Ys - Poëme: "Pantin"

 
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De ses mains transpiraient la colère et le sang,
Plaintes étouffées et mêlées.
A ses pieds trainait un linceul d'êtres gisants,
Visages tuméfiés et ravagés.

Du vent, la complainte silencieuse
Bercerait ses derniers enfants.
Respirant pour chacun d'entre eux,
Le parfum de l'ultime jugement.

Certes les larmes célestes laveront les vivants.
A l'aube d'une paix au goût de sang.
Même ces déesses ne pourront se narguer,
D'avoir tout simplement trop joué.

La mort offre en présent cette dernière vérité,
que malice et caprices aussi divins qu'enfantins,
Ont sacrifié simplement un naïf pantin,
Un nain tellement robuste et pourtant décédé!
 

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