C'est joyeusement verbeux, pas de fond donc soignons la forme hein:
Provient du message de moimeme
Non, il ne s’agit pas là de revenir en arrière, de rappeler, de ressasser. Il s’agit de Voir. Si mon propos s’ouvre par cette Récapitulation c’est tout simplement parce que Blueberry se veut une plongée dans l’univers non pas de la bande dessinée mais dans celui de l’anthropologue/expérimentaliste/écrivain Carlos Castaneda, LE spécialiste du chamanisme.
Si c'est une plongee dans l'univers de C Castaneda pourquoi l'avoir appele Blueberry si ce n'est pour des raisons bassement commerciales ?
Provient du message de moimeme
elon les écrits de ce dernier, les chamanes appellent Récapitulation le moment ou un homme, sous l’emprise de puissants psychotropes, voit toute son existence avec la distance nécessaire (obtenue par l’absorption de drogues), détachement qui coïncide avec une nouvelle définition de soi-même en tant qu’homme, un changement radical dans la manière d’appréhender la vie. Une renaissance.
Certes mais dans le film je vois plus la renaissance dans le premier sejour chez les indiens, dans ses trips chamaniques il finit juste par se rappeler son geste et par l'accepter, par calmer sa colere, point de renaissance plutot l'acquisition d'une paix /sagesse.
Provient du message de moimeme
Cette expérience de la Récapitulation est à la fois l’origine du film en tant que projet artistique, mais aussi son enjeu narratif majeur. Blueberry s’ouvre sur un gros plan oblique du visage de Cassel, que surplombe une voix off qui nous signifie cette Récapitulation. Elle est donc toute à la fois le film, la genèse du film et ce vers quoi il tend. Reste que cette approche analytique me parait la seule viable dans l’appréhension de cette œuvre, approche qui inscrit d’emblée Blueberry non pas comme une fiction classique mais comme une expérience. En ce sens, le sous-titre du film, « l’expérience secrète » est beaucoup plus pertinent que le titre lui-même.
On avait compris, joli blabla
Provient du message de moimeme
Toujours suivant cette idée, Blueberry est clairement anti-dramatique dans sa structure. Celle-ci renvoie à la notion d’expérience.
On se repete
Provient du message de moimeme
La structure est ici une structure mentale, relevant d’un processus plus sensoriel que causal.
d'autres moins indulgents diront que le film est bancal et incoherent, donc qu'il ne peux avoir un interet que dans le domaine sensoriel *peu convaincu*
Provient du message de moimeme
Il ne s’agit pas du triptyque classique Exposition/Développement/Conclusion, entrecoupé de nœuds narratifs (ces instants où un récit doit « normalement » rebondir). Ce que Kounen nous propose est plus proche du voyage (ce qui fait afférer des éléments narratifs non conventionnels tels que l’errance, la contemplation, voire la stagnation). L’important est moins le déroulement des événements que l’événement en lui-même, que la manière dont plusieurs niveaux temporels, spatiaux mais surtout mentaux et spirituels vont s’interpénétrer.
Ba je suis desole mais on voit quand meme bien dans ce film le " triptyque classique" le cheminement. Pr le reste son opinion que je ne partage pas.
Provient du message de moimeme
Ainsi, Kounen rejoint des conceptions cinématographiques proches du Kubrick de « 2001 » ou des films de Terence Malick. D’ailleurs, le rapport qu’entretiennent le film et ses personnages avec la Nature renvoie immédiatement au réalisateur de « La Ligne Rouge ».
Si il a tente ca on peux dire qu'il s'est plante on est a mille lieux d'un 2001 odyssee de l'esp, pas la sensation, pas le voyage, pas le resentit, rien quoi.
Provient du message de moimeme
Le survol de l’aigle
On retrouve dans Blueberry une fascination pour la Nature. Mais les considérations, loin d’être écologiques ou bassement animistes portent davantage sur la place de l’homme dans cette Nature (voir les saisissantes prises de vue d’hélicoptère) que sur la confrontation de l’un avec l’autre.
Kounen, en filmant depuis le point de vue d’un loup, d’un aigle ou d’un crotale, ramène le point de vue cinématographique, la focalisation, à la hauteur de la Nature, englobant l’homme dans celle-ci. Le cinéaste représente alors non pas l’homme comme un élément isolé dans une immensité mais comme un des multiples points d’ancrage de l’univers.
Oui classique non ?
Provient du message de moimeme
En faisant communier Nature et humanité, il saisit l’être (Cassel) dans un processus de vectorisation plus que d’identification, filmant de sorte que le spectateur se retrouve non pas en Blueberry mais en ce que vit Blueberry.
Que le spectateur se retrouve en ce que vit blueberry ? j'ai bien lu la ? Alle on va dire que c'est rate alors, pas assez en phase avec mon environnement probablement.
Provient du message de moimeme
C’est à ce niveau que le film divisera : certaines sensibilités (absences de sensibilités ?) n’accepteront pas de « s’investir » dans l’œuvre, d’y apporter son propre regard personnel et unique plutôt que d’attendre que le film ne leur dicte un mode de fonctionnement.
Je trouve ca terriblement conceptuel et desincarne, exactement la remarque que j'avait fait sur les artistes fous qui voient dans une pile d'ordure dans une decharge l'aboutissement parfait de leur reflextion personnelle: d'une ca meriterait qu'on nous devoile cette reflexion pour qu'on puisse la comprendre, deux un tas d'ordure ca reste un tas d'ordure...
Provient du message de moimeme
C’est en touchant à l’univers et en y incluant l’homme de façon mystique et intuitive que Kounen réalise une œuvre sidérante, une véritable expérience de vie qui dépasse ses imperfections pour n’être qu’une création vivante, un voyage qui défie l’analyse, la théorisation, qui interpelle les sens.
Qui defie l'analyse, et la theorisation on est d'accord ! Comme tous les trucs mal fais ca defie l'analyse !
Qui interpelle les sens, meme pas, de mauvaises images de syntheses ca n'a rien d'un spectacle contemplatif qui interpelle les sens.
A titre de comparaison Fantasya 2000, la il y a une recherche artistique indeniable dans les formes les couleurs le tout soutenu par des oeuvres musicales appropriees, la ca te scotch, la tu sens l'artiste derriere tout ca, l'artiste qui arrive a communiquer la nature, la puissance de son oeuvre -meme si on comprend pas tout- ca se sent.
La difference entre le talent et la mediocrite, entre un vrai artiste et qqn sans capacite.
Regarde des images de la bande annonce d'enki bilal et compare la a qq images du trip chamanique de Blue berry.
J'ai l'impression que ce qui trouvent que blueberry est un film qui eveille les sens c'est justement des gens sans grand gout artistique, admiratifs devant un imprime de daims oranges sur fond bleu, blases devant un shagal "bof mes gamins font pareil".