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Citation :
Tryo
Ballade en forêt

Refrain
Hé, je crois que j'ai besoin d'un peu d'air frais,
D'une ballade en forêt je sais plus trop ce que je fais, la vie use
Hé, j'aime pas du tout ce que je fais,
Mais bon j'ai une bonne paye, je suis un homme mûr, j'ai des mômes, une voiture

Hé, tu sais mon choix est fait,
Je peux plus revenir en arrière, tu parles d'une carrière dans une firme planétaire
Hé, je fais partie des gens qui gagnent leur argent sur notre atmosphère
Hé, je fais partie des gens qui gagnent leur argent sur l'asthme de leurs enfants

Refrain

Hé, apres tout j'ai choisi ainsi va la vie et le monde vieillit
Hé dans trois ans c'est la retraite je sauverai pas la planète,
Je vais pas me prendre la tête, non,
Pas me prendre la tête, non, non

Hé, je fais partie des gens qui vous laissent un futur avec emmerdement et tonnes d'ordures.
Moi, je fais partie des gens qui vous laissent un futur bourré d'armement au minimum d'air pur
Hé, faut pas compter sur moi,
J'ai raté ma jeunesse, je profiterai de la vieillesse
Hé, faut pas compter sur moi,
Dans ce bordel y a plus que toi, dans ce bordel y a plus que toi

Hé, toi t'es celui qui rêve je t'envie,
J'en crève que ma vie est triste, que la vie est triste
Hé, je sais pas combien tu es, je te laisse mes regrets et mon amertume.
Parce que moi, je fais partie des gens qui ont vécu grassement et qui te laissent un héritage
Parce que moi, je fais partie des gens qui ont traverser le temps sans faire de sentiments

Et après (x4)


Citation :
Tryo
L'hymne de nos campagnes

Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe

Eh les mans, faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

Refrain
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie, man, du monde animal
Crie le bien fort, use tes cordes vocales

Pas de boulot, pas de diplôme
Partout la même odeur de zône
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleurs, plus rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retournes pas, ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

Refrain

Assied toi, près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, eh, il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme (comme) celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin

Refrain

Assied toi près d'un vieux chêne
Et compare-le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'ammène
Méritent-ils les coups de hache qui le saignent ?
Lève la tête, regarde ses feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde (hum) de tout son orgueil
Sa maison est là, tu es sur le seuil

Refrain

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes, tu as envie de rire
Et si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerai pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots

Refrain (x2)


Hmmm Dadoo, Ntm, Sat, des paroles sympas, pour ce sujet ce sera sans moi merci

Non plus sérieusement ce que fait Dadoo c'est con et marrant mais personnellement j'accroche pas, mais tu repart 4-5 ans en arrière et t'écoute certains trucs qu'il a pondu avec KDD (Une princesse est morte, Repose en paix, 9 mois pour être un homme) et c'est vraiment sympa, sinon dans le meme genre que Dadoo y'a "L'affaire Hot Dog" d'ATK, et quleques trucs de TTC, bon pour ne citer qu'un titre je dirai : Déja 20 ans d'ATK, j'ai pas trouvé les lyrics de "Sortir de l'ombre" la meilleure à mon gout mais bon
Citation :
Pas 20 ans, mais déjà 20 printemps et l'intention,
encore pour le futur de m'exprimer par la voie du sillon.
Pas 20 ans pourtant conscient,
qu'on scie en plein vol les ailes des jeunes oiseaux
qui espèrent atteindre un halo de lumière
où la nuit n'est plus à craindre.
La sortie du tunnel, l'autre côté de la dune,
l'ELDORADO où le ciel pourrait illuminer leurs prunelles.
La tune, elle est souvent la réponse,
certains naissent dans la soie,
la vie leur annonce un destin tout tracé,
d'autres voient le jour au milieu des ronces.
Les miennes ne m'atteignaient pas,
mais quand je me suis développé,
ont transpercé la couche protectrice dans laquelle j'étais enveloppé.
Un face à face avec la réalité, un duel sans facilité.
La face cachée grandissante de la vie un jour à éclaté.
Enfant, je voyais que la mort n'existait pas car je ne la voyais pas.
Choyé, même sous l'eau je pensais que les êtres humains ne se noyaient pas.
J'ai croqué dans un appât rance,
goûté la vie et ses fausses apparences, aujourd'hui, comme hier,
je gratte le fond de mes poches pour vaincre cette carence.
20 ans en arrière une femme et mère mettra bientôt un 3ème enfant au monde.
Un père, 2 frères, cette dernière forgeront celui que l'on entend sur ces ondes.
C'est dans ce contexte que tous mes textes se fondent.

{Refrain:}
Pas 20 ans et pourtant dans mes yeux encore d'enfant
l'espoir de croire qu'une bonne étoile veille,
craignant qu'elle ne me laisse choir.
Un goût amer pourtant,
au fond de la gorge pensant à ceux qui n'ont jamais eu 20 ans. (Bis)
Espérant ne pas faire de ma vie un vain temps

20 ans le sentiment d'avoir franchi de nouveau un palier,
me retournant, regardant s'éloigner le début de l'escalier.
Conscient pourtant qu'une dose du temps qui m'était impartie
n'a plus que lieu d'être dans des pensées.
C'est écrit, on n'efface plus rien, plus rien ne peut changer.
Même si je la déchire, cette page continue d'exister,
inutile encore d'y réfléchir.
Séparant pourtant sur une feuille ce que j'ai fait de mauvais, de bien.
Des satisfactions, des regrets je ne sais plus combien.
Pas malheureux, loin de là,
toujours rempli mon ventre, gâté même à l'école,
je suis de ceux dont les statistiques en juillet se vantent.
A la fac, galère, deux ans de perdu, je ferme le compte "Erreur de jeunesse".
"non, t'as déconné" est la phase prononcée par ceux qui me connaissent.
Désolé les gars, mais ce qui m'aurait vraiment plu c'est une école privée.
Si j'avais 2 barres 5 l'année, croyez-moi, je m'en serais pas privé.
Avec le monde de l'emploi [chômage],
court stage, école/vie active, dur est le courtage.
Faut pas que je lâche les études,
Aller au casse-pipe, me transformer en pétasse pip- - euse heureusement,
je ne me laisse pas vaincre et fait tout pour que le soleil rapplique;
J'ai passé le jour dont on doit se souvenir toute sa vie,
à la vingtième marche de l'escalier,
je sais que je n'ai pas encore tout gravit.

{Refrain: x2}
20 ans seulement un jour de plus par rapport à hier,
mais en fait un pas de géant, le passage d'une barrière.
Sur un gâteau 20 bougies je pense: "Carpe diem"
La peur peut-être de ne jamais souffler la vingt et unième.

20 ans déjà, ce n'est jamais que ça,
mais maintenant face à l'escalier,
j'ai les yeux en direction de l'horizon.
J'aimerais pallier aux problèmes d'aujourd'hui,
les mêmes qu'hier, comme empaillés, le genhar m'aguiche, m'allume,
me met une crampe, me laisse sur la paille.
Et que me restera t'-il une fois retaillé mille fois mon gain ce vulgaire cailloux?
Canaille est la vie,
loin est le temps où l'on me tirait la joue me traitant de canailloux.
Hier mon ennemi le loup du placard,
aujourd'hui le fisc m'offusque,
me fixe et voudrait qu'on me confisque jusqu'à mes frusques.
Lâche mes basques. Es-tu conscient que c'est du racket.
C'est mon sang, que l'on prélève,
cherchant tous les jours de nouvelles excuses,
mais c'est sûr. Bon sang!
Faut que je me batte, mais jamais en retraite.
Si j'arrive à 60 piges,
je sais que je n'aurais plus que les 4 sous de ma retraite.
Mes souvenirs, ma feuille séparée en deux,
toutes ces années consacrées au pera.
Tous ces rêves effleurés, juste mes yeux pour pleurer,
ma famille, mes potes.
J'ai 20 ans déjà, des milliers de mains autour de moi certaines,
me poussent dans le ravin, d'autres me retiennent,
c'est celles-ci que j'entraîne- -rai
si j'arrive un peu plus haut au sommet de cette pyramide.
Je promets que je ferais tout ce que je peux,
pour pas que l'un deux ne meurent sous mes yeux.
Je n'oublierai pas ceux qui n'ont pas retourné leur veste,
je n'oublierai pas non plus les autres,
car certaines images restent gravées.
Hier, comme aujourd'hui, demain à maijà, le même.
Le temps passe.
Pas 20 ans, 20 ans, 20 ans déjà.

{Refrain: x2}
20 ans déjà, ou 20 ans seulement je ne sais plus quoi penser.
Les beaux jours et les jours ternes s'alternent,
mes blessures non pansées
S'ouvrent quand face à la réalité s'ouvre le débat.
Pas 20 ans, 20 ans, ou 20 ans déja.
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