Provient du message de Alamankarazieff
J'aime bien raconter l'histoire de la recette des carpes koï : il faut la plonger dans l'eau frémissante en la tenant par les ouïes et en lui versant de l'eau froide sur les branchies afin de la maintenir en vie pendant la cuisson. Si le plat est réussi, elle rend son dernier soupir dans l'assiette.
Pour la peine, et car je viens d'apprendre quelque chose, merci Alamankarazieff, je vais écrire la recette du poussin au curry cuisiné dans certaines parties du Japon.
Le poussin, vivant, est disposé dans une petite cage sous laquelle est mis un feu doux. Une petite auge avec de l'eau lourdement chargée de curry est également placée dans la cage. Le bienheureux poussin, crevant de chaleur, va donc boire, boire, jusqu'à plus soif cette eau si délicatement relevée, imprégnant son estomac, et le reste de son organisme, des saveurs que nous dégusterons ensuite, une fois qu'il aura cuit, cuit (cui-cui), cuit, dans son tombeau à barreaux...
Merveilleux, non ? Quelle cruauté...
Mais...
Nul être humain n'est trop mauvais pour être sauvé. Nul être humain n'est assez parfait pour avoir le droit de tuer celui qu'il considère à tort comme entièrement mauvais. -- Gandhi.
Et oui, la très connue réplique de Gandalf à Frodo dans les grottes de la Moria, n'est rien d'autre qu'un plagiat du Mahatmah, finalement, non ?
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Et pour finir, esquissons un virage vers Milan Kundera qui pense que
si tout homme avait la possibilité d'assassiner clandestinement et à distance, l'Humanité disparaitrait en quelques minutes.
C'est tellement dramatique, et pourtant il n'a peut-être pas tord... malheureusement.
Le respect de soi passe avant tout par le respect de ce qui nous entoure, plantes, fourmis, chiens, chats, araignées, humains, bref tout ce qui contribue à la Vie sur notre belle planète.