Je n'arrive pas, décidément, à choisir un 'camp'.... car plus ça va, plus on met les secteur privé et le secteur public dos-à-dos - et ceux qui nous dirigent comptent les points au lieu d'améliorer la situation.
Car en effet, je pense foncièrement que depuis des années on 'pourri' le situation de nombreux services publics, en utilisant la vivincte populaire passer devant la résolution des vrais problèmes... 'Le sage montre la lune et l'idiot regarde le doigt'.
Car pourquoi la SNCF a-t-elle un tel déficit ? La faute aux cheminots ? cette forme de pensée me semble un peu trop simpliste...
Car qui a favorisé la route au dépend du rail ? qui a enlevé à notre rail national la possibilité de relever un peu la tête ? Depuis des années les camions sont légions sur nos routes... les autoroutes de plus en plus nombreuses, données en gestion à des groupes économiques qui les construisent ou qui tiennent d'une main de fer les péages...des autoroutes déjà rentabilisées depuis belle lurette.
Voilà maintenant l'annonce de l'arrêt de Fret (- 2500 emplois - autant dire que on 'dégraisse' avant l'arrêt total) une bulle d'air pour la SNCF qui s'envole... pour cautionner le 'tout camion' - polluant, tueur sur les route (cf. drame du tunnel du Mont Blanc) et augmentant les conditions pénible des routiers (qui se plaignent beaucoup moins depuis qu'on les menace de retrait de permis). Voilà, derrière il y a des enjeux économiques énormes et des gens qui militent dur comme fer à leur intérêt égoïste.
Plutot que de conduire une politique 'sage', on laisse tout s'écrouler... On peut distinguer ça dans tout les services : Hôpital, personnes âgées, école.... Tout est dans le 'laisser-faire, laisser-pourrir' qui profite toujours aux même personnes.
Pour illustrer cela, interressez-vous à la privatisation de l'eau, à son prix qui a doublé ces dix dernières années pour donner 'Vivendi Universal' (ancienne Générale des Eaux). Dans ma région, des gens n'ont à boire qu'une eau impropre à la consommation chaque hiver...et continuent à la payer.
Je pense qu'on a laissé mourir le rail volontairement. Et que les cheminots n'y sont pour rien. Mais on y est tous pour quelque chose.
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