La sagesse des fous

Répondre
Partager Rechercher
Restons un moment sur la création du monde, le fil sur la "notion de chose première" m'a fait retrouver un texte en particulier (ainsi qu'une petite anthologie sur les mythes des origines -par ici- )


"Quelque chose de confus et mélangé
Etait là
Avant la naissance du ciel et de la terre.

Fait de silence et de vide
Seul et immobile
Circulant partout sans s'user
Capable d'être la genèse de l'univers.

Son nom reste inconnu
On l'appelle Tao.
Et, pourquoi pas,
Grand absolu.

Grand car il y a expansion
Expansion toujours plus loin
Spirale avec son retour.

Ainsi, grande est la voie
Grand est le ciel, grande est la terre
Grand, l'être.

Dans l'univers existent quatre grandeurs
Dont l'être.
L'être humain se modèle sur la terre
La terre sur le ciel
Le ciel sur la voie
Et la voie demeure naturelle."

Poème chinois de Lao-Tseu - Tao-Te-King


Si on passe sur ce qu'il pourrait y avoir derrière ce poème, en s'attachant simplement aux mots, c'est quand même plus joli qu'une semaine de sept jours avec ses consignes de sécurité.
Hop un passage du Ministère de la pitié de Jean-Daniel Dupuy relu cet après-midi :


"Au numéro 1057 de la rue Verticlae, on peut lire cette inscription qu'un mendiant a gravée :

Prière de Pierre

Notre ville
qui est hostile
que ton nom soit colorié,
que ton rêve vienne
que ta volonté soit
fête.
"

C'est joli non ? Ca donne envie d'y être.
Il y a des jours où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester couché,
ces jours où on se dit que rien ne va pour le mieux
Ca pourrait être pire sans doute, il y a toujours pire sur l'echelle du pire.
Ce jour où rien ne va comme ça devrait aller,
Ce jour où rien ne va comme on l'aurait espéré.
Pièce rapporté dans une vie, pièce oubliée.
Chercher à comprendre, perplexe, attendre.
Que dirait la sagesse ce jour là, que dirait la folie ?
Allons-y, on verra bien.
Est-ce sagesse ou folie ?
Peut-être simplement une connerie.
Au pire il y a toujours pire, alors bon tant pis.
S'amuser d'une illusion ?
Jouer l'indifférrence ?
Eviter les pics ?
Touché... à vif.
Avouer l'incompréhension ?
Comme ce texte d'ailleurs, incompréhensible.
On écrit, on pense,
On verra bien... demain.
Peut-être qu'il vaut mieux rester couché,
et se dire que tout va pour le mieux.
Un jour, un autre.
Sagesse, folie ?
On s'en fout en fait, on en fait qu'à sa tête.
Demain peut-être.

"manyaoma" entend-on du fond de son imagination.
Oui, ça doit être ça.
"Elles se tiennent l'une à l'autre toutes attachées, par des liens qui sont des vertus et des forces, de sorte que l'une dépend de l'autre et que l'autre dépend de toutes. La route de chacune est tracée et chacune trouve sa route. Elle ne saurait en changer sans en distraire aucune autre, chacune étant de chaque autre occupée. Et chacune choisit sa route selon qu'elle devait suivre; ce qu'elle doit, il faut qu'elle le veuille, et cette route qui nous parait fatale, est à chacune la route préférée, chacune étant de volonté parfaite. "
(~ Gide - Les nourritures terrestres ~).

Leur choix fixe les lois, et nous dépendons d'elles...

Ecrire des choses pour des personnes qui ne nous liront pas - mais la pensée y est, peut-être même qu'elle voyage.

Au départ des étoiles et au final quelques mots : choisi un chemin et fait bonne route dans ta nouvelle vie. Sur le coup, j'ai été distrait et reprend la mienne de route. Le chemin est encore long.
Citation :
Provient du message de Myvain
Au départ des étoiles et au final quelques mots : choisi un chemin et fait bonne route dans ta nouvelle vie. Sur le coup, j'ai été distrait et reprend la mienne de route. Le chemin est encore long.
Je trouve cette phrase magnifique.

Telef,
Citation :
I don't feel a thing
and I stopped remembering
Cet état d'âme ne m'inspire que tristesse par contre.
Le meilleur moyen de décrire un conte, c'est de le raconter. Vous comprenez ? Pour décrire une histoire, à soi-même ou au monde, il faut la raconter. C'est un acte d'équilibre et un rêve.
Plus la carte est exacte, plus elle ressemble au territoire. La carte la plus exacte possible serait le territoire : parfaitement juste et parfaitement inutile.
L'histoire est cette carte qui est le territoire.
Vous ne devez pas l'oublier.


Monsieur Ibis dans American Gods - Neil Gaiman

Vous aussi, racontez des histoires, faites jouer votre imagination. C'est un équilibre. Rêver et faire rêver.
Citation :
Provient du message de Myvain

Plus la carte est exacte, plus elle ressemble au territoire. La carte la plus exacte possible serait le territoire : parfaitement juste et parfaitement inutile.
L'histoire est cette carte qui est le territoire.
Vous ne devez pas l'oublier.

Damned, conjuration d'Aloïsius réussi.

Les cartes n'existent que dans nos têtes, et leur exactitude est subjective. Son but n'est pas de reproduire la réalité, mais de permettre de s'y orienter, de prendre des décisions.

*réfléchira à ce que ça implique pour le conte*
Citation :
Provient du message de Iminra d'Este
Telef,
Cet état d'âme ne m'inspire que tristesse par contre.
moi aussi....c'est pour ça que je ne veux pas me rappeler du passé...où je vivais des trucs avec quelqu'un de plus là...je ne me rappelle que des futilités de la vie...

et les histoires qui ne racontent rien alors ?elles montrent quoi celle là ?
Citation :
Provient du message de Telefoneur OdO
et les histoires qui ne racontent rien alors ?elles montrent quoi celle là ?
Une histoire raconte toujours quelque chose, aussi futile soit-elle. Chacun y trouve ce qu'il veut bien y voir. Cherchez les lignes entre les lignes. Parfois il y en a, d'autres non.

Petit rappel d'un texte posté en première page :

Un homme écoutait les histoires que racontait un sage et voyait qu'elles étaient interprétées de différentes manières.
Il demanda :
- A quoi bon raconter des histoires ?
Le sage lui répondit :
- C'est ce qui en fait leur valeur.
Puis il rajouta:
- La véritable question n'est pas de savoir quel est le sens de cette histoire ou de combien de manières elle peut être comprise. La véritable question est: cette personne à qui je m'adresse peut-elle tirer profit de ce que je lui conte ?
Jeune fille en détresse !

Un soir d’été, Nasr Eddin passa en se promenant devant un jardin muré. Il décida de jeter un coup d’oeil pour voir quels délices ce jardin pouvait bien recéler. Il grimpa sur le mur et vit une belle jeune fille dans les bras d’un monstre hideux, une sorte d’apparition difforme à ce qu’il lui parut.
Sans hésiter une seconde, Nasrudin le chevaleresque sauta dans le jardin et mit la bête en fuite après force coups et imprécations. Quand il se retourna pour recevoir les remerciements de la dame, elle lui donna un coup de poing dans l’oeil ! Deux colosses se saisirent alors du Mulla et le rejetèrent à la rue où ils le rouèrent de coups.
Il gisait sur le sol, presque sans connaissance, lorsqu’il entendit la jeune femme réclamer son amant en pleurant toutes les larmes de son corps.
« Des goûts et des couleurs, on ne discute pas », dit Nasrudin.

Après cela, il afficha un boitement distingué, arbora un couvre-oeil, mais aucune jeune fille ne l’invita à entrer dans son jardin, durant ses promenades.

Au restaurant...

Nasr Eddin est allé rendre visite à un ami qui habite le village voisin et tous deux décident d’aller manger à l’auberge. Mais au moment du choix, ils divergent ; Nasr Eddin tient absolument au gratin d’aubergines, dont il raffole, tandis que son ami ne démord pas de son idée, déguster une soupe de tripes ponton.
Le désaccord s’éternise et commence à faire un peu trop de raffut dans l’établissement, jusqu’au moment où le Hodja, mu par la faim, appelle le serveur et commande à contre-coeur de la soupe lui aussi.
A l’instant même, de façon aussi subite qu'inattendue, son convive s’ affaisse mort sur la table, terrassé par une crise cardiaque. Nasr Eddin, bondissant sur ses pieds, crie à la clientèle :
- Par où est-ce ? Par où est-ce ?
- Le médecin ? C’est par là... indique un client.
- Mais non, la cuisine ! Je vais changer la commande.
Du Beckett avec un extrait d'En attendant Godot relu dans la journée.

"Vladimir. - Ce qui est certain, c'est que le temps est long, dans ces conditions, et nous pousse à le meubler d'agissements qui, comment dire, qui peuvent à première vue paraître raisonnables, mais dont nous avons l'habitude. Tu me diras que c'est pour empêcher notre raison de sombrer. C'est une affaire entendue. Mais n'erre-t-elle pas déjà dans la nuit permanente des grands fonds, voilà ce que je me demande parfois."

Ce à quoi répond Estragon: " Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent."


Il y a tout un tas de choses à retirer de ce bouquin. Absurde ? Pas si sûr... Le fond cache des choses précieuses en creusant un peu. Absurde ? Sans doute, peut-être l'absurdité même de la condition humaine.
Ils attendent, ne savent pas pourquoi, ni qui ils attendent, mais ils attendent quand même. Il n'y a pas non plus de raisons valables pour ne pas attendre justement.

Ca sonne comme un encouragement à le lire et à lire tout simplement.
Citation :
Provient du message de Myvain

Ca sonne comme un encouragement à le lire et à lire tout simplement.
Tu veux dire qu'il ne faut pas attendre pour lire ? Très certainement. Hélas.....
"C'est cela l'aventure..., quelques virgules qui nous retiennent."
Tahar Ben Jelloun in "L'enfant de sable"

Merci pour ces phrases, textes et contes.
Pour toutes ces paroles que l'on oublie trop vite et tous ses rêves que l'on enfouit trop profondément, merci pour ses vies que l'on ne fait qu'ébaucher et ses larmes qui résonnent en silence.

« Un long cri pétri de nuit et de silences tomba tel une comète naufragée. La bouche grandissait en bordure des saules avalant la forêt en une plainte, assourdie d'humus et de feuilles mortes. Un instant au goût de terre, la chute empesta le caillou, un peu plus loin.
Longtemps après le silence rebondit comme un oiseau maladroit, sembla fondre sur la forme accroupie, adossée contre un jeune arbre, frêle, abri de fortune.
Le cri ne chantait plus aux oreilles de la berge, il avait fini sa course au bord d’un nénuphar ; une perle légère sur ses pétales fraîches officiait discrètement au rôle de miroir… »
Un grand bravo et un gros merci à vous tous de mavoir fait découvrir tout ça...



Je crois me souvenir quil ya des passages de Voltaire (Zadig, Candide et autres contes) qui valent aussi le coût dans le même style, mais je nai malheureusement pas les bouquins à disposition pour vous en faire profiter... Donc si quelquun est motivé...
Questions sans réponses
La bougie :

"La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d'ombre.
Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colonnette d'albâtre par un pédoncule très noir.
Les papillons miteux l'assaillent de préférence à la lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brûlés aussitôt ou vannés dans la bagarre, tous frémissent aux bords d'une frénésie voisine de la stupeur.
Cependant la bougie, par le vacillement des clartés sur le livre au brusque dégagement des fumées originales encourage le lecteur, - puis s'incline sur son assiette et se noie dans son aliment. "

(Francis Ponge - Le parti pris des choses)



"Un promeneur curieux demanda un jour à un ver luisant :
- Pour quelle raison ne brilles-tu que pendant la nuit ?
Le ver répondit dans son langage particulier de ver luisant et lui fit cette lumineuse réponse :
- Je reste dehors le jour comme la nuit, mais quand le soleil est dans le ciel, je ne suis rien."


Le promeneur aurait-il adressé la parole au ver luisant s'il l'avait vu briller à un autre moment que lorsque le soleil disparaît ?
De la même manière, remarquez-vous les individus avant même que tout le reste les efface, lorsqu'eux-même s'effacent ? ?
Le jour se lève et déjà il est trop tard. Les regards se tournent et le ver luisant s'épuise à briller.


"Un sculpteur se fait livrer un bloc de pierre et se met au travail. Quelques mois plus tard, il achève de sculpter un cheval.
Un enfant qui avait passé son temps à le regarder travailler lui demande alors :
- Comment savais-tu qu'il y avait un cheval dans la pierre ?"


Etes-vous le bloc de pierre qui cherche sa forme ? Etes-vous le sculpteur qui donne la forme ? Les deux peut-être ?


"Quand on demandait à Ch'hâ : Où est ton oreille ? il passait son bras droit par-dessus sa tête et touchait son oreille gauche en disant :
- Elle est là.
- Mais pourquoi te sers-tu de ton bras droit ? Lui demandait-on. Pourquoi ne te serts-tu pas de ta main gauche qui se trouve du même côté que ton oreille gauche ?
- Parce que, répondit alors Ch'hâ, si je faisais comme tout le monde, alors je ne serais plus Ch'hâ."


De l'importance de rester soi-même...


"Un jour, sur un quai, un homme de taille moyenne tenait à la main un sac très lourd. Cet homme, c’était moi, mais ce n’était pas mon sac. C’était celui d’une femme. Et ce sac était lourd parce qu’il contenait des livres. C’est elle qui me l’avait dit. Ç’avait été notre premier contact. Elle peinait, sur le quai de la
gare, haussant l’épaule du côté où elle portait.
Un peu de la même façon, elle portait des lunettes, avec une sorte de gêne. Comme si ses lunettes l’eussent empêchée de voir, ou qu’elle eût cherché, à travers, à saisir quelque chose d’abstrait, ou d’idéal, qui eût été en rapport avec le monde et qui n’eût pas été le monde. Quelque chose comme le monde, donc, mais en mieux. Elle devait être myope ou idéaliste, cette femme, ou peut-être les deux, je n’ai pas essayé de trancher.
[...]
Je lui ai proposé de lui prendre son sac, arguant qu’il me semblait lourd. Elle m’a remercié, d’un air inquiet, et m’a dit que si elle le souhaitait elle pouvait le poser à ses pieds, tout simplement. Je n’ai pas eu le temps de lui demander pourquoi, dans ces conditions, puisqu’elle peinait, selon toute apparence, à le tenir à bout de bras, elle ne s’en était pas délivrée. Là, elle a pris les devants et a posé son sac sur le quai, à ses pieds, et pour la première fois j’ai compris que je lui faisais violence."

(Christiain Oster - Dans le train)

L'intention n'était pas là. Comprenne qui lira. Le sac est un artifice.


Et pour finir comme ça a commencé, petite pensée soufie :

Il n'y a qu'un moyen de découvrir si vous avez besoin d'un clou ou d'une vis pour votre planche. enfoncez le clou. Si le bois se fend, c'est une vis qu'il vous fallait.

Trop tard ?
Re: Questions sans réponses
Citation :
Provient du message de Myvain

De la même manière, remarquez-vous les individus avant même que tout le reste les efface, lorsqu'eux-même s'effacent ? ?
J'ai du mal à comprendre cette question. On ne peut que difficilement remarquer un individu déjà effacé, donc on les remarque avant, forcément.
La réponse est peut-être dans la question monsieur Aloïsius. Relisez l'histoire du ver luisant. Ca aurait pu tout aussi bien être des lucioles.
Ne vous êtes-vous jamais laissé emporter par votre part d'ombre, la même qui fait qu'on ne vous remarque plus que pour ça alors que vous savez pouvoir briller comme une étoile ?
Le jour vous efface et on ne remarque de vous que l'ombre.
Peut-être que l'expression vient de là, l'ombre de soi-même ?

Pourquoi cette histoire-ci et pas une autre, pourquoi toutes celles-ci ? Amer constat d'un regard sur soi. Le regard est la fenêtre à travers laquelle l'âme regarde dit monsieur Hazrat Inayat Khan. (merci aux soeurs jumelles habillées de corail, un équilibre - des équilibres, pour la découverte de ces mots)
Tout ceci est un aveu de défaite, tout ceci est une confession, tout ceci guide la volonté de revoir un jour les étoiles et de briller à leurs côtés, ensemble, d'égal à égal avec le soleil, pour que l'ombre redevienne à nouveau un reflet flou et non pas une part débordante, rongeante de soi-même. Apprendre à briller de nouveau et ne plus s'effacer.
Un aveu donc. Alors le regard se tourne et cherche les étoiles.
Regardez les étoiles vous-aussi. Elles brillent pour vous, prenez le temps de les observer. Essayez de sourire si vous le pouvez, pour ceux que vous aimez, pour elles, pour vous. La part d'ombre ne mérite pas qu'on lui sacrifie ça. Pour eux, pour elles, pour vous.
Peut-être même que vous verrez des étoiles dans ces sourires, dans ces regards proches. Ce sont des morceaux de soi qu'on offre à une autre personne.

Dites-lui monsieur Aloïsius, si vous la croisez. Ces contes lui sont adressés. Soeurs de corail.

Bientôt minuit, l'heure où tous les chats sont bleus.
Le soleil est la plus proche des étoiles. C'est une question de point de vue.

Il est rare, pour l'instant, qu'on m'appelle Monsieur. Je me sens donc contraint de vous rendre cette politesse, Monsieur Myvain. Regardez les étoiles : elles sont si tremblantes et semblent si fragiles dans la nuit. Ce sont des éclats de soleils pourtant, plus brûlants et lumineux que milles bougies en leur coeur.

Regardez-les, elles vous regardent pareillement, et voient sans doute la même chose que vous. Même une ombre peut briller.
dans la même branche, je vous conseilles "Nouveaux contes Zen" mais j'ai oublié le nom de l'auteur du recueil
et la maison d'édition..probablement Calmann-Levy, plusieurs de ses livres y sont publiés
*gratte sa langue pour y attraper le nom fugitif*

eh non rien n'y fait desolé
Monsieur Aloïsius, il s'agit ici de commencer à vous habituer à ce qu'on vous appelle monsieur. Le télégramme de la nuit aura une réponse lorsque la poule que j'ai sur la tête se sera réveillé et voudra bien faire office de messagère. En attendant merci pour cette réponse, vivement que vous retrouviez le temps de laissez glisser votre plume électronique.


Nouveaux contes zen d'Henri Brunel peut-être ?
"Sur l'étoffe de l'Atma, où nous brodons jour après jour la tapisserie de nos vies, la moindre tâche se voit"
Citation :
Provient du message de Myvain
En attendant merci pour cette réponse, vivement que vous retrouviez le temps de laissez glisser votre plume électronique.

Oui, mais non, en fait... *freine des quatre fers pour retenir l'horloge*
La vraie fleur
Une petite histoire que j'ai découpé en deux parties, la première est une énigme, la deuxième sera la réponse à cette énigme. Pourquoi ce découpage ? Laisser le temps à ceux que ça pourrait intéresser de tenter de trouver la réponse.

La reine de Saba reçut la visite de Salomon avec qui elle rivalisait de sagesse et lui proposa une sorte d'énigme.
Elle le conduisit dans une pièce de son palais où des artisans avaient rempli l'espace de fleurs artificielles. On eût dit une prairie miraculeuse, où des fleurs multiples et odorantes se balançaient doucement sous l'effet d'une brise inconnue.
- Voici mon énigme, dit la reine. Une de ces fleurs, une seule, est une vraie fleur. Peux-tu me l'indiquer ?


Comment Salomon pourrait découvrir quelle est la vraie fleur dans ce champs de fleurs artificielles ?

Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés