Provient du message de
Noenga
Je vois pas ce qu'il y a à remettre en question On est tout de même des être humains avant d'être modos, normal de voir des divergences d'opinion sur beaucoup de choses. Ca n'a pas grand-chose à voir avec le bon sens d'ailleurs.
Je ne sais si vous connaissez le fonctionnement du Parquet en France. Lorsqu'un de ses membres agit, il le fait au nom du Parquet: il le représente dans sa totalité.
Je pense qu'il devrait en être de même avec la modération: un modérateur parle au nom de la modération non en son nom propre. S'il commet une erreur il engage toute la modération avec lui.
C'est un système qui encourage une plus grande responsabilisation, mais qui est peut être inadapté à une structure composée de bénévoles.
Que vous ayez des divergences d'opinion est normal et inévitable, que celles ci s'affichent ou rentrent en compte dans la modération l'est beaucoup moins.
L'idée n'est pas de faire de la modération une effroyable mécanique sans sentiments mais un système rationalisé.
Aussi que peut représenter le bon sens dans un tel système ?
Le sentiment d'agir de manière impartiale sans se laisser dominer par ses passions sûrement. Mais aussi le souci de bien faire allié à la connaissance de ses responsabilités, de leurs limites.
Tout comme Lwevin le fait remarquer, il serait judicieux de s'en tenir à la lettre de la loi, ou à son esprit au moins, plutôt que de se risquer de tomber dans les affres de la subjectivité.
La forme suit le fond, sur le thème de ce qui se conçoit bien s'énonce clairement:
En même temps, il serait naïf de ne pas penser que certains utilisateurs ne testeront pas les limites des nouvelles règles.
Et les exemples cités en "plaisanteries" pourraient bien réellement se présenter. S'il y a cafouillage à ce moment là, on va dire que la crédibilité du staff en prendra un sérieux coup.
Tout ça pour dire que [...] vous allez devoir pondre des règles très strictes
Des règles claires et concises, ne laissant aucune ouverture à des délires du type:
"Un sein non, un sein peint oui car c'est de l'art."
Il faut donc bien se garder de pondre des textes trop précis, ou trop vagues. Dans la première hypothèse ils rendront le traitement des cas limites impossible, dans la seconde ils favoriseront l’arbitraire: la forme ne doit pas dénaturer le fond en somme.
Mais pourquoi ne pas s’en tenir tout simplement à la législation actuelle en la matière ?
Légitime, claire, fournie en jurisprudence…elle a bien des avantages.
Dans l’attente d’une réponse claire,
Keit qui écrit dans le vent.