Recueil de Poèmes

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Coucou ! Me revoilà , un peu


Tout nous enferme , et nous confine
Et la chaleur qui hier encore
T’enveloppait de lumière fine
Presse et opprime un corps
Sans visage , tombé et mort
Aux yeux levés vers le ciel
Fixés sur les éthers qu’il dévore
Dieu qu’il aimerait s’envoler
La vie de son corps semble
Déjà
S’évaporer

Longtemps on s’est aimés
Les yeux fermés , allongés
Dans le noir , j’écoutais , sans les voir
Tes murmures remplir mes veines
D’ardeur
Puis sur ma peau glissaient
En goûtes douces et éclaircies
Les quelques mots oubliés
Quelques mois , à peine , dans une vie.
J’étais heureux , sans même le dire
Et les heures se confondaient
Dans les journées .

La foi , déjà m’abandonne
J’ai voulu la garder , la serrer
Dans mes bras , mais entre
Ces mains , il n’y a , à présent
Plus que de la fumée , du sang
Du sable et un souvenir de tout ça .
J’ai voulu la retenir , en faire mon alliée
Mais je la vois aujourd’hui , brûlée , s’élever
Et me cracher au visage et déchirer
Ces parures et étoffes dont j’avais voulu l’habiller .

A présent lorsque derrière le Cloître
Je vois la lande entière s’embraser
Lorsque le soleil semble , plus que jamais
Près et accueillant et hospitalier
Rabattant ma capuche et l’angoisse
D’avoir vécu sans trouver de vérité
Je m’en vais sans un murmure
La lumière ne peut plus que me brûler
.
ce n'est peut-être pas terrible mais bon comme on dit "mercenaire dans le coeur, poète à ses heures":

La proie et l'ombre:
Je suis l'ombre, vous êtes la proie
Un seul d'entre vous a réussi à me briser
mais ce n'est qu'une pâle excuse pour me venger
Réveille toi, je suis juste derrière toi

Que la pleine lune fasse son office
Viens à moi, dragon couleur de nuit
Réveille toi servant des abysses
Entends ma voix, toi porteur
De la marque chaotique
Viens hurler à mes côtés
Car je suis l’enfant des ténèbres
Car je suis celle qui porte le blason
De l’absolue destruction
Entre dans la danse plus rapide que
La lumière et participe avec moi
A la ruine du monde
Solitaires, nous resterons et
Cette terre à jamais nous arpenteront

Comme vous pouvez le constater, je privilégie les poème courts et avec des rimes
Quelle bonne idée de refaire vivre le Recueil de Poèmes !
Sans vouloir être un corbeau et jeter ça et là mes quelques miettes , je vous salue , Rkanjar et je me permets d'écrire ici quelques vers qui n'en sont pas car ils parlent de notre monde actuel dans son horrible beauté , plus pour soutenir votre effort que pour ma propre personne .


"Ca fait des jours que je me demande
Où il se trouve en ce moment
Il m'a juste dit "t'es grande
Mais j'te préviens , pour les gens

Qui veulent voir plus loin
Qui lèvent leur poing en l'air
Entre eux et le reste du monde
Il est là , le rideau de fer
Ceux-là qui veulent renverser
Un pouvoir qui à coup de verres
De bouteilles , et d'une promesse de soleil
S'est faufilé dans ma rue
Et d'un coup dans le dos
Il a tué l'imagination .

Ca faut des jours que je l'attends
Les gens ne savent pas où ils vont
Mais Cyrille s'il revenait ce soir
Mais si il arrêtait enfin de boire

S'il me disait où il était
Et si tous arrêtaient de crier
Après l'imagination , ils nous ont montré
La révolution
Elle était bien coiffée , la raie de côté
Alors la révolution , c'est non .
Après la révolution , ils nous ont montré
Notre génération ,
Elle était mal barrée , portait des armes
Pour se balader
Alors il va falloir arrêter d'être con .

Alors Cyrille est rentré ,
Il m'a dit "je reste pas
Je t'expliquerai tout un jour
Mais pour le moment , n'oublie pas que

Ceux qui veulent voir plus loin
Qui lèvent , chaque matin
Leur poing en l'air
Il n'y a plus de rideau de fer
Ils ne le disent pas
Mais ils y songent
Car aujourd'hui , c'est visible
L'Empire contre nos chansons
Cyrille contre ce qui l'ronge
C'est la bataille dans toute la ville ."
Mais où trouver vous donc tant d'inspirations amis poètes, même si l'envie me prend d'écrire jamais je ne trouverais de mots ayant un égal à vos poèmes.

Ozoras
"Il n'y en a pas un
Qui ne me comprendra pas
Lorsque je dirai , un matin
Après que la bombe aura
Frappé la terre
Que ce qu'on cherche tous
N'est pas dans ce chemin
Bien au contraire .

Quand elle tombe , au fond
C'est un instant où on a oublié
Qu'on aurait très bien pu être amis
Qu'il suffit de presque rien
Oh non , de presque rien
Qu'il aurait suffit de quitter les abris
Même si dans la laine , on est bien
Derrière les grilles et les chiens .

Qu'il suffit de presque rien
Oh non , vous savez , ces machins
Une idée noire et ça tombe .
Un petit geste déplacé .
Et les tombes , justement ,
ça nous connait .

S'il en reste encore un derrière
Et qu'il leur faut voir un faible
Pour dire qu'ils ont du pouvoir
Nous , avec des si pour lanternes
Le monde , on le refait en couleur
Un peu de musique pour une vie moins terne .
En attendant , le jeu n'en vaut pas la chandelle
Pourquoi pas une fête nouvelle ?
Un jour , dans l'année , un seul
Où ceux qui ont toujours quelque chose à dire
Pourront enfin fermer leur ...
Porte à l'angoisse d'être seuls .

Un bien mauvais jeu de mot
Mais il est bien assez tard
Pour une chanson qui se termine
Sur un air de guitare
.
"
Ahlalalalala, je suis si peu de chose devant ces poèmes grandioses

Dans la nuit, je vole tel le vent,
Accourant auprès d'un rêve insaisissable,
Ephémère et capricieux comme le printemps,
Je cours, libre et intouchable.

Le monde est immense
Je pleure ces désespoirs cachés
Mais je continue ma route
Je garde courage coûte que coûte
Je souris de ces bonheurs étonnés
Et je me laisse à la romance

A toi, enfermé de la tour d'ivoire,
Toi que la solitude isole,
Ne laisse pas ton maigre espoir,
S'envoler et la désolation te gagner.

Je suis là, près de toi,
Si le corps n'est présent,
Le coeur reste enraciné,
Je te dédie cet ode, ô supplicié.

Puisque temps et espoir,
jamais n'auront de fin...
I will be back.

Juste un petit passage pour dire que je lis toujours... Et que je pense aux règles de RP, même si j'ai pas mal de boulot... Et aussi à ces PNJs marchands vraiment très itinérants qui ne bougent toujours pas de chez eux

J'aurais bien un petit poème, mais il faut le recopier, alors non Demain, si j'y pense. Bisous tout le monde...
Le faible eclat de la lune
Eveil la noirceur de ces runes
Qui sont seul temoin
De la vie qui a fuit entre mes mains

Sans nul doute la tienne
Ne laissant que vide dans mon coeur
Car tu deviens l'ange de mes peines
Aussi solitaire et froide que mes pleurs

Une ombre passe
Sur mon ame meurtrie
Quand ta vie s'efface
Et nous laisse dans l'oublie

Je t'aimais autant que je me détesterais
Puisque tu disparais
Alors que j'étais seul gardien de tes trais
Qui par la mort, fur emporter à jamais.


[hrp] retour a la réalité, ca fais pas tjs du bien. Bon, go, motivé pour le controle de math [hrp]
Je salut le public car je suis de retour ( dommage à vrai dir)
*Fröhnir, éberlué qui constate avec étonnement que la porte des catacombes du Théâtre est restée ouverte et que les corps d'anciens clients ressurgissent du passé...*

Katsuko, Ange, Folken, ravi de vous revoir !
Citation :
Provient du message de Rkanjar
Ahlalalalala, je suis si peu de chose devant ces poèmes grandioses

Dans la nuit, je vole tel le vent,
Accourant auprès d'un rêve insaisissable,
Ephémère et capricieux comme le printemps,
Je cours, libre et intouchable.

Le monde est immense
Je pleure ces désespoirs cachés
Mais je continue ma route
Je garde courage coûte que coûte
Je souris de ces bonheurs étonnés
Et je me laisse à la romance

A toi, enfermé de la tour d'ivoire,
Toi que la solitude isole,
Ne laisse pas ton maigre espoir,
S'envoler et la désolation te gagner.

Je suis là, près de toi,
Si le corps n'est présent,
Le coeur reste enraciné,
Je te dédie cet ode, ô supplicié.

Puisque temps et espoir,
jamais n'auront de fin...
Ne sont si pe de choses que ceux qui ne pense pas ce qu'ils ecrivent, si ce poème n'ait pas une exelence, il exprime pourtant kelke chose de bo ( bo en tout cas d'aprés moi), et je remarque que les plus bo poème ne sont pas ceux dont les rimes sont les plus joliement trouvé, mais plutot ceux a qui l'auteur y a mit une âme. Continue comme ca Rkanjar c tres jolie.
Citation :
Provient du message de Fröhnir
*Fröhnir, éberlué qui constate avec étonnement que la porte des catacombeses du Théâtre est restée ouverte et que les corps d'anciens clients ressurgissent du passé...*

Katsuko, Ange, Folken, ravi de vous revoir !
Si nous revenons des catacomb je me demande ou notre vénère Fröhnir vie encore Cela n'empêche que je suis également ravis de te revoir.
Coucou tout le monde je vous salue .. quel plaisir de voir ce recueil s'étoffer : )

Du coup , petite participation , l'occasion est trop belle :


Jim - Chanson naïve

Jim est un héros d'aujourd'hui
Grands yeux et cheveux gras
Jim se lève tard , il s'ennuie
C'est un héros fatigué et ses bras
Traînent .

Il discute , avec ses amis
Et souvent ils se disent que ça va pas
Il rêve à ce qu'ils pourraient faire
Mais souvent , leurs bras
ils les baissent .

Parce qu'il pleut et que dehors , là
Les gens ne peuvent pas comprendre
Pourtant Jim , le soir , il ne dort pas
Il se dit qu'il veut grimper sur un toit

Parce qu'il faut le leur dire
Qu'à force ça va mal finir
Il faut vite imaginer
Et bientôt réagir
Parce qu'ils ne le voient pas
Que les rues vont se remplir

Mais un jour , Jim est sorti
Il s'est retrouvé parmi vous , ici
Et en rentrant chez lui , ce soir
Il va se dire qu'il est pas trop tard
Qu'au fond , dans son petit atelier noir
Il va fabriquer de quoi redonner l'espoir
Il va rêver et construire , jour et nuit
Pour une bande de héros d'aujourd'hui .

Parce qu'il faut le leur dire
Qu'à force ça va mal finir
Il faut vite imaginer
Et il sait bien , Jim
Qu'en restant devant sa télé
Il peut bien crier et s'indigner
Mais qu'il faut autre chose
Pour se battre , il faut se lever .
Il a eu une idée , bientôt vous verrez ...
Féllicitation à tous pour ce joli recueil

Une petite contribution en passant:

Les chaînes de la foi

Deux corps sonnant leur fin au réveil douloureux,
Cauchemars malicieux d’un passé fort lointain,
Silhouettes d’airain oubliant jours heureux,
Fantômes malheureux de sombres lendemains.

Rêves de deux amants d’un amour si ancré,
Marchandage sacré d’un dieu refoulant
Sentiments dominants jetés à ses pieds,
Illusions ruinées d’un panthéon puissant.

Aux jeunes filles pures et innocentes,
Ne cherchant qu’à lire un recueil de comtes
Fermé sans scrupule devant leur yeux brûlés

D’un doux feu de désir ne pouvant s’éteindre,
N’y voyant que plaisir sans penser à feindre
Les dieux incrédules, cultes des temps passés.
Allez prolifique, prolifique
Un poème inspiré d'un tableau et du poème "le dormeur du val"

ô flots insidieux, que cachez vous en votre sein?
Larmes, peine, douleurs et joie
Ne pourrait on pas se haïr en paix?
Les vagues envieuses répondent jamais....

Qui es-tu belle endormie?
La robe d'argent s'évaporant dans la rivière?
Beauté étincelante
Qui es tu donc à nous fasciner?

Nymphe délicate, telle une rose
Gardée par les eaux moroses
Là, déposée, tu reposes
Les chevaux délicats finissant la prose

La nuit forêt silencieuse écoute aux aguets
Une silhouette approche curieuse
Voit la jeune fille, les mains respectueuses
Son frêle cou d'une corde marquée.
Kel son ces roses
Si bellement intouchable
A qui nous dédions ces proses
Emplie d'emotions palpable

Une ange a la po noir
Plus angelique que la mort
Plus belle que l'aurore
Et aussi sombre qu'un hiver au soir

Une princesse dans l'ame
Un coeur limpide et pur
Presente dans mes pensées
Pourtant si loin de mes larmes
Provoqué par cette distance si dur
Placé entre ces deux etres aimés.



Ce n'est pas de moi, pourtant je sais kel signifie kelke chose, je me devais pour un ami de la faire partager.

( M. Ange musicien, ne nous a-t'il pas promis un jolie poème?)

Je salut les ecris de Rkanjar et de Calice Kley. Heureu d'etre ici en votre compagnie.
Citation :
Provient du message de Rkanjar
Je salut les ecris de Rkanjar et de Calice Kley. Heureu d'etre ici en votre compagnie.
Merci de ton accueil

L’amitié…


L’amitié est un fil conducteur.
L’amitié c’est partager son bonheur.
L’amitié c’est pouvoir soulager son malheur.
L’amitié c’est ne plus avoir peur.

L’amitié c’est aimer donner.
L’amitié c’est facilement pardonner.
L’amitié c’est ne pas abandonner.
L’amitié c’est, sans crainte, s’adonner

L’amitié c’est aussi recevoir.
L’amitié c’est ne pas laisser choir.
L’amitié c’est réciproquement vouloir.
L’amitié c’est, de l’autre, tout concevoir.
Je manque cruellement de temps hélas.
Et même si le module du Théâtre est terminé,
Je pédale dans une terrible mélasse,
Sans jamais songer à me reposer...

Je me suis lancé dans l'écriture d'une nouvelle,
pour le site NWN/JOL.
Plus le forum et la vie IRL,
Suis autant booké que lorsque j'allais à l'école !

De plus il faut être en état,
En état, en état d'esprit,
Pour pouvoir coucher des rimes comme ça,
Et pour l'instant je n'ai plus cette psychologie...

Mais bientôt peut-être,
Cher Folken Fanel,
Ecrirais-je un poème champêtre,
Où un conte de noël...


A men . Ce soir , nous verrons bien
E t déjà , dans la ville , la lune écume
S emant derrière elle ses traits dorés
T ransperce les hommes qui ont faim
H ésitant encore un instant , cette brume
E crase la scène , tout retenait son souffle
S auras-tu à quel moment agir ? Demain ?
I vre de la nuit , tu entends la foule gronder
S ecrète nuit , qui verra trop de sang couler .

Ils ont attendus trop longtemps
Liés comme nous , comme nous silencieux
Mais ce soir , la lune les guide et leurs pieux
Cherchent des cibles , cherchent du sang .
Mais sur les hauteurs du bourg , dans la nuit
Silencieux , assis dans l'herbe , à moitié assoupis
Nous contemplons la scène , sentinelles curieuses
Immobiles , tout à la fois gardiens et corbeaux
Et les heurts arrivent à notre hauteur assagis
Le combat est beau ,

Et les pleurs
Qui , dans la plaine
Roulent et se tordent
Et explosent au flanc d'un rocher

Dans nos coeurs
Sans aucune peine
Se tissent et se bordent
Et voilà un bien beau verset !

L'esthétique du vainqueur , sur celui qu'il a brisé
La défaite est plus belle à mes yeux ,
Que la gloire de celui dont les mots si exquis
Se sont forgés dans le sang , les armes et le mépris .
Que l'on m'enchaîne et me crève les yeux
Je préfère mourir en homme
S'il y a de telles charognes
En ce que l'on appelle demi-dieux

C'est une belle journée pour mourir
Mais plus belle encore pour l'écrire
Lorsque , dans une tour céleste
Dans ce lieu où les arts cherchent asile .
L'écrivain ne voit pas , à ses pieds
L'épidémie de Peste qui sévit dans la ville .
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