[RAA] Premier combat

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Nouvelle affectation pour moi. Je viens de gagner mes galons de Lieutenant et je suis transféré dans l’escadrille des Cigognes prés de Reims et prés du front.

Trop prés du front, Bertrix est a quelques minutes de vol et est le repaire des escadrilles adverses. Un autre bleu-bite est arrivé avec moi en estafette, Articho, quel drôle de nom. Il a l’air jeune. L’escadrille est au repos au bar mais on sent la tension au sein du groupe. La France est en guerre depuis quelque mois mais aujourd’hui l’offensive Allemande est lancée et des messages de concentration aérienne pleuvent dans la salle des opérations.
Le groupe doit partir en mission en soirée pour une reconnaissance au-dessus de Florenville. A peine arrivé, je suis du voyage. Warmup, Soloje, les plus anciens ne me regarde même pas pendant que nous nous harnachons. La durée de vie d’un nouveau n’est pas très grande.
Mon appareil est en attente dehors, un Hawk H75, le meilleur des appareils français et dixit les anciens meilleur que le Messerschmitt Bf 109 E notre adversaire. Les ordres sont donnés par Bebel, le Leader. Un groupe part devant.
Nous décollons avec Rambox derrière Bebel et direction Montfaucon.
Le trajet est tranquille, on ne peut pas penser a la guerre tellement le ciel est calme
Au-dessus de Montfaucon de mauvaises nouvelles nous parvient. Florenville est tombé. Changement de cap, on monte à 4000 pieds et direction nord vers Carignan.
Et là je perds le groupe dans les nuages. Un tour, puis deux, puis trois, rien je suis seul dans le ciel. Aucun bruit à la radio. Je prends au nord et arrive sur une grande ville que je repère sur la carte, Sedan. Je suis trop au nord-ouest. Je tire sur le manche a droite et direction Carignan moteur a plein régime. Je monte encore plus haut. Il faut garder de la ressource. Crépitement dans la radio, la voie de Bebel, trois Ju87 sont repéré et il arrive sur moi. Trois points noirs qui grossissent à vue d’œil et nous nous croisons à quelques mètres. Courte rafale et déjà un virage a la limite du voile. Ordre et conseil du Leader, rester groupé et pas de combat tournoyant avec les Ju87. La radio crépite, les aviateurs s’échangent la position des adversaires rapidement, l’avion vibre sous la vitesse, je pousse encore le moteur, lui en demande plus et je grimpe laissant les Ju87 plus bas.
Virage a gauche, voilà les points cerclés de rouge. Ils viennent de larguer leurs bombes sur les gars en ville. La radio annonce un Ju87 descendu, je croise de nouveau un de ces avions, virage a droite. Il fume et derrière lui Warmup. Je le suis. Le stuka fait des manœuvres de gauche a droite mais impossible de s’échapper. Il tangue devant mon viseur, une nouvelle rafale, touché mais pas mort. Le coup de grâce est donné par Warmup, l’avion explose et les restes partent s’écraser sur le sol. Je remonte, le combat est terminé. Rassemblement a 4000 pieds, avec le Leader Bebel, Rambox, moi et Carbo. Nous tournons et je m’éloigne légèrement de la ville. Guill nous rejoint sur zone. Trois nouveaux points en formation devant moi, des alliés ? Mes cours théoriques et le crépuscule ne me permettent pas de reconnaître les silhouettes noires.
Rien à la radio, non pas des alliés des Messerschmitt 109. Break a gauche, la formation se disloque, J’appuie sur la détente et lâche une rafale. Touché mais les 109 s’éloignent, trop rapides pour nous. Le temps de faire un virage et un 109 explose directement en recevant trois rafales de 7.65, de la jeune recrue Jonath arrivé sur zone quelque minute avant. Nouveau break a gauche et je suis dans les six heures d’un 109. Celui monte, monte, monte. Les ordres des anciens arrivent à ma radio. Il faut assurer la cible, ne pas perdre de précieuses munitions. Je me prépare a tirer et soudain le 109 a fait volte face. Un virage sur l’aile a la limite du décrochage. Ses mitrailleuses crachent le feu. Le bruit est infernal dans le cockpit, de la fumée, l’avion devient incontrôlable et tourne, tourne. J’ai du mal a résister a la force centrifuge. Je ne sens plus ma jambe gauche. Je suis touché et je vais mourir.

La durée de vie des nouveaux n’est pas grande. La verrière est arrachée par la vitesse de chute du Hawk. Je tire de toutes mes forces sur les sangles de mon harnais et soudain elles lâchent et je suis catapulté hors de l’avion. Je vole, plus que le bruit du vent, mon aéroplane tombe comme une pierre et je sombre dans l’inconscience.

Par Sacquet

(Le 17/07/2003) Toute ressemblance avec des faits réels n’est pas fortuite…………
Citation :
Provient du message de NNPsyco
On ne se lasse jamais des récit des aviateurs...

faut dire que les rampant ne sont que des paysans sans aucune éducation...

.../...

...je sort pas il pleut



http://www.skalman.nu/third-reich/bilder/flak-20mm.jpg
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