[Brocéliande - Albion] Thealin ou les brumes d'Avalon

 
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Journal, le 2ème jour de la 1ère lune du 3ème cycle
Thealin ouvrit une fois de plus son vieux grimoire. C'est la main tremblante qu'elle écrivit ce qui suit.

Les évènements se bousculent dans ma tête. Je dois les consigner et faire un rapport avant qu'une nouvelle crise ne revienne, avant que je n'oublie des parties de ma vie. J'ai rencontré le nouveau Lieutenant de la Garde d'Albion sur les bords d'un lac des Faubourgs de Camelot.

Après les présentations, nous avons parlé du traité entre la Garde et les Protecteurs. Il a fait allusion à une modification du dit traité. Je lui ai dit que l'Ambassadeur Iathiel ar Golthwaith avait rejoint la Déesse Mère et que je n'avais pas pouvoir de décision. Je lui ai demandé son aide, car le Culte était en péril et se mourrait. Il a essayé de me convaincre de rejoindre le Culte de la Lumière. J'ai gardé la Foi en la Déesse Mère, toujours. Je lui ai dit que des personnes tentaient d'assassiner les membres du Culte. Je lui ai même parlé d'une clerc qui avait rejoint le Culte de la Déesse Mère, et avait manqué de se faire tuer par une lame empoisonnée sous les yeux de l'Ambassadeur. Je revois encore ces événements...

Nous étions accueilli par le Seigneur Adribars, dans les marais d'Avalon. Nous nous étions réunis là pour permettre à certaines personnes ne pouvant traverser le Voile d'assister à la cérémonie de baptême d'une clerc voulant se reconvertir. Un homme qui finit par nous dévoiler son identité, Beylad, je crois me souvenir, nous harcelait de propos injurieux, allant même jusqu'à nous menacer. Alors, nous nous rendîmes au Port de Gothwaith. A la fin de la cérémonie, certaines personnes repartirent. Et tandis que j'écoutais l'Ambassadeur discuter, nous entendîmes des cris. Nous accourûmes et nous vîmes avec effroi la blessure suppurant de poison de notre nouvelle soeur. Après quelques soins, l'Ambassadeur demanda à Dame Lysea qui s'y connaissait en poison d'aider à la recherche de l'assassin. Dame Lysea que j'appréciais tant... Nous lui faisions confiance. A tort, je me rends bien compte aujourd'hui. Car elle a avoué à Dame Moera qu'elle ne s'intéressait au Culte uniquement que pour surveiller mon époux, Ezoniroel. Mais l'enquête n'a rien donné, les pistes encore brûlantes ont été délibérément brouillées, effacées. Nous avions eu tort de lui faire confiance.

J'ai croisé hier soir, le nouveau Lieutenant. Décidément il faudra que je me rappelle de lui demander son nom pour qu'il n'y ait pas de confusion avec le Lieutenant Adenas de Hisgart, devenu Capitaine aujourd'hui. Je me rendais à l'Académie en compagnie de Sdol McKeen et de Jorah Daemont. Nous fîmes les présentations. Jorah, ne cachant pas être fidèle de la Déesse Mère, et Sdol, évoqua les rapports de son Clan avec la Garde, en particulier, nous rappela la Lieutenant, Reis Tahlen et sa femme Muricia. La conversation fut troublante. Je ne m'attendais pas à cet accueil glacial. Nous avons éclaircie certains points obscurs. Les rapports de la garde ne mentionnaient pas cet événement particulier où notre soeur fut baptisée. Etrange... L'Ambassadeur lui-même avait demandé une enquête. J'avais demandé protection sur les terres d'Albion pour les fidèles du Culte, comme je l'avais fait auprès du Lieutenant Adenas. Il m'a fait comprendre que nous ne bénéficierons pas de traitements de faveur par rapports à tout autre personne. Lui qui nous reproche notre isolation, cette décision nous isole d'autant plus sur notre île, pour éviter d'être attaqué de nouveau par des Albionnais... Le Lieutenant m'a fait comprendre qu'il fallait que le Culte envoie rapidement un nouvel Ambassadeur, pour renouer les liens entre Albion et Avalon. Il m'a fait comprendre que sinon, les conséquences pourraient être désastreuses. Je dois penser à envoyer une missive au Culte dès aujourd'hui. Je regrette aujourd'hui le Lieutenant... non, Capitaine Adenas.

Après avoir quitté le Lieutenant, nous allâmes à l'Académie. J'allais rendre des livres que j'avais emprunté pour les étudier. Nous retrouvâmes ensuite Sire Shandrar et Sire Henart à l'entrée de Camelot. Nous discutâmes à propos des réunions qui eurent lieu. Puis nous nous séparâmes.

Jorah et moi, nous nous promenâmes sur le long de la rivière passant par Camelot. Nous nous arrêtâmes là pour discuter. Je lui ai fait comprendre que je me consacrerais désormais entièrement à la Déesse Mère et que je ne saurais ouvrir mon coeur à quiconque. Je lui ai fait comprendre de ne plus attendre après mes faveurs. Il mis des distances entre nous, son coeur se referma. Il me fit ses adieux et me quitta sans se retourner. Le voir ainsi me brisa le coeur. J'avais si mal ! La douleur est intense, elle refroidit le cour, les larmes apaisent l'âme sans jamais totalement être sereine. Mais c'était mieux ainsi. Il ne souffrirait plus, il ne souffrira plus, pas par ma faute en tout cas. J'ai perdu un ami, mais je ne peux pas jouer avec le coeur des personnes qui m'aiment. Non personne ne doit plus souffrir par ma faute.

Je dois faire de même avec Sdol. Lui qui a tant souffert de la perte de sa femme Kotori. Je dois trouver le courage. Déesse Mère aide-moi, j'ai besoin de ta force ! Irwyn qui a tant besoin d'amour. Il se sent si seul. Il recherche juste de la compagnie. J'ai été sa confidente lorsqu'il fut déçu par Alya. Pourvu qu'il ne recherche pas mes faveurs lui aussi. Je sais qu'Alhaster a compris lui. Il est mon ami et reste auprès de moi. Même s'il sait que mon coeur ne lui appartiendra jamais. Il ne veut que mon bonheur, m'arracher un sourire devenu si rare. Je lui confie mes tourments sans retenu. C'est un véritable ami le seul qui me comprenne. Tous me disent que j'ai un coeur pur et que cela attire beaucoup de monde. Je dois me renfermer, me renforcer. Ho Ezo pourquoi n'es-tu plus là ? J'ai tant besoin de toi.

Mes larmes brouillent ma vue, je ne puis continuer dans ses conditions. Je continuerais mon rapport lorsque je me sentirais un peu plus calme.

La thaumaturge referma son grimoire et le plaça à nouveau au milieu des livres poussiéreux de la bibliothèque qu'elle avait décidé de créer. Elle avait quitté la trop grande maison qui devait lui servir de foyer à elle et à son époux. Malgré tout, les souvenirs restaient... Pourquoi j'oublie tant de choses ? Et pourquoi je n'arrive pas à faire mes adieux à Ezo ? Se dit-elle. L'avalonienne alla au coffre dans le coin de sa chambre et pris des vêtements pour la nuit. Sa chambre était petite et bien moins spacieuse, mais elle n'en avait cure... Elle alla se coucher sur le lit. Ferma les yeux sur des rêves encore agités.
Contrairement à la croyance Il n'y a pas vraiment d'heure pour qu'apparaissent les esprits. Parfois ils viennent, simplement parce que le moment est favorable, parce que quelque chose ou quelqu'un pense suffisamment fort à eux pour les matérialiser, ou tout du moins avec suffisamment de coeur pour qu'ils sentent cet appel et y puise la force d'y répondre.

Thealin s'était endormie.
La nuit doucement avait étendue son voile protecteur. Les bruits s'étaient assourdis, la nature semblait s'être assoupie comme le reste du monde, les rares animaux nocturnes semblaient se déplacer de façon plus feutré, le vent lui même s'était calmé pour se muer en légère brise coulant avec lenteur.
La terre rendait au ciel la chaleur accumulée et, sous la pâle clarté d'une lune ronde et brillante une fine brume moutonnait avec paresse sur l'herbe grasse.

La brise soulevait avec lenteur le tissu huilé qui protégeait la fenêtre de la Magicienne puis le laissait retomber contre le rebord de bois. Le soulevait de nouveau puis se retirait, donnant au mouvement du morceau de toile une étrange allure de coeur battant lentement. Sans bruit. Laissant a chaque battement entrer un fin rayon de lune, quelques bribes d'une pâle clarté.

Le grimoire qui servait a Thealin de journal bougea légèrement, mue par une force invisible il se dégagea en douceur de l'étreinte des livres qui l'enserrait dans le rayonnage puis, ayant reculé jusqu'au bord de l'étagère il se souleva, flottant dans l'air, sembla hésiter puis se déplaça vers le centre de la pièce pour enfin s'arrêter a quelques millimètres au dessus d'un main fantomatique.

Enveloppé d'un halo bleuté a peine perceptible le vieil homme laissa flotter le livre devant lui et rabaissa dans son dos la longue capuche qui cachait son visage. Ses yeux avaient perdu cette blancheur laiteuse d'aveugle pour retrouver, comme a chaque fois qu'il approchait de la thaumaturge, leur éclat gris-vert.
Il tourna le visage vers le lit pour s'assurer que Thealin dormait puis revint vers le livre. Un geste à peine esquissé et les lourdes pages de vélins se mirent en mouvement, feuilletant l'ouvrage pour s'arrêter à la dernière page. Le volume oscilla sur son socle aérien puis se stabilisa.

Ezoniroel contempla les lignes et les lettres finement tracées, la douceur des traits et la rondeur des boucles. Il aimait cette écriture. Il se plongea dans la lecture muette de cette dernière page, laissant les images affluer, laissant se matérialiser dans son esprit toute la beauté mais aussi la crainte, la douleur et la peine de son aimée.
Il parcouru chaque ligne, s'imprégnant de chaque mot, cherchant dans chaque phrase et y puisant les sentiments qui en transpirait. Il aurait tant voulut y déposer ses propres sentiments ...
Il tourna la tête et avisa l'encrier et la plume posés sur le bureau à côté de l'écritoire. Il hésita. ferma les yeux et prit une profonde inspiration puis rouvrant les yeux tendit la main vers la plume. La longue rémige se souleva mollement, dansa un instant sur la sa pointe puis se dirigea lentement vers l'encrier.
Un souffle plus froid passa par la fenêtre, la toile huilée se souleva de nouveau pour laisser passer un nouveau rayon de lune et, dans le halo argenté de la lumière les contours d'un visage féminin se dessinèrent.

"Non Ezo ... rappelle toi que tu ne dois pas intervenir dans les affaires terrestres. Même si... elles te tiennent encore tant à coeur."
Le visage féminin afficha un sourire désolé. La Plume retomba sur l'écritoire. Inerte. Et la toile huilée retomba doucement effaçant le visage et renvoyant le rayon de lune à l'extérieur.

Le vieux cabaliste soupira. Il retourna son visage vers le grimoire en suspension et, le visage marqué par l'amertume, le referma d'un geste de la main. Le livre reprit alors son glissement aérien vers l'étagère pour reprendre sa place initiale entre les livres pendant que le vieux Mage se tournait vers sa bien aimée.

La forme spectrale du mage s'approcha en silence du lit et, sans marque ni poids, s'assit sur le bord pour se perdre quelques instants dans la vision si douce et si triste à son coeur de sa belle endormie. Sa main effleura ses cheveux, passant au dessus de son front et le long de sa joue dans une impossible caresse qui étreignit encore un peu plus son coeur.
D'une voix douce résonnante d'un étrange écho il murmura.

"Ma douce amie, ma si belle et si tendre épouse ... Que vous ais-je fais ? Qu'ais-je fais de ce cadeau qui m'était offert ? Qu'elle honte d'avoir ainsi gâché votre amour et de n'avoir su simplement me contenter de votre coeur comme écrin a mon âme tourmentée.
Ma douce, ma si douce amie ... Pourrez-vous jamais me pardonner ... Je vous en supplie, à présent il vous faut ôter mon souvenir de votre mémoire ou n'en garder que l'agréable et en jeter le tourment ...
Vous êtes resté si belle. Le temps n'a pas de prise sur vous, vous êtes toujours l'élégante et insouciante jeune femme que j'ai croisé naguère, vos yeux pétillent toujours d'autant de vie et de soif d'apprendre tout du monde et je suis bien sur que votre peau a gardée la fraîcheur et la douceur du pétale de rose ou mes mains avaient plaisir à s'éterniser ...
Je vous veux heureuse ma mie, j'aimerais tant voir refleurir sur votre visage ce rayon de soleil qu'était votre sourire. Je suis bien sur que bien des prud'hommes mettent le genou en terre a votre approche et je sais que vous saurez choisir celui qui vous mérite vraiment ... Qui vous mérite plus même sans doute que je ne vous ais jamais mérité.
Il est venu le temps pour vous de mettre fin a mon deuil mon amour. D'ouvrir a nouveau votre coeur à celui que vous choisirez. Je ne vous aimerait pas moins dans le temps car même si mon âme est auprès de la Déesse Mère mon coeur lui est resté auprès de vous.
Je n'aurais de paix qu'à ce prix, sans doute la est ma peine et la dernière étape de ma malédiction."

A nouveau le pan de toile de lin se mit a osciller au gré de la brise. Déjà la lune commençait a disparaître. Les premiers rayons du jour naissant ne tarderaient plus maintenant a venir réchauffer les murs et les corps endormis. Ezoniroel regarda la lune par l'entrebâillement du tissu. La voix revint vers lui plus faible et plus lointaine.

"Il est temps de partir maintenant Ezoniroel. Le jour sera bientôt là ... Nulle trace de ton passage n'oublie pas la règle ..."

Le Cabaliste se releva sans aucun bruit. Le lit ne bougea pas d'un pouce pas plus que les couvertures n'avait d'empreinte de son passage. Il se pencha vers le visage clair et aimé et déposa un fantomatique baiser sur les lèvres roses puis recula au centre de la pièce.
Un regard au dehors lui confirma les dire de la prêtresse qui l'avait rappelée. Le jour se lèverait dans quelques instants ... Nulle trace ... Il ne pu s'y résoudre et, tendant la main poing fermé vers le lit écarta doucement les doigts pour laisser choir quelques pétales de fleurs de pommier.
Alors que l'image du Magicien s'estompait pour ne plus laisser qu'une brise légère une douce et chaude odeur de pommier en fleur et de pomme fraîche et sucrée se répandait dans la petite chambre.

La tenture huilée s'écarta encore une fois pour laisser passer le premier rayon de soleil annonciateur d'une belle journée.

Hrp on
Zut ! j'ai laissé la fenetre du fora ouverte le temps de poster et tu as été plus vite que moi ma tiote Thea !
File te recoucher !
Donc post a lire en fait avant le joli poeme de Thea ... désolé !
Hrp Off
Réveil
Thealin se réveilla le lendemain matin avec une drôle d'impression. Elle avait rêvé de son époux... Secouant la tête doucement et se frottant les tempes, elle se disait que c'était impossible que cela soit arrivé vraiment... Puis, une odeur agréable arriva à son nez... Comme ça sentait bon la fleur de pommier, la douceur sucrée de la pomme !

Thealin écarta ses couvertures et se leva. Elle apperçut les pétales de la fleur des arbres de son île. Elle alla prendre une boite et s'agenouilla pour ramasser délicatement chacune d'elles. Serrant tendrement la boite contre son coeur, restant assise au pied du lit, Thealin se mit à repenser à son rêve. Un sourire naquit sur ses lèvres pâles. Elle porta la main à sa bouche et ferma les yeux.

Ne voulant pas oublier ce bref instant de bonheur, Thealin déposa la boite sur le bureau et alla chercher son grimoire. Sa main hésita... Dans son rêve, l'avalonienne l'avait vu lire son journal. Elle prit le livre en tremblant et ouvrit à la dernière page. Fébrilement, elle écrivit à la suite, racontant le passage du fantôme de son époux.


3ème jour de la 1ère lune du 3ème cycle

Cette nuit j'ai fait un rêve plus qu'étrange... Ezo mon tendre amour était passé et la Déesse Mère semblait veiller sur lui. Je l'ai vu lire ce grimoire, hésiter à y écrire quelques lignes pour finalement reposer la plume en laissant la page blanche, se pencher vers moi et m'embrasser, répendre des pétales de fleur de pommier et repartir... Ezo si tu peux lire ces lignes, si tu reviens... Aucun mot ne peux définir ce que je ressens à l'heure actuelle... Je t'aime et tu me manques terriblement...

L'écriture devient ici plus hésitante, moins harmonieuse.

J'ai tenté de t'oublier comme j'ai oublié mon passé... Mais ton souvenir reste gravé dans mon coeur. J'ai porté le deuil durant longtemps... Quand j'y ai mis fin, je me croyais prête... Je sais aujourd'hui qu'il me fallait encore du temps. Je sais que tu n'aurais pas voulu que je sois si vulnérable, si malheureuse. Je ne le suis plus. Part en paix mon amour. Je tacherais d'être celle que tu as connu sans jamais t'oublier car ce serait vain. Peut-être un jour un autre viendra m'apporter du bonheur, ce sera une nouvelle vie, sans jamais te remplacer, une autre vie dans laquelle tu auras toujours une place dans mon coeur.

Nous nous retrouverons un jour auprès de la Déesse Eternelle mon aimé et je serais à tes cotés pour toute l'éternité. En attendant ce moment, je voudrais continuer à me battre pour que tu sois fier de moi.

La thaumaturge attendit que l'encre sèche et referma son grimoire. Elle ne le rangea pas sur l'étagère cette fois, le laissant sur le bureau bien en évidence à coté du petit coffret contenant les derniers souvenirs de son tendre bien aimé.
Thealin rentra le visage noir de suie à son foyer. Silencieusement, elle fit sa toilette puis s'attabla à son bureau pour écrire une fois de plus dans son grimoire.

Je regarde les voiles de l'esquif se gonfler
La coque glissant silencieusement sur les flots
Le vent emporte les larmes asséchées
Sans effacer ni les douleurs ni les maux

J'ai quitté les rives peuplées d'Océania
J'ai traversé le long fleuve du Delta
J'ai parcouru Boréal, Anatole et Mesothalassa
J'ai jeté l'ancre non loin de Volcania

J'y ai vu mort et trahison
Des ruines, des cendres et de la lave en fusion
J'ai bien cru perdre la vie et la raison
Dans ce triste pays de désolation

J'ai voulu approfondir mon savoir
Connaître l'origine de mes pouvoirs
Je n'y ai rien appris hormis le désespoir
Je suis repartie l'humeur bien noire...
____________________________________

Je me remémore mon passé tumultueux
Des souvenirs mémorables et heureux
Reviennent les uns après les autres peu à peu
Depuis que j'ai appris la thaumaturgie du feu

Campacorentin, grande forêt de mon enfance
Les Plaines de Salsbury et Stonehenge pierres antiques
Grand flash, je fini de rentrer en transe
Des images apparaissent montrant des scènes tragiques

La perte de mon bébé...
Je reste un moment hébété
Tout est rouge, le sang a coulé
Je l'avais presque oublié...

Je me suis mariée également
Nous formâmes un beau couple, un temps.
Ezoniroel en mon coeur éternellement
Malgré son départ au dernier printemps

Le Culte de la Déesse Mère tend à disparaître
Les tensions montent ainsi que les manipulations
La Foi règne malgré tout en maître
Derniers représentants d'Avalon

Je me réveille brutalement
Et me retrouve dans le présent
La dure réalité revient rapidement
Remontant les souffrances du néant...
Thealin étudiait à l'Académie de Camelot un des vieux ouvrages de la bibliothèque. Elle entendit des gens qui couraient, une rumeur se propageait. Se levant de son siège, la thaumaturge alla à l'entrée de l'Académie et vit des gens courir vers l'Eglise. S'approchant et écoutant attentivement, son visage se décomposa lorsqu'elle apprit qu'il y avait un moine qui avait été retrouvé pendu...

"- La Garde d'Albion allait avoir bien du travail..." se dit-elle.

L'avalonienne retourna à l'Académie et réfléchissait aux différentes implications qui lui venaient à l'esprit. Elle attrapa sa plume et ouvrit son grimoire. Elle y consigna le rapport avec minutie et coucha en vrac les différentes possibilités.


- Un moine retrouvé pendu. Il ne peut s'être tué car sa Foi le lui interdit => meurtre.
- Qui a intérêt à tuer un moine ? Et pourquoi ?
- En savait-il trop sur les complots qui se tramaient ?
- Le Culte de la Déesse Mère allait il être accusé à tort ?
- Des assassins Albionais ont agi => sous les ordres de qui ?
- Notre Culte ne faisant jamais appel à la Confrérie des Ombre et encore moins à des assassins, quelqu'un essaye de nous faire porter le chapeau. Dans quel but ?
=> Augmenter la méfiance des Albionais envers notre Culte.
=> Diminuer la tolérance diplomatique entre nos deux royaumes.
=> Rompre le traité passé entre Avalon et Albion.

C'est la mine soucieuse que Thealin referma son grimoire.
Thealin était encore penchée sur les ouvrages de l'Académie quand elle décida d'aller se promener pour se détendre un peu. S'étirant la nuque, elle se leva de son étude et sortie dans les rues de Camelot. Elle rencontra le Sergent Heaven qui lui avait demandé son avis sur la mort récente du moine dans la crypte de l'Eglise. Ce qu'elle fit. Etrangement, le Sergent lui avait recommandé de rester à Camelot. Il semblait cacher quelque chose et ne voulait pas le lui dire. Il prétexta que le Lieutenant désirait renforcer les liens entre Avalon et Albion et de ce fait mieux l'y accueillir afin qu'elle se sente à l'aise. La moue dubitative, elle lui avait rétorqué qu'elle s'était toujours sentie chez elle à l'Académie. Ils se quittèrent sur ces derniers mots échangés courtoisement, car il devait poursuivre sa ronde et avait fort à faire avec le meurtre ayant eu lieu récemment.

Thealin retourna à l'Académie réfléchissant aux propos du Sergent Heaven. Elle y resta un moment jusqu'à ce qu'elle reçoive un message de Dragos, Maître d'arme de la Force Lumière, lui disant de venir rapidement au Port Gothwaith car d'étranges choses s'y passaient. Les mots semblaient être urgent. Elle prit donc un coursier pour se rendre sur les lieux. Dragos l'attendait au portail. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un paladin tout de noir vêtu venir à leur rencontre. Celui-ci avait demandé à Dragos pourquoi il le suivait. Par politesse, l'avalonienne lui avait demandé de se présenter. Le paladin tenta d'attaquer la thaumaturge mais Dragos s'interposa épée au clair. La Protectrice cria à la garde, et fit appel aux témoins présents. Le paladin s'enfuit vers le portail tandis qu'ils coururent se réfugier à Caer Gothwaith.

Dragos expliqua à Thealin qu'il avait aperçut le nouveau Lieutenant au Port. Il trouva cela curieux et l'avait suivis pour savoir de quoi il en retournait. Il lui raconta également comment le Lieutenant avait donné une certaine somme d'argent, dont il ignorait le montant, au paladin en noir qui les avait attaqué sans sommation. C'est ce qui l'avait poussé à suivre cet étrange Templier. Jugeant l'affaire suffisamment étrange, il avait envoyé un message à la thaumaturge. Le Sergent Heaven était-il au courant de la présence du Lieutenant sur l'Île de Verre ? Avait-il délibérément tenté de l'éloigner de l’Île afin que son supérieur agisse en toute impunité ? Elle repensa au traité passé entre la Garde d'Albion et les Protecteurs du Culte d'Avalon... Venait-il ouvertement rompre le traité ? Se demanda-t-elle.

Sur ces dernières explications, le Lieutenant fit son apparition avec, à ses cotés, le garde Ezayr et le garde Meriopal. La thaumaturge demanda des explications au Lieutenant, mais il l'ignora ouvertement. Serrant le poing et retenant sa colère qui grandissait, Thealin décida de suivre la Garde d'Albion de loin. Ils semblaient chercher quelqu'un. Lui rappelant le traité stipulant que la Garde n'avait pas le pouvoir d'agir sur Avalon sans approbation du Culte et sans être accompagné d'un Protecteur, Thealin se vit ouvertement remise à sa place, prétextant qu'il s'agissait de meurtre. Serrant les dents, elle décida de ne rien ajouter à la tension qui montait et se dit qu'elle ferait un rapport détailler des événements, un peu plus tard. Le Lieutenant voulait se charger de l'affaire du meurtre sur Avalon sans tenir compte du traité. Hé bien ! Laissons le faire, se dit-elle.

Elle n'eut pas longtemps à attendre. Le lieutenant rassembla des albionais et se rendit à Camelot faire son rapport à Lady Evielle sur la présence d'un ennemi à Gothwaith. Des témoins l'avaient aperçut sans pouvoir l'arrêter. La chasse à l'homme avait commencé...
Assise une fois de plus devant son grimoire à l'Académie de Camelot, Thealin pris sa plume et la trempa dans l'encrier.

Journal 25ème jour 1er lune 1er cycle

Les événements n'ont cessé de se succéder. Trop de choses à organiser pour que je puisse prendre le temps de mettre à jour mon grimoire.

J'étais à l'Académie en train de me promener comme à mon habitude, pour me reposer entre chaque lecture des ouvrages que je tente de traduire. J'ai rencontré le Sergent Heaven qui m'avait conseillé de rester à Camelot. Lorsque je revins à mon étude, Sire Dragos me demanda de le rejoindre en urgence à Gothwaith.

Arrivé au portail, nous fûmes attaqués par un paladin tout de noir vêtu. Je dois la vie à ce cher Dragos, qui m'avait bien défendu je dois dire. Celui-ci m'expliqua avoir vu le Lieutenant Athaedis discuter avec le paladin qui nous avait attaqué et lui donner une bourse d'or. Nous croisâmes le Lieutenant devant Caer Gothwaith. Je tentais de lui demander des explications sur ce paladin en noir, mais il ne m'en laissa pas le temps. Mon esprit n'arrivait pas à comprendre l'implication du Lieutenant avec cet étrange paladin. C'est alors que je me suis rendu compte de la situation. Que faisait le Lieutenant en Avalon ? Je le sus plus tard lorsque je le vis mener une enquête. Apres lui avoir rappelé le Pacte, il passa outre en disant qu'il s'agissait de meurtre. Je ne voulais pas lui faire obstruction, alors j'ai attendu pour en apprendre plus.

Le Lieutenant demanda l'aide de plusieurs Albionnais. Il alla faire son rapport à Dame Evielle. Etant du Culte de la Déesse Mère, je savais ne pas être la bienvenue à l'Eglise de Camelot. J'évitais donc de les suivre et me rendit à l'Académie. Les rumeurs de Camelot allaient bon train, tout le monde se rendit à l'auberge de Cotswold, ce que je fis. Je suis tout d'abord entrée avec les autres. Il faisait chaud, l'auberge était bondée de monde. Ne voulant pas être accusé de vouloir mener une enquête en Albion sans autorisation, je suis sortie prendre l'air, laissant le Lieutenant fouiller l'auberge et interroger le tenancier. Lorsque tout le monde ressorti, je suis allée rejoindre Bahamutt, Alya, Marhalt, et Sdol à l'intérieur de l'auberge. Quelle ne fut pas ma surprise de voir le désordre régner. La fouille n'avait pas été faite à moitié. Nous aidâmes le tenancier à remettre de l'ordre. Je me sentais en sécurité auprès de mes amis. Sdol veillait sur moi. Le tenancier nous avait même proposé une chambre à tous les deux. Cela me fit sourire. Nous étions très proche, il est vrai. De simples amis. Mais nous n'étions pas encore prêt. Ni l'un ni l'autre.

Nous rejoignîmes ensuite le Lieutenant au relais de Snowdania. De même, une femme fut interrogée. La piste que suivait le Lieutenant nous mena en Snowdania au camp des Sarrasins. Je ne fus pas surprise de la boucherie qui s'en suivit. Il était de notoriété public que Lady Evielle n'aimait guère les sarrasins. J'avais espéré que le Lieutenant capture le mercenaire pour l'interroger, afin d'en savoir plus sur la raison des meurtres perpétrés. Tout effort pour le garder vivant fut vain. Nous retournâmes tous à Camelot. Je me rendis à l'Académie de mon coté tandis que les autres s'étaient rendus à l'Eglise.

Je suis sure que les albionais ne sont pas dupes de la manipulation de Lady Evielle. Mais nos voix n'ont que peu de poids face à une éminente personne siégeant au Conseil Royal. Quel gâchis ! Nous ne sauront jamais pourquoi, ni qui avait commandité les meurtres et je suis sure que cela ne s'arrêtera pas là. D'ailleurs le paladin en noir cours toujours. Si, comme je le crains c'est le Lieutenant Athaedis qui l'a payé pour me tuer, alors je crains que même si nous arrêtions ce paladin, ma vie ne tient plus qu'à un fil. La protection de Sdol sera alors insuffisante.

Et Jorah... Il a finalement décidé de quitter le royaume quelque temps. Il va me manquer. Pourquoi faut-il que ceux qui me sont les plus proches partent au loin ? Les fidèles du Cultes viennent me voir mais n'ose pas se dévoiler en public. Après tous ces meurtres, ils ont peur et je les comprends. La solitude m'aide et me rassure car je ne crains que pour ma vie. Mais elle me pèse également. A présent, que Jorah est parti, je ne crains plus pour sa vie. Seul Sdol reste à mes cotés. J'ai peur pour lui.

Prêtresse Liliane m'a envoyé une fidèle du Culte pour me protéger. Catelin est jeune et encore inexpérimenté. Je lui ai interdit de risquer sa vie inutilement, et de revenir quand elle sera prête. Déesse Mère, ais pitié d'eux, protégez les. Je ne veux pas être cause de morts innocentes. Ô Déesse Eternelle, veillez sur ceux que j'aime.

A jamais votre fidèle servante.

Thealin referma son grimoire et fondit en larme. Des larmes qu'elle avait retenu jusqu'à présent, des larmes amères de souffrances.
Thealin venait de quitter Camelot avec Sire Xcalibur et Maître Foehn. Xcalibur l'avait raccompagné chez elle, sa bibliothèque, qu'elle avait mis tant de temps et d'amour à créer. Il ne firent aucune rencontre malencontreuse, Xcalibur y veillait.

La thaumaturge s'inquiétait de ne pas revoir Sdol McKeen. Il lui avait dit qu'il veillerait sur sa sécurité, mais voilà plusieurs jours qu'elle n'avait aucune nouvelles. Elle descendit les quelques marches menant à sa chambre et attendit que Sdol arrive, comme chaque soir depuis le jour où elle s'était réveillée seule, s'attendant à trouver Sdol non loin. Elle était passé chez lui, mais la maison semblait vide et abandonnée. Rien n'avait bougé, ni ses affaires ni ses coffres.

L'archimage fit sa toilette puis se changea. Elle pris le vieux grimoire rangé sur son étagère au milieu des autres vieux ouvrages, l'ouvrit et pris sa plume une fois de plus...


Journal le 17ème jour de la 2ème lune du 3ème cycle.

Je viens de parler au Lieutenant Athaedis. Nous avons éclairci les différentes questions que je me posais. Il m'a certifié ne jamais avoir rencontré de paladin habillé de noir, encore moins lui avoir donné une bourse. Je me demande si le Chevalier ne se serait pas mépris... Il faudrait que je lui parle pour en savoir plus. Comment s'appelle-t-il déjà ? Il faudrait que je le redemande à Sire Xcalibur.

Le Lieutenant m'a également dis vouloir rendre visite aux Initié et dit n'en avoir rencontré aucun le jour de l'enquête sur le meurtrier. C'est curieux pourtant, les Initiés sont souvent présent à Gothwaith. Je n'y ai pris garde ce jour là, il est vrai... A qui puis-je me confier ? Les Initiés ont l'air de ne plus vouloir m'adresser la parole. Je ne comprend toujours pas leur attitude à mon égard. Qu'ai-je fais pour que le Culte me tourne le dos, à moi, l'une de leur plus fervente fidèle ? Déesse Mère apporte moi ta force et ta volonté.

Demain sera un jour nouveau. J'espère que je reverrais Sdol. Cela fait déjà plusieurs jours que je ne l'ai pas croisé. Ce n'est pas dans ses habitudes de disparaître ainsi sans donner de nouvelles. Déesse Eternelle veille sur lui.


Thealin referma son grimoire et le rangea à son emplacement habituel et alla se coucher. Elle regarda la bougie lentement de consumer puis s'éteindre. Restée dans le noir, l'avalonienne ressassa tous les évènements récents et ne fit que s'énerver en se tournant et se retournant toute la nuit. Au petit jour, l'épuisement finit par avoir raison d'elle. Le sommeil l'emporta...

Quelques jours passèrent ainsi de la même manière. Son inquiétude grandissait. L'absence de Sdol se prolongeait. Thealin sortie prendre l'air dans son jardin. Le Lieutenant Athaedis faisait sa ronde dans les Faubourgs de Camelot et passa devant le petit hameau du Lothian. l'Avalonienne l'invita à rentrer discuter à l'intérieur et lui offrit un verre de jus de fruit glacé.

Le Lieutenant l'interrogea sur l'identité de la personne qui avait insinué l'avoir vu rencontrer un paladin tout de noir vêtu. Elle lui expliqua qu'elle ne se souvenait pas de son nom mais qu'il lui suffisait de parler à Sire Xcalibur. Celui-ci arriva quelques temps plus tard. Elle proposa un rafraîchissement au paladin et s'absenta un instant, le temps de préparer la boisson, les laissant discuter tout deux. Puis elle revint discuter en leur compagnie.

Thealin fit visiter ensuite le village du Lothian au Lieutenant. L'organisation du petit hameau était encore en construction, mais commençait déjà à devenir intéressant. Il y avait une bibliothèque, une taverne, une mairie dirigé par le prévôt du village, la maison du Clan MacBride, et les différents ateliers des Arts Tisans, sans compter la maison de Sdol McKeen avoisinant celle de la thaumaturge.

Le Lieutenant retourna faire sa ronde, Thealin et Xcalibur rentrèrent discuter encore un peu avant de se séparer chacun de leur coté. Tant absorbé par l'absence de son protecteur que la thaumaturge en oublia son grimoire ainsi que les conversations qui avaient eu lieu...
A la recherche de Sdol McKeen
Thealin rentra chez elle, le visage pâle et défait. L'esprit en ébullition, elle retourna à son bureau et entreprit de mettre à jour son grimoire.

Journal le 18ème jour de la 2ème lune du 3ème cycle.

Sdol n'est toujours pas revenu et il n'a toujours pas redonné de nouvelles. Je me suis rendu à Camelot pour prévenir le Lieutenant Athaedis d'Orion. Il m'a dit ne pas pouvoir lancer d'expédition pour retrouver Sdol McKeen, car tout homme était libre de partir à sa guise et que seuls les enfants étaient recherchés. Il m'a cependant dit qu'il interrogerait les gardes du royaume pour savoir si l'un d'entre eux ne l'aurait pas croisé. Argyhll McAvoy est du même avis. Un Rik de clan doit pouvoir compter sur son propre Clan...

J'ai interrogé Saphyr également, la petite nièce de Sdol. Elle dit ne pas avoir eu de ses nouvelles non plus. Elle croit que je suis la cause de son départ, que je le laissais mourir d'amour pour moi sans lui donner ce qu'il attend... Il était déjà tard lorsque nous discutions. Elle disait que tout son Clan était ivre mort, et qu'on ne pouvait les interroger.

J'ai décidé de partir moi-même à sa recherche dès demain. Le Lieutenant Athaedis me le recommande. Déesse Mère, faites qu'il ne lui soit rien arrivé.


La thaumaturge referma son grimoire et le plaça sur son étagère. Ses mains tremblantes trahissait ses émotions qui se bousculaient en elle. Elle dîna seule avec peu d'appétit, fit sa toilette et se changea, puis alla se coucher. Les larmes aux yeux, elle s'endormit dans un sommeil agité.

[HRP ON]

Citation :
Provient du message de Sdol McKeen :
Tout en haut de la tour de Costwold, une ombre semble observer le paysage, immobile, sombre, fantomatique mais pas un instant menaçante.

Toutes les nuits elle apparaît lorsque la lune est haute, puis le temps d'un clignement de paupière disparaît aussi mystérieusement.

http://www.sdolimero-prod.com/Videos/Ombre-Sdol.jpg
Qui vous dis qu'il est mort ?

En tout cas cela permet de lancer une petite anim : A la recherche de Sdol McKeen.
Ben oui, personne n'est censé avoir vu cette vidéo, ni vu ce qui s'est passé.

Source
[HRP OFF]
Journal du 24ème jour de la 2ème lune du 3ème cycle

Il y a deux jours, j'ai croisé un étrange personnage. Le Frère Torque appelait à la population pour, selon lui, purifier les terres avaloniennes de la présence impie des Demi Ogre, au nom du Culte de la Lumière. Cela me choqua purement et simplement.

Comment ce Clerc pouvait-il se permettre d'agir ainsi sur notre Île Sacrée même ? La Culte de la Lumière n'y étant représenté nulle part et le Culte de la Déesse Eternelle, le Culte prédominant, faire du prosélytisme certes n'est pas réprimandable, mais venir y imposer sa Foi est déplacé tout de même. J'ai pourtant prévenu cet individu du risque d'un incident diplomatique, mais il n'en a eu cure. Et il est parti avec ceux qui étaient du Culte de la Lumière, à mon grand désarroi, je n'ai rien pu faire pour les en empêcher. Je les regardais partir ne voulant pas participer au massacre.

J'étais au début très déçue que Sire Bahamutt Mac Bride y participa, suivit du mercenaire Nevermind, et de Sire Yvain Darkwood, et d'autres personnes que je ne connaissais pas. Maître Foehn, de la loge artisane du Lothian, Dame Elyaonora, et Dame Lindalee de la Blanche Hermine, refusèrent également de les suivre. Je rentrais donc dépitée faire mon rapport.

Plus tard, je sentis la présence de L'Initié Lauren. Nous communiquâmes par le Don Premier. Il me demanda de l'aide. Je suis Protectrice du Culte, et c'était mon devoir de répondre à son appel. Je fouettais donc mon cheval pour le rejoindre. Ce fut pour constater que mes compagnons refusèrent d'attaquer cette famille de Demi Ogre dont le seul crime était d'être des Fidèles du Culte de la Déesse Mère, en terre Sacrée dévouée à Ceridwen. Voyant qu'il ne trouverait pas de soutien de notre coté, le frère Torquel s'en retourna à Port Gothwaith à la recherche de personnes qui ne se retourneraient pas contre lui.

L'Initié Lauren nous envoya accomplir 3 quêtes. Nous pûmes libérer assez rapidement l'esprit de la forêt de la machine qui lui servait de prison de fer. Puis retournâmes auprès de l'Initié pour avoir des informations supplémentaires. Nous trouvâmes les 9 golems entourant l'Artefact Sacré. Je laissais Damoiselle Belithiel prendre en main cette énigme pendant que je partais à la recherche des 3 ingrédients nécessaires au rituel de l'Arbre Sacré. Les serviteurs de la Lumière m'ont dupés hélas. Heureusement, nous avons gagné suffisamment de temps pour que la famille de Demi Ogre puisse s'échapper au nez et à la barbe de ce fou dangereux.

Avant de partir, j'ai demandé à l'Initié ce que je devais faire pour devenir Initié à mon tour, afin de veiller à ce que perdure le Culte et pouvoir effectuer les cérémonies de baptême, car seul les Initiés le peuvent. Il m'a dit que j'étais sur le bon chemin avec ce que j'avais fais ce soir là et que je pouvais officier. Il m'a fait ensuite ses adieux et a rejoins les famille de Demi Ogre, profitant du portail encore ouvert.

Mes sentiments sont contradictoires. Je suis à la fois soulagée d'avoir fais mon devoir. D'un autre coté, le Frère Torquel, n'ayant plus de cible vers qui se tourner, risque de s'en prendre à tous ceux qui ont aidé l'Initié et les Demi Ogre. Je dois faire quelque chose et ne peux laisser ce dangereux individu laver le cerveau de tout ceux qui croient en la Lumière et en corrompre le sens même. Ces albionais qui lui ont prêté mains fortes ne se rendent même pas compte des conséquences de leurs actes.

Ce clerc a dit venir au nom de l'Eglise. Il faut que j'aille en parler au Lieutenant Athaedis. Cela ne se peut. Ce fanatique cherche-t-il à couper les ponts entre Albion et Avalon ? S'il est effectivement envoyé par l'Eglise. Alors l'Archevêque Anton Martianus doit sûrement l'être également. Le Roy Kystennin ne peut laisser faire ce genre de chose ce n'est pas possible. Il faut absolument arrêter cet individu, ou bientôt le Traité passé entre la Haute Prêtresse Dame Lile et sa Majesté le Roy ne sera qu'un simple souvenir. A moins que le Conseil Royal et le Roy lui-même l'ont décidé ainsi. Alors, Avalon sera perdu et Morgane et Xanxicar auront gagnés. Non je ne puis laisser les choses évoluer ainsi.

Je comprends à présent l'absence d'Ambassadeur du Culte de la Déesse en Albion. Ils attendent d'être sur de pouvoir venir en toute sécurité, ce qui n'est pas le cas pour le moment. L'Eglise veille à ce qu'il ne reste pas en vie.

Déesse Mère, protégez-nous, nous qui te servons fidèlement.
Avis de recherche de Sdol McKeen
Un affiche est placardée sur tous les marchés des Faubourgs de Camelot, ainsi que dans chaque grande cité, et entre autre Camelot, Caer Gothwaith, Caer Diogel...

http://membres.lycos.fr/sdoldaoc/Thealin/parch-ecrit.jpg

[HRP ON]

Donc voila, c'est assez clair. Il ne doit pas être tenu en compte la vidéo que Sdol a tourné. Donc, interrogez les personnes que vous voudrez ou promenez-vous, et peut-être que vous aurez la chance d'avoir l'information RP que Thealin recherche. Pour ce qui est de laisser un message en Lothian, il vous suffit juste de poster ici le message ou m'envoyer un mp pour prendre rdv RP, ou me contacter directement dans le jeu lorsque je suis connectée.
Je remercie Sdol de m'avoir aidé à créer cette affiche et d'avoir permit cette petite mise en scène.

Bonne quête et bon jeu !

[HRP OFF]
Journal du 16 jour 2ème lune 3ème cycle

Les évènements continuent à se succéder. J'ai parlé au Lieutenant Athaedis. Il m'a dit déplorer ce genre d'incident mais qu'il ne pouvait pas arrêter le Frère Torquel. J'ai demandé au Lieutenant de faire son rapport au Colonel Julian afin qu'il en réfère au Duc de Bors. Je pense que celui-ci ne laissera pas les choses se dégrader et qu'il s'adressera au Conseil Royal pour que l'Archevêque Anton Martianus rappel à l'ordre le Frère Torquel. Même si je n'y crois pas trop, je sais que si les relations entre Albion et Avalon devaient suivre le chemin qu'il suit actuellement, alors le fanatisme religieux aura gagné. Au moins, le Conseils Royal en sera averti.

J'ai expliqué la raison de l'absence d'Ambassadeur du Culte de la Déesse Mère au Lieutenant. Il est certain que la menace de fanatiques au sein du Culte de la Lumière n'est pas à prendre à la légère. J'ai assuré le Lieutenant Athaedis que je veillerais à la sécurité des fidèles du Culte, dussé-je y laisser la vie, je ne me cacherais plus.

Une nouvelle ère commence. Le Protectorat de l'alliance et la confrérie des Honestas and Gloria ont été réunis à l'Ambassade de Reilly pour discuter d'un éventuel rapprochement. Les questions et les réponses allèrent bon train. Les doutes furent dissipés, entre autre la présence d'un de leur membre aux cotés du Frère Torquel, leur parti politique, leur fidélité envers la Couronne et envers le Royaume d'Albion. L'alliance fut entériné, le pacte scellé.

Je rentrais de cette longue nuit de discussion à la bibliothèque, restée ouverte à tout ceux qui désiraient acquérir des connaissances. Quand j'ouvris mon coffre pour me changer, je vis que mes affaires avaient été fouillées, la serrure de la malle fracturée. Il ne manquait rien, mais le doute s'installa. J'étais surveillée. Qui avait bien pu faire cela ?
Dame Moera visita la bibliothèque et la trouva accueillante. Je lui ai proposé de rester se reposer ici le temps qui lui conviendrait. Je lui ai donné accès au coffre afin d'y mettre ses affaires. Donc je sais que ce n'est pas elle. Mais qui ?

Hier soir, je suis passée à l'Ambassade avec Donnegann. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que le bâtiment avait brûlé. Les murs noirs de suie, il ne restait plus rien à l'intérieur qui ne tenait debout. Les coffres avaient disparus, les serviteurs également. Nous mîmes un peu d'ordre afin que les lieux soient respirables, puis fatiguée, je suis rentrée me reposer, laissant Donnegann avec tout ceux qui étaient venus constater les faits. Qui avait bien pu faire cela et pour quelle raison ? Donnegann m'a assuré qu'il rencontrerait le Lieutenant Athaedis dès que sa charge le lui permettrait.
Thealin avait ouvert son grimoire en présence de Doharcyn le barde, qui lisait à coté les parchemins et livres qu'elle lui avait prêté. Elle griffonna ces quelques lignes avant de l'écouter avec attention.

Beaucoups d'événements se sont succédés depuis la dernière fois... J'espère pouvoir m'en rappeler avant qu'il ne soit trop tard, avant que l'oublie ne fasse le grand vide à mon grand désarroi.
L'ambassade se rénove petit à petit. Les meubles remplacés, les murs calcinés blanchi. D'après, Dame Moera qui a fait des recherches à la bibliothèque, l'inscription serait d'origine latine ce qui confirme mes soupçons...

Citation :
Moera, toute à son repos en la bibliothèque où Dame Thealin avait eu la pitié de l'accueillir, eut assez rapidement écho de la nouvelle, ainsi que de ces quatre lettres noires peintes au mur ... grâce à quelques indiscrétions de quelques gens sur les lieux avant qu'il ne soit fermé aux anodins en raison de l'enquête. Elles se doutait que le cercle de sapience ne tarderait à être sollicité pour tenter d'éclairer cette inscription et ses raisons ...

NEGO, en lettre latines, ... sa connaissance du latin était lointaine , en son enfance où la culture romaine était côtoyée journellement, et il lui semblait que ces lettres y formaient un mot ... dont elle ne se souvenait pas ...

Elle se précipita dans les rayonnage à la recherche d'un dictionnaire de latin et chercha ...

NEGO, Nego, nego ... ah voila :
" nego, are, avi, atum : - intr. et tr. - dire non, nier, refuser, ne pas vouloir. "

... Donc Nego; je refuse, je ne veux, je nie ... mais quoi ? et pourquoi ?

... et surtout qui ???

Moera resta plongée dans ses pensées , les yeux rivés sur la page comme si elle pouvait lui apporter la réponse au milieu des lettres calligraphiée avec soins. ... Elle regrettait le temps où elle faisait partie du cercle où d'autres auraient pu donner écho à ses réflexions et s'apporter mutuellement réponses.
_________________
Moera ar Ker Is
La Sang Mélée
Chasseurs de Rêves
Le Lieutenant Athaedis est venu sur les lieux constater les faits. Il a cru bon d'emmener un suspect dans cette affaire.... Tuonetar... Cette sorcière est venu rire de notre malheur. J'ai fait comprendre au Lieutenant qu'elle en était incapable car dans le cas contraire, elle n'aurait pas attendu si longtemps. Sa présence n'étant plus sollicité, j'avais eu la politesse de lui proposer de quitter dignement les lieux de l'enquête. Malheureusement pour elle, elle s'est entêtée. Donnegann fut moins diplomate et ordonna au gardien de la mener promptement vers la sortie. L'affaire a suivis son cours. Voici une copie du rapport de Sire Yvain que Donnegann a bien voulu me confier.

Citation :
Mon seigneur Baron,

Comme je vous l'ai promis dans les murs de la caserne des défenseurs d'Albion a Camelot, je continue l'enquête sur le terrible incendie qui a ravagé notre ambassade de Reilly, et sur la disparition de nos gens résidant dans ses murs.

Je doit dire mon seigneur que l'enquête avance, suite à plusieurs hypothèses émises avec l'éclaireur Accilae, nous avons dirigés nos pas vers le siège de la confrérie des ombres avec le sicaire Papri, le seigneur Goodnight, dame Thealin et le mercenaire Eras.
Nous avons lié connaissance avec un sicaire du nom de Heramond, et avons tenter d'obtenir des informations sur un éventuel ennemi de notre Baronie au sein de la confrérie,

Au bout d'un long dialogue et avec quelques pièces d'or, le sicaire nous donna enfin un renseignement utile à notre enquête. En effet , il nous conseilla de nous rendre à l'auberge du Dragon noir où une personne oeuvrant dans l'ombre contre nous avait ses habitudes.

Après avoir payé ce rustre, notre compagnie réduite à Eras et moi, le sieur Goodnight et dame Thealin ayant du nous quitter, et Papri restant à la confrérie pour obtenir d'autres renseignements, nous nous sommes donc dirigés vers cette taverne, et avons attendu sur place, c'est à ce moment que nous avons vu rentrer un homme en armure, il semblait très nerveux et était de fort mauvaise humeur. Nous avons donc engagé la conversation avec lui, d'abord réticent à nous répondre, l'homme a commencé à nous parler quelque verres gracieusement offert par le sir Eras et moi-même. C'est à ce moment là que le seigneur Bahamutt, votre bien aimé frère, s'est joint joins à nous, et a commencé avec moi-même à questionner le dit homme.

L'homme disait s'appeler Octavius. Je dit bien disait car l'homme est mort depuis, mais je reviendrais sur ce point. Paladin de son état, il nous raconta et ce, après moult verres de bière, qu'il ne pouvait plus rentrer dans la cathédrale de Camelot suite aux crimes qu'il aurait commis.

Après un interrogatoire plus poussé par sire Bahamutt, l'homme nous avoua avoir du sang sur les mains, celui d'un marchand nommé Drysdan, et d'une nécrite non identifiée, préserveuse d'éther de son état.

Je vous laisse imaginer mon seigneur dans quel désarrois nous nous trouvâmes lorsque nous reconnûmes ces personnes, en effet, ils faisaient partie des serviteurs de l'ambassade disparus lors du grand incendie!

Immédiatement, nous poussâmes l'homme à nous en dire plus, hélas, trois fois hélas! l'homme nous avoua ne pas avoir agit de son propre fait, mais c'est tout ce que nous sûmes de plus. L'homme convulsa subitement suite à l'absorption d'un verre d'alcool pris sur une nouvelle bouteille posée sur le comptoir, et malgré nos efforts pour le soulager, l'homme mourus dans l'instant qui suivit.

Une rapide analyse de la bouteille par le sieur Papri, nous ayant rejoint depuis, confirma la présence d'un poison, poison commun aux sicaires selon lui, je pense que le sieur Papri sait de quoi il parle mon seigneur, je ne mettrais pas sa connaissance des poisons en doute.

Nous avons laisser votre bienveillant frère le seigneur Bahamutt s'occuper du corps du pauvre sir Octavius, et sommes partis rejoindre dame Thealin revenue depuis peu, après nous être concerté. Nous sommes arrivés à la conclusion suivante mon seigneur.

Deux de nos gens sont morts désormais, cela nous en sommes sur, le défunt paladin ne nous aurais pas menti, nous avons contre nous des gens très bien organisés, le meurtre du paladin Octavius avant qu'il ne nous révèle ses commanditaires, le prouve. L'arme du meurtre, le poison nous conduit tout droit vers un membre de la fraternité des ombres. Mais pas de conclusions hâtives.

Nous avons donc décidé de mener l'enquête sur deux voies pour le moment,

Premièrement enquêter auprès des membres du clergé de Camelot, afin d'en savoir plus sur feu le paladin Octavius,

En second, en savoir plus sur la fraternité des ombres, notamment sur ce Heramond, mais nous auront besoin de l'appui de membres de la confrérie pour pouvoir pousser plus en avant notre enquête. En effet, seul, le sieur Papri ne pourra enquêter sur tout les membres plus ou moins suspect de la confrérie. Et l'Unique sait qu'il y en a ! Nous parlons tout de même de la confrérie des ombres! Je solliciterais donc des renforts pour cette piste.

Quand à l'inscription sur le mur de l'ambassade, nous en sommes toujours au même point, nous sommes arrivé à la même déduction que dame Moera, cela signifie bien une négation, mais nous ne savons rien de plus.

Je reste votre dévoué serviteur mon seigneur Baron .

Fidelement Sir Yvain Lightway
De son coté Maître Foehn, a fait appel à Sire Papri pour nous prêter main forte.

Citation :
Foehn est comme souvent penché sur son travail dans l'atelier. Pourtant rien ne lui réussi. Il semble préoccupé. A peine un ouvrage est il commencé qu'il est abandonné. Un tas de raté repose dans la coin de l'atelier.

C'est alors que Papri rentre dans la pièce. Discretement. Pourtant il est dans son univers parmi les artisans.

"Foehn, me voici de wetouw de Camelot. J'appowte de bien sombwes nouvelles.

- Pas la peine de te cacher mon ami. Tu es en sécurité ici. Il ne m'est pas agréable de parler dans le vide."

Sortant du coin sombre où il s'était dissimulé, Papri se met à bredouiller :

"Désolé, mais je ne me sens plus en sécuwité. Twop de mauvaises actions ont été pewpétwées ces dewniers temps. Je sens comme un mauvais vent souffler, un vent qui hatise wancoeuws, haines et touwmentes. La lumièwe se voile de tewweuw, l'owdwe de la Déesse Mèwe est bafoué dans son autowité.

- Si tu en venais au fait, je sais tout cela ! C'est pourquoi je t'ai envoyé. Qu'as tu appris ? Qu'avez vous trouvé ? Quels dangers nous menacent ?"

Papri sort une fiole de poison poison fulgurant de son sac, et la regarde pensivement. Dire qu'il ne suffit que de quelques gouttes pour tuer quelqu'un proprement et rapidement.

"Suw qui pouwwont nous compter à l'aveniw ? Les sewviteuws de la Lumièwe ? Il semble que non, le pauvwe Octavius en a fait les fwais. La confwéwie ? Même s'ils se sont wangés, chacun est libwe de ses actions. <regarde la fiole> L'aveniw est sombwe, twès sombwe.

- Viens en au fait ! Arrête donc de philosopher. QUe s'est-il donc passé pour que tu sois si enigmatique ?

- En fait à peine awwivé à Camelot, que je suis tombé suw le Bawon accompagné de quelques alliés. Ils m'ont expliqué de quoi il wetouwnait. L'incendie de l'ambassade. Ils venaient de pawler avec le Lieutenant de la Gawde, Athaedis. Il ne m'inspiwe pas confiance celui la. D'entwée, il soupconne les Bohémiens ! M'enfin passons. Ils m'ont demandé de les conduiwe à la Fwatewrnité. Là bas, ils ont questionné un sicaiwe. Hawamond ou Hewamond, je ne sais plus. Je ne le connais pas.

- Moi non plus, ce nom ne me dit rien.

- Toujouws est-il que ce sicaiwe à voulu jeter la confusion. Il a pawlé d'Anthinea ...

- Dame Anthinéa je te prie ! Ne manque pas de respect à une magicienne d'Avalon !

- Vous et vos pwéjugés ! Je sais que les Avaloniens sont chews à votwe coeuw, mais devez vous le montwer, voiw l'imposer aux autwes ?

- Non en effet, tu as raison. Il serait indigne d'employer les même artifices que les sournois. Mais revenons à nos moutons, tu me dis que Dame Anthinea prend part à cet incendie ?

- Nullement, j'étais en twain de diwe, que le sicaiwe Hawamond voulait nous pewtuber en pawlant d'Anthinéa. Puis sous l'insistance d'Yvain <sourit en pensant à la fortune echangée> Hewamond nous a pawlé d'un paladin à la langue twop pendue. Il auwait eu maille à pawtiw avec nos pwotecteuws.

- J'espère que tu les as aidé pour faciliter leur dialogue ?

- A vwai diwe pas twop. Twop pwessés d'obteniw des wenseignements, mes compagnons ont questionné ce sewviteuw du Maîtwe de la Fwatewrnité sans se concewter avant. Le dialogue entamé, il m'était difficile d'intewveniw sans mettwe mes compagnons dans l'ambawwas. Aussi ai je attendu la fin de leuw entwetient pouw poser quelques questions supplémentaiwes. Apwès quelques nouvelles sans impowtances à pwopos de la confwéwie, je demandais à mon homologue si le nom de Négo ou Hégo lui disait quelque chose.

- Ce n'est pas un nom, il me semble, ...

- Peu impowte, il s'agissait de twouver des infowmations, j'ai tenté, j'ai pewdu. Il fallait essayer, sait on jamais. Il m'a aussi pawlé d'Inigo, mais je pense que la encowe il essayait de detouwner la convewsation. Je decidais alows d'aller wejoindwe les autwes à la tavewne du Dwagon Noiw."

Marquant une pause, Papri mélange différentes herbes et gélatines dans une fiole avant de la mettre à chauffer près de la forge.

"Awwivé dans la tavewne, je me suis mis à l'écawt pouw écouter la convewsation. J'étais installé pwès des escalier, de là je pouvais voiw toute la salle. Yvain, Goodnight et peu apwès Bahamutt questionnaient un paladin du nom d'Octavius. Ce dewnier avouait, sous l'empwise de l'alcool et du désespoiw, êtwe l'auteuw de l'incendie de l'ambassade."

Une légère brûme se dégage de la fiole. S'interrompant, Papri retire la fiole du feu, la secoue et rajoute quelques herbes. Il la repose dans le feu, alors que Foehn l'apostrophe

"Toujours en train de jouer avec tes mixtures ! Continue donc plutôt ton explication, s'il te plait.

- J'y viens, j'y viens. Dans sa diatwibe - son monologue plus exactement - le paladin s'est alows wapproché de l'escalier où je me twouvais. De cwainte d'êtwe démasqué je me suis éloigné. A ce moment mon attention a faibli."

Papri attrappe la fiole et la secoue une dernière fois, la plonge dans le bac d'eau pour la refroidir brutalement. Il découpe une feuille d'une branche a terre, branche qui venait probablement du dernier réapprovisionnement. Il dépose deux gouttes de sa fiole sur la feuille et la voit se flétrir en quelques secondes.

"Voyez vous Foehn, ce poison twès violent est simple à wéaliser. On en twouve dans toutes les poches des sicaiwes. Il n'altewe pas le gout des boissons. C'est pouwquoi c'est souvent leuw awme de pwedilection pouw pewpetwer des assassinats.

- Mais de quoi parles tu ? Un de nos amis à été assassiné ?

- Non, mais le sieuw Octavius oui. Il est tombé foudwoyé en se jetant suw une bièwe du comptoiw. A peine le temps de diwe ouf. Wemawquez que le poison était facile à identifier. Il en avait tous les symptomes.

- Et tu n'as rien vu ? Tu jouais avec tes potions encore ?

- Non, lowsque je me suis déplacé j'ai baissé ma gawde, et je me suis laissé distwaiwe paw ce paladin. Je n'ai pas pu voiw si quelqu'un est entwé dans la salle. Et il est mowt alows qu'il venait de nous diwe qu'il avait un commanditaiwe.

- Et qui est il ?

- Nous ne le savons pas il est tombé avant de pouvoiw pawler.

- Hum le hasard fait bien les choses, ou alors ce commanditaire à des yeux, des oreilles et des bras partout. Il est à n'en pas douter un puissant. En effet, il a su convaincre un homme de foi à commettre un crime. Et en plus il a su assurer ses arrières. Mais ce qui m'intrigue le plus est ce paladin. Comment et pourquoi un homme de foi, un bras armé de l'église, a t il pu être convaincu de perpétrer pareil forfait ? Il faut absolument tout connaître de son passé. Certainement trouverons nous un coin d'ombre, un bras de levier, sur lequel on a agit. Cela nous mènera certainement à une piste concernant son commanditaire.

- Quand à Hewamond, ce jeune risque d'êtwe pwotégé. Il est au sewvice des maitwes de la fwatewnité, et paw la même bénéficie d'une cewtaine pwotection. Du weste on le sent lowsqu'on pawle avec lui. Il connait beaucoup de choses, peut êtwe appwises de la bouche même des maitwes. Mais je pense, est-il sage pouw nous de pawticiper à l'enquête ? Cela wisque de compwomettwe notwe twavail.

- Je ne saurai le dire. Cela ne nous regarde pas directement en effet. D'une part, l'ambassade n'est pas notre bien. D'autre part, nous avons toujours proné la neutralité dans les relations entre albionnais. Cependant il est important d'être au courant. Nous n'avons pas le droit d'etre pris au dépourvu. Même loin de Camelot les intrigues courrent. As tu appris autre chose ?

- Non wien d'autwe. Mais je dois à pwésent vous laisser. Je suis toujouws à la wechewche de ma dague, et j'y wetouwne de ce pas. Au w'voiw Foehn, faites attention, nulle place n'est suwe maintenant.

- Au r'voir mon ami, prends garde à toi.

Sitôt la discussion terminée, Papri descend à la cave. Certainement pour récupérer des potions, pense Foehn. Il sait qu'il ne verra pas Papri ressortir. Comme à son habitude, il part sur la pointe des pieds. Foehn récupère alors son ouvrage. Mais après s'être embroché le doigt plusieurs fois, il l'abandonne et se met à marcher de long en large dans l'atelier.
Voici le rapport de Sire Xcalibur concernant cette affaire...

Citation :
A l'intention du Baron Donnegann,

Cher Baron, vous trouverez céans mon rapport sur les faits de la soirée d'hier.


Tout a commencé à l'Ambassade, Dame Thealin nous annonce que les serviteurs d'Arawn pourrait nous apporter leur aide dans l'enquête sur l'incendie de l'ambassade en faisant parler le défunt paladin Octavius grâce à leur magie obscure. Plusieurs d'entre nous semblaient perplexes mais Messire Gwaerion, assumant la direction du groupe dit que quel que soit les manières dont nous avons les informations il nous les fallait coûte que coûte. Il avait entièrement raison, nous nous préparâmes à partir mais Messire Adolphus ne voulu point assister à cette scène macabre et décida de rester au coté de Dame Thealin.

http://jonathan.jacob.free.fr/Gladiateur/sshot009.jpg


Nous primes donc la direction de Caer Gothwaite afin d'y rencontrer l'instructeur des prêtres d'Arawn : une dénommée Carys. Une fois face à celle ci, nous vîmes à ces cotés un nécrite qui prétendait se nommer Miraumos et serait un Guide des Ames. Nous lui avons expliqué notre problème et lui avons demandé son aide, il s'est adressé a l'instructeur Carys dans une langue étrange et a finalement accepté de nous aider et de nous suivre. Dame Krystenn s'est souvenu où avait été enterré le paladin : au cimetière de Pridwenn. Mais le nécrite Miraumos s'est empressé d'ajouter que pour communiquer avec le mort, il lui faudrai une Lanterne des morts, c'est un lien, un objet ayant appartenu au défunt. Je m'étais souvenu que l'on m'avait dit que c'était Messire Bahamutt en personne qui avait amené le corps d'Octavius à l'Eglise, Messire Gwaerion a alors ajouté que ces effets personnels devait y être, il donnait ordre au membres de l'Eglise d'aller cherché un de ces effets personnel du Paladin. Quand aux autres, il le suivrait au cimetière.

http://jonathan.jacob.free.fr/Gladiateur/sshot010.jpg

Je partis donc avec Dame Krystenn chez Dame Triss, une fois sur les lieux, nous vîmes Rowanne au coté de Dame Triss. Elle avait déjà récupéré un heaume ayant appartenu au défunt paladin, je le reconnu. c'était le heaume de la Volonté de Fer, que seul les paladins peuvent avoir. Je confie le heaume à Dame Kristenn puis nous partîmes pour le cimetière. Quand nous arrivâmes, tous étaient là, autour d'un chevalier en armure rouge et noir. Il dit se nommé Irwyn McCornic, je n'ai pas posé plus de question pensant qu'il s'agissait d'une connaissance de Messire Gwaerion. Nous fumes rejoins par Dame Findlinn, puis le sombre rituel commença.

Le prêtre invoqua un nécroserviteur et lui demanda de rappeler l'esprit du Paladin Octavius ici bas avec l'aide du heaume. Le nécroserviteur fit son incantation et l'esprit d'Octavius apparu, il avait les yeux vides et semblait comme hypnotisé. Méfiant, je mis la main a la garde de ma lame, le Prêtre Miraumos nous dit qu'il transmettra nos questions à l'esprit. Messire Gwaerion ne se fit pas prier et posa les questions.

Le paladin Octavius avoua avoir incendier l'ambassade sur ordre de l'Inquisition. Il devait réaliser cet acte afin d'être accepté au sein de l'Ordre de l'inquisition dont sa famille faisait parti depuis des générations. Bizarrement, il ne semblait rien savoir sur l'inscription "Nego".

Mais le plus surprenant n'est pas là. Il a avoué que Dame Anthinea y était mêlée. Lors de notre discussion, vous m'avez fait par de vos soupçons envers elle. Je n'ai voulu y croire et je ne fut pas le seul abasourdi par la révélation de cet esprit. Mais les surprises ne faisait que débuter. L'esprit du paladin Octavius nous révéla qu'elle possédait également un amant du nom de Sire Dyvimslorm, le dragon Noir. Mais il nomma aussi le nom de Tarlcabot de Benowic. Nous fumes tous stupéfaits. Puis il ajouta, après un bref instant, le nom d'Irwyn MacCornic. Ce nom me revient rapidement, j'ôtais la lame de mon fourreau et fonça sur la Chevalier en rouge et noir. Je ne fis pas le seul à qui se nom rappela quelque chose. Il tenta une retraite mais les éclaireurs Accilae et Goodnight bandirent leurs arcs le contraignant à se soumettre, il déposa ces armes. Agitation soudaine fit perdre le contact avec le paladin Octavius donc l'esprit disparu aussi vite qu'il était apparu.

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Messire Gwaerion questionna le chevalier Irwyn qui jura de ne jamais avoir été lié a l'Inquisition. après maintes questions sur sa bonne foi, Messire Gwaerion lui fit jurer par serment de dire la vérité, ce qu'il fit sur la tombe de son défunt père. Nous remerciâmes le Pretre Miraumos pour sa précieuse aide puis ensuite nous quitta. Mais le Chevalier Irwyn tenta de nous fausser compagnie. Il couru vers Cotswold, nous le poursuivîmes et l'éclaireur Accilae le blessa à la jambe en pleine course, le faisant tomber au sol. Gwaerion donna ordre à Accilae et au mercenaire Nevermind d'emmener le Chevalier en lieu surveillé, ce qu'ils firent.


Ensuite nous nous dirigeâmes vers l'auberge du Dragon noir à Camelot. Là, nous y trouvâmes un tavernier qui nous dit qu'il n'était pas le propriétaire de la taverne. Gwaerion commença à le questionner, sans réel succès. Puis Gwaerion parti, me confiant le groupe. J'avoue que je n'étais guère plus avancé, le tavernier avait un ton mielleux et l'idée d'échec faisait monter ma colère. Heureusement Papri était la, il se demanda si le tavernier ne faisait pas parti de la fraternité des ombres. Le tavernier confirma avec fierté. Papri me chuchota à l'oreille que les membres de la Fraternité étaient toujours appâté par le gain, je ne me fit pas prier, je sorti une bourse contenant 20 pièces d'or et les posa sur le comptoir en espérant que cela lui délierai la langue. Ce fut le cas, il avoua connaître Dame Anthinea ainsi que Sire Dyvimslorm, ce dernier serait le premier des "Compagnons". Il nous avoua également qu'ils se réunissaient souvent à cette auberge et qu'ils défendaient Caer Hurbury qui semblerait leur appartenir. Mais le tavernier sembla vouloir en dire plus mais se tut. Décidé à obtenir ces informations, je rajouta 10 pièces d'or dans la bourse et la fit avancer vers le tavernier. Il ajouta alors qu'un concile important réunit les Dignitaires de l'Eglise d'Albion, où Sire Dyvimslorm serait présent à Canterbury, le siège de l'Archevêché. Ce conseil aurait déjà commencé et durerait plusieurs semaines. D'après le Tavernier se sera là que se décidera la politique de l'Eglise et tous les puissants membres, tel que Dame Evielle, y seront.
Je remis la bourse au tavernier puis nous partîmes.

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Ainsi se termine mon rapport Baron. Je suis à votre disposition pour tout entretien devant apporter des précisions.

Sire Xcalibur Lightway
<sceau et signature>
[HRP ON]

Ce pavé de dix pages est le résultat de mise à jour régulière des différents évènements qui se sont passés dans le jeux depuis mes débuts à DAoC, c'est-à dire depuis 2002. Si tu veux apprendre à RP il suffit de pratiquer. Tu n'es pas obligé de lire les 10 pages pour te mettre au courant, mais juste de la dernière page, voire seulement le dernier post. Je le fait parce que j'ai très mauvaise mémoire, et que cela me permet de me retrouver et de ne pas mélanger le RP de mes différents personnages, qui ont tous une histoire différentes. Ne te décourage pas. Le RP est une autre façon de voir DAoC et change un peu du coté xp/loot/rvr. Cela en a remotivé plus d'un prêt à laisser tomber le jeu par lassitude.

N'hésite pas à me contacter si tu veux plus d'informations, d'aide pour apprendre ou même participer.

[HRP ON]
En fait j'ai découvert le rp avec la nouvelle alliance de la gu de mon PA, ils m'ont deja apprit les bases ( jmaitrise les parentheses maintenant, mais j'arrive toujours pas a faire parler mon tas de pixels ).

Enssuite, avec un pote ig, on a essayer d'instaurer le rp dans ma main gu ( DS ). Malgres quelques progres ( ca se limitte aux parentheses ( meme un certain sicaire s'y est mit ) le reste ils comprenent pas trop ) nous avons du arreter notre apprentissage prematurément mais nous comptons bien nous y remettre .

Je voie que tu connais xcalibur aussi, je viens de comprendre que c'etait un type rp. Quand je pexais avec lui a avalon, je ne captais pas pourquoi il tenait a me coller des "Pour la lumiere !!" un peu partout alors que j'etais en train d'expliquer en quoi conssistait une cell pbae

Qui c'est, peut-etre serais-je un jour un grand joueur rp ( c pas gagné mais qui sait ce que nous reserve le futur ).

J'ai commencé a lire les deux premieres pages quand même, c'est bien écrit, c'est agréable a lire mais ca manque un peu d'action ( enfin je trouve en tant que joueur non-rp )
[HRP ON]

Comme tout le monde, j'ai appris et débuté le roleplay dans DAoC en essayant de m'y adapter du mieux que j'ai pu. Si tu trouves qu'au début cela manque d'action c'est normal. Je ne connaissais pas encore très bien le background officiel à l'époque, ni les différentes implications politiques et religieuses implémenté par les bénévoles. Je ne connaissais pas non plus suffisamment de joueurs roleplay pour pouvoir interagir avec eux. Il y a un début à tout pour tout le monde.

Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous contenter d'attendre que les animations de midgard et d'hibernia soient passés pour pouvoir avoir le notre. Alors nous créons nos propres petites animations afin d'essayer d'impliquer le maximum de monde, que ce soit au niveau de la guilde, que ce soit au niveau de l'alliance, ou que ce soit hors alliance. Les différents niveaux de roleplay sont représentés. Nous avons du très haut niveau aussi bien que des joueurs débutants. Le roleplay se pratique principalement sur le canal général, et donc il faut pouvoir mettre de coté les xp/loot/rvr, ce qui n'est pas forcément l'avis de tout le monde préférent pratiquer le roleplay sur cc sans que leur tas de pixel se trouve dans l'environnement approprié.

Nous avons commencé à développer le concept de village en lothian, en instaurant une taverne, une bibliothèque, une chapelle dédiée à la Sainte Lumière de Camelot, une mairie ainsi que les ateliers d'artisanat où tous les métiers sont représentés. Il y a également une "Ambassade" à Dalton, lieu où nous accueillons différentes confréries, ordres ou guildes pour les réunions officielles. Peut-être plus tard, nous penserons à un dispensaire avec des lits pour les malades, un musée avec les différents animaux à empailler, sait-on jamais. Bref les idées ne manquent pas et nous essayons de nous donner les moyens de mettre en pratique ce que le jeu nous permet de mettre en place. Ce qui facilite grandement la vie communautaire des différents personnages.

A suivre...

[HRP OFF]
Aujourd'hui est un jour spécial, Jorah et moi, nous nous unissons au pied du Grand Arbre Sacré d'Avalon, près de Waeryall. Un Initié du Culte a accepté d'officier. Je suis heureuse, j'espère que rien ne viendra faire de l'ombre à notre bonheur. Je me suis changée et j'ai essayé plusieurs robes pour ce moment, et aucune ne semble me satisfaire. Je suis nerveuse, mes mains tremblent, je voudrais que tout soit parfait.

J'ai croisé Nailo en allant voir Sdol pour prendre des nouvelles et lui demander s'il viendra au mariage. Elle était en chemise de nuit. J'en ai déduit qu'il sont très proche. Je lui ai demandé de prendre grand soin de lui. Après les dures épreuves qu'il a traversé, il lui faut de l'amour et du repos. Je ne la connais pas mais j'espère qu'elle lui apportera ce que moi je n'ai pu lui donner.

Hier, elle est passé me voir à l'atelier. Elle m'a parlé de sa mission pour le Lieutenant Athaedis. J'ai essayé de l'aider du mieux que j'ai pu, de répondre à ses questions aussi clairement que possible. Elle semble craindre pour moi et pour le Culte. Je tache de la rassurer, que les Protecteurs du Culte n'avait jamais été aussi proche de la Garde qu'aujourd'hui. Je lui ai défendu de mentir au Lieutenant. Un incident diplomatique serait mal venu si son mensonge venait à être découvert. Je lui ai assuré que je n'avais rien à cacher à la Garde d'Albion, et que je n'avais rien à craindre du Lieutenant.

Nailo a voulu semer le doute dans mon esprit en disant qu'elle avait surpris une conversation dans une taverne, que le Frère Torque et la Garde seraient de mèche pour faire tomber le Culte. Ils veulent découvrir le nom de tous les fidèles afin de les éliminer. Elle ne l'a pas dit clairement mais ses allusions l'étaient. Il y a longtemps que je sais que l'Eglise veut atteindre le Culte et tous les fidèles qui se cachent par mon intermédiaire. Mais je ne crois pas que le Lieutenant trempe dans le complot. Aussi lui ai je répété de remplir sa mission aussi honorablement que possible.

Des fidèles, il reste Jorah, Moera et moi. Il y en a d'autres mais je ne les citerais pas, de peur que ce grimoire ne tombe entre de mauvaises mains. Je sais que Dame Moera se protéger. Dans la forêt, elle se fond dans les ombres sans que personne ne puisse la trouver si elle ne le désire pas. Pour le moment, je suis leur seule cible. Mais je dois rester vivante à leurs yeux, afin qu'il puisse découvrir ceux qui se cachent.

Nailo m'a fait savoir que le Lieutenant était triste que la cérémonie du mariage se passe sur Avalon et qu'il n'a pas été convié. Mais que faire d'autre ? Le Culte n'est pas particulièrement bien accueilli par les albionnais. Je lui ai expliqué que suivant les traditions, tout le peuple pouvait venir partager ce moment de bonheur en participant à la cérémonie, et donc qu'il n'était nul besoin de lancer des invitations, cela se faisait à la crié. Devant la Déesse Mère tout homme et toute femmes sont égaux sans distinction de titre, car nous portons tous une étincelle de vie de notre Déesse. Je lui ai suggéré de dire au Lieutenant de venir au mariage sans aucun symbole de sa fonction. Ainsi, le traité entre les Protecteur du Culte et la Garde d'Albion serait respecté.

Déesse Mère, ouvre leur les yeux et apporte leur de l'amour dans leur coeur en ce si beau jour.
Suite à la disparition de Jorah, à peine la cérémonie achevé, Thealin avait remué ciel et terre pour savoir qui avait enlevé son époux et pourquoi lui. Dame Moera avait affirmé que la boisson qu'il avait bu avant de disparaître contenait une graine provenant d'Hibernia. La thaumaturge avait passé des nuits entières à repasser le triste évènement en boucle. Elle avait reconnu la téléportation d'un nomade. Mais ne comprenait toujours pas la relation entre la boisson et sa disparition. Peut-être un leurre s'était-elle demandé. En tout cas aucun hibernien ne pouvait fouler le sol Avalonien, alors qui ? Un traître ? Pourquoi une graine d'Hibernia dans la boisson ? Avait-on voulu effacer des traces et la lancer sur une fausse piste ? Donc un ennemi qui voulait faire croire à la culpabilité des hiberniens ? Des questions qui en amenait toujours des nouvelles sans jamais apporter des réponses.

Elle avait demandé à Papri d'examiner ce qui restait de ce qu'avait bu Jorah. Elle avait cherché dans ses livres les actions de cette graines étrangère. Puis Thealin reçu des bribes de mots de Jorah par le don premier. Il avait confirmé sa présence en terre Celte.
Donc, il y avait effectivement un traître sur nos terres. Elle avait demander à son cercle d'amis de l'aider dans ses recherches aussi discrètement que possible. Ne pas mettre en danger la vie de Jorah leur avait elle-dit. Elle aurait voulu en parler à tout le monde autour d'elle, mais l'archimage craignait que trop de monde ne vienne à ébruiter ses recherches.

Elle devait trouver ce traître et l'échanger contre la vie de Jorah. Tel était son but. Attendant patiemment que les informations qu'elle cherchait lui parviennent, Thealin rongeait son frein et continua ses tâches quotidiennes...

Que tu es loin de moi mon tendre bien aimé
Enlevé le jour de la cérémonie de notre mariage
Je te cherche sans répit tu ne quittes mes pensées
Traquant chaque indice que tu as laissé dans ton sillage

La Déesse Mère me soutient et me donne espoir
De trouver ton ravisseur pour ainsi te ramener
Je n'abandonnerais pas tu peux me croire
Puisse mes pensées t'arriver et te rassurer

Je t'entend encore me murmurer, me susurrer
Tout ces mots doux et chantant à mon oreille
Qu'il est cruel celui qui t'a emmené

J'aimerais de tout mon coeur me venger
Lui faire subir des souffrances sans pareilles
Mais j'ai besoin de lui pour te récupérer...
[Poême réponse à celui de Jorah]


Samhain approche. Thealin aurait tant aimé que Jorah fut là. Mais hélas, une prière devra lui être adressée afin que la Déesse Mère puisse la lui ramener. Elle savait que les fanatiques du Culte de la Lumière n'hésiteraient pas à profiter de la situation pour connaître les fidèles du Culte qui se cachaient jusqu'à présent afin de les traquer, comme ils ont voulu traquer cette famille d'ogre. (Animation du 22-06-2004 : Une bien étrange découverte)

La thaumaturge se rappelait qu'à leur arrivé, les demi ogres n'étaient pas bien acceptés par son propre peuple. Depuis que certains d'entre eux ont été reconverti au Culte de Ceridwen, l'Eglise du Culte de la Lumière avait vu une menace envers ce Culte si discret que tout avalonien semblait ignorer.

Les Initiés lui avait fait savoir que leur isolement était une réaction face à la menace évidente mené contre le Culte. De tout temps le Culte avait survécu en se cachant des fanatiques. Une fois de plus Avalon ne fit rien pour écarter les brumes qui cachait ses secrets...
Durant les fêtes de Samhain, Thealin avait cru entendre la voix de Jorah mais elle ne le voyait pas. Atalantis lança un sort permettant de révéler la présence des furtifs. Une étoile s'illumina sur une pierre projetant un cercle rouge délimitant la zone (j'avoue j'ai du mal à décrire le pod du convoker ) Elle voyait l'ombre de son bien aimé et s'apercevait qu'il ne voyait personne.

L'Initié Lotral les avait réunit non loin du cercle de pierre autour du portail du voile, à Port Gothwaith. Atalantis, Nabella, Purificatrice, Mimil, Amarhante et Dolomyr, tous en cercle autour de l'Initié, firent une prière à leurs chers disparus. La silhouette de Jorah devint moins translucide. Le coeur de la thaumaturge se serra, il lui manquait tant. Tous autour d'elle, ceux qui étaient venu assister à la cérémonie lui firent leurs condoléances. Elle ne voulait pas croire en la mort de son époux. Elle ne voulait pas abandonner.

Ses recherches sur un éventuel traître n'avait rien donné. Peut-être s'était-elle trompée, elle l'ignorait. Se faisant, tous pensaient que si l'ombre de son époux était présent, c'était sans nul doute parce qu'il était mort. "Non, ce n'est pas possible !" pensait-elle. Hélas, à l'évidence, rien ne prouvait le contraire ni aucune raison. La rage commençait à monter peu à peu, insidieusement, le désir de vengeance prit place dans son esprit tourmenté.

La cérémonie pris fin, le Garde Omaha de Cadbury arriva pour renouer des relations avec le Culte et se présenter devant l'Initié qu'il ne connaissait pas. Des paroles et des faits furent énoncés: Un fanatique du Culte de la Lumière avait eu le culot d'avoir tenté de tuer une famille de demi-ogres, coupables de servir la Déesse Mère en terre avalonienne. Rien n'avait encore été fait. L'Initié demanda au Garde de faire son rapport au Lieutenant Athaedis afin qu'enquête fut mené en Albion, bien que Thealin avait mis le Lieutenant au courant de l'affaire.

Si le Lieutenant avait pu mener une partie de l'enquête en Avalon concernant un meurtre [Anim : La mort rôde du 12-05-2004] et la pendaison d'un moine, le frère Brend [Macabre découverte du 11-05-2004], et puni par la suite des Sarrasins suspecté du meurtre en Albion, alors le raisonnement fit rapidement son cheminement dans l'esprit de l'avalonienne. Les Protecteurs du Culte pouvaient eux-même mener une enquête concernant ce fanatique de l'Eglise de la Lumière sur les terres albionaises. Diplomate, Thealin n'en avait rien dit et serra les dents, ne voulant pas gâcher les relations si durement créé avec la Garde d'Albion.

Ils se quittèrent tous et c'est la mine sombre que Thealin rentra chez elle et alla se reposer sans trouver le sommeil.

Quelques jours auparavant, elle avait demandé à un éclaireur s'il lui était possible de s'introduire furtivement en Hibernia juste le temps de lancer une flèche sur leur panneau d'affichage avec un message. Celui-ci était de retour et n'avait pas attendu d'être découvert pour se téléporter grâce à ses talents de nomade. Il lui avait fallu plus de temps à l'aller que pour le retour. La thaumaturge l'avait attendu avec impatience.

Le sarrasin la salua et secoua la tête sans dire un mot. Déterminée, Thealin rentra faire ses bagages et partie monter une expédition pour aller chercher elle-même par la violence la dépouille s'il ne restait que ça de son mari, puisque la diplomatie ne marchait pas. Elle soupçonnait que peu d'hibernien était au courant de la présence de Jorah sur leur terre et donc que peu avait pris au sérieux sa proposition de rançon.

Aucun Northumbrien ne lui avait proposé de l'aide, seule la Force Lumière et la Blanche Hermine lui avait promis assistance, plus certaines personnes isolées. Elle s'en contenterait. Elle quitta les terres de Northumbria sans un regard en arrière, ne laissant qu'un simple mot sur la porte. Plus rien ne la retenait désormais...

Citation :
A tous les Northumbriens,

Je pars à la recherche de Jorah. Je laisse la bibliothèque à Damoiselle Chrysalia et la gestion de Sunderland à Damoiselle Rowanne. Je vous avertirais de mon retour si tant est que ce soit possible lorsque j'aurais mené à bien ma quête.

Mes amitiés à tous

Thealin Avallach, Archimage d'Avalon
Couturière Légendaire du Lothian
Haut Dignitaire de Northumbria
Protectrice du Culte de Ceridwen
[Cachet, sceau et signature]
 

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