Des Eternels [Poème étrange]

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Deux hommes , assis , dans une pièce aux murs beiges .
Des fils courent le long de leur bras et de petites électrodes métalliques sont fixées sur le côté de leurs corps et de leurs têtes . Ils sont attachés sur leurs chaises .


"

[Le Vert Est Infini .
Un Seul Ami
Je Cherche
Le Soleil]


-Des Ondes
J'ai peur d'elles

-Je sais

-Electriques
Elles traversent
Ma tête
Oui

-Elles la traversent .
Comme un Enfer
Je les vois
Les électrodes de fer

-Cathartiques
Elles entraînent
La folie
Elles traversent
Ma vie
Des Ondes
Qui déchirent
Les pulsions ,
Les désirs
Que j'avais épousé
Au point , je crois
Que je ne pouvais plus
Décider
Si j'étais eux
Ou
S'ils étaient moi .


-J'ai peur , moi aussi
De vous
De vos visages
D'y laisser une trace
D'y voir un présage
Une sentence
Les Ondes s'écoulent
Elles vous voient
Je sens vos pas
Chacun

-Toi aussi .
Toutes les nuits
Ces mouches qui tournent
Dans ton esprit
Si las .

-Les Ondes voient tout cela .

-Elles me dessinent
Au-delà
Sur le fil du rasoir
Où je marche
Où je brûle
Dans le noir
Car Les Ondes n'éclairent pas
Où je marche
Où je brûle
Sans regarder
Jamais
En bas .


-Elles me rappellent
Elles s'échinent , elles crient

-Dans chacune de mes fibres

-Elles s'écrient

-Elles s'agitent ,

-Tout ce bruit

-Elles travaillent , les Ondes
Ebahies
Devant leur oeuvre
Elles , qui tissent et flambent
De nouvelles lignes
Pour que j'y puisse étendre
Quelque pensée maligne
Afin qu'elle tombe
Afin que les Ondes
Terminent
Leur travail indigne .

-Ma tête s'élance
Puis se brise
Puis repart
Ma tête prise
Dans un étau
Qui se balance
Et qui s'écrase

Juste à la surface de l'eau
Elle se balance
Et mes yeux révulsés
Blanchis , damnés
Percent à jour
Le vide
Le notre
Les trous dans ma peau
Des fous
Nous sommes déjà
Arrivés
Là où personne ne voulait aller
Ce sont elles
Les Ondes ,
Elles ont percé mon cerveau
Grignotté ma peau
Flêtré mes os
Je ne vois plus ,
Dans mon exil
Que ton visage
Elles défilent
.

-Mauvais présage .

"Et au milieu de fils
Et dans leur chair
Et dans leur peau
Et dans leur Enfer
Et dans leur peau
Les Hommes Eternels
A genoux
Tombent
Les Ondes s'évanouissent
C'est une plage devant eux
Le soleil brûle
Il se consume et se mord la queue
Ils regardent la mer
Et savent d'où ils viennent
Ils regardent devant eux et savent où ils vont
Ils regardent le ciel et savent où ils sont .
Le Paradis , L'Enfer .
Le Feu , La Mer
Dans leur main , ils tiennent
Encore ,
Un peu d'eau , qui coulera
Bientôt .
"
Poême.
Je suis,
Tu es,
Pourquoi ? Le fer...
La vie ? Un gâteau au sel

- Sent ça ! Non mais ça va pas ?!
Ohhhh quoi ?

- Alala, pourquoi ?
Les ondes des vagues de l'eau dans le ciel.

- Le fer, c'est tout
- Prends un gâteau au sel.
Mais t'étouffe pas avec les microbes.
Différent, pour une fois!
[pas d'attaques personelles ( ni de grossiertés d'ailleurs au passage ), vous n'avez pas à émettre ce genre de commentaires sur un posteur que vous estimez perturber un post, reportez son message et laissez au modérateur l'appréciation de ce qu'il faut faire.]

"
"Pick up the phone , and answer me at last ..
Pick up the phone , and answer me ... at last ."

Demi-pénombre .
Les volets clos ,
Sous mes paupières
D'enfant tendre
Je le sens déjà
Se rependre
Je sais qu'il est là
Il attend l'heure
Plus besoin de se détendre
Mon ami
Quand vient l'heure
.

On m'a donné deux poings
Et suffisamment de hargne
Pour les lever au ciel
Dans l'un le désir
Dans l'autre la haine
Dans l'un l'avenir
Dans l'autre , notre voie
Celle qu'on trace
Pour toi
Suis-là , achète ,
Vends-toi
Le diable lance déjà
Une OPA sur ton âme

"Tout faire pour vous rendre la vie belle
Tout faire pour que , jamais
Vous ne puissiez voir plus haut
Que le bout de votre nez
Oubliez-vos ailes .
Roulez au diesel
Et cet homme , qui vous nuit tant
Une petite balle dans la tête
Hmm ..
C'est pas méchant ?!
Comment aurais-tu pu savoir
Toi , qui te fait coffrer
Que ton arme , Ô mon pote ,
Elle était chargée .
"

Des lucioles .
Je les ai vues
De mes yeux , vues
Comment ne pas y croire
Pourquoi je n'ai plus peur ?
Des milliers
Multicolores
Parées , belles
Baignant dans une lueur
D'or
Elle tournaient
Autour de moi
Sur ma peau ,
Certaines ,
Se posaient ..
Sur mes bras , dans ma peau
Pourquoi je n'ai plus peur ?

Mais j'attends toujours un éclair
J'attends que l'époque s'éteigne
Que la rue s'enflamme
Que les champs s'embrasent
Que les yeux s'emplissent
De braise et qu'apparaisse ,
Et que naisse
Et que glisse devant mon regard
La promesse
D'une nouvelle ère .
Quelque chose qui viendrait d'en haut
Quelque chose qui fasse remuer la Terre .
D'en haut ou d'en bas , quelle importance
De toutes manières ,
Nous sommes bien plus près de la haine
Que des Ethers .

Dans le noir
J'attends encore
Un signe

On m'a donné deux poings
Et suffisamment de hargne
Pour les lever au ciel
Mais j'ai aussi deux bras
Et assez d'espoir
Pour brises des chaînes .
"
Citation :
Provient du message de Enfant Zéruel .

"
On m'a donné deux poings
Et suffisamment de hargne
Pour les lever au ciel
Mais j'ai aussi deux bras
Et assez d'espoir
Pour brises des chaînes .
"
*Se dit qu'il est grand temps pour lui d'arriver enfin à les briser ces chaînes de l'enfer*

J'aime toujours autant, ceci-dit.
En réalité .. le petit texte au début est fait pour expliquer un peu la situation des deux personnages , vu que le texte reste assez vague .. En réalité , (désolé pour la comparaison) , je les voulais un peu comme Morpheus , dans Matrix 1 , lorsqu'il est capturé puis soumis à un bombardement d'ondes par les agents .

beaucoup à tous
I'm an harmonic generator .


H armonic Generator
A h , dîtes-moi bien , dîtes-le moi
R épétez encore le nom de cet être
M agnifiez donc tous ses exploits
O beissant à quelque dessein du ciel
N ourri par les plus sombres abîmes
I l n'est pourtant pas né ,
C elui qui me maintiendra en Enfer .

G énereuse existence , merveille
E n nous offrant la douleur
N ature maternelle , elle nous renouvelle
E t toutes ces nuits passées
R ampant et tombant et m'affligeant
A uront finalement fait tomber
T oute cette peau déjà écaillée
O , jour charmant , qu'elles scintillent , mes larmes !
R ien ne nous empêche , jamais , de reprendre les armes .


Pancha et Luncha arrivent sur les terres d'Eralys . Un camp s'installe rapidement , niché dans une clairière . Autour de ces deux personnages , on peut apercevoir une foule d'hommes des rues peu fréquentables du Centre ou bien des docks de Kalast , sans doute des guides , des aides , ou de vieux amis .

Autour du feu , j'ai saisi ces quelques paroles , puis , pour ne pas qu'elles restent sans sens , j'ai dansé , jusqu'à tard dans la nuit , brûler mes forces , pour les offrir ensuite , en secret , par amour , à cette vie pour laquelle je me bats en silence ..


Pancha : -Tu sais bien , mon amie , tu sais bien que je t'aime , que je ne suis rien sans toi , même si je suis ton ennemi , ton ennemi viscéral , tu sais bien que si tu n'étais pas là, je n'aurais aucune raison d'exister . Tu sais bien que je t'aime et que je te hais .. mais restons ici , assis , un moment , veux-tu ? Tu sais que je tiens à toi .

Luncha : -Je sais bien .

Pancha : -As-tu déjà pensé que tu pouvais n'être qu'une illusion

Luncha : -De quoi veux-tu parler ?

Pancha : -Tu sais bien , par exemple , que personne ne peut jamais dire qui il est .

Luncha : -Oui , c'est vrai .. Mais on a quand même le "sentiment d'être" , tu vas me dire que c'est un sentiment et que le ressenti est trompeur , mais je suis , tout de même . Et même si je ne parviens pas à te dire clairement qui je suis , j'en ai tout de même une vague idée .

Pancha : -Je n'ai aucun avis à te donner .

Luncha : -Donc tu connais tout de toi ?

Pancha : -Ce n'est pas ça .. il y a aussi une grande partie inconsciente chez l'homme , peut-être n'est-ce qu'une partie , peut-être en fait , aussi , que je ne m'en rends pas compte , mais que ma vie est dirigée par une suite de causes et de conséquences qui trouvent leurs racines dès ma petite enfance , peut-être qu'en fait , d'une manière , d'après ma vie antérieure , tout ce que je vivrai à présent , mes inclinaisons , mes tendances , mes penchants , est conditionné . C'est angoissant , mon ami ...
D'un autre côté , tu n'es pas ça . C'est une partie de ton psychisme , indispensable , car le reste n'existe pas réellement avant , et le corps et l'esprit doivent trouver à se nourrir , à satisfaire leurs besoins .

Luncha : -Et moi , alors , où suis-je ?

Pancha : -Toi , tu es peut-être le libre-arbitre , au milieu .

Luncha : -Prisonnier , dans mon propre corps ?

Pancha : -En réalité , peut-être pas . Figures-toi une voiture , mon amie . Oui , assieds-toi , tu fais bien , je sens que cette discussion sème le trouble dans tes idées . Ne prends pas peur et approche toi du feu . Figures-toi une voiture , donc . Eh bien , la partie de ton esprit qu'on appelle l'inconscient , c'est un peu le chassis , le moteur , voir même les petites imperfections qui font que parfois la voiture virera plus facilement à gauche qu'à droite , qui font que le feu arrière ne fonctionne pas , mais par contre que lorsqu'on la conduit , c'est dans un silence feutré et reposant pour l'esprit .
Chacun a donc sa propre configuration , et , comme tu pourras , lorsque ta voiture sera abimée où que tu voudras y changer quelque chose , tu peux également influer sur ce psychisme inconscient , même si les vis sont très serrées et les causes du dysfonctionnement obscures , et qu'il te faut beaucoup de sueur et de larmes .
Eh bien , dans cette même voiture , et c'est là que je voulais en venir , c'est toi qui conduit . Ce n'est personne d'autre que toi . Tu tiens le volant comme tu tiens les rennes de ton âme , et comme dans cette situation .. un instant d'imprudence peut être fatal .

Luncha : -Donc personne pour me sauver . Quelle angoisse ..

Pancha -Tu es responsable de toi .

Luncha -C'est donc pour ça que certains disent "prends soin de toi comme d'une personne que tu aimes" ?

Pancha : -En partie . Approche toi un peu , laisses-les converser , ils cherchent leurs réponses , eux aussi , même si nous avons des démarches différentes et des rêves autres . Et puis nous sommes tous autour du même feu et tant qu'il brûlera , ce sourire ne glissera pas de nos visages .
Tu as déjà remarqué cette chose étrange , mon amie ?

Luncha : -Quoi donc ?

Pancha : -Il t'arrive d'être souriant , et heureux pour un rien ?

Luncha : -Oui bien sûr ! J'ai beau traîner parfois des airs moroses , il m'arrive d'être souriant , et heureux pour un rien . Pourquoi ?

Pancha : -Bien .. As-tu déjà remarqué que dans ces situations , un simple sourire peut redorer quelqu'un , regonfler son coeur et son envie de quelque chose de meilleur ?

Luncha : -Oui .. dans la même idée souvent , lorsqu'entre mes yeux souffle la tempête , je fais souvent beaucoup de mal .. à des gens que , pourtant , j'aime .

Pancha : -Exactement , mon amie . C'est donc une de nos missions , si nous voulons vivre juste , d'avoir un peu d'amour , même pour soi même . Après tout , quelqu'un peut avoir une grosse voiture , et tu peux rouler dans une vieille ruine .. ça ne renseigne pas beaucoup sur vos valeurs respectives . Eh bien il en est de même pour les différents traits de vos caractères .

Luncha : -Cette histoire de voitures me chamboule l'esprit ... je ne trouve pas ça très .. évolué , de comparer les êtres humains à de vulgaires véhicules .

Pancha : -Tu aurais préfère quelque chose de plus beau , non ?
Je sens bien que cette image de gène .. Ca ne te convient pas d'être une voiture , toi qui aimerais tant , au fond de toi , être un héro , quelqu'un d'exceptionnel , une sorte de dieu qui sommeille , de créateur , tu aimerais bien avoir un petit quelque chose qui te ferait être plus qu'un homme . Alors une voiture , c'est un peu .. léger , peut-être .

Luncha : -Peut-être tu as raison , mais j'ai du mal à m'y faire .

Pancha : -C'est ton esprit qui crée des choses , qui les construit . Tu crées une magnificence ce l'homme , puis tu te mets à la voir partout . Tu la cherches partout , tu la veux , dans n'importe qui , et en toi si possible . Si c'est quelqu'un d'autre , ce n'est pas vraiment un obstacle , tu deviendras fanatique , si c'est Dieu , tu deviendras croyant , et pour toi , ta foi sera vraie , et comment pourrais-je dire le contraire ? Puisqu'en ton monde , tu es Créateur et Créature .

Luncha : -Et donc il n'y a pas de vérité ?

Pancha : -Qui sait ?

Luncha : -Nous sommes pourtant bien sur la même Terre , Toi et Moi .
Peut-être 'faudrait-il que notre esprit cesse de construire ?
...
Pouruqoi ce sourire ?

Pancha : -Nous philosophons . Tu verras toute à l'heure , quand tous auront faim , tu oublieras bien vite ça et le plaisir de manger et de satisfaire ta faim sera pour toi plus grande extase que nos douces idées .
Nous sommes ainsi , toujours variants , toujours hésitants , toujours un peu naïf et aveuglés par ce bonheur que l'on s'escrime à chercher , et c'est un peu ça qui fait notre beauté . Et si je ne suis pas tout de moi , je suis au moins celui qui peut décider que les choses , dans mon monde , seront ainsi , et que l'homme a une part de beauté merveilleuse , qui réside dans ce que je viens de te dire . Et avec ça , je peux commencer à conduire , mon ami .

Luncha -Mais tu n'as donc pas peur de devenir fou ou fanatique .

Pancha : -On devient ceci lorsqu'on croit que sa Création est la bonne et devrait s'adresser à tout le monde . Comprends que ton monde ne sera jamais qu'une illusion , et que de l'autre côté , tu dois savoir que .. tu flottes , mon ami , à tout jamais .

Luncha : -Donc je veux rêver que je te crois , et je veux rêver que cette épée , que j'aimerais tenir dans ma main , pourrait fendre des montagnes , que je pourrai brûler , me consummer toujours pour mes idéaux , pour mes colères , et retomber sur mes pieds , je peux rêver que je peux vivre dans l'étroit chemin qui est le mien et mourir satisfait , que ce soir dans deux mois ou dans cent ans .

Pancha : -Ce n'est vrai que pour toi .

Luncha-Je me battrai jusqu'au bout .

Pancha : -Escrime-toi contre des lumières , les nues , les quatre vents , la mer , si l'envie t'en prend . Je vois dans tes yeux cette ferveur presque divine , puis elle retombera .. puis peut-être , par dépit , tu choisiras de voir ça comme la preuve d'une loi suprême qui dirait que le bonheur vient puis s'en va , peut-être diras tu que nous sommes condamnés à vivre tristes et alors tu enfouiras cette conversation dans ta mémoire , ou plutôt elle s'y réfugiera tout seul (nous avons déjà parlé de l'inconscient) ou peut-être tu diras que c'est le cycle de nos humeurs , qu'il existe parce que nous "flottons" et tu le trouveras beau .
Rappelle-toi que , quelque soit la manière dont tu voies ça , vis , vis intensément , en te rappelant que tu es en même temps un grain de poussière et une divinité dans ton monde . Rappelle toi que ce qui te rend violent frappe une partie de toi que tu as construite toi-même et qui n'a peut-être rien de fondamentalement vraie .. N'oublie pas qu'il reste toujours une part de libre arbitre . Garde-là dans tes mains , et laisse la flamme brûler dans tes yeux . N'oublies jamais de vivre .

Luncha : -Je te comprends ..

Pancha : -Je sais bien ..

Luncha : -Je suis triste , tu sais ?

Pancha : -Que pourrais-je te dire d'autre , à part que seul l'amour peut encore nous sauver ..

Luncha : -Ca ne m'aide pas .

Pancha : Je te comprends .. A présent , allons danser, mon amie . Le monde ne change pas en un jour .

"
M es instants sur ses Terres
A mon coeur fuyant si chère
G ravent en mon coeur
I réel souvenir , entre les sables
C anulés par les siècles et
A lourdies par d'improbables rides
L e regard impétueux de mes yeux vides .

M ais bénie soit-elle , son front se plisse
Y aura-t-il de la colère , en elle , du vice ?
S ouriant toujours à l'aube ouverte
T raversé par tant de joie offerte
Y avait-il vraiment entre mes mains
C ette lumière , intense , presque liquide
A h .. Et , Terre de ma naissance , demain
L aisseras-tu ton fils comme un naufragé de l'Atlantide ?

M ais , tu le sais , pour m'avoir vu enfant
O Zion , que mon coeur est fuyant
T rès vite mes traits se troublent
H élas . Mais dans ce monde , c'est pour toi
E t pour notre gloire , et pour ce que tu
R eprésentes , pour moi , que je me bats
F inalement , la Terre n'est pas un Enfer
U nis quelques part , entre désir et colère
L es yeux grands ouverts , j'apprends ta gloire .

L 'important , à présent , c'est de ne rien oublier
O ù soufflera le vent , messager délétère
G rondant et tonnant et se roulant par Terre
I l faudra que j'aille , avec dans les mains
S i ce n'est pas dans le coeur , quelques fleurs
T endres , offrande au printemps . Le grand
I ncendie , dans mes yeux , et , enfin
C ette phrase , ne surtout pas oublier ce refrain
A nd that is how , we're gonna reach Mount Zion
L es mots étant dits , il est temps de se consumer .
.
"
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