Vos créations d'enfants ....

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Citation :
Provient du message de pringles
et pourtant ca te permet d'apprendre pas mal de choses sur toi meme ou de te rappeler de certaines autres oubliées !
Je suis d'accord avec Lady, ne pas s'occuper du passé, les épreuve nous change, nous font évoluer, bloquer sur le passé, c'est régresser.

Bien que j'aime pas la vie, je ne changerai rien de mon passé si j'en avais l'occasion, je tiens trop a mes convictions d'aujourd'hui pour en changer, et elle n'ont pu être acquise qu'en évoluant. Donc regarder en arrière c'est regarder ce que j'étais avant "d'évoluer", de comprendre.
Citation :
Provient du message de Thaxlsyssilyaan
Je suis d'accord avec Lady, ne pas s'occuper du passé, les épreuve nous change, nous font évoluer, bloquer sur le passé, c'est régresser.

Bien que j'aime pas la vie, je ne changerai rien de mon passé si j'en avais l'occasion, je tiens trop a mes convictions d'aujourd'hui pour en changer, et elle n'ont pu être acquise qu'en évoluant. Donc regarder en arrière c'est regarder ce que j'étais avant "d'évoluer", de comprendre.
bah ca peux justement te permettre d'etre fier de tous les pas que tu as fait en avant !!
Citation :
Provient du message de pringles
bah ca peux justement te permettre d'etre fier de tous les pas que tu as fait en avant !!
A conditions d'evoluer dans le "bon" sens, chose relative a chacun de nous evidement.
Peu m'importe la maniere seul le resultat compte, peu m'importe ce qui peut m'arriver dans le passer, seul ce que je suis aujourd'hui compte.
@Pisan: mdr




@Tax: effectivement tout dépend de ton evolution ! Mais si elle est bonne ca fait du bien de voir le changement (enfin experience perso) !

Je pense que justement la mnière est plus importante que le résultat! C'est là où tu apprends le plus de choses !
Citation :
Provient du message de pringles
@Tax: effectivement tout dépend de ton evolution ! Mais si elle est bonne ca fait du bien de voir le changement (enfin experience perso) !
Je pense que justement la mnière est plus importante que le résultat! C'est là où tu apprends le plus de choses !
Apprendre n'est pas forcement évoluer a mes yeux, peut être aurai-je du dire "changer", ce qui peut êtres en bien ou en mal, alors que apprendre, c'est connaitre, on peut connaitre des choses, sans pour autant changer.

La manière dont on change peut influencer la maniere d'appréhender ce que l'on apprend, je considere ca comme deux choses distinct.
Citation :
Provient du message de Thaxlsyssilyaan
Apprendre n'est pas forcement évoluer a mes yeux, peut être aurai-je du dire "changer", ce qui peut êtres en bien ou en mal, alors que apprendre, c'est connaitre, on peut connaitre des choses, sans pour autant changer.

La manière dont on change peut influencer la maniere d'appréhender ce que l'on apprend, je considere ca comme deux choses distinct.

moi je parle bien du moi évoluer.. je ne croie pas qu'on change ! Notre caractère ne change pas au fil des années, il évolue, se distingue de son passé !Une personne qui été "gentille" (pour parler simplement) et qui des années après devient catastrophique , ne change pas .... il a évoluer en fonction des problèmes qu'il a rencontrer et réagit donc différemment par défense ou autre !

et je pense que c'est ce que l'on APPREND qui change notre manière d'appréhender (problèmes, bonheurs ect..) pas la manière dont on CHANGE qui influencie la manière dont on appréhende ... ou en fait peut etre que les deux jouent d'ailleurs...

il se fait tard non
Citation :
Provient du message de pringles
et je pense que c'est ce que l'on APPREND qui change notre manière d'appréhender (problèmes, bonheurs ect..) pas la manière dont on CHANGE qui influencie la manière dont on appréhende ... ou en fait peut etre que les deux jouent d'ailleurs...

il se fait tard non
Les deux influance je pense. Pour reprendre un example simplifier, imaginons quelqu'un d'optimiste(ndr:Naïf), heureux, ect... Si au fur et a mesure de la vie, il voit des choses, et qu'il en devient fataliste, noir, ect... Plus tard, lorsque d'autre chose viendrons a son regard, il aurai pas le meme oeil critique que avant, il verra les mauvais points, ce qui pourra l'ammener a des erreurs de jugement, ou etre dans le vrai, par rapport a la facon dont il aura pu regarder ce meme evenement du temps où il etais encore bien joyeux (nrd: aveugle).

En gros, je pense que je prefere me contenter d'evoluer, plutot que de m'attarder sur le passé, passé que l'on peux soi-meme juger avec mepris ou fierté, suivant la maniere dont on apprehande les choses aujourd'hui. Dans mon cas, je pense avoir ouvert les yeux, et j'ai aucune envie de retourner dans la cecité.

Oui il se fait tard, j'attend betement une clef pour Lineage 2.
Je dois bien pouvoir en retrouver
Et je risque de vous étonner,
Une petite nouvel peu inspiré,
Nul ne peux me le reprocher,
Etant donné que j'avais douze ans
Serez vous un peu indulgent ?
S'il vous plaît beaucoup tant mieux,
Et même s'il vous fait rire un peu...

http://community.the-underdogs.org/smiley/angry/jeneeek.gif

La pluie s’est arrêtée exactement comme elle avait commencée, d’un seul coup, sans prévenir, surprenant tout le monde. Théo jeta un rapide coup d’œil vers l’abri qu’avait choisi la jeune fille, il fut rassuré en constatant qu’elle n’avait pas bougé d’un cil. Elle paraissait surprise par le brusque arrêt de la pluie et semblait indécise, elle fit trois pas hors de l’abri que lui prodiguait le porche d’une vieille maison grise et leva les yeux vers le ciel. Théo, lui, n’avait pu s’abriter et était trempé jusqu’à l’os, mais il n’en avait cure, il savait que personne ne ferait attention à lui, même dans cet état. Il ne pouvait détacher son regard de la jeune fille et il repensa au moment ou, à peine une heure avant, il l’avait rencontré.
Il venait de descendre du bus, son sac sur l’épaule, son grand manteau noir à la main, la chaleur était torride et il sentait, sous son tee-shirt noir une goutte couler le long de son dos moite. D’un pas décidé il s’était éloigné rapidement de la gare routière, bien décidé à trouver rapidement de quoi étancher la soif qui le taraudait depuis un moment. Avisant un bar louche il entra dans le bouge sombre et enfumée sans plus d’hésitation. En entrant il prit bien soin de déployer tout autour de lui ses grandes ailes noires afin de ne pas se faire remarquer, il appelait cela son « manteau d’ombre ». Immédiatement les gens qui s’étaient tu à son entrée reprirent leurs conversations, pour eux il n’existait plus.
Sitôt son manteau d’ombre ajusté sa vue se transforma et le monde alentour devînt légèrement flou, grâce à lui il voyait maintenant les ailes et les âmes des gens. Il jeta un coup d’œil à la ronde, examinant les rares clients du bar et ne fût pas étonné en n’y trouvant que des bougres patibulaires, aux ailes grises et à l’âme terne, des humains parmi tant d’autres, toujours les mêmes.
Il allait se diriger vers le bar pour commander de quoi étancher sa soif lorsque les bruits d’une dispute venant des toilettes l’arrêta. La porte des toilettes s’ouvrit à la volée, laissant passer un homme dont les ailes grisâtres s’étaient instinctivement placées en position de défense et dont l’âme aussi terne que celles des autres était en position d’attaque, envoyant derrière lui des rafales d’énergie négative. Et soudain elle était apparue, suivant de prés ce qui semblait être son compagnon. Il étouffa un hoquet de surprise en la voyant, ses ailes, elles aussi en position de défense étaient d’un blanc pur et si fine qu’elles en étaient transparente, n’apportant qu’une maigre protection contre l’énergie négative envoyées par l’homme, si bien que son âme qui brûlait d’un feu orange en était réduite à la flamme d’une bougie, et sa lumière oscillait dangereusement sous les coups de boutoirs assénés par l’âme de l’homme, menaçant à tout moment de s’éteindre. Fasciné Théo en oublia immédiatement la soif qui le tiraillait depuis des heures, incapable de détacher son regard de la jeune fille. Soudain elle fondit en larme et se précipita vers la sortie, passant à côté de Théo en courant, ses ailes diaphanes enroulées autour d’elle entaillèrent sans efforts les ailes noires qui servait à protéger Théo, menaçant de le révéler au grand jour sous une forme qui en aurait surpris plus d’un. Rapidement Théo se reprit et entreprit de refaire les morceaux manquants. Fort heureusement tout les regards étaient focalisé sur la jeune fille et elle même était bien trop occupé à pleurer pour remarquer quoi que ce soit. Dés que les ailes de Théo eurent reprises leurs aspects normal il décida d’emboîter le pas à la jeune fille.
Voici donc comment Théo s’était retrouvé trempé et obligé d’attendre sous la pluie car il ne pouvait approcher la jeune fille de peur de voir son manteau d’ombre être réduit en lambeau par les ailes blanches de la jeune fille et d’être ainsi remarqué.
Mais voici que sa proie repartait, et d’un pas décidé en plus, ni une ni deux il lui emboîta le pas ébrouant sa longue chevelure de jais pour en chasser une partie de l’eau qui s’y était accumulée. Ils marchèrent ainsi durant environ vingt minutes. Théo pu constater, durant ce temps, que si l’âme de la fille s’était un peu stabilisée elle n’en restait pas moins faible et chancelante. De même, si la fille avait arrêtée de pleurer et séchée ses larmes elle n’en continuait pas moins de frissonner un petit peu de temps en temps.
Enfin la jeune fille sembla arriver à destination car elle s’arrêta brusquement devant une énorme porte de bois claire et plongea la main dans son sac à main. Théo se permit alors de se rapprocher un peu d’elle afin de mieux observer, les événements semblait se précipiter et il ne voulait pas louper ce qu’il savait être sa seule occasion. Il n’avait pas le droit à l’erreur, aussi, tout ses sens à l’affût il se planta, dos au mur, en face de la jeune fille qui lui tournait le dos et redoubla d’attention, examinant partout autour de lui afin qu’aucun détail ne puisse lui échapper. Farfouillant fébrilement dans son minuscule sac à main la jeune fille réussi finalement, après de difficiles recherches, à extirper un énorme trousseau de clef et entreprit d’ouvrir la porte. C’était le moment qu’attendait Théo, par chance il n’y avait personne dans la rue, la crainte du retour de la pluie avait sans doute calmé l’ardeur des plus braves et la première voiture qui arrivait était encore loin. Il s’élança sans hésiter et traversa la rue comme une flèche. Il arriva sur la jeune fille au moment au celle-ci entrebâillait à peine la porte et, sans s’arrêter il la décolla du sol, percuta la porte qui s’ouvrit à la volée dans un grand fracas et pénétra dans l’obscurité du hall de marbre comme une fusée, la fille sous un bras.
Le cœur de Théo battait la chamade, il savait qu’il n’avait pas beaucoup de temps, déjà les fines ailes blanches commençaient à déchiqueter ses grandes ailes noires et bientôt il n’aurait plus aucune protection. Il ferma la porte du pied et, dans un même mouvement, plaqua la jeune fille contre un mur tout en se débarrassant de son sac. Celle-ci, certainement encore sous le choc de la surprise provoquer par cette brusque envolée dans des bras inconnus, n’avait pas émit le moindre son et restait la bouche ouverte, plaqué par une main douce mais ferme contre le mur, main qui était la seule chose qui l’empêchait de s’affaler de tout son long sur le sol. Le manteau d’ombre de Théo partait en lambeau, il plaqua donc immédiatement sa bouche contre celle de la jeune fille, puis, après quelques secondes d’un long baiser se recula légèrement et regarda la jeune fille dans les yeux.
Tout d’abord il ne pu lire que de l’effroi dans les grands yeux clairs de la jeune fille, mais, alors que celles-ci se préparait à pousser un long hurlement il vit avec satisfaction la jeune fille arrondir les yeux de surprise et son cri s’étrangler dans sa gorge. Le baiser avait fait son œuvre, maintenant, ce que la jeune fille voyait c’était les ailes noires déchiquetées de Théo ainsi que ses propres ailes en position de défenses, mais surtout, maintenant elle pouvait apercevoir, derrière les morceaux d’ailes qui tombaient de plus en plus vite sous le tranchant de ses propres ailes, l’immense feu brûlant qui composait l’âme de Théo. C’était une impressionnante colonne de feu d’un blanc presque pur, de prés d’un mètre de diamètre, qui partait de ses pieds et dont les flammes du haut léchaient le plafond, haut pourtant de trois mètres. A l’intérieur Théo disparaissait presque complètement.
Avant que la jeune fille ne puisse reprendre ses esprits Théo profita de sa confusion pour venir se coller contre elle, et l’envelopper entièrement dans le feu brûlant de son âme. Il connaissait déjà les effets d’une fusion, mais même préparé il lui était impossible de ne pas succombé à l’extase qu’elle procurait. Cependant, lui restait conscient, ce qui, il s’en aperçu en la regardant, n’était pas le cas de la jeune fille qui restait sans bouger, un sourire béat sur la bouche, les yeux vitreux, une larme coulant lentement le long de sa joue gauche. Il ressentit alors la sensation de puissance que la fusion apportait toujours à celui qui la provoquait, mais il savait ce qu’il adviendrait si il la laissait s’emparer de lui, aussi, dans un effort presque surhumain se força-t-il à enfin reculer de quelques pas pour s’arracher à la fusion. La fille s’écroula par terre alors que lui même fût obligé de mettre un genou à terre pour compenser le choc en retour qu’il avait subi lors de la séparation.
La fusion n’avait même pas durée dix secondes mais elle le laissait pantelant et en sueur. Lentement il entreprit de se relever, il régénéra rapidement ses ailes et s’enroula dans leurs confortables sécurités puis il examina longuement la jeune fille, un sourire satisfait naquit sur son visage caché par ses ailes alors qu’il voyait les ailes de la jeune fille virées progressivement au gris et prendre de l’épaisseur, masquant petit à petit la grande flamme orange, semblable à une torche dans la nuit, de son âme. Il se dirigea lentement vers la sortie, ramassant son sac au passage et ouvrit la porte. Sous l’effet de la lumière du jour la jeune fille sembla reprendre connaissance et tourna un visage blanc mais souriant vers Théo et murmura dans un souffle : « Je ne connaît même pas votre nom. », Théo la regarda gravement et répondit : « Je m’appel Théo, Théo Preme, adieu. » et il sorti en refermant la porte derrière lui. Il rajusta son sac et reparti d’un pas tranquille à la recherche d’un bar, il se rendit compte qu’il avait encore soif…
Je devais avoir 7 ans....

Boite à musique.

Enfermée dans sa boite, la musique attend.
Sans bruits elle attend qu'on la découvre.
Et lorsque quelqu'un sans faire attention ouvre,
Elle s'enfuit.

J'ai aussi écrit des conneries religieuses sur Dieu..mais je vous passe ça.
...
-« Alors c’est vrai, il va mourir ?

-« Aussi certain que j’ai trois doigts à chaque main.

-« Aucun de nous ne sait compter, Meghalaya.

-« Faits-moi confiance. Depuis des millénaires, depuis que ce monde existe, depuis que les arbres grandissent sous notre soleil, ma famille soigne les blessures et les maladies de ce royaume. Je suis Meghalaya, de la famille des Dragons, et qu’il y paraisse ou non, notre roi mourra bientôt.

-« Il est malade ?

-« Il n’est pas malade.

-« Il est blessé ?

-« Il n’est pas blessé.

-« Mais pourquoi, alors ?

-« Parce que son cœur sèche comme un champ sous un été trop long. Parce qu’il va devenir cruel, aveuglé de haine jusqu’à tomber mort un matin. Ainsi sont les Faë. Ainsi sommes-nous tous. Nous pouvons être immortels, nous mourons tous un jour si trop longtemps nous ne sommes pas aimés.

-« Il va devenir cruel ? Eh, plus qu’il ne l’est maintenant ?

-« Il tuera sans ciller le premier qui le contrariera, Argus. Son cœur, et l’être qu’il est vraiment, sont déjà en train de mourir.

-« C’est vrai, hier au soir il a jeté Ghéon dans le Marais Puant, juste pour un poulet volé.

-« Eh ! Moi-même j’ai volé dix, oui, dix poulets aux jardins royaux, sous son nez, et il en a ri ! Il riait, je vous jure, au dixième il m’a même applaudi.

-« C’était il y a longtemps, Tabi. L’humaine n’était pas encore venue et partie.

-« On n’à qu’à la faire revenir !

-« Argus. Quatre cents ans ont passé. Elle est morte, ses enfants, et ses petits-enfants aussi.

-« …

-« Qu’est-ce qu’on va devenir s’il meurt ? C’est vrai, il est rude, c’est vrai, l est sévère, mais il nous protège, il l’a toujours fait, sa magie repousse les ombres, fait venir la Lune et le Soleil, fait la pluie, la neige et le vent. Il nous amène ici, loin du monde où on ne nous veut pas, c’est vrai. Que va-t-on faire de nous s’il s’en va.

-« S’il meurt nous mourrons tous, car il meurt sans héritier, et personne en ces terres ne peut égaler ses pouvoirs. Eh, pourquoi croyez-vous que je vous ai réunis.

-« Parce que nous sommes les plus sages !

-« Sans doute, Ormin, mais sages ou non vous êtes des Gobelins, et à six, ici, il y a peu de chances de trouver une solution.








C'est pourri comme pas permis, mais ça date. Enfin, c'est le plus vieux que j'aie pu retrouver. C'est bien parce que j'aime ma femme. Hein mon Chips?


P.S. - Si ça vous fait penser à "Labirynth", ce truc débile mais culte avec Bowie qui danse au milieu des Muppets, bingo.
c'est pas genial, mais bon...
Tout comme le jour et la nuit, pour passer de la lumière à l'obscurité il n'y à qu'un pas. Un Mage allait l'apprendre à ses dépens, et une innocente enfant allait bientôt subir le sort qu'offre parfois l'égoïsme aveugle de certains...

La fumée des cigares enveloppe la sale bruyante de rires, chants et autres grognements. Dans cette Taverne d'un petit village campagnard, comme chaque soir, l'ambiance était comble. Les scènes semblaient se reproduirent jours après jours pour le tavernier, rien de bien original ces derniers temps.
Au comptoir, deux amis célébraient le vingtième printemps de l'un d'eux, trinquant à tout va, bien décidé à faire passer dans la bière ambrée toutes leurs économies. A une table recouverte par les restes de ce qui semblait être un repas copieux, les rires des compagnons d'aventures masquaient largement le hurlement d'une mignonne demoiselle se dirigeant vers la sortie, laissant à sa table, un jeune don-juan aux mains un peu trop baladeuses qui frottait sa joue encore toute rouge.
Et à droite du comptoir les filles de joies dansaient sur la musique du pianiste déchaîné, sous les acclamations de tous les jeunes aventuriers du coin. Une vraie averse de pièces d'or sur la scène, car les jeunes loups savent bien que ce sera au plus riche que reviendra la chance de passer une nuit qu'il n'oubliera pas de si tôt.
La chaleur de l'animation qui envahissait la pièce se dissipait froidement lorsque l'on franchissait le couloir menant à l'arrière salle. Ici, l'ambiance était plus tendue, le stress était au rendez-vous Dans cette salle de jeu à gains, l'humour n'avait pas une place très attendue.
A la table centrale, se joue à vue d’œil une partie importante. Les piles de pièces d'or et le silence qui y règne laisse à penser qu'un cadavre sera certainement découvert sur le port le lendemain.
Car c'est en effet la raison de cette discrétion assurée autours de ces jeux, ils ont vite étés déclarés interdits et donc illégaux du fait de la forte croissance de la mortalité due à l'endettement que créé souvent la folie du gain
A cette table se dispute donc une partie de Jam'Krik, dont les règles louches et la lourde réputation suffisent parfois à voir fermer des auberges, où seul le nom fut prononcé. L'un des joueurs porte sa choppe aux lèvres, restant silencieux. Trois autres déjà, aillant encore garder une once de raison ont abandonné la mise. En face de lui un mage, un père de famille, envahit par l'envie de jouer, pour qui l'appât du gain est devenu une drogue qui ne cesse de l'attirer.
Il à déjà perdu la moitié des meubles de sa maison, sa charrette et ses deux chevaux, ainsi que les bijoux de sa famille, mais rien n'y fait, il continu de miser, encore et encore, et le sourire étrangement sournois de son adversaire ne laisse prévoir rien de bien gai. Toute la nuit, jusqu'aux premières lueurs du jour, puis au matin jusqu'à ce que le soleil arrive à son zénith, il continuait de s'endetter.
La partie semblait s'éterniser mais rien n'y faisait, personne ne pouvait l'arrêter, il était comme hypnotisé par les cartes. Et alors que la serveuse apportait les derniers cigares d'une boite aux joueurs, et qu'était venue l'heure de la dernière manche, Ugmyr qui n'avait plus rien à proposer, ne réussissait toujours pas à se convaincre d'abandonner. C'est alors qu'après avoir distribuer, son adversaire posa ses cartes et se leva. Tout en s'allumant un cigare, il s'exclama :
« Si tu perds cette dernière manche, j'efface toutes tes dettes contre la bonté de ta fille »
Ugmyr eu juste le temps d'apercevoir un Brelan d’haches entre ses mains puis il sursauta. Que voulait-il dire par la? Devrait-il être forcé de lui céder sa fille comme épouse? Il ne pouvait pas... Et pourtant il avait son brelan... Que faire, le risque? Le goût du jeu? L'amour de sa fille? Argh, il tremblait. Le front du Mage était trempé de sueur... Que faire? Oh, et puis la chance doit être avec moi, je le battrais cette fois ci, se disait-il.
Le joueur éclata d'un rire sadique et moqueur en voyant la détermination du pauvre père de famille, reprit place à la table, prêt à terminer la partie.
Il était temps de poser son jeu, la tension était à son comble, pas un murmure, pas même le bruit du volet qui claquait encore à l'étage il y à quelques minutes, le silence avait envahit la pièce.
Alors, sans attendre, confiant et emplit d'espoir, le Mage exposa son Brelan sur la table.
"Un Brelan d'haches.... joli, très joli... trop joli même....."
La voix du joueur était défaitiste, comme s'il avait perdu. Le sourire de joie d'Ugmyr laissa échapper une larme, enfin! Oui enfin, il allait gagner.
Mais le joueur retourna ses cartes, et ce fut le drame... Sur la vieille table couverte de taches et de marques de couteaux, s'exposaient face aux trois haches, un six, un sept, un huit, un neuf puis enfin un dix de l'ombre... Devant les yeux horrifiés du Mage s'affichait à présent un sublime et obscure quinte flush. La larme de joie fut noyée par celles de la défaite, car en ce lieu, en cette heure, il venait de réaliser que sa passion pour le jeu venait de lui faire vendre sa propre fille.
La honte allait le ronger, la haine envers lui-même l'envahissait déjà alors qu'il se levait, les yeux noyés, le regard misérable, et en prenant sur lui de s'avancer vers la sortie, il affirma d'une voix tremblante... :
« Tu as gagné... je t'offre donc la main de ma fille... »
Ce à quoi le joueur s'empressa de répondre, d'un ton faussement étonné et surtout rieur :
« La main ? Hé ! Mais qui parle de main ? Je n'en veux pas de sa main, je t'ai demandé sa bonté, ses rêves. Je veux sa joie, son bonheur, sa compassion, sa générosité. Je ne veux que son âme, et c'est cela que tu viens de m'offrir, oh stupide Mage. »
Qu'avait-il fait ? Quel genre d'homme était-il ? Comment pouvait-il être père, lui qui venait par son égoïsme et son illusion de se rendre coupable du plus monstrueux des crimes...
« Non, impossible !! Prend moi à sa place ! », Qu'il hurlait genoux au sol, implorant à présent, léchant les bottes de cet homme qui, repoussant enfin la mèche de cheveux sur son visage, laissait apparaître un tatouage qui entourait l’œil droit.
Le Mage était envahit par la terreur, la rancœur et la pitié. Tous ces sentiments le dévoraient en cet instant, parce que tous n'avaient pour unique cible, que lui-même, et nul autre...
Mais il pouvait se rouler dans la plus pitoyable scène de pitié jamais vue encore à ce jour, l'homme qui plongeait à présent sa main dans l'obscurité de sa cape, se dirigeait vers la sortie, traînant par le pied le Mage qui ne cessait d'implorer l'oublie de cette dette.
Pourtant il sait qu'au Jam'Krik, jamais aucune dette ne fut ignorée, et lorsque l'on avait autant poussé le vice au défi, il était impensable de revenir en arrière.
Les dés avaient été jetés, le jeu était fini, le résultat était ultime et sans appel. Et alors qu'Ugmyr rampait dans la boue, menant trois hommes à sa demeure, un murmure pouvait s'entendre, malgré le sifflement glacial du vent...

Pardon... Pardon ma fille, pardon mon enfant....
La Chips qui s'remet a flooder, arf.
le flood pas ! je veux voir les créations que chacun a pu faire petit !!


PS: je ne peux point flooder a présent, mon mari Sik qui a fait cet avatar ne le voudrait peut etre plus .. j'attend confirmation
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