Le succès des filières universitaires sans débouchés

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Citation :
Provient du message de Mab
Exactement, et c'est à cause de ce genre de résultat que certains conseillers d'orientation te disent :
" Non, n'y va pas, il y a très peu de réussite."


Bien sur, si tu comptes :
- Ceux qui s'inscrivent à la fac mais qui choisissent une autre filière
- Ceux qui s'inscrivent, qui viennent une semaine et qu'on ne revoit plus jamais
- Ceux qui arrêtent après les épreuves du premier semestre
- Ceux qui ne vont pas, finalement, aux épreuves
- Ceux qui ne viennent jamais en cours et qui arrivent aux épreuves les mains dans les poches
- Ceux qui savent qu'ils vont faire complètement autre chose l'année d'après, mais qui vont quand même aux épreuves, mais aussi, les mains dans les poches..

Ils contribuent largement aux mauvais résultats des examens.
Si l'on prenait en compte véritablement ceux qui suivent les cours d'une manière relativement régulière, qui travaillent un peu ( même si c'est le minimum ) et qui passent leurs examens, je peux vous assurer que les moyennes seraient tout autre.
vi c'est ca le problème, ca fausse fortement les résultats

et j'en connais dans chaque catégorie que tu as cité

ca me rappelle un pote qui a arreté vers le debut du 2nd semestre qui faisait Deug Sdv, on le voit un jour un peu plus tard, et on lui demande qu'est ce que tu fais l'année prochaine : "Deug Sdv"

lol sérieusement y en a ca a pas l'air de les géner de perdre un an ...
je ne mentionne pas un gars qui a du venir plusieurs fois durant les 3 1eres semaines et qu'apres qu'on a vu que certains soirs au RU, et il est quand meme venu au partiels d'anglais du 1er semestre, enfin on se demande à quoi ca sert ??
moi j'ai jamais redoublé, mais si tu n'as pas la niveau, encore c pas trop grave, mais perdre un an parce que t'as vraiment rien foutu de l'année (y a rien foutre et rien foutre ) je trouve que c'est un peu bete

on peut tres bien profiter de son année et réussir
Citation :
Provient du message de Edouard BaladursGate
Faudrait faire des filieres double, genre Philosophie Boulangerie comme ça le gars apres il peut faire des these et du pain.
Ou bien encore Sociologie-Chaudronerie, Histoire-Géographie-maçonnerie etc...


Tu peux toujours proposer, on ne sait jamais comment les hautes sphères vont le prendre.
Qui sait, ce sera peut être la révélation du siècle
Citation :
Provient du message de Edouard BaladursGate
Faudrait faire des filieres double, genre Philosophie Boulangerie comme ça le gars apres il peut faire des these et du pain.
Ou bien encore Sociologie-Chaudronerie, Histoire-Géographie-maçonnerie etc...
Bonne idée, mais sérieusement, il faudrait déjà que les gens soient prêt à le faire, ce qui n'est pas le cas pour la plupart. Etre philosophe ou sociologue ça fait plus chic que peintre en bâtiment ou charcutier.
Mais à force, on aura 1 boulanger pour 2000 géographes; le boulanger pourra se permettre de vendre son pain 5 fois plus cher et le maçon prendre des cachets de 500 € par jour. Peut être qu'à ce moment il se diront que charcutier, c'est pas si dégradant que ça comme boulot.
Citation :
Provient du message de Wiseman
Bonne idée, mais sérieusement, il faudrait déjà que les gens soient prêt à le faire, ce qui n'est pas le cas pour la plupart. Etre philosophe ou sociologue ça fait plus chic que peintre en bâtiment ou charcutier.
Mais à force, on aura 1 boulanger pour 2000 géographes; le boulanger pourra se permettre de vendre son pain 5 fois plus cher et le maçon prendre des cachets de 500 € par jour. Peut être qu'à ce moment il se diront que charcutier, c'est pas si dégradant que ça comme boulot.
Et les plombiers ! Diantre, ne pas oublier les plombiers qui gagnent très très bien leur vie mais dont le métier est de moins en moins appris par les jeunes.
Je remercie Mab et Kro pour leur témoignage.


Parce que moi, va falloir que je fasse ce choix l'année prochaine... Alors qu'est ce qui me plairait comme boulot à part rentier ?


Hum je suis mal barré avec cette approche je crois.
C'est vrai qu'il y a une distorsion entre l'offre et la demande, sans doute dû au fait du supposé "prestige" de chacun de ces métiers.
Etre boulanger, là aussi c'est une sorte de vocation, parce que c'est un métier très dur, même s'il rapporte à priori beaucoup (quoique par rapport au travail fourni, je n'en suis pas certain).

Maintenant, je pense que les filières plus courtes sont de plus en plus intéressantes, et je pense avoir constaté que les jeunes s'y engagent plus facilement qu'il y a quelques années (on a moins de réaction du type "ah non, certainement pas BEP, c'est une voie de garage").

Maintenant, qu'un boulanger fasse son boulot par dépis ou par vocation, c'est toujours le même problème à la base : il est regrettable que des gens soient contraint de faire des métiers qu'ils n'ont pas choisit.
Dans mon précédent message, je ne donnais évidemment pas de solution (si je les avais je ne serais pas là ) mais j'essayais de retourner le problème : à mon avis il faut tenter de satisfaire les personnes, et il faut revaloriser tous les métiers.
Citation :
Provient du message de MiaJong
Dans mon précédent message, je ne donnais évidemment pas de solution (si je les avais je ne serais pas là ) mais j'essayais de retourner le problème : à mon avis il faut tenter de satisfaire les personnes, et il faut revaloriser tous les métiers.
L'ennui, c'est que beaucoup de gens veulent faire la même chose, et que très peu de gens aimeraient se lancer dans certains métiers si on leur donnait le choix.

Honnêtement, s'il n'y avait pas de contrainte alimentaire, qui voudrait être serveur chez McDo (je l'ai été chez Quick il y a longtemps pour un job d'été, et je ne le souhaite à personne), qui accepterait de ramasser les ordures, qui serait prêt à être chauffeur routier avec des horaires de folie pour un salaire de misère ?

Je vois peu de vocations d'éboueurs... et pourtant il en faut. Jusqu'à preuve du contraire, et depuis la nuit des temps, c'est le travail qui assure la subsistance de l'espèce. Les chasseurs, les cueilleurs, les pêcheurs, puis les premiers agriculteurs...

Ce que tu suggères, MyaJong, est en quelque sorte la société prônée par Rousseau, ou plus récemment et de manière plus romncée par Barjavel et sa Nuit des Temps: un monde où les fonctions de subsistance, de production et de confort seraient gratuitement assurées (tirées du néant), et où personne n'aurait donc à travailler mais pourrait vivre sa passion.

Tant que cette utopie ne se réalise pas, le fait est qu'on a besoin de moins de géographes que de boulangers
De toute facon, et sans vouloir jouer le rebel gauchiste, il faut bien se mettre dans la tête que notre système économique actuel induit un chomage structurel important et incompressible.

En plus clair : il n'y a pas de travail pour tout le monde et même si les chiffres du chomage varient, le plein emplois ne peut être d'actualité.

A partir de là, et dans tous les secteurs ou presque, existe plus de demande que d'offre de travail, donc une concurrence et des personnes qui ne trouvent pas d'emploie.
Citation :
Provient du message de Bulkathos/Torgan
il n'y a pas de travail pour tout le monde et même si les chiffres du chomage varient, le plein emplois ne peut être d'actualité.
Je ne suis pas du tout d'accord, il y à du travail pour tout le monde, largement. Mais il faut:
- que les gens soit justement prêts à faire le travail dont on a besoins, et pas forcément celui qu'ils veulent.
- que les gens apprennent à se contenter de moins, et à laisser du boulot aux autres.
Tu résumes bien ma pensée Grenouille, et je ne dis pas qu'on y est, dans cette société idéale, mais je dis juste qu'on doit essayer d'y aller.
Or, ce n'est pas en posant les fausses questions qu'on ira, justement, voilà pourquoi je voulais réagir sur ton post.

Car à l'heure actuelle on ne se demande pas comment faire pour que les gens fassent ce qui leur plait, mais comment faire pour contraindre les gens à faire ce qui ne leur plait pas !!
C'est cynique, je trouve.

C'est tout ce que je disais, et je répète que je suis loin d'avoir une idée pour s'en sortir (à part repartir totalement de zéro).

PS : pour l'anecdote, j'ai été ouvrier pendant 3 ans dans une usine de patisserie industrielle très connue (Pasquier, pour ne pas la citer), je sais ce que c'est que de faire un métier où on a qu'une envie : partir le plus vite possible de ce merdier...
...
Bon bah j'y vais de ma petite histoire aussi...

la Conseillère d'Orientation:*lis les notes,appreciations*
Alors vous avez une idée de ce que vous voulez faire après le bac?
Moi:Passer les concours de Pompiers
la CO:Quoi!!!!Mais Saitraimal vous êtes en langue il fallait faire S...euh...ah bonne notes en Anglais...la Fac...non?
Moi:Euh non sans façon...
la CO:Beuh..pourquoi?
Moi:Parce que mon voisin y est depuis trois ans et que la playstation tourne 20heures sur 24...
A croire qu'ils suivent un schéma:
Fac:
a)L'elève ne connait pas dis oui===>Parfait au suivant.
b)L'élève n'est pas du tout motivé===>Il va falloir chercher...
Etudes courtes:Saimal!

Evidemment un etudiant qui glande c'est un chomeur en moins...

On se retrouve a 20 ans et plus à pas savoir glandouiller...combien finissent à faire de l'intérim en attendant de trouver quelque chose qui leur convient...combien font une "année sabbatique" en fac pour ensuite se tourner vers des études courtes...


[Mab: ]
Re: ...
Citation :
Provient du message de Morwen Aredhel
Bon bah j'y vais de ma petite histoire aussi...

...

On se retrouve a 20 ans et plus à pas savoir glandouiller...combien finissent à faire de l'intérim en attendant de trouver quelque chose qui leur convient...combien font une "année sabbatique" en fac pour ensuite se tourner vers des études courtes...


[Mab: ]
Ca me rappelle quelqu un ha oui moi

pas envie de raconter ma life mais g la même impression que l auteur du thread et g pas de solution , je plain les générations suivantes
A mon avis le problème vient d'un malentendu de fond sur un grand nombre de disciplines universitaires, pour lesquelles la productivité et la probabilité d'insertion dans la vie professionnelle n'entrent pas en ligne de compte, tout simplement car leur fonction est de diffuser un savoir de spécialistes, pas de préparer à exercer un métier.
Aux candidats de savoir si ce qu'ils vont apprendre dans la section qu'ils auront choisie et si les diplômes qu'ils vont y acquérir leur seront utiles pour accéder à la profession qu'ils envisagent. (Si toutefois ils envisagent quelque chose, sans quoi la fac deviendra pour eux un véritable piège, beaucoup en venant à choisir une section simplement pour faire quelque chose et accéder à un diplôme)

Ajoutez à cela le système scolaire français pyramidal, qui dénigre le travail manuel en en faisant la sanction de l'échec scolaire (orientation vers les filières technologiques des élèves dont le niveau est jugé insuffisant pour suivre un cursus général), et vous aurez des jeunes désoeuvrés qui errent dans des filières universitaires interminables car ils y ont échoué sans véritable vocation, ni même raison. (Le vieux mythe des étudiants qui passent des années à la fac pour glander ne me semble vraiment pas fondé, ceux-la ne dépassant que très rarement la première année, voire les examens du premier semestre...)

Le gouvernement parle de sa volonté de revaloriser les filières techniques et les métiers manuels, et personnellement je pense que le meilleur moyen d'y parvenir est de clarifier un aspect bien précis du problème : aujourd'hui, un plombier, un carrossier ou un ouvrier spécialisé gagne plus qu'un professeur titulaire du capes.

Beaucoup de jeunes se laissent bercer par l'illusion que les hautes études conduisent à la richesse, alors que leur fondement est l'érudition, au mépris des nécessités matérielles.

Reste tout de même, que les sections universitaires les plus marginales en terme de probabilité d'emploi délivrent malgré tout un enseignement général et un niveau d'étude qui permettent d'accéder à de très nombreux concours de la fonction publique, mais encore faut il être intéressé par ces carrières à la rémunération généralement modeste.
__________________
http://camelot.jeuxonline.info/modules/signature/sign-Broceliande-163-Phades-imgneiges-verdana-000000-111111111111111.sign
Citation :
Provient du message de Wiseman
Je ne suis pas du tout d'accord, il y à du travail pour tout le monde, largement. Mais il faut:
- que les gens soit justement prêts à faire le travail dont on a besoins, et pas forcément celui qu'ils veulent.
- que les gens apprennent à se contenter de moins, et à laisser du boulot aux autres.
Evidemment je parts du principe suivant :

Une personne travaillant doit obligatoirement avoir des revenus suffisants pour vivre au dessus du seuil de pauvreté (pas comme aux etats Unis, quoi).

Avoir une activité professionnelle payée une bouchée de pain c'est du bénévolat.
C'est vrai que pas mal de gens sont dans un chômage volontaire :
- ils ne veulent pas faire un métier qui ne leur plait pas ou qu'ils jugent dégradant.
- ils ne veulent pas commencer au SMIC mais au double ou au triple (même si rien dans leur CV ne justifierait cela).

Ca me fait penser à mon oncle.
Il a fait un BEP menuiserie je crois, pour finalement se retrouver quelques années plus tard responsable d'un magasin de meuble (me rappelle plus le nom de ce poste, mais c'est le gars en-dessous du chef du magasin). Le problème est qu'il y a eu du licenciement.
Il s'est dit qu'il avait toute la durée du chomage pour se trouver un autre emploi (sans compter la prime de licenciement). Il a trouvé plusieurs offres d'emploi pour ce qu'il cherchait, mais les a refusé car il jugeait le salaire trop bas. Il s'est mit en chomage volontaire, mais il s'en fichait car il savait qu'il y avait des postes disponibles avec les qualifications qu'il avait. Finalement il s'est trouvé un boulot dans un petit magasin de meubles (plutot de luxe il parait, mais je suis pas allé voir) avec un salaire qui lui convenait.
En bref, en partant d'un BEP, il a finit avec un salaire et un boulot de cadre.
Pour apporter une note positive tout de même : si vous ne trouvez pas d'emploi, il ne vous reste plus qu'à créer le votre en fondant une entreprise... de longues études académiques vous aideront-elles quelque peu, en vous donnant la culture générale, l'habitude de la reflexion, et le recul nécessaire ? Plus que vos études, vos qualités personnelles (rigueur, organisation, créativité,....) seront essentielles si vous fondez une entreprise. Par exemple, etre fin psychologue peut s'avérer très utile si vous avez à manager des employés. Combiner un savoir pointu (comme la géographie) avec des technologies est une recette qui fonctionne parfois; il arrive que vos concurrents soient surtout bon en technologie mais qu'ils manquent justement des autres connaissances.

En terme de double-compétence, je pense qu'il vaut mieux être géographe-informaticien que l'inverse - c'est à dire un expert en géographie qui maitrise l'informatique plutot qu'un informaticien qui a quelques connaissances en géographie. On apportera plus de valeur à l'entreprise dans le premier cas, parce que de, toutes manières, les compétences informatiques deviennent très vite obsolètes et demandent de se former dans tous les cas. Idem pour faire de la conception, on cherche souvent un ingénieur en mécanique/chimie/... qui maitrise l'informatique et non l'inverse. Situation identique si vous vous lancez dans le technico-commercial, un bon contact avec les gens (l'essentiel) et une petite formation devrait suffir pour assurer le coté commercial.
@Sevoth : Tu sais ... dans ta region ya peut etre que 4 places... dans les autres les classes sont peut etre pas completes.
Moi aussi j'ai eut le meme probleme. Et moi j'habitais la corse. alors il a fallut que je dise aurevoire a papa et maman et que je passes 2 ans loin de chez moi.
Maintenant ça fait 15 ans tu me diras mais a la longue on s'y fait.

Pour les stages effectivement ça aide a apprendre le monde du travail. Mais dites vous que les stagiaires sont choyés. Ils n'ont pas les meme contraintes que les employés.
La j'ai sous mes ordres 4 stagiaires, ils sont persuadés de travailler a donf ... en fait il font la moitié du taf d'une personne chacun.
Mais bon ... c'est tout de meme le meilleur moyen d'apprendre.

Quand j'ai commencé dans mon metier, Tout les mois je me posais dans un coin et je me posais la question suivante : "Que savais tu le mois precedent" Et invariablement la reponse etait : "Rien"
Il m'a fallu a peut pret 1 an et demi avant que la reponse change. C'est vous dire si meme les bts et diplomes d'ingénieurs ne preparent pas assez au monde du travail... en particulier en informatique.

Maintenant, je viens participer a l'entretiens d'embauche de la futur personne qui occupera le poste que je remplace a l'heure actuelle.
2 candidats sont sortis du lot. Un mec qui sortais de BTS et qui avait deja pas mal de connaissances par son experience personnelle et par de petits boulots d'ete. et un mec avec une bardée de diplomes, BAC +32, mais qui n'avait jamais eut la moindre experience dans le domaine de l'administration informatique. Il acceptais de ne pas etre payé au prix de ses diplomes.
Cela dit... ce n'est pas lui qui a ete choisis mais celui qui s'y connaissais pour le post.

Alors ... pourquoi faire des etudes si ça n'apporte pas a la sortie de quoi gagner sa croute ? Ca sert aussi et surtout a ça finalement. non ?
Citation :
Alors ... pourquoi faire des etudes si ça n'apporte pas a la sortie de quoi gagner sa croute ? Ca sert aussi et surtout a ça finalement. non ?
Hum, pas forcément.

Les derniers messages parlent beaucoup de la notion d'argent.
Il n'y a pas que ça dans la vie non plus, et je ne pense pas que quelqu'un qui fasse des études le fait juste parce qu'il veut gagner plus. En tout cas, j'ai rarement rencontré un étudiant me disant "ouais, je fais ça, parce que comme ça je vais m'en mettre plein les poches".

A mon sens, quelqu'un faisant des études le fait d'abord parce que le domaine lui plait, et qu'il veut en apprendre plus sur celui-ci. J'irais presque jusqu'à dire que l'argent qu'il gagnera avec est secondaire (à condition que ce soit quand même suffisant pour vivre, évidemment).

Donc essayer de revaloriser les filières uniquement sur le critère de l'argent me parait hasardeux.

Personnellement, on m'aurait dit "bah t'es con, t'as fait 4 ans d'études mais tu gagnes moins qu'un plombier qui a fait BEP", j'aurais répondu "et alors ?".

Encore une fois, la notion de "plaisir" dans le travail est importante : je préfère mille fois faire un job qui me plait même assez mal payé qu'un autre où je vais gagner une fortune mais où je me ferais suer...
Citation :
Provient du message de MiaJong
Hum, pas forcément.

Les derniers messages parlent beaucoup de la notion d'argent.
Il n'y a pas que ça dans la vie non plus, et je ne pense pas que quelqu'un qui fasse des études le fait juste parce qu'il veut gagner plus. En tout cas, j'ai rarement rencontré un étudiant me disant "ouais, je fais ça, parce que comme ça je vais m'en mettre plein les poches".

A mon sens, quelqu'un faisant des études le fait d'abord parce que le domaine lui plait, et qu'il veut en apprendre plus sur celui-ci. J'irais presque jusqu'à dire que l'argent qu'il gagnera avec est secondaire (à condition que ce soit quand même suffisant pour vivre, évidemment).

Marrant, mais cette année à la fac de droit, il y a eu la réforme LMD pour la rentrée de septembre 2003, et ils ont ouvert un master 2° année (=DESS/DEA) "Santé" avec une soit disant formation juridique santé. L'idée étant sous entendue, avec la multiplication des plaintes contre les médecins, il y aura besoin d'avocats spécialés. Et quelques personnes m'ont dit vouloir faire ca, car "il parait que ca va bien gagner du fric". Mon dieu....

Mon dieu ? Ben oui, leur master santé spécial machin chose, ca va les conduire à un truc simple, le CRFPA, autrement dit le concours d'avocat. Et si un avocat gagne bien sa vie un jour, c'est au bout d'années de galère..

J'ai également un pote en droit qui vient de faire une année de préparation aux concours administratifs, a raté ceux qu'il a tenté, et se prépare pour un master. Lui, je le sens bien partit pour rater encore pas mal de concours, car il n'en veut en fait q'un ou deux, qui sont bien sur tres dur. Et s'il les veut, c'est pour avoir un travail pas fatigant, bien payé.


Le probleme c'est que la mentalité étudiante c'est souvent ca. On n'est pas dans le trip je vais bosser dur pour monter dans l'échelle sociale, ou je vais bosser dur pour un bon salaire, ou je vais bosser dur parce que c'est normal.
L'idée actuelle c'est je vais voir comme je suis payé, et je bosserais en conséquence, en en faisant le minimum parce que de toute facon je serais payé. Je rappelle que je parle de futures fonctionnaires, pas d'ingénieurs



Je me rappelle la terminale, quand il a fallu m'inscrire sur le minitel, j'avais aucune idée en rentrant dans le secrétariat, j'ai inscris médecine. Comme ma mère, c'est bizarre hein ?
Maintenant je suis en droit, j'ai jamais appris un cours en médecine, et j'ai mes années de droit ric-rac (manque de boulot)....

Que voulez vous, moi j'étudie pour avoir un bon boulot. Un qui me fera bien gagner ma vie. Je pourrais viser la fonction publique, mais je me refuse à etre à nouveau salarié (je l'ai été chaque été, j'ai horreur d'avoir des chefs et des horaires, surtout les chefaillons). C'est pourquoi je ferais avocat si je peux. JE ferais peut etre 50h par semaine pour le smic, mais je déciderais de mon boulot pendant ces heures.
Citation :
Provient du message de Toto le maudit
En terme de double-compétence, je pense qu'il vaut mieux être géographe-informaticien que l'inverse - c'est à dire un expert en géographie qui maitrise l'informatique plutot qu'un informaticien qui a quelques connaissances en géographie. On apportera plus de valeur à l'entreprise dans le premier cas, parce que de, toutes manières, les compétences informatiques deviennent très vite obsolètes et demandent de se former dans tous les cas.
Mais..Mais.. Mais c'est moi ça !
Tu sais que tu viens de me remonter le moral d'une manière dont tu n'imaginerais même pas :]
J'ai mis très longtemps à savoir ce que je voulais faire (DEA ou DESS), et à présent je sais. Je sais aussi que cela va être dur, mais je suis portée sur la cartographie les Systèmes d'Informations Géopgraphiques, à noter par informatique.
J'entends dire par-ci par-là, qu'ils ont besoin de personnel qui s'y connaisse en ''SIG'', alors je me dis que j'aurais sûrement pas mal de propositions.
Pis, si ça marche pas, j'ai d'autres flèches à mon arc, mais qui n'ont strictement rien à voir.



Citation :
Provient du message de cygnus
L'idée actuelle c'est je vais voir comme je suis payé, et je bosserais en conséquence, en en faisant le minimum parce que de toute facon je serais payé. Je rappelle que je parle de futures fonctionnaires, pas d'ingénieurs
Hop hop hop, je t'arrête là direct.
*Avec un grand sourire*
C'est quoi encore cette manie de critiquer les fonctionnaires ? Grumbl !
Je connais autant de fonctionnaires qui travaillent dur ( oui, je pèse mes mots quand je dis dur ) que d'ingénieurs, par exemple, informatiques qui passent leur temps à jouer sur leur pécé ou à vaquer sur les forums pendant leur temps de travail.
Ne généralise pas comme cela s'il te plait Sinon, nous allons repartir dans le vieux débat, les fonctionnaires, tatati les gens du privé tatata.. Etc, ce qui n'est pas le centre du débat, en plus
Citation :
Provient du message de Mab

Je connais autant de fonctionnaires qui travaillent dur ( oui, je pèse mes mots quand je dis dur ) que d'ingénieurs, par exemple, informatiques qui passent leur temps à jouer sur leur pécé ou à vaquer sur les forums pendant leur temps de travail.
Si je peux me permettre : tu fais une confusion énorme.
En effet, tu confonds ingénieur et technicien. Un ingénieur n'a strictement pas le temps de faire autre chose que de s'investir dans son travail. La preuve en est que les 35 heures, les ingénieurs ne connaissent pas ! Généralement, ils fonctionnent par projet : leur supérieur leur donne une mission et les ingénieurs jaugent la durée de temps qu'il leur faudra pour donner aboutissement à cette mission (la plus courte possible car pour monter dans la hiérarchie, il faut se montrer efficace). En gros, un ingénieur est toujours pressé, et au travail parfois plus de 50 heures par semaine.

Maintenant, pour les fonctionnaires qui sont issus souvent de filières universitaires, il ne faut pas cacher qu'ils font leur métier entre autres pour les avantages sociaux (exemple : 12 ou 13 semaines de congés payés pour les professeurs). C'est un choix et je le respecte aussi.
(Je dis "entre autres" car il peut aussi y avoir par exemple le plaisir de faire le métier. Exemple : professeur de mathématiques pour un amateur de mathématiques )
J'aimerais cependant faire une remarque : les professeurs de classes préparatoires au grandes écoles (qui sont souvent issus de filières universitaires) ont tout mon respect, pour leur investissement profond et permanent dans leur travail et ce, durant toute l'année. (la plupart du temps)
Hum vu que je suis dans une filière visée je vais tacher de répondre. J'ai fait un DEUG d'histoire à la sortie du lycée car mon année de S m'avait dégouté des études scientifiques, et parce que prof d'histoire ça me semblait sympa comme métier (j'adore l'histoire). On nous avait également dit qu'avec le papy boom des places allaient se libérer (mais pas de pot El Gringo et Supermenteur ont décidé de supprimer l'Etat au profit de l'oligarchie Hauts fonctionnaires/Elus locaux/Grands patrons). il y a trois débouchés aux études d'histoire: l'enseignement, la recherche et les postes à concours (genre guide touristique etc). Arrivé en licence j'ai vu que le nombre de places au CAPES à Amiens était toujours aussi restreint, je me suis donc tourné vers une autre filière, la science politique. L'avantage de la licence de science po c'est qu'elle aborde des matières trés variées: droit, relations internationales, histoire, vie politique. elle permet également en théorie de passer différents concours de catégorie A. Je suis ensuite passé en maîtrise de science po, principalement dans le but d'intégrer le nouveau master de science po de Lille2, qui a été spécialement conçu pour permettre de trouver des débouchés, avec différentes branches (communication politique, ingénieurie de projet, métiers de l'Europe, humanitaire). Il est donc faux de dire qu'il n' y a pas de débouchés, mais il est vrai que seuls les plus motivés y arrivent, mais ça reste valable pour toutes les matières, pas seulement celles décriées par GB. L'un de mes amis étaient en physique-chimie, il a passé son CAPES et ses camarades étaient tous des grands diplomés de cette matière (maitrise de chimie, doctorat de physique), qui ne trouvaient rien ailleurs. Et pareil beaucoup n'ont pas eu leur CAPES.
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