- deux fois me reviennent à l'esprit mais, sans raconter...
disons que la première me fit remonter d'un fossé de quelques mètre et me diriger, en marchant, vers les secours...
ah oui j'oubliais : j'avais trois vertèbres et une cheville brisées...
j'ai re-perdu connaissance devant le camion des pompiers, passé deux ou trois jours dans le coma et n'ai jamais eu le moindre souvenir de cette... balade.
(oui bon, j'ai fait ce que j'ai pu pour ne pas trop en dire hein)
une autre fois, la vie de ma fille fut soudainement en danger.
dans ces cas-là je bascule involontairement et immédiatement dans une position mentale ou l'émotion n'a aucune place et ou la réflexion devient implacablement efficace.
cet état particulier ne dure que quelques secondes, le temps de faire ce qui doit être fait, l'instant suivant les nerfs lâchent.
sinon oui, cette "position" est assez grisante parce qu'à ce moment là, la pensée n'est plus bridée par les émotions, une sorte d'inhumanité où seule l'efficacité pure a sa place.
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