[En bref] Les bons sentiments

Répondre
Partager Rechercher
Excellent, j'adore ta petite dissert' Khronos . Non seulement je suis d'accord avec toi sur le fond, mais en plus le style rend la lecture très agréable. Bravo .

Citation :
Provient du message de RPG MaSteR
C'est toujours pareil avec ses posts: plus on lit et moins on comprend . En plus, il emploie un vocabulaire assez élitiste.
Son exposé (du moins sous sa forme éditée) est très clair, très amusant à lire, et utilise un vocabulaire que toute personne en fin d'adolescence et normalement éduquée devrait être en mesure de comprendre. Sinon, il y a toujours le dico pour pallier à ce genre de manques .

Citation :
Provient du message de Sakura
Snif Je suis idiote j'arrive pas à comprendre la question et ça fait 5 ou 6 fois que j'en fait la lecture!
La question est : "Pourquoi des gens critiquent-ils l'étalage excessif de bons sentiments, alors qu'ils sont normalement constitués et pas particulièrement mauvais ?".

La réponse de Khronos est : "Certaines personnes critiquent l'étalage excessif de bons sentiments parce que ce cela fait souvent preuve d'une forme d'idéalisme. Trop d'idéalisme est mauvais parce qu'il amène des espoirs trop grands. Ce sont ces espoirs qui, une fois déçus, conduiront à la rupture ou à la désillusion. Ce malheur peut être évité : il faut pour cela reconsidérer ses idéaux à la baisse, sur des bases réalistes."

Voilà j'espère avoir fait un résumé clair et correct .

Quant à mon propre point de vue, je ne prendrai même pas la peine de l'exprimer : tout se retrouve dans le post de Khronos .

A+
__________________
My life is all that I've known, and it's all that keeps me here
My time is all that I own, so I won't let it slip away
Devin Townsend - Life
Bien que je soit plutôt d'accord avec Khronos, j'ai une autre réponse beaucoup moins philosophique.

Les gens critiques l'étalage excessif de bons sentiments parce qu'ils ont eu une sale journée, que tout va mal, qu'ils sont de mauvais poil et qu'ils ont l'impression que ces gens là les narguent.
Citation :
Provient du message de Aërandis
Bien que je soit plutôt d'accord avec Khronos, j'ai une autre réponse beaucoup moins philosophique.

Les gens critiques l'étalage excessif de bons sentiments parce qu'ils ont eu une sale journée, que tout va mal, qu'ils sont de mauvais poil et qu'ils ont l'impression que ces gens là les narguent.
On peut aussi simplement avoir une aversion naturelle envers les bons sentiments poussés à l'extrème, et être physiquement heurté par l'étalage de bonne conscience sous nos yeux. Enfin bien sur ce n'est pas mon cas.

Saucer
Citation :
Provient du message de Aërandis
Bien que je soit plutôt d'accord avec Khronos, j'ai une autre réponse beaucoup moins philosophique.

Les gens critiques l'étalage excessif de bons sentiments parce qu'ils ont eu une sale journée, que tout va mal, qu'ils sont de mauvais poil et qu'ils ont l'impression que ces gens là les narguent.
Nuance... Les gens expriment leurs critiques lorsqu'ils ont eu une mauvaise journée, mais même en temps "normal", ils n'en pensent pas moins .

A+
__________________
My life is all that I've known, and it's all that keeps me here
My time is all that I own, so I won't let it slip away
Devin Townsend - Life
*ne se sent pas du tout concerné par le sujet *

Je pense que le débordement de bon sentiments de la façon dont il est usé sur les forums ne retranscrit en aucun cas les vrais sentiments: quand quelqu'un vous dit une blague à caractère sensuel, érotique voire pornographique, est-ce que vous embrasser cinq ou six fois la personne qui l'a dite? Est-ce que vous passez votre journée à faire des bisous à la même personne (en excluant l'amour)?
Quand quelqu'un vous déçoit quelque peu, pleurez vous à en remplir une piscine olympique?


Je n'ai plus qu'une chose à rajouter:
Citation :
Provient du message de Khronos
Mwahah vous attendiez un pavé hein
Khronos
J'avoue, je pensais à une ironie subtile qui se serait manifestée dans le titre, et j'espérais un pavé autant que j'étais sûr de le trouver.

Heureusement, tu t'es rattrapé

Citation :
Provient du message de Khronos
Faites vous même votre propre malheur
Si je peux me permettre, le titre de l'ouvrage de Watzlawick était plutôt Faites vous-même votre malheur.

Pour le reste, je lurke car je n'ai rien à en dire qui vaille la peine
Re: [En bref] Les bons sentiments
Citation :
Provient du message de Khronos
La question est limpide.

Pourquoi des êtres normalement constitués, viennent régulièrement s'insurger contre un débordement excessif de "bons sentiments" sur ce forum
Aurait on la réponse dans la question?
Dahna, désolé de casser ton effet, mais c'est exactement ce que j'ai dit quelques heures plus tôt. Comme je dis toujours, les grands esprits rencontrent les petits!
Citation :
Provient du message de Dahna Lyhrel
effectivement mon esprit rencontre le tien
Si vous pouviez avoir la décence de ne pas étaler vos bons sentiments dans ce topic-ci, la rencontre des esprits et tous ces flonflons...

Oups, je grinche ?
@Nof
Citation :
Un rapide hors sujet pour m'insurger vivement de ce raccourci rapide. On peut Aimer et être amateur de parties fines, ou d'échangisme. Il n'y a incompatibilité que si l'on lie de manière exclusive sexualité et Amour, ce qui nous est certes présenté comme étant la norme, mais qui n'est pas la seule façon de ressentir la chose. A mon avis, classer ces goûts sexuels dans la même catégorie que les couples à problèmes est des plus maladroits, et n'est en rien indispensable à la démonstration.
Si je citais ces exemples c'était en tant que situations les plus hors-champ possible du cadre de la relation amoureuse romantique idéale, celle ci étant exprimée entre autres par le biais du cinéma, la littérature, ou la variété. Ces exemples sont dans la veine de ceux qui dans la littérature sont tous associés à une vie amoureuse globalement merdique. De Houellebecq à Bukowski en passant par Irving c'est toujours le même constat de chemin sans issue.

Donc globalement quand tu dis qu'on peut Aimer & être échangiste, c'est effectivement une vision très liberée (libertine ?) de l'Amour (sans aller jusque là, ne concluais-je pas en disant qu'on pourrait dégrader ses idéaux et qu'on pouvait considérer comme beau un couple ayant commis l'adultère), mais qui en pratique contraste violemment avec l'idéal dont il est question, et c'était justement ce pourquoi je le citais.

@Brianos
>ces gamins bouffis de sentimentalité qu'elles regardent avec un sourire à la fois amusé et condescendant.
Attention, la condescendance saitremal ! le piège c'est justement ce mouvement de balancier que les affres de la vie nous impriment, au risque de nous écraser sur un de ses versants. C'est comme ça qu'on fait des désabusés qui ne croient plus en l'amour du tout. S'il y fort à penser, vu la moyenne d'âge, que sur un forum ces "invétérés pessimistes" sont factices (par manque d'expérience), on rencontre régulièrement dans la vie des gens, dont l'intégration de l'échec amoureux s'est faite dans la douleur, et dont l'opinion vis à vis de l'amour tourne au vinaigre. A tout prendre je préfère l'idéaliste que le nihiliste, je trouve ça plus productif. Mais c'est une question de caractère je te l'accorde, et globalement, je pense que l'idéal c'est le réalisme (tournure amusante quand on sait que le réalisme fait partie des antonymes de l'idéalisme)(pas de quoi si bidonner non plus hein...)

Ah j'oubliais. Ta nouvelle signature me fait vraiment peur Brianos...A t'on pas idée de poser avec des crevettes exophtalmiques ?

@baai:
Imbaaittable comme toujours
Globalement d'accord avec toi...par contre l'âge romantique n'est pas postérieur à l'âge ingrat...il se développe dès le plus jeune âge. En fait, dès qu'on est en mesure d'intégrer les stéréotypes des contes de fées. Ensuite, et c'est le retour de la proprioception mais au niveau des cours de recré, c'est une nébuleuse -je reprend mon image- qui à terme se transmogrifie en carcan -j'emprunte la tienne-, dont les contours imprécis sont délimités par une jeunesse déjà convertie et qui ne cessera de se renforcer par une dérivée de l'effet Barnum. Tous les moyens sont bons pour vendre du rêve, car si les yeux acidulés des mères aiment à dire que les enfants comprennent tout, les enfants sont surtout des adultes en puissance, y compris ceux décriés ici, et les échecs futurs prennent forcément leurs racines dans le terreau le plus tendre qu'est l'enfance.

@Soroya:
Tu gagnes un point bisounours

@L'année du tigre :
>je m'interroge si ces fameux bons sentiments ne sont pas exagérés volontairement par certains posteurs
Si, forcément, ce que j'entendais plus haut par "factice". A un âge où on se cherche, des avis tranchés ou détestables valent mieux que nuances ni que rage et transparence. De telles positions sont un peu le mirador de la pensée. Solidement ancrés et surplombants, ils offrent une sensation de supériorité et sont faciles à défendre, par la surdité si besoin. Mais alors...qu'est ce qu'on doit se faire chier tout seul là haut... Comment ça je ferais mieux de citer des auteurs connus plutôt que d'inventer des métaphores à la noix ?

@RPG Master
>C'est toujours pareil avec ses posts: plus on lit et moins on comprend. En plus, il emploie un vocabulaire assez élitiste.
Interessant. Bon...pour le vocabulaire, Ghaxir a répondu et sa réponse devrait t'inquiéter un peu. A la suite d'une remise en question personnelle j'ai éliminé paradigme, syntagme, vulgate et plus généralement l'euphuisme qui, en plus de me rendre ridicule suite à la lecture de l'intro de Schifres, plombaient un peu les propos. C'est bien sur mon dernier mot Jean Pierre, ensuite à toi le dictionnaire
Par contre la première partie de la phrase est amusante, puisqu'on en déduit dans une logique qu'on appellera "logique du cobra", que moins on lit et donc plus on comprend, ce qui -tu en conviendras-, est plutôt une bonne nouvelle pour l'ensemble des posteurs ayant gracieusement évité cette masse noire et confuse qui s'appelle développement d'idées en plus d'une phrase de plus de 10 mots de plus de 3 syllabes chacun.

@Platypus
Citation :
Je pense que le débordement de bon sentiments de la façon dont il est usé sur les forums ne retranscrit en aucun cas les vrais sentiments: quand quelqu'un vous dit une blague à caractère sensuel, érotique voire pornographique, est-ce que vous embrasser cinq ou six fois la personne qui l'a dite? Est-ce que vous passez votre journée à faire des bisous à la même personne (en excluant l'amour)?
Quand quelqu'un vous déçoit quelque peu, pleurez vous à en remplir une piscine olympique?
Mais...mais...mais de quoi tu parles petit être au regard fou ?
Si j'ai bien compris tout ce qui n'est pas interrogatif dans ton post, je dirais que c'est plutôt faux. Pour autant que les mots soient à même de retranscrire des sentiments, j'entendais par débordement excessif ni plus ni moins que l'expression certes maladroite mais tout de même fidèle aux clichés romantiques. L'amour unique, éternel, spontané: bref, je pense qu'au fond tout le monde a sinon démarré comme ça, du moins garde l'espoir de terminer comme ça. C'est important l'espoir, et une de ses caractéristiques est qu'aussi profond qu'on veuille l'enfouir il risque se ressurgir tant qu'on est pas mort.

@Ghaxir
Excellent résumé ! limpide, clair, concis...vendeur ?



Suite à votre prestation remarquée par la direction, l'ensemble du Staff derrière le quotidien à parution sporadique plus connu sous le pseudo Khronos serait ravi de vous accueillir au sein du pôle "Conquête de nouveaux marchés" pour redynamiser l'image du Khronos auprès d'un certain public. Initialement chargé de prospection dans le secteur sportif vous évoluerez au bout de quelques mois vers les grands cons comptes pour éventuellement finir à la direction du service si bien sur le coeur vous en dit.

En souhaitant vous compter parmi nos futurs collaborateurs, veuillez agréer bla bla bla...



(je signale au passage vu que tu y faisais allusion que les éditions successives sont quasi-systématiquement des corrections de fautes d'orthographe. Je demande expressément à AmStramGram de me pardonner pour le pompage d'idée)

@TaMamanQT
>J'espérais un pavé autant que j'étais sûr de le trouver. Heureusement, tu t'es rattrapé
Que veux tu, j'expérimente
(j'aurais bien tenté autant de posts que de sous parties mais d'une part je répugne à voir mon compteur grimper plus vite que le nombre d'idées réelles postées, et d'autre part je sentais déjà par dessus mon épaule l'haleine fétide des cerbères du forum prêts à me mettre en pièce )

>Si je peux me permettre, le titre de l'ouvrage de Watzlawick était plutôt Faites vous-même votre malheur.
Bien vu mais c'est comme la dernière phrase du "mythe de sisyphe"...une poursuite pour plagiat est si vite arrivée. Et pis zut quoi, sous prétexte qu'un auteur a utilisé une formulation élégante faudrait il pour autant se l'interdire à vie, du moins l'adjoindre systématiquement des références idoines (adéquates pour aldaris) ? Tututut...on se ferait alors taxer de pédanterie

HS total: TaMamanQuiTaime...aussi bête que ça puisse paraître, ton pseudo incite à la bienveillance avant même qu'on ait lu tes propos, comme envers un inconnu croisé dans le train qui aurait une vague ressemblance avec un ami d'enfance et qui se demanderait pourquoi d'un coup on le regarde avec des yeux affectueux. Maman...amour...C'est très positif tout ça...me voilà sentimental

Khro
Re: [En bref] Les bons sentiments
Citation :
Provient du message de Khronos


Mwahah vous attendiez un pavé hein

Khronos
Oui




Je ne sais, mais les bons sentiments, font du bien. A ceux qui les ressentent et à ceux qui les donnent.
Citation :
Provient du message de Khronos
Une définition

Nous nous concentrerons donc sur les sentiments à l'égard d'humains encore en vie; donc forcément... l'Amour, envers un petit ami/fiancé/conjoint en premier lieu, puis envers sa famille et particulièrement l'image du couple formé par ses parents, image bien sur déterminante dans la manière qu'on a d'appréhender la relation à deux, qu'on la rejette ou qu'on l'idéalise. L'amitié, bien que hors de propos, mais en sa qualité d'amour "bridé", peut rentrer dans le champ. Néanmoins, par le soucis de concision qui m'est cher, elle ne sera pas traitée en détails.
Il me semble qu'il aurait fallu parler d'amour justement pour pouvoir ausculter ses détracteurs. Mais nous y reviendrons.

Je suis comme mes examinateurs. Je ne regarde que l'intro. et la conclusion.

Citation :
Conclusion

Le pire dans tout ça, c'est qu'une telle pression peut être évitée par des objectifs réalistes et la prise de conscience que ce qui arrive aux autres couples peut aussi nous arriver. Parce que la passion à fond les ballons en permanence ce n'est pas possible (ça serait fatiguant...cf le Zèbre d'A.Jardin), un coup de pompe, un moment de faiblesse, une faille dans l'armure peuvent vite prendre au dépourvu. Ce que l'idéal romantique nous fait perdre de vue, c'est qu'une vie de couple réussie ne jaillit pas telle une source vive du coeur de chacun mais est le fruit d'un travail constant à deux, nécessitant parfois de mettre sur la table des problèmes justement pas très romantiques, mais dont l'évitement systématique par désir de "coller au modèle" est la manière la plus sûre d'aller dans le mur.

On peut aussi dégrader un peu ses idéaux/modèles. Par exemple en constatant l'absence de ceux ci dans notre entourage (il faut parfois être un peu amateur de potins...), ou en reconsidérant ses notions de "beau couple". Un couple qui a réussit à surmonter une histoire d'adultère et qui vieillit bien peut être considéré comme un beau couple. Parce que l'amour, malgré quelques craquelures, et toutes les imprécations proférées pas les invétérés pessimistes, ça peut être chouette. L'homme, tout seul, aurait tendance à se faire chier velu, et aussi dure que puisse être une relation à deux, son maintien dans la durée et en profondeur est un élément de stabilité et l'occasion de découvrir des mécanismes des relations humaines inaccessibles par d'autres moyens. Bien sur, Cid commencerait à s'exciter en bredouillant que la valeur n'attend pas le nombre des années, mais dans le domaine amoureux, l'expérience sur la durée est primordiale, notamment le fait de passer par des étapes qui fragilisent comme un décès, une naissance, un travail accaparant ou encore tout simplement la routine.

Peut être qu'un autre chemin, à l'instar de Sade ou Don Juan, serait de considérer l'amour romantique comme une illusion, et de compenser par la quantité ou la perversité, en partant du principe que la relation à deux est vaine et impossible. Pas sur qu'on soit gagnant sur le long terme, mais ce choix c'est "le saut dans l'absurde" camusien de ces deux personnages: un constat un peu amer, cruel, un éclair figé de lucidité, qui tonne comme une révolte et crève la nébulosité romantique.

Mais il faut imaginer Don Juan heureux...

Khronos
(pour l'Association de Protection des Vieux Grinches sur Forum) [/i]
Khronos, tu défends un point de vue, celui des grincheux ( ou grinches, tu affectionnes ce mot ... ).
Seulement, je retourne ton argumentaire de façon subtile et habile ( ) : pourquoi l'illusion idéaliste ne serait-elle pas une réalité pour certains ? Tout est purement subjectif, et surtout en matière de sentiments. Tu le dis d'ailleurs toi même : dans un couple, il peut arriver qu'une personne plaque ses idéaux, et pense qu'il a atteint une sorte de félicité, de perfection. Or, l'autre, sa moitié, ne voit pas la chose de la même façon, et décide de partir avec un joli divorce à la clé.
Mais au fond, qui a tort et qui a raison ? Aucun des deux. L'un a fait preuve de naïveté, l'autre lui a fait part d'une autre réalité, la sienne.

L'erreur majeure, en ce qui concernent nos idéalistes de tout poil, c'est qu'ils croient, dans une certaine mesure, avoir raison. Or, on n'a jamais raison. Du moins, les sentiments n'apportent aucune raison particulière, si ce n'est l'impression que l'on ne peut faire mieux ou avoir mieux, et qu'il doit en être de même pour l'autre.
Et d'ailleurs on ne peut décemment pas donner tort à un amoureux. Et j'en viens au tréfonds de ce sujet exaltant : l'Amour, c'est quoi ?

Mazette, sac à papier recyclable, diantre de foutaises animistes, passe moi le sel steuplait. L'Amour c'est quoi ? Je vais me baser sur tes dires, ce qui me permettra d'avoir raison, en te donnant raison. Je suis fort. Oui, je sais.
Tu le dis, le classifies, chacun a sa perception de son idéal sentimental, que ce soit en amitié ou en Amour. Dès lors, tu admets la subjectivité de chacun concernant ce domaine. Partant, on ne peut en conclure qu'une seule chose : la perfection dans ces domaines n'existe pas, puisque " chacun sa vision ".
Subséquemment, nous en déduisons alors une vérité qu'elle est belle : personne n'a raison, et personne n'a tort.
Les couples se reprochent des choses, certes, mais celui qui reproche n'a pas plus raison que celui qui subit la verte sentence : l'un ne fait qu'exposer un désarroi sentimental qui lui est propre, et qui ne correspond donc plus à l'idéal de l'autre.

Pour finir, car je me répète et ne me relis pas, les grincheux de tout poil ne sont ni grincheux, ni nihilistes, ni trop occidentaux, ni trop influencés, ni trop salés. Ils ne font qu'exposer leurs visions d'un problème qui n'est qu'un prisme renvoyant une infinité de lumières.
Et les "défendre" s'apparente dès lors à un faux combat. Ni raison, ni vérité, point de sadisme ou de donjuanisme. Et d'ailleurs, comme tu sembles le suspecter, ces deux picaros de l'eros occidental ne sont que le reflet de mes propos : ils aiment, à leur façon. Ils sont eux aussi, idéalistes. Les grincheux aussi le sont. Brandissant un modèle de noirceur, de désillusions, ils ne font que s'enfoncer de plus belle dans leur réalité, aussi déplaisante à autrui que celles brandies en guise de masse magique + 12 en piété par les amoureux bovaresques de ce forum.

Le tout n'est dès lors plus de savoir qui a raison, et qui a tort, puisque personne ne possède ce pouvoir. Même pas moi. C'est pour dire. La question fondamentale semble plutôt être la suivante : Dans quelle mesure, et combien de temps, peut-on adhérer à l'idéal d'autrui ?
L'idéal est un modèle à poursuivre à deux ou seul, perché sur son éléphantissime vécu parental et personnel ? La rupture, dans un couple, n'est que la conséquence d'une divergence irréductible, qui font que deux être ne sont pas " faits l'un pour l'autre ".
Et toi même, Khronos, tu te voiles la face. En prétendant résoudre les problèmes par le dialogue, en prétendant rechercher et trouver, une vérité non plus personnelle mais commune, tu ne trouves qu'un constat de " fausseté ". Dialoguer, c'est arriver au compromis. Arriver au compromis, c'est se mettre d'accord sur un idéal commun. Et dès lors, tu trébuches et tu chutes. En utilisant cette méthode, tu tentes de convaincre, d'exposer quelque chose qui te sembles être cher, en l'échangeant contre quelque chose qui est cher à ta moitié.
Et au fond, comme les grincheux que tu défends, tu finis par idéaliser. Les grincheux idéalisent. On a tous une idée sur ce que devraient-être les choses, sur ce que nous devrions être, sur ce qu'il faut faire et ne pas faire.
Certains " vont en parler ", d'autres vont arrêter, car la moindre fissure leur déplait. On parlait de secrets familiaux ? Mais tout le monde les connait. Point de secrets, juste des oeillères. C'est comme pour les dadas. Les oeillères ça évite le stress et ça permet d'avancer plus vite. Seulement on ne voit que devant soi. On rate les à-côtés. C'est sûr. Je conclurai donc sur cette sublissime formule : Et alors ?

En fait, je n'ai pas fini. Non. Je finis, je finis, néanmoins. Juste, laissez moi le temps.
De cette façon, nous avons donc raison et tort. Tu as raison, dans le sens où tu sembles croire que la seule et unique méthode valable est le dialogue dans un couple. Soit. Mais tu as tort à partir de la seconde ou tu penses avoir trouvé un compromis avec ton autre. Tort car c'est déjà idéaliser le couple, son couple. Les grincheux font de même. Ils ont raison dans une certaine mesure, mais tort car eux aussi projettent un modèle sur les autres.
Tu parles de réalisme ? Mais quelle réalité vaut la peine d'être vécue ? Ses idéaux, ou ses non-idéaux grincheux, embués de fumée réaliste ?

La maître-mot, dans une telle matière, est qu'il faut ignorer et respecter dans le même temps la morale. La morale, se donner un exemple, et le projeter en définition numérique haute qualité tout sa vie devant soi, pour au final ne jamais l'atteindre, et se dire au crépuscule de sa vie : Je n'ai pas réussi. Pourtant, j'ai essayé.
Mais il faut aussi l'ignorer et se dire que ce que l'on s'est projeté tout au long de sa vie en tant que modèle n'était qu'illusion, que fuite vers un ailleurs inatteignable.
Les grincheux sont des anti-moralisateurs en puissance, et en cela ils me plaisent. Les modèles ne sont pas faits pour être atteints, et ils ne le seront jamais. Et nos parents, qu'on idéalise, n'ont pas été des modèles, du moins ils sont loin d'avoir été parfaits.
D'un autre côté, les idéalistes ont aussi raison. Un modèle se doit d'être absolu, et s'il n'est que fumée, il reste au fond de nous quelque chose de parfait. Car sans modèle parfait, nous crevons, nous crevons de notre imperfection, de notre finitude, de notre crasse bêtise humaine, de notre mesquinerie, de nos pleurnicheries au fond du lit à 3 heures du mat' à cause de cette salope qui s'est fait la malle, à cause de la vie, tout simplement.

Et, au fond, nous en revenons toujours à la même chose. A la mort. L'illusion de la perfection, de l'idéalisme, nous donne l'impression d'avoir atteint quelque chose qui ne s'arrêtera jamais. L'Amour, même après la mort, survit-il ? Non-sens ? Tu dis que seuls les vivants s'aiment, Khronos. Et bien moi je te dis que l'Amour c'est le refus de la mort, c'est aller plus loin, c'est se poser comme idéal que seule la mort saura nous séparer, et ainsi que la vie ne mérite d'être vécue qu'à fond les ballons, à fond, jusqu'à ce que les vers bouffent notre corps. Mais ils n'auront pas cette chose minime, mais si belle : les sentiments. Car même mort, j'aime, seulement je n'en suis plus conscient. Et d'ailleurs, je ne cesse d'aimer les morts...
D'un autre côté, les grincheux ont leur part de vérité. Ils admettent la finitude, et pointent du doigt l'imperfection de toute chose, et surtout des modèles sentimentaux plus ou moins imposés par la société. Les grincheux réalistes ? Les grincheux plein de désillusions ? Faux, mille fois faux. Les grincheux ne font qu'admettre la mort de toute chose, et au fond, profitent eux aussi de la vie. A leur façon. Leur modèle ( notre ? ) n'est pas un modèle de perfection, mais plutôt un assemblage d'imperfections qui, au fond, mène à une chose semblable à nos catégories socio-forumesque : ils cherchent l'idéal et donc l'éternel.
Et par là-même tout le monde a tort, et la morale ne nous est d'aucun secours, pire, elle nous trompe. Point de modèles en vigueur, point de réussite et d'objectifs tangibles. Non, rien de tout cela. La vie ne recèle aucune vérité, seulement des illusions et des désillusions, justement.
Se cacher la vérité ? Oui, et pourquoi pas si c'est pour en admettre une autre. Tout déballer ? Et pourquoi pas, si c'est pour admettre ces vérités cachées.
Les idéalistes sont grincheux à leur manière. Et les grincheux sont des idéalistes.

A mon sens, une seule vérité vaut la peine d'être vécue : le doute.
Bonjour :)
Kronos
Quel est le but de votre propos ?

Pourquoi mettre en vis-à-vis bons sentiments et référents couple ?


Pouvez-vous vous expliquer sur : poncifs idéal romantique puisés dans le cinéma et la publicité ?

Salute e Pace

Re: Bonjour :)
Citation :
Provient du message de follet
Kronos
Quel est le but de votre propos ?

Pourquoi mettre en vis-à-vis bons sentiments et référents couple ?


Pouvez-vous vous expliquer sur : poncifs idéal romantique puisés dans le cinéma et la publicité ?

Salute e Pace

Citation :
Pourquoi des êtres normalement constitués, et dont la vie sentimentale ne sera d'aucune aide pour expliquer leurs motivations à le faire, viennent régulièrement s'insurger contre un débordement excessif de "bons sentiments" sur ce forum comme sur d'autres communautés qui champignonnent sur le web, gagnant au passage leurs galons probablement indus de vieux grinches n'étant pas capable d'éprouver un quelconque sentiment ?
Ulgrim, faux grincheux.
Citation :
Provient du message de Ulgrim
Khronos, tu défends un point de vue, celui des grincheux ( ou grinches, tu affectionnes ce mot ... ).
Ulgrim, tu n'es vraisemblablement pas plus éloigné de la vérité que si tu avais dit le contraire - au contraire même. Cela dit, n'oublions pas que l'interrogation initiale porte sur le grincheux, que c'est lui qu'il faut expliquer.

Citation :
Provient du message de Frida
Je ne sais, mais les bons sentiments, font du bien. A ceux qui les ressentent et à ceux qui les donnent.
C'est de nouveau toute l'ambiguïté de la formulation du sujet. Comment fleurissent les anti-bons-sentiments ? De ce point de vue là, ta réponse n'explique rien ; on ne perçoit qu'un cri du coeur.
Peut-être que si tu nous disais, à l'inverse, pourquoi tu abhorres les bons sentiments...

Citation :
Provient du message de Khronos
Imbaaittable comme toujours
Globalement d'accord avec toi...par contre l'âge romantique n'est pas postérieur à l'âge ingrat...il se développe dès le plus jeune âge. En fait, dès qu'on est en mesure d'intégrer les stéréotypes des contes de fées. Ensuite, et c'est le retour de la proprioception mais au niveau des cours de recré, c'est une nébuleuse -je reprend mon image- qui à terme se transmogrifie en carcan -j'emprunte la tienne-, dont les contours imprécis sont délimités par une jeunesse déjà convertie et qui ne cessera de se renforcer par une dérivée de l'effet Barnum. Tous les moyens sont bons pour vendre du rêve, car si les yeux acidulés des mères aiment à dire que les enfants comprennent tout, les enfants sont surtout des adultes en puissance, y compris ceux décriés ici, et les échecs futurs prennent forcément leurs racines dans le terreau le plus tendre qu'est l'enfance.
Etant dans un jour faste et contestataire, je m'arc-boute : il y a tant de pudeur derrière ce "globalement" qu'on le dirait tout près d'imploser Entre les sous-parties bavardes-et-pas-grand-chose-d'autre et celles où, en conscience, un germe discordant a été semé, nous nageons en pleine contre-vérité. Et si ça continue, plus personne ne saura bientôt en démêler les fils.

Pour le détails, tout d'abord en matière de typologie, je conteste. mêlant inculture et orgueil, je me fais les miennes, et considère (et erais) tout âge comme variablement ingrat, le romantique en tête (ce qui ne m'empêche pas de lui reconnaître des aspects positifs voire aimables, comme Frida, et d'ailleurs je l'avais fait). Pour l'irréfutable de la chose : non mais sérieusement, comment ne pas voir une forte composante d'ingratitude (ne serait-ce qu'envers l'élu du coeur) dans ce stéréotype de l'âge qui idéalise ?

Au sujet de la fin, je suis encore plus virulent. Cette idée de l'enfant qui serait adulte en puissance (avec les conclusions que tu commences à en tirer), pourquoi pas, mais ça me semble trop péremptoire si tu ne prends pas le temps de nous définir ces drôles de chose avant. Qu'est-ce qui empêcherait un grincheux repenti de commettre une affirmation contraire, du style "les adultes sont des enfants fatigués/oubliés/habitués" ?
Je ne dis pas ça gratuitement : si l'on accepte que c'est le monde (avant nous, bien avant) qui se fait sans cesse du (mauvais) cinéma (et nous en avions parlé en concorde), le problème (là encore au sens faustien) de l'enfance devient vaste, ma foi, et je ne vois pas comment les enfermer dans une masse informe, singulière et unipersonnelle qui serait l'enfance.
Le stade de l'intégration et ré-application des mécanismes des contes de fées que tu mentionnes est sans doute l'un des plus charnières, en effet. Je ne veux pas peiner bruno Bettelheim, je n'enlève pas aux contes leurs attraits véritables, mais je ne vois pas comment de pas leur imputer l'une des responsabilités décisives dans le " lent suicide par intégration des codes".

Pour faire concis et conclure : les âges de l'entre-deux sont admirables, ils offrent à l'être la pleine jouissance de ses moyens, n'empêche qu'ils sont les plus dangereux parce que les plus exposés aux mécanismes sociaux d'imitation et les plus emprunts du crime d'idéal. Après (un après qui peut venir n'importe quand, bien sûr, entre 20 et 30 ans en général, sinon jamais à mon avis), il y a la possible prise de conscience de la nécessité d'une vie affective sans icônes : le désir de voir marcher, de sentir, la restitution du corps. Avant, il y a le stade bébé, bébé qui n'a rien intégré des codes amoureux, qui même ne parle pas encore. Pour lui les contes, c'est une musique insignifiante : il peut aime, il n'y donnera aucune importance. Lui importe de toucher, de baver, de péter, de sentir. Ah, s'il avait la parole, je crois qu'il nous dirait ce qu'il aime sans en faire un cinoche.
Citation :
Provient du message de Foerdom-ex Demiosien
J'avoue que c'est un souci récurrent quand j'essaye de te comprendre !!

Un jour, j'y arriverai...


Ton seul quote montre que tu y parviens. J'avoue d'ailleurs tout mettre en oeuvre pour arriver à cette fin, seulement cette fin : qu'on soit ensemble, sur la même longueur d'onde, pour l'éternité, avec le best of d'andré rieux en fond sonore et un diffuseur de parfum goût sous-bois branché sur la prise 110 volts, parce que le rétro c'est plus romanto, sauf chez Rohmer où Marne chaque jour la Vallée.

Je suis plutôt comblé
Citation :
Provient du message de baai
Je suis plutôt comblé
Un peu comme Foerdom mais ça serait plutôt ton avatar qui m'interpelle. Pourquoi un vieillard jouant à pierre-ciseaux-feuille avec R2D2 viendrait il faire sécher une robe à fleurs dans son jardin avec ce temps pourri ?

Une métaphore peut être ...?
>Seulement, je retourne ton argumentaire de façon subtile et habile: pourquoi l'illusion idéaliste ne serait-elle pas une réalité pour certains ?
Ulgrim, ta subtilité te tuera si ta modestie ne s'en charge avant

Pour répondre à ta question et de la même pierre tuer le follet qui, séraphin, lampionne au bout des ténèbres du thread (plus capillotracté je peux pas), je vais définir l'idéalisme dont je parle. L'idéalisme romantique, il n'y en a qu'un. Nébuleux certes, car défini par un rabottage séculaire d'une masse culturelle commune par tous ses véhicules classiques (cinéma, littérature, contes de fées, fables de vieux shaman au coin du feu...) Nébuleux donc, mais pas intangible pour autant, j'en veux pour preuve ces idéalistes qui n'ont pas le désir de développer comme toi, et qui d'un post communient soudain comme le souligne Frida. ça a le gout, l'odeur et la couleur de la private joke sauf que roturiers ou non-francophones comprendraient de suite. Voici, détouré par un halo, l'idéalisme dont il est question.

Maintenant, puisqu'il s'agit de prendre le taureau par les cornes, voici le détail des "poncifs idéal romantique puisés dans le cinéma et la publicité ?" (dont j'ai pourtant à maintes reprises ébauché les principales caractéristiques)

Au cinéma, c'est la comédie romantique (4 mariages et un enterrement), la fresque lyrique (autant en emporte le vent) ou le tourbillon passionnel (l'Amant de Duras porté à l'écran). En publicité, ce sont les namoureux Carte Noire noyés dans une tasse de café ou copulant entre tour, fou et pion, ou alors le coiffé qui s'assoupi d'un air niais dans le décolleté de sa coiffeuse. En littérature ce n'est pas que le courant romantique (le caractère romantique est extrêmement difficile à baliser même si le courant est relativement précis temporellement parlant), mais tout ce qui a érigé l'Amour comme valeur divinement humaine, spontanée dans le coeur humain dont elle se sert comme réceptacle. ça a commencé par la bible et son "aimez vous les uns les autres", pour finir par ces qques traits principaux.

L'amour, c'est le lien adamantin qui unit le couple, dont le fruit est l'enfant qui est le symbole de l'humanité renouvelée. L'amour est pur comme du cristal, l'amour s'éprouve intuitivement par le coup de foudre, l'amour peut consumer un être, l'amour est forcément une passion, exclusive et dévorante. L'amour rapproche les opposés (le prince et la servante), l'amour ramène à la vie (blanche neige), l'amour défie le temps ("j'aime les morts", Ulgrim le nécromancien), l'amour à son paroxysme c'est un homme qui prend la fleur du secret d'une femme (quelle pudeur dans le choix même des mots...j'adore), ils sont seuls au monde, et hors de question que les 7 nains passent derrière le prince, même si Nof insiste qu'il ne faut pas confondre sexualité et amour

Bref, l'amour idéal c'est comme la notion de bien et de mal, difficile à définir brièvement, mais tout le monde à une vague idée de ce qu'on entend par là. Tellement vague que je passe à autre chose avant que quelqu'un brandisse la menace du tout relatif (et il n'aurait pas tort).

Ulgrim, il y a beaucoup de choses dans ton post mais je vais me permettre la même politesse que toi: j'ai lu la première et la dernière phrase

Je prends néanmoins ton post comme un monticule de nuances, d'appels à la compréhension à la relativité que tous les hommes sont différents mais pas moins valables pour autant. C'est très beau

Il y a aussi un truc qui me fait penser à une idée qui m'était chère "daoc n'est pas qu'un jeu". Non, effectivement il faut des êtres vivants pour manier le clavier donc daoc c'est la vraie vie. De même ton idée de considérer l'idéalisme comme la réalité de certains n'est finalement qu'une question de vocabulaire, et tout ça semble planer bien au dessus du prosaisme de mon post initial. Mais j'y reviens.
De même qu'il y a aussi vers la fin l'idée d' "anti-idéaliste qui reste malgré tout idéaliste". Il me semble pourtant que le post initial n'était pas du tout dans le cadre de l'opposition de principe à l'idéal romantique détaillé ci dessus. Pour recadrer, je mettais bêtement en regard l'idéal romantique et les chiffres bien réels et gras du divorce. Ensuite oui, tout est subjectif mais c'est le point central d'où je partais, si on commence à partir dans des considérations philosophiques on va rien pouvoir en sortir de pratique.

Par contre mon but derrière tout ça...je comprends parfaitement la question de Follet, je me la suis moi même posé. Tout ce que je voulais et je suis conscient de la prétention de la chose, c'est insuffler le doute chez ceux qui ne doutent pas assez. Objectif titanesque aussi avais je réduis la portée, geste pragmatique qu'Ulgrim s'est empressé de compenser avec des interrogations métaphysiques bcp trop nobles (et compliquées il faut dire...) par rapport au cadre.

La question n'est donc pas tant pourquoi y'a t'il des vieux grinches (même si j'y ai répondu consciencieusement) mais plutôt quels sont les effets secondaires des idéaux romantiques, et toi, oui toi petit lecteur au coeur qui bat la chamade pour ta voisine de pallier, ne vois tu pas les nuages qui s'amoncellent à l'horizon. Si vous voulez être les élus, plutôt que de vous regarder l'un l'autre ou dans la même direction, sortez le pépin et vérifiez que vous trébuchez pas bêtement sur les premières pierres comme vos parents qui pourtant étaient parti avec le même espoir. Ayé, je chiale

Donc oui, Ulgrim, j'y vais à pied, je t'attendrai à l'aéroport, mais nous avons bien la même destination: le doute.

Khronos
(Baai je te réponds demain je suis déjà en train d'effectuer tant bien que mal la 7eme forme du kata d'évitement de rouleau à pâtisserie )
Wink
Reponse Limpide

Parce qu'ils ont ouvert le sujet par erreur. En effet, comme il a été démontré par le professeur Jemalu, 99,8% des lecteurs qui lisent mal de Jeux Online sont dyslexiques. Quand ils voient un sujet "bons sentiments", ils comprennent "bons saucissons"(*). Comprenez donc l'outrage qu'ils subissent en ne découvrant pas au moins une recette originale de charcuterie. CQFD


(*) 0,2% des individus sus-mentionnés comprennent de manière atypique "bons sotisements" en lieu et place de "bons sentiments" et ouvre par curiosité le file afin de comprendre ce qui leur parait au mieux un néologisme maladroit, au pire une blague pas drôle. Comprenez donc leur énervement en découvrant plusieurs pavés de mots, titrés grassement, en forme de piège lexical, syntaxique et sémantique ! Quand les bons sentiments l'emportent, ils en rient encore...
Citation :
Provient du message de Khronos
Tellement vague que je passe à autre chose avant que quelqu'un brandisse la menace du tout relatif (et il n'aurait pas tort).
Mais justement : ne dit-on pas que "tout est relatif, sauf le romantisme qui est absolu" ?

T'as vu, je suis passé Roi !
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés