Le japon des samouraï

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Bonjour,

après avoir vu "le dernier samouraï", avec ma femme, on a voulu trouver un livre qui traitait de la (des) période(s) "samouraïstiques" au Japon.

Hélas, après un rapide tour à la Fnac et au Virgin du coin, rien de tel.

Donc, si vous connaissiez des livres (d'histoire ou roman) ayant pour thème principal cette période, ce serait gentil de nous conseiller.

Par pitié, pas de "dieu est ton ami" ou autres choses du genre. Merci.
Je conseil : Le Sabre Japonnais Âme du Samouraï par Gregory Irvine aux éditions DésIris.

Citation :
En puisant dans la magnifique collection du musée Victoria & Albert, l'une des plus riches d'Occident, l'auteur retrace l'évolution du sabre japonais dans son contexte historique et social, du VIIeme au XXeme siècle.
Arme redoutable par son efficacité, mais aussi symbole incontesté de pouvoir, le sabre japonais à une double histoire qui reflète, dès ses origines, l'émergence et l'expension des samouraïs, qui allait peu à peu devenir, et pour longtemps, la classe dirigeante du Japon.
Beaucoup plus qu'une arme, le sabre japonais témoigne ainsi de plusieurs siècles d'histoire.
Bah tu peux toujours regarder les OAV de Rurouni Kenshin comme ça a ete dit plus haut, si tu aimes le style manga, c'est pas du tout enfantin, et il y a pas mal de references historiques . Par contre je te déconseillerai la lecture du manga, le ton y est franchement plus " Léger " .
Je t'invite à vivre l'expérience de lecture qu'est Hagakuré, l'oeuvre de Yamamoto Tsunetomo. Si possible sous forme intégrale afin de savoir s'il est vraiment esthétique que la tête tombe ou pas lors d'une décapitation et pourquoi l'on n'a pas peur de faire ce qu'on doit faire quand on sait pourquoi on doit le faire.

Rédigé au dix-huitième siècle, il fut jalousement gardé par le clan des Nabeshimas pendant près de cent cinquante ans. L'aube du vingtième siècle eut le privilège de le faire découvrir aux rares lecteurs assez curieux de cette vision de la vie d'un monde disparu à jamais dans les couloirs d'un temps où des pas d'hommes résonnent encore.
Citation :
Provient du message de Panzerjo MILKS
Regarde Ghost Dog, tu as plusieurs sources, dont la voie du samouraï je crois.
Et même si vous ne cherchez pas d'info sur les samouraï, regardez Ghost Dog.


Sinon pour la question initiale suis les conseils du monsieur qui a posté au dessus de moi il a souvent raison même si on a du mal a comprendre ce qu'il dit avec ses mots compliqués
Citation :
Provient du message de DeuxAmes
Je t'invite à vivre l'expérience de lecture qu'est Hagakuré, l'oeuvre de Yamamoto Tsunetomo. Si possible sous forme intégrale afin de savoir s'il est vraiment esthétique que la tête tombe ou pas lors d'une décapitation et pourquoi l'on n'a pas peur de faire ce qu'on doit faire quand on sait pourquoi on doit le faire.

Rédigé au dix-huitième siècle, il fut jalousement gardé par le clan des Nabeshimas pendant près de cent cinquante ans. L'aube du vingtième siècle eut le privilège de le faire découvrir aux rares lecteurs assez curieux de cette vision de la vie d'un monde disparu à jamais dans les couloirs d'un temps où des pas d'hommes résonnent encore.
Ce texte est très dur. Effectivement il donne une bonne idée de ce qui peut rendre les hommes bornés et sanguinaires. Leur honneur est exacerbé, il sont hautains et élitistes, le seul but du guerrier est d'obéir aveuglément à ces supérieurs, tout en grimpant les échelons de la hiérarchie - escalade de hauts faits d'arme - tous sont concurrents et rivaux. Défendre les plus faibles, peut-être, mais uniquement si c'est dans l'intérêt de celui qui donne les ordres. Ces hommes apprenaient à aimer la mort, à l'attendre impatiemment... quelques passages pourtant sont pleins de poésie, et d'humilité... Vraiment étrange, les paraboles du maître sont paradoxales. Peut-être faut-il être plus tolérant et détaché de ses préjugés pour réellement apprécier ses enseignements, en saisir l'essence.
Citation :
Provient du message de Des équilibres
Peut-être faut-il être plus tolérant et détaché de ses préjugés pour réellement apprécier ses enseignements, en saisir l'essence.
Peut être aussi a-t-on le droit de faire le tri. Ou bien de préférer d'autres sources de sagesse ? Il n'y a pas de texte sacré, pas de texte qui ne soit critiquable. Il est bon d'être tolérant et détaché de ses préjugés, certes, mais pas au point d'oublier ce qu'on croit.


J'insiste là dessus parce que j'ai souvent l'impression que l'exotisme d'une pensée permet d'habiller d'un aspect "cool" et respectable des idées qui nous feraient autrement réagir si elles avaient pris naissance dans notre pays.

ah, et sinon : http://membres.lycos.fr/kyosaku/biblio/bibliogr.htm

Facile
j'ajouterai :
Le "GORIN NO SHO" de Musashi Miyamoto

connu sous le nom de " le traité des 5 roues "

Ecrit par "la legende du japon", l'inventeur de la technique des deux sabres que TOm cruse semble maitriser dans le filM.......



@Aloïsius

Merci pour les liens
Citation :
Provient du message de Aloïsius
J'insiste là dessus parce que j'ai souvent l'impression que l'exotisme d'une pensée permet d'habiller d'un aspect "cool" et respectable des idées qui nous feraient autrement réagir si elles avaient pris naissance dans notre pays.
Ceci dit, nos propres textes paraissent souvent exotiques.. il suffit de "savourer" un Finkielkraut pour s'en rendre compte, ou un Ferry..
Comment oublier ces préjugés en les lisant ?
Je crois que nous n'avons pas la même conception du mot "savourer"

"Exotique" non plus, peut être aussi

Plus sérieusement, il ne faut jamais oublier ses préjugés, bien au contraire. Il faut en avoir conscience. C'est lorsqu'on les oublie qu'ils deviennent dangereux.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Je crois que nous n'avons pas la même conception du mot "savourer"

"Exotique" non plus, peut être aussi

Plus sérieusement, il ne faut jamais oublier ses préjugés, bien au contraire. Il faut en avoir conscience. C'est lorsqu'on les oublie qu'ils deviennent dangereux.
Peut-être s'agissait-il d'un trait d'humour.
Nous n'avons pas la même optique d'apprentissage... les préjugés "bouchent" l'esprit aux nouveautés, bien souvent.
Mais ne partons pas en hors sujet.

Pour revenir au livres dits "exotiques" (ce mot prend un sens péjoratif dans ce sujet), il y a "les mémoires d'une dame de cour" par Sheï Shonagon. Ce livre apporte une vision inédite des rituels des palais, des relations entre les dignitaires - soldats et guerriers étant, certes, moins représentés. Cependant, tout le décorum du moyen-âge japonais est parfaitement décrit.
A noter que la formalisation de ce "Code de l'Honneur" intervient à une période où il n'y a plus de conflits sérieux.
Après la victoire de Tokugawa Ieyasu, le Japon est verrouillé à tous points de vue.
( Un mouvement qui s'amorce avec Oda Nobunaga)

C'est probablement une des raisons pour lesquelles que ce code du guerrier est si extrême : Ce sont des guerriers qui ne font plus la guerre... Ce qui leur laisse tout le temps de théoriser.

A noter que cette idéologie va s'infuser de manière encore plus déformée dans l'armée impériale japonaise.
Surtout pour assurer la loyauté d'une armée de conscrits dans une société de classes rigides.. Ce qui posait de nombreux problèmes. (Ni les paysans ni les samouraïs n'étaient vraiment ravis de cette transformation )

Cette doctrine va d'ailleurs coûter assez cher au Japon pendant la seconde guerre mondiale.


A titre de note au sujet de ce que ce film prétend décrire, l'armée japonaise a été organisée au départ sur un modèle Français, puis Prussien.
Les japonais, directement confrontés aux USA (qui leur avaient imposé l'ouverture commerciale par l'intervention du Commodore Perry) les voyaient plus comme une menace que des alliés..

Il y a eu plusieurs révoltes et troubles internes à cette époque, mais assez rapidement et violemment écrasés.
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