J'ai du mal à saisir comme quelqu'un l'a dit précédemment le rapprochement fait entre "vérité" et "bien". Car le "vérité" résonne comme "véracité" ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
Si tu veux amener l'idée de La Vérité contredite par celle de la "relativité" du monde je suis assez d'accord.
Seulement la vérité (sans majuscule) peut-être relative cela n'empêche en rien le fait qu'elle puisse rester "vérité" dans son contexte relatif.
Pour le bien et le mal ils peuvent être relatifs aux cultures comme aux époques. Et les notions et principes qui les sous-tendent peuvent évoluer ça n'est pas pour autant que le mal est plus vil et le bien meilleur, seules les définitions changent. Je ne pense pas que l'homme d'hier était pire ou mieux que celui d'aujourd'hui (contrairement à ce que disent les politiciens de tout bord et de toute époque) l'homme de demain restera toujours un homme.
Et si c'est cela l'enjeu de ton essai, je pense que tu as mis le doigt sur la réponse à ta problématique (attention je ne me permets pas de donner une réponse universelle mais uniquement au sujet posé dans l'essai).
Oui le bien, le mal, la vérité peuvent être relatifs car ils sont justement relatifs au jugement et à la conception imparfaite de l'homme, seulement nous ne disposons que de ceux-ci. Ai-je besoin de citer Saint Thomas d'Aquin?
La relativité n'est donc pas un critère d'invalidité mais de tolérance effectivement. Si le bien ne tolérait pas le mal, les deux cesseraient-ils d'exister? On est en droit de se poser la question.
Bisous
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