Post écrit par Argyhll et Menellas
"Bien Théalin, je vais me rendre auprès de notre baron et lui porter la nouvelle. Et n'ayez crainte, s'il m'en apprend plus que nous en savons, je viendrai vous mettre au courant et vous répeter ses dires."
"Sur ce, veuillez m'excuser je me retire avec dame Moera, nous avons chemin à faire."
<Argyhll s'incline devant Théalin, puis plie le velin pour le remettre dans son gant>
"Moera, si vous le voulez bien, suivez moi." <puis il se dirige vers la sortie et ouvre la porte pour laisser passer Moera>
"Venez, nous allons chercher montures aux écuries. J'y ai laissé mon cheval. Si vous n'en avez pas à disposition, le palfrenier se fera un devoir de vous en prêter un."
"Nous avons beaucoup à parcourir. La journée est déjà avancée... nous devrons faire halte pour la nuit. Il y a plusieurs bourgades jusqu'à Berwick, nous y trouverons refuge."
<Lorsque tous deux sont enfin en selle, ils quittent la ville au pas. Soudain Argyhll arrêta sa monture machinalement et s'arrêta un instant, croyant avoir entendu quelqu'un parler à voix basse. Cela ne l'aurait pas choqué dans d'autres cas, mais il lui semble avoir entendu quelque chose qui malgré qu'il ne l'ait pas perçu distinctement lui rappel quelque chose>
< Ménellas voyant le duo prendre la route en direction de Berwick, Ménellas décida d'aller à leur rencontre. Il talonna vigoureusement sa monture qui partit au galop et déscendit la colline en laissant un sillage de poussière. Bientôt il rejoignit la route et ne ralentit qu'une fois à courte distance face aux voyageurs. Le Ménestrel les salua avec courtoisie et son sourire le plus charmant avant de prendre la parole>
Ménellas : "Je vois que vous allez en direction de Berwick... La compagnie d'un humble ménestrel ne vous dérange pas? Je dois rencontrer le Baron Donnegann s'il m'accorde audience, et peut-être même Sire Bahamutt avec un peu de chance..."
Argyhll : "Menellas... <plonge dans ses pensées> Il... <se tait, relève la tête et fixe Menellas> Nous verrons si mes amis Donnegann et Bahamutt souhaitent de même vous voir..."
Bénéllas : "Grand merci, Sire, je vous promet de ne pas chanter d'air trop lugubre... Pas trop fort." <Sourire ironique>
Argyhll : "Ce serait même un conseil en effet... car je n'affectionne pas plus que cela d'être bercé de tristesse lorsque je voyage dans de si belle terres."
<Ménéllas regarda Moera, lui fit un mystérieux sourire et un imperceptible clin d'oeil avant de faire faire demi tour à sa monture pour suivre ses compagnons de route vers le Nord>
<Puis, revenant à la réalité, il lance sa monture au trot et moera ainsi que menellas font de même afin de le suivre. Après avoir parcouru les terres en direction du Nord, et alors que la nuit était tombé depuis quelques heures, Argyhll décida de faire halte dans un village de pêcheurs et d'y trouver de quoi manger et se reposer. Le lendemain à l'aube, ils reprirent la route. En fin d'après-midi ils arrivèrent aux portes de la Cité de Berwick>
"Nous y voici. Allons à l'écurie, nous y laisserons nos montures, puis irons voir le Baron."
<Cela fait, Argyhll guide Moera et Menellas dans les rues de la cité, tout en décrivant et expliquant à Moera les endroits importants devant lesquels ils passaient, ainsi que ce qui interpelle cette dernière>
<s'arrêtant devant un péron, il frappe à la porte et attend une réponse. N'en ayant pas, il réfléchit un instant puis reprend sa route accompagné de moera et Ménellas> "hmm... certainement sera-t-il avec lui." <se parlant à lui même>
"Bien... nous arrivons." <montrant à Moera et à Ménellas la haute porte surplombée d'une herse, qui mène dans l'enceinte du donjon> "Le Baron se trouve certainement dans la "grand-salle". C'est là qu'il y reçoit généralement ses convives et autres gens, que ce soit pour le plaisir ou ses responsabilités."
<avançant à grand pas Argyhll et ses compagnons de route qui sont passé sous la herse, arrivent à présent devant la porte en bois du donjon, cerclé de gardes>
<se tournant vers Ménellas> "Navré ménestrel mais ici s'arrête votre route.
Je ferai part au baron de votre requête. Veuillez attendre ici que l'on vous dise ce qu'il en sera pour la réponse."
<après avoir expliqué à Ménellas où trouver une bonne taverne, il se retourne vers Moera qui fait face à la porte du donjon et fait signe au garde de la leur ouvrir. Ceci fait, ils s'engagent par celle-ci. Puis après avoir monté un grand escalier, ils arrivent dans un couloir. Ce dernier est bordé d'un dizaine de gardes immobiles. Au bout de ce couloir se trouve une porte massive, devant laquelle quatres soldats en ligne gardent l'entrée. Argyhll et Moera, s'arrête à quelques mètres de la porte qui clos l'accès à la "Grand-Salle">
<s'adressant aux gardes> "Ouvrez la porte !" <Les gardes connaissant Argyhll ouvre les portes machinalement, en regardant avec curiosité Moera, qu'ils n'avaient jamais vu auparavant pour sa part. Une fois la porte ouverte, les deux gardes qui étaient restés devant, se rabattent sur le côté et laisse passer Moera et Argyhll. En entrant, ce dernier apperçoit sans étonnement, car il le préssentait, Avygeihl et Donnegann qui s'entretiennent. Faisant claquer ses éperons furtivement, afin de prévenir de son arrivée, Argyhll s'avance ensuite vers la grande cheminée devant laquelle ces deux derniers sont assis>
<s'inclinant devant son maître puis se mettant au garde à vous devant Donnegann> "Bonjour Maître, Bonjour Donnegann. Mes respects." <sourit>
"Veuillez excuser mon intrusion, mais je viens pour quelque affaire que certains pensent d'importance." <puis se tournant vers Moera> "Mais laissez moi d'abord vous présenter Moera qui m'accompagne. Donnegann vous devez je crois la connaître, quand à vous maître je ne sais." <sourit en présentant d'un geste de la main Moera qui se tient à sa droite>
<Après que Donnegann et Avygeihl l'aient salué, Argyhll reprend>
"Dame Moera, je ne crois pas avoir à vous présenter le Baron Donnegann que vous connaissez. Mais voici par contre le Mage Avygeihl, mon maître."
...Thealin disait encore que vous devriez réunir les MacBride et parler à Parlan. De plus... un certain "menellas"... dont vous devez vous souvenir, vous attend à la porte du donjon, dans la cour, il requière audience à bahamutt et vous même mon ami. <finissant de parler, il laisse ensuite donnegann à sa réfléxion et attendant qu'il parle, il demande à un page d'apporter pour moera et lui même une boisson pour rendre vie à leur gosier asséché>
[HRP ON]
Navré pour ceux qui tentent de suivre l'affaire, mais nous avons en fait deux sujets croisés qui se complète l'un l'autre. J'ai inclue dans ce message-ci (au dessus) des bribes de d'un texte de ménellas que j'ai complété par ce que argyhll dit. ( les /em de ménellas et les conversations ou je précise qui parle sous forme de : "argyhll :" et "ménellas :") Pour mieux comprendre cette intervention, je vous conseil de vous rendre sur le sujet : "solitude et malédiction" .
Argy/Avy
[HRP OFF]
Solitude et Malédiction.
Ménéllas était assis sur un rocher, lui même accroché à une coline surplombant Sunderland. Le vent soufflait et faisait voler des mêches de ses cheveux dont il ne se souciait guère. Observant l'entrée de la ville en contre-bas, la toiture des chaumières et leurs cheminées fumantes, il imaginait la vie paisible des habitants. Sans les voir le ménestrel pouvait presque ressentir l'odeur des étreintes des amants, les cris joyeux des enfants jouants dans les cours, le frémissement des marmites mijottants le "bon petit plat" que la maîtresse de maison avait préparée pour son mâl et sa portée.
- <Voix rauque> Toutes ces choses dont ta traitrise m'a privée... Tyaa... Toutes ces choses que votre jalousie ne pouvait concevoir... Succubes... Pour tout cela et bien plus, bien moins... Pour tout cela et peut-être rien, je vous maudis et vous condamne à vivre mes tourments avant de disparraitre dans les limbes de l'Antre ou vous serez jugées... Vos foyers porteront la peste, jamais une Succube vivant sous le soleil ne connaitra la quiétude et le réconfort jusqu'à ce qu'elle mérite son pardon... Mon pardon... Par mon sang...
Le ménestrel prit sa dague et se trancha la paume de la main gauche avant de serrer le poing dont coulait un sang noir et visqueux qu'il regarda toucher le sol en déguageant une légère fumée. Il fixait le filet de sang le tarissant lentement et ses pensées l'emportèrent au bord d'une falaise de Cornouailles. Il se vit en compagnie d'une ménestrelle et d'une éclaireuse, il vit sa carrapace de marbre se craquelée lorsque des lèvres se posèrent sur les siennes sans qu'il n'eut même pensé à séduire, pour une fois... Il se vit veiller sur le sommeil de cette âme pûre, ou presque, se demandant pourquoi il ne l'avait pas noyée en la jettant du haut de la falaise, la faisant rebondir comme un pantin désarticulé en se fracassant sur les rochers. Il était inconcevable qu'il eut épprouvé de la pitié, pourtant il n'en avait rien fait... Pourquoi..? C'eut été si simple...
Ces questions avaient ramener le calme en lui, après la rage que lui faisait ressentir la moindre pensée d'une "Succube de surfasse". Le sang nauséabond s'était tari dans sa main, la plaie se refermant lentement avant de disparaitre, et il regardait à nouveau vers l'entrée de la ville, observant le balet des badaux vaquer sans ce soucier de rien d'autre que leurs vies bien tranquilles, leurs vies de familles heureuses, cette vie et ce bonheur simple qu'il voulait offrir à sa fille...
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