Provient du message de Coin-coin le Canapin
genre comprendre la prochaine époque postscientifique depuis les insuffisances d'une connaissance limitée à l'expérience physique du monde pour une métaphysique scientifiée reliant fonctionnellement ce qu'on peut savoir du déjà réalisé à cela qu'on peut croire de potentiellement réalisable.
Hélas coin-coin, ça risque de dépasser mon entendement, n'étant pas familier de cette post-science, la faute sans doute à une représentation des temps concentriques en vertu de laquelle une science ne peut-être "post" ni "anté" ni "néo". (sauf à être phagocyté par une école de pensée, mais je m'en défausserai aussi
)
Et puis c'est aussi par goût personnel que je peine à cerner ce monsieur. "Nous n'avons pas la conscience du monde indépendamment de l'expérience que nous en avons", c'est un principe déjà bien honnête pour 99 % de l'humanité.
Bref, si l'on pouvait commencé par être humblement phénoménologiste, ce serait déjà pas mal.
Pour les quelques téméraires qui voudraient réfuter, complexifier (mais encore faudra-t-il ne pas oublier d'en tirer de simples conclusions), je propose qu'EtAprès s'en fasse l'interprète parmi les hommes de bonne volonté d'ici bas (je dis bas mais je pense haut, c'est pure flatterie au conformisme majoritaire, on se comprend
). Non pas parce qu'il en ferait partie (ce n'est pas le cas), mais parce qu'avec un peu de bol, ce sera le plus à même d'en comprendre quelque chose.
Provient du message de Coin-coin le Canapin
Edit avant même d'avoir posté le sujet, vous avez déjà vu ça ?! bref : baai, profil... Aegagropile : pelote formée par les fibres imputrescibles des posidonies.
Pour ça en revanche, je suis contraint de préciser que dans le cadre citationnel je ne l'emploie que dans l'acception métaphorique, que certes on ne peut bien comprendre si on la déconnecte entièrement du sens littéral.
L'aegagropile devient alors applicable à n'importe quel sujet pensant, oserai-je dire. Pour n'en donner qu'un exemple adapté au sujet : le philosophe. Comme la vache il rumine, pas de l'herbe mais une verte étendue de pensées, parfois défraîchies, parfois verdoyantes... Et comme la vache qui, parfois, avale au passage des cailloux, bouts de branche, enfin des saloperies qui seront comme des grains de sble dans la belle mécanique digestive et pourront la faire crever, eh bien le philosophe pareillement, parfois, à force de se lécher (les poils de bras - copyright je sais plus qui mais je le signale), aura en bouche un objet dur - un concept- , indigeste (j'aimerais barbariser en "indigérable").
Par là, ça n'aura échappé à personne, on sort de la normalité, à savoir le cycle de la consommation : on veut, on achète, on consomme, on chie (entendre : on oublie sitôt consommé), et on passe au suivant produit que la publicité apportera elle-même à la maison sur un plateau en plaqué or. Ca décrit typiquement, même si ce n'est qu'un exemple, le cas du blockbuster, par opposition aux perles irrégulières, rares, qui font plonger le spectateur dans un inoubliable, et ne le laisseront pas indemne.
Tels sont les vertus des aegagropiles, opposés aux miroitements idôlatres.
Hop.