Appareils numériques

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Les reflex numériques, qui sont les seuls a pouvoir rivaliser de qualité avec un reflex argentique coutent plus de 2000euros...
En gros, c'est réservé au pros.

Sinon, Je vais vous citer un exemple de cas ou un numérique c'est la galère. On faisait une semaine de randonnée sur le GR20 en corse. Un gars avait un numérique : résultat, après trois jours, plus de batteries, il avait des photos des 3 premiers jours et puis plus rien. Ensuite, Qd après on s'est revu tout le groupe a un café, pour montrer ses photos et se les échanger, c'est quand meme 100x plus pratique quand elles sont développées.
De plus, avec un reflex argentique faut vraiment etre fort pour rater ses photos...

Autre exemple, voyage en grèce, un gars qui a une carte 128mo, eh ben après une semaine, il devait supprimer des photos pour pouvoir en prendre des nouvelles...

Mais c'est sur que si c'est pour des photos chez soi ou dans des endroits ou on a un pc a portée de main pour décharger ses cartes flash, alors c peinard, et moins cher qu'un numérique.
Ben vi, c'est tout simple :

L'exposition de la surface sensible de la pelloch dépend de la lumière qu'on laisse entrer. En fonction des 2 variables :

1 - l'ouverture : sur les réflex on voit bien l'iris (la position des lamelles du tchik -tchak). Plus on ouvre, plus le diamètre est grand donc... donc plus de lumière rentre.
Plus la valeur est petite (1.4, 1.8...), plus l'objectif est ouvert. Quand elle est grande (22, 16,) c'est l'inverse.


2 - la vitesse, qui est celle pendant laquelle on permet à la lumière de rentrer (durée du tchik-tchak).


Tout ceci a des conséquences qui dépassent la notion de bonne exposition (pas de sous-exp, pas de surex).

Par exemple, choisir une grande ouverture a pour conséquence de réduire la zone de netteté (étendue de la profondeur de champ). [à cause de la position des lentilles, qui se rapprochent ou s'éloignent, mais bon, on va pas se lancer dans la physique des corps maintenant ).
Et c'est l'inverse avec une petite ouverture.

Cas concret : si j'ai une bonne expo avec le couple f4 et 1/250eme seconde, je l'ai aussi avec F11 et 1/30eme.
Conséquence : si je veux de la netteté sur l'arrière et l'avant plan, je choisis le second couple. Si je veux figer le mouvement, je choisis le premier. Etc.


De même quant au choix de la focale :
Avec un grand angle (24mm, etc.), la profondeur de champ est grande. Avec un téléobjectif (200mm, etc.), elle est toute petite = je prends quelqu'un situé 20 mètres devant, ce quelqu'un sera net et pas du tout le décors derrière.
C'est vrai, c'est un inconvénient. Sauf que si je prévoyais de partir dans un coin sans electricité pour plusieurs jours, je ferai alors le plein de piles et de mémoire, comme tu ferai le plein de piles (enfin, le jeu de secours ) et de pellicules

[edit] Merci pour l'explication ! Tout de suite, c'est plus clair ^^

Et du coup, pour l'ouverture, il n'y a pas vraiment d'unité, c'est juste une... dénomination de focale ?
Je vois quand même un gros avantage pour le numérique : la balance des blanc.

Pour ne pas se retrouver avec des photos jaunes en intérieurs ou bleues en extérieur, vertes sous des néons, c'est quand même hyper plus simple de balancer un coup de balance des blancs avec un numérique.

Avec un argentique, galère, à moins d'avoir des filtres qui au passage feraient perdre un poil de piqué. Soit on a une pelloch étalonnée lumière du jour (la plupart), température de couleur à 5600° kelvin (couleur lumière solaire) et on est eu si on part photographier dans un intérieur éclairé avec des lampes ordinaires à 3200°, soit c'est l'inverse. A moins d'avoir un bon flash et de savoir bien l'utiliser
Citation :
Provient du message de Oracle II
Et du coup, pour l'ouverture, il n'y a pas vraiment d'unité, c'est juste une... dénomination de focale ?

Autre réponse non académique mais censée avec du bol


En attendant que quelqu'un nous sorte un vieux texte poussiéreux évoquant une unité "universelle" de référence, j'opte pour le non : pas d'unité, sauf à considérer qu'il s'agit d'une unité spécifique à la photographie (au sens premier et littéral de photo/lumière + graphie/écriture ).

Je ne sais plus pourquoi on a choisis la convention du F pour les abréviations d'ouverture (f4, f22, etc.), mais dans cet état d'ignorance, c'est trompeur, ça ne désigne pas la focale, donc ce n'est pas une "dénomination de focale". Ca ne désigne que le diamètre d'ouverture de l'iris (ouais pas en mm mais c'est pas grave).

La focale ne désigne que le type d'objectif utilisé, ce qui ne renseigne pas du tout sur l'ouverture (quoi que ça donne des indices mais très vagues, une plage d'indices quoi).
La focale classique, censée reproduire la vision de l'oeil humain : 50mm.
De chaque côté,:
1- d'une part les petites focales (les grands angles... grand petit grand petit, ben oui :/... qui tendant vers une vision plus périphérique, plus panoramique (enfin tjs au format 4/3 hein ), qui accroissent la profondeur de champ, font rentrer plus de réalité dans le cadre... avec ce danger, dans les grand angles les plus pointus, de déformer les lignes à la périphérie du cadre. Exemple extrème des objectifs fisheyes, 14 ou 18mm, qui poussent le vice jusqu'à donner une photo circulaire ou presque.
Dans les grands angle splus courants, 24 ou 28mm, la déformation n'est que légère, mais c'est sadique : focale la plus adapté pour prendre par exemple des bâtiments, elle en déforme néanmoins les lignes. Rhaaaa. Il faut alors doter son objectif d'une lentille asymétrique pour rééquilibrer tout ça. Mais c'est coûteux :/)
2 - de l'autre les grandes, chéris par les paparazzis notamment. On prend de loin, de très loin avec un 1600mm. Pour une photo, ma foi, d'un intérêt contestable (mais pas nul, je ne veux pas généraliser ) : pas de profondeur de champ, une "perspective aérienne" qui limite donne des reflets bleus, pas de "rapports" avec le sujet.


Exemple académique traditionnel : pour le portait, focale généralement entre le 80 t le 100mm. = visage mis en valeur, bon détails, mais contour flouté pour donner toute son importance au visage.
Cela dit, on peut juger plus intéressant de restituer un visage dans son environnement et donc se jeter sur son 35 voir 24 mm
Citation :
Provient du message de Coquette
Normalement, on devrait dire ouverture f1:4 et pas f4, non? (1/4)
Tout à fait. Les abréviations (du moins les miennes) nuisent à la rigueur scientifique

C'est marqué sur n'importe quel objectif : "1:1.4" (désignant tjs la plus grande ouverture.)




Blabla :

En exemple complet (intégrant la focale) ça s'écrit donc, par exemple : "1 : 2,8/35mm"

Dans les cas des zooms, logiquement on met 2 valeurs d'ouvertures, celle de la plus grande et de la plus petite focale, qui comme on l'a dit précédemment, ne peuvent avoir la même ouverture, le systtème des lentilles d'une courte focale permettant une plus grande ouverture physiquement.

On le voit bien d'ailleurs si on est en position grand-angle sur un zoom en ouverture maxi et qu'on tourne la bague pour aller vers une longue focale : l'ouverture change (baisse) de facto, d'un ou 2 diaph.


Edit : profitons-en pour faire un ajout sur les posts précédents, j'ai l'impression d'avoir pris trop de raccourcis :

- Reflex est aussi une abréviation, celle de "à visée reflex" (comme on aura deviné). Techniquement, j'ai dans le viseur ce que "voit" l'objectif, la scène (plus exactement les rayons lumineux) étant réfléchie sur le miroir amovible du boitier, qui renvoie tout sur le viseur. Au moment du déclenchement, le miroir s'escamote et la lumière impressionne la pelloch. Donc tout est contrôlable... jusqu'au déclenchement. Pdt sa fraction de seconde, il fait noir dans le viseur. C'est frustrant pour les très long de pause, exemple classique : la photo du ciel étoilé en pause "b", où entre le tchick et le tchak plusieurs heures voire une nuit entière s'écoule = on voit rien

Tient, le bruit de l'obturateur c'est le grand inconvénient classique du réflex, pour ceux qui prennent des scènes où les sujets ne doivent pas poser. Bien sûr, on peut compenser en toussant pdt le déclenchement, mais gare au bouger
J'aimerais bien savoir ce qu'il en est des reflex numériques, si seulement un jolien fortuné pouvait passer

Faut savoir en tout cas que les non reflex en argentique ne sont pas forcément merdiques. On a soit des appareils très amateurs, pluôt merdiques mais parfois tout à fait honorables - pour peu qu'ils ouvrent au moins à 2.8.
Soit on en a des vrais, des bons, des chers. Dans le domaine du photo-journalisme, traditionnellement bcp de gens utilisent des non reflex de format 24x36mm.
Ok donc si on dit grande ouverture quand on est par exemple vers 1:1.4, je suppose qu'on dit petite ouverture quand on monte vers 1:8

Fiou, j'y vois plus clair ! Merci pour toutes ces explications !
C'est ça dans l'idée oui. Sauf que 1.8 est considéré comme faisant parti des grandes ouvertures. Je ne me souviens plus qu'elle ouverture est considéré comme référence médiane. Ca doit être 4 ou 5.6.

Pour être rigoureux dans ton exemple : si je passe de 1.4 à 1.8, je dis que je ferme d'un diaph, mais j'utilise toujours une grande ouverture.

ps : outre les histoires de marques et de focales, c'est avant tout la capacité d'ouverture qui détermine le prix d'un objectif (chose justifié par le fait que ça nécessite plus de lentilles, etc.). Si je vois un objectif 1:2.8 /50mm à 60 euros, je peux miser sur le fait que celui à 1:1.4/50mm me coûtera bien 120 euros. Snif.



en matière de lexique photo et imagerie numérique, y a çui-ci aussi, un peu trop complet



http://custsv.univ-bpclermont.fr/~bde/frame/club_photo/doc/Image6.gif
http://custsv.univ-bpclermont.fr/~bde/frame/club_photo/doc/Image16.gif
http://custsv.univ-bpclermont.fr/~bde/frame/club_photo/doc/Image17.gif
http://custsv.univ-bpclermont.fr/~bde/frame/club_photo/doc/Image18.gif
http://custsv.univ-bpclermont.fr/~bde/frame/club_photo/doc/Image5.gif
"LhOO£oaoOOl"



T'inquiète Roger, tu prends un 3 millions de pixels d'une marque réputée, avec ouverture minimum acceptable à 2.8, et un boitier un peu débrayable, ne serait-ce que pour la mise au point (parce que chaque fois que tu voudras la netteté sur un sujet qui ne serait pas central, tu pourras pas).

Et hop, c'est tout ce dont tu as besoin pour ton achat
Qu'est-ce qui se cache sous le nom "boitier débrayable" ? Tu entend par là, qu'on peux désactiver l'automatique pour avoir un peu plus de libertés?

Et MAP ? Et Pdf ?
*curieux *
Citation :
Provient du message de Oracle II
Qu'est-ce qui se cache sous le nom "boitier débrayable" ? Tu entend par là, qu'on peux désactiver l'automatique pour avoir un peu plus de libertés?

Et MAP ? Et Pdf ?
*curieux *
Mise Au Point / Profondeur De Champ.



Oui débrayable c'est ça : ne pas avoir que qqes programmes bâteaux du style "intérieur/soleil/montage/sport". Mais avoir la possibilité de débrayer/déconnecter les automatismes.

Au niveau de l'exposition, ça veut dire avoir un mode manuel (voire des semi-manuels mais le manuel intégral permet de tout faire donc il suffit) qui te permet de régler toi-même l'ouverture et la vitesse.
Au niveau de la MAP, cf ce que je disais plus haut à St Roger.

Et c'est valable tout aussi bien en vidéo pour les caméscopes :
- Niveau MAP, si je filme quelqu'un mais qu'un intrus passe devant l'objectif, paf la mise au point décroche, ça floote, c'est moche et amateur au mauvais sens du terme. Par contre si j'ai pu débrayer la mise au point, elle ne bougera pas du sujet... enfin s'il bouge lui-même j'aurais intérêt à remettre vite fait la MAP automatique vu l'imprécision des bagues manuelles sur les modèles grand public.
- Niveau exposition, exemple au pif : je filme quelqu'un devant un écran d'ordi. Si je suis en automatique, la caméra fonctionne au 1/50 (2 trames de 25 images par seconde), vitesse trop élévé à cause des pbs d'entrelacement de smoniteurs, qui apparaîtront zebrés... si je peux débrayer, je descends la vitesse, donc je ferme un peu l'obtu et c'est bon.
Autre exemple : je filme l'entrée d'un ballon dans une vitre, pulvérisée... dans l'idée de montrer ça avec un gros ralenti plus tard. Si je peux débrayer, je mets l'obtu par exemple au 1/16000eme de seconde (faut bien éclairer autour pour compenser la perte de lumière), j'aurais bcp plus d'images, je pourrais faire un ralenti très marqué sans effet de saccade.

Même principe avec le truc classique du liquide versé qui éclabousse. Pour montrer les gouttes de manière précise, il faut une vitesse elevée, sinon on aura que du flou artistique.


Hors cas pariculier, on a un rendu doux des images avec des vitesses faibles, et un rendu plus agressif/tranchant avec des vitesses élevées.
Ok, avec des exemples c'est encore un peu plus clair héhé. Bon, tu sembles bien connaître le sujet, je vais en profiter, j'ai encore une petite question, la dernière, promis

En manuel, pour fixer la balance des blancs, tu te ballades en permanence avec une feuille blanche, (comme semble le conseiller le manuel Canon) ou tu improvises le blanc idéal sur un objet quelconque qui "semble" blanc ?

Et dans la foulée, existe t-il des... situations, où tromper volontairement la balance des blancs offrirait des effets intéressant ?
Citation :
Provient du message de Oracle II
En manuel, pour fixer la balance des blancs, tu te ballades en permanence avec une feuille blanche, (comme semble le conseiller le manuel Canon) ou tu improvises le blanc idéal sur un objet quelconque qui "semble" blanc ?
Je vais être plus vicieux que ça. La balance des blancs, ça dépasse la situation "manuelle" (sauf si par manuelle tu entends seulement viser la Balance justement). En théorie, il faut faire la balance chaque fois que tu changes d'environnement, c'est-à-dire chaque fois que la nature de la lumière change. Nature et pas conditions hein. Un ciel qui s'obscurcit, c'est toujours la même source lumière, donc la même température de couleur, le seul truc à changer dans ce cas là éventuellement c'est l'exposition (si jamais tu es en exposition manuelle).
Si tu changes de source par contre, que tu filmais/photographiais dehors et que tu passes en intérieur sous un lumière artificielle, en théorie il faut refaire la balance.
J'insiste sur le théorie parce que dans un sens tu as raison, il y a bien un automatisme de la BdB, sauf que c'est un automatisme propre à elle (il s'ajoute à l'automatisme de l'exposition et à celui de la MAP).

Par exemple j'ai une caméra avec un menu BdB de 4 options : lumière artificielle, lumière naturelle, auto et manuel. C'est vraiment un réglage propre.

Si Canon évoques la Balance pour ton appareil, c'est bon signe, tu as l'option (mais tu dois pouvoir le mettre en automatique non ?) Grosso modo c'est à l'usage qu'on sait si on peut ou non se fier à la balance automatique d'un appareil (légères dominantes de couleur ? presque imperceptible ? pas du tout ?) Si tu sais que tu peux t'y fier, tu peux l'utiliser la plupart du temps. Simplement se méfier des éclairages plus atypiques, style néons, lampes HMI, etc., et là, ne pas hésiter (enfin tester) à passer en balance manuelle.


Ah oui, la question In concretto il ne faut effectivement pas trop se tracasser, à toi de trouver sur place un objet (disons plutôt une surface plane, donc sans ombres et dégradés de gris) que tu sais blanc. Faut juste faire gaffe avec les objets blanc ayant tendance à trop tirer vers le jaune. 'Fin bon, c'est rare de ne pas trouver une feuille ou un t-shirt sur n'importe quel lieu.
Sur la méthode attention à bien cadrer le blanc et que le blanc : il doit emplir le cadre.

Citation :
Provient du message de Oracle II
Et dans la foulée, existe t-il des... situations, où tromper volontairement la balance des blancs offrirait des effets intéressant ?
Ca, ça dépasse le point de vue académique et la réponse est bien sûr. Il y a les cas où faire une balance devient un non -sens (exemple un spectacle avec un éclairage utilisant des tas de projos de toutes sortes et couleurs).
Et il y a les cas où tu choisis toi-même de donner une dominante à ton image. Là, tromper la balance remplace avantageusement le système des filtrs de couleur à visser sur l'objectif, vu qu'au moins on ne perdra rien en qualité d'image.
Cela dit, ça peut-être dommage de typer autant une photo dès la prise de vue sachant que tu peux facilement tenter beaucoup plus de choses ensuite sur ordinateur.
Là encore c'est comme en vidéo : on évite généralement de (prendre le risque de) saboter des images en utilisant un effet du menu de la caméra (qui ont le désatange de ne pas être paramétrables ou si peu), on fait des essais ensuite pendant le montage.

J'aurais moins de réserve sur le fait de tromper l'exposition. Exemple pas du tout extrême : je prends un personnage en contre-plongée (ou située quelques mètres devant), le ciel occupe un bon bout d'image (mettons 60%).. or le ciel est très lumineux, même quand il a l'air nuageux. Que va-t-il se passer à tous les coups, qu'on soit en exposition auto ou même manuelle ? = sous-exposition du personnage. Parce que l'appareil a estimé la bonne expo en faisant une moyenne (perso+ciel) (Bon, sur certains appareil on a des options pour définir les zones prenant en compte le réglage d'expo, mais ça va devenir complexe).
Bref dans ce cas là, 2 solutions :
soit je m'approche du sujet pour faire le réglage de l'exposition avec son visage en plein cadre, je bloque/débraye l'exposition automatique, puis je recule pour prendre la photo avec le ciel = le cliché est pris en fonction de la luminosité du visage, et rien d'autre. Au pire on a un ciel un peu surex mais un sujet central ok. Faut choisir
Soit je ne bouge pas mais je décide (au pif, disons par habitude) de mettre un diaph ou 1 et demi en plus. Le capteur de l'appareil aura l'air de dire que je vais faire une sous-exposition, mais cette bon dieu de machine se trompe, elle ne sait pas ce qu'il y a un élément et un seul qui doit être correctement exposé
Ah, j'en vois qui causent du rapport qualité/prix des clichés selon les systèmes. Moi ça me paraît pas si simple à départager

- sur les coûts du cliché en lui-même, hors tirage, c'est vrai que le numérique permets de mitrailler beaucoup plus, quitte à effacer à mesure. Il y a un droit à l'erreur sympa. D'un autre côté, on s'applique un peu moins, on mitraille un peu plus justement. Et puis on perd la surprise, la découverte des prises à la livraison des négatifs puis des tirages. Bon, petit mais réél avantage au numérique quand même.

- sur l'histoire des tirages, j'ai envie de dire ex-aequo.
Le numérique a l'avantage qu'on peut essayer de le tirer chez soi, avec une bonne imprimante, mais le papier et les cartouches ça ne coûte pas rien. Niveau résultat, ça peut donner de bonnes choses et ça peut donner les pire, avec très souvent je trouve un petit effet bizarre, un peu artificiel - enfin ça s'arrange pas mal de ce côté-là.
L'argentique, si on a un peu de place et à peine plus de finances, on peut aussi le tirer chez soi avec un petit labo racheté d'occaze. Cas particulier, ça devient quasiment mystique comme expérience.

Mais pour les tirages en boutique, les 2 sont bien mal lôtis. Soit on passe par des commerçant grand public, fnac, photo plus je sais plus quoi, etc. qui traîtent ça en machine à la chaîne, avec des valeurs de bains et tutti quanti moyennes = si on a fait des clichés dans des environnements de lumière "normaux" et ça pourra sortir correctement, mais pas plus (pas la peine de rêver d'un tirage contrasté et encore moins d'espérer un travail par zone), mais le plus souvent c'est au petit bonheur la chance. Je trouve un truc assez désespérant : découvrir des photos manifestement moches, se dire qu'on a foiré, et ne pas se rendre compte que le tirage machine en gris moyens est entièrement responsable de l'aspect raplapla de la photo.
Un mauvais tirage, ça se voit notamment sur les zones noires : un noir vaguement grisâtre, c'est pas un noir, c'est pas un bon tirage.
On peut pas vraiment leur en vouloir, c'est pas cher et rapide. Mais c'est dommage.

Et impensable d'aller dans une petite boutique pro faisant tout à la main, passant plus d'une heure par tirage : entre 10 et 20 euros le tirage 10x15, ça met la pelloch de 36 poses entre 360 et 720 euros

Par contre, il existe une solution intermédiaire : des petites boutiques, qui mêlent machine et manuel, qui prennent en compte les éventuels désirs qu'on peut manifester pour un tirage. Tout le monde n'en a pas près de chez soi de ces perles rares, ça vaut le coup d'en essayer plusieurs. A 2 euros ou moins le tirage 10x15 et 3 euros le 13x18, suffit de bien sélectionner les photos valant le coup d'être tirées pour que ça devienne la bonne solution.
Oui en mode manuel il y a l'option de la balance des blancs "manuel" (qui me fait penser à la pipette de Photoshop), du soleil, du neon, du neon "H" ( ), blabla, mais dès qu'on quitte le mode manuel, heureusement il s'en charge automatiquement. Donc d'accord, je verrai à l'usage si le mode auto est perspicace !

J'ai pu constater qu'il l'était moins pour l'exposition, dans l'exemple que tu donnes justement, et tes "solutions" à ce problème devraient bien m'aider à l'avenir, parce que là je compensais ce problème en jouant sur la puissance du flash (euhh oui, en plein jour), c'etait pas très maniable
NOn c'est bien aussi ta solution, j'avais oublié. Le flash ça sert autant à ce à quoi on pense que ça sert ( ) qu'à corriger des histoires d'expositions. La plupart du temps on l'utilise en plein jour pour déboucher des ombres dont on ne veut pas, mais j'imagine qu'on peut aussi s'en servir pour rattraper une exposition. Avec un léger risque de donner un petit aspect artificiel à la scène.


Mais bon, la solution que j'évoquais marche dans les 2 sens : pour prendre la photo de quelqu'un (pas en gros plan) entouré de noir, il suffit de tromper l'exposition dans l'autre sens (pour ne pas se retrouver avec un visage cramé).
Ah d'accord ! Malheureusement le réglage de la puissance du flash manque un peu de paliers, c'est souvent soit trop, soit trop peu.

Et quand je disais que c'était pas très maniable, je faisais allusion au fait qu'il fallait prendre la photo, regler, en reprendre une, re-regler, etc
Citation :
Provient du message de Oracle II
Ah d'accord ! Malheureusement le réglage de la puissance du flash manque un peu de paliers, c'est souvent soit trop, soit trop peu.
Pense à avoir sur toi des petits bouts de feuille de calque. Tu en scotches une ou deux sur ton flash pour atténuer sa puissance (surtout surtout quand le sujet est trop proche) et une pour adoucir son effet (tout le temps sauf quand il est en limite de portée).

[enfin j'ignore ce que tu as comme flash. Si c'est un intégré avec une toute petite surface c'est moins facile à faire. Le top c'est une torche, style Metz 45 CL4 (facile à trouver d'occaze mais faut un adaptateur je pense pour un appareil automatique,... quoique sur un numérique je ne sais même pas si c'est compatible:/ ce serait couillon), pour la puissance, les réglages pointus que ça offre, et plus encore parce que tu peux le mettre où tu veux par rapport à la position de l'appareil, et de préférence un peu en hauteur d'un côté de l'appareil, pour simuler une lumière "normale" (de haut en bas) et éviter le "pan dans ta face !", voire en faire un usage indirecte : coup de flash sur le plafond ou les murs blanc = ça débouche tout en douceur sur le sujet.


Vive le grand angle
Citation :
Provient du message de Sgt Roger/Clemy
oué oué , bon bah g prix le 2100 truc je c plus quoi ^^

je ferait qlq photo (moi,chambre, fleure, nuit ect..) pis je vous montrerais ce que ca donne
Il parait que les batteries se déchargent vite, tu pourras nous dire si c'est vrai?
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