted to his men to follow him in the assault. Catching up a fallen man's rifle and bayonet, he charged on and led the remnants of his battalion across the bullet-swept open ground and into the enemy position. His heroic and valiant action in so inspiring his men resulted in the complete establishment of our bridgehead across the Douve River. The cool fearlessness, personal bravery, and outstanding leadership displayed by Lt. Col. Cole reflect great credit upon himself and are worthy of the highest praise in the military service.

Joe E. Mann
Rank and organization: Private First Class, U.S. Army, Company H, 502d Parachute Infantry, 101st Airborne Division. Place and date: Best, Holland, 18 September 1944. Entered service at: Seattle, Wash. Birth: Rearden, Wash. G.O. No.: 73, 30 August 1945. Citation: He distinguished himself by conspicuous gallantry above and beyond the call of duty. On 18 September 1944, in the vicinity of Best., Holland, his platoon, attempting to seize the bridge across the Wilhelmina Canal, was surrounded and isolated by an enemy force greatly superior in personnel and firepower. Acting as lead scout, Pfc. Mann boldly crept to within rocket-launcher range of an enemy artillery position and, in the face of heavy enemy fire, destroyed an 88mm. gun and an ammunition dump. Completely disregarding the great danger involved, he remained in his exposed position, and, with his M-1 rifle, killed the enemy one by one until he was wounded 4 times. Taken to a covered position, he insisted on returning to a forward position to stand guard during the night. On the following morning the enemy launched a concerted attack and advanced to within a few yards of the position, throwing hand grenades as they approached. One of these landed within a few feet of Pfc. Mann. Unable to raise his arms, which were bandaged to his body, he yelled "grenade" and threw his body over the grenade, and as it exploded, died. His outstanding gallantry above and beyond the call of duty and his magnificent conduct were an everlasting inspiration to his comrades for whom he gave his life.
Comme dit précédemment on a quelques rappels historiques et ça se compte par milliers de morts maintenant on en voit pas mal tomber au combat mais la série est assez tournée vers quelques personnages seulement et peu d'entre eux sont morts pour l'instant !
Houlala ca dépend largement du type :
Infanterie,Blindé ?
Renforcé/standard?
US/Allemand ?

Pour donner une idée un squad c'est entre 8 et 12 hommes ,un peloton c'est entre 30 et 40 ,une compagnie 150 ,un bataillon vers les 500 ,un régiment ca peut nettement varier entre 1500 et 3500 et une division ca peut fortement varier aussi (environ 7000-8000 hommes pour une division côtière allemande jusqu'a 25000 hommes pour une panzer division SS à plein effectif avec toutes ses unités de soutien )

A noter que les termes et les tailles vaires fortement d'un pays à l'autre et d'un type de division à une autre (l'organigramme d'une division côtière n'étant pas celles d'une division de paras)

EDIT: pour les pertes de la 101em pendant la 2em guerre mondiale ,elles sont chiffrées à 2043 morts,7980 blessés et 350 prisonniers pour un effectif théorique de 6600 hommes

La division à fait 29500 prisonniers au combat .
Quand à la brigade, à ce que je sais, elle se trouve, en terme de taille, entre le régiment et la division.

Une brigade (par exemple, dans l'Armée Rouge durant la 2e Guerre Mondiale) était souvent une unité de soutien à d'autre unités plus grande. Par exemple, une brigade blindée jointe en soutien à une Armée, l'Armée étant elle-même composée de plusieurs division d'infanterie.

Le terme de brigade dans l'armée rouge veut en fait dire : regroupement de plusieurs bataillons.

En gros, dans les armées occidentales, cela serai plus un régiment qu'une brigade qui est normalement un assemblage de deux régiments.

Dans la majorité des armées de l'époque, la brigade était plus une entité administrative que militaire. Bien souvent les unitées étaient regroupées en formation suivant la mission (kampfgruppe, combat command...).

En prime, il faut bien dire qu'une unité peut varier en taille suivant le moment, ainsi, après Kursk, la compagnie de sapeur d'assaut du régiment de grenadier se montait à :

3 hommes !!!!!! (mais c'est un exemple extrême).
Citation :
Publié par Jaoul
Juste une question; c'est combien en gros les effectifs d'une division ,bataillons, compagnie,section...? ou d'une brigade?
J'ai un document qui répond à la perfection à cette question, dans le cas de l'infanterie française de 1940. Avec des schémas, des tableaux, et tout et tout. Et des tas de détails sur les outils, les munitions, etc. J'ai l'intention de le mettre en ligne d'une manière ou d'une autre, mais depuis plusieurs mois je recule devant la tâche il y a des dizaines de pages (pas des centaines, notez).
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