[débat] Entre l'éducation et le caractère des gens

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Après avoir vu souvent le thème effleuré dans certains sujets, voilà l'occasion de ne parler que de ça :

L'éducation et l'expérience, forgent-t-elles exclusivement le caractère ?

Ou le caractère est une attitude typiquement humaine et innée ?


Faites vos jeux
personellement je pence que c'est innée car je suis l'éxample parfait du type qui na pas été influancer par son éducation j'en suis meme l'oposé totale .

Donc oui vous avez tous une chance d'etre différant de vos parents

ps: GLOIRE A BERSERK! (avatar)
Pour moi, le caractère tien de l'éducation "totale". Tout ce que l'on a dans sa vie entendu, vue, touché, senti, goutté, contribuent à fabriquer le caractère de l'être que l'on est.

Je pense cependant qu'il y a une petite partie du caractère, qui tienne de la génétique. Mais si cela est, c'est une infime partie.

Redsun1, la psychologie humaine est telle que l'on est souvent amené à prendre le chemin opposé que celui que l'on nous montre. En clair, on te montre un chemin, et tu vas dans le sens contraire. En cela, être diffèrent de ceux qui contribuent à nous éduquer, est encore une preuve de l'influence énorme de l'éducation. Car s'ils ne t'avaient pas montrer ce chemin, tu n'aurais pas prie seul son contraire.
Ca dépend évidemment de ce que tu appelles le caractère...

Ce qui est certain, c'est que ni philosophiquement, ni psychologiquement, on ne peut définir de façon opératoire un concept du "caractère" comme un être. C'est au mieux une persévération statistique d'un "faire."

Je traduis : on ne peut pas dire qu'un homme EST mauvais, avec la même force que il EST grand, il EST blond. Ce qu'on peut dire c'est qu'il se comporte généralement de façon mauvaise.

Si tu abordes l'angle sous l'aspect psychologique, behaviourien, en termes d'actions-réactions dans des circonstances données, il est impossible de trancher sans ambiguïté.
La seule chose certaine, c'est que l'observation de jumeaux homozygotes montre des schémas de comportement très différents, l'hypothèse purement innéiste ne peut fonctionner.

Mais l'hypothèse purement acquisitionniste ou environnementaliste ne peut être avancée avec certitude.

On ne peut pas nier l'influence de l'environnement, encore moins évidemment de l'environnement très proche comme la famille. Que cette influence soit positive (adhésion aux valeurs) ou négative (rejet du modèle présenté), elle existe forcément.

Maintenant, on ne peut en aucun cas nier le déterminisme biologique : à moins d'être purement spiritualiste, il est évident que nos émotions ont une forme matérielle, sous formes d'hormones, de sécrétions électriques et chimiques. Les causes qui les provoquent sont exogènes, extérieurs, mais notre réactivité peut être organique, conditionnée par nos gênes.
Il y a donc des types génétiques, plus ou moins nerveux, plus ou moins anxieux, plus ou moins agressifs ( les XYY étant les plus impressionnants.)
Pour ceux qui ne croient pas à la force du déterminisme organique, discutez avec une nana bourrée d'hormones, lors de ses règles, ou de sa grossesse... ( et je précise que ce n'est pas un commentaire sexiste, juste une réalité biologique féminine.)

J'espère avoir répondu à ta question. Mais précise quand même ton sujet, ce n'est pas très clair.

J'ai essayé de faire bref et schématique et je me rends compte que j'ai quand même bourré ça de termes techniques, faut que j'arrête les posts sur la neuropsychologie.
Inné ou acquis ? Surtout acquis, mais de l'innée aussi.
En ce qui concerne ça
Citation :
personellement je pence que c'est innée car je suis l'éxample parfait du type qui na pas été influancer par son éducation j'en suis meme l'oposé totale .
C'est pas franchement une démonstration : si tu as pris le contrepied de ton environnement familial, celui ci n'en a pas moins joué un rôle déterminant
Aloïsius>

Approfondis stp, ce genre de question n'attend pas un simple oui
ou non, tu le sais

Alman>

Je prefère laisser caractère dans un sans large pour laisser à
chacun la possibilité d'exploiter ce qui leur vient à l'esprit et peut
etre parler de choses auxquelles je n'aurai pas pensé.

Étant étudiant en médecine je te comprend sans problème, mais
même une personne en fin de terminale te comprendrais sur tout
je pense...
Pareil que la plupart ici, je ne vois pas où il pourrait y avoir débat entre l'éducation, l'expérience et la part de caractéristiques innées en chacun de nous, c'est un grand tout complexe qui fait de nous ce que nous sommes
Si l'on parle d'inné il faut en déterminer les causes.
Le caractère serait dut aux hormones, et aux différents constituant chimiques?
Possible quand on voit l'influence de la testostérone sur l'agressivité ou celle de l'adrénaline sur l'excitation.
Toutefois des sentiments plus complexes tels que la peur, l'amour de l'art, le ressentiment, l'envie ou bien encore l'orgueil seraient eux aussi dus a de simples constituants chimiques?
Ce n'est pas envisageable tant il nous est prouvé chaque jour a quel point l'homme est un animal changeant. Tout ce qui fait notre caractère se développe au fur et a mesure du temps, or notre corps et ses constituants n'évoluent pas a la meme vitesse.

Il nous faut donc imaginer quelque chose de non mesurable, quelque chose qui soit hors de notre portée et dans laquelle serait sinon emprisonnés, du moins contenu tout ce qui fait que nous sommes nous. On appellera ceci: l'âme.
Si l'on croit a l'inné, cela revient a dire que l'âme n'est pas complétement vide au départ, ou du moins que chaque homme n'est pas concut avec la même âme.
Or il faut bien que quelqun ou quelque chose ait mis ce quelque chose dans l'âme, croire a l'inné reviendrait donc a croire en un dieu?
En tout cas cela revient a croire en la fatalité. C'est une solution de facilité qui en devient presque hypocrite: "je suis colérique mais ce n'est pas ma faute, je suis né comme cela!"

Je crois en la liberté totale de l'homme et a sa capacité a influencer seul sa destiné par ses choix ou ses absences de choix. Je ne crois pas en un dieu qui puisse influencer nos vies et encore moins notre destin. La solution qui permet a l'homme de justifier ses erreurs en la rejetant sur la fatalité ne peut etre la bonne... Du moins je l'espère.

Je crois donc que l'homme né avec une ame vide. Ou plutot qu'il est concut avec une âme vide. Celle ci va se remplir au gré des différents événements que l'homme va rencontrer au cours de sa vie.
De plus le caractére principal sera forgé durant les toutes premières années de la vie de l'homme, quand l'âme est encore avide de connaissances. J'irai jusqu'a dire que les moments qui forgent le plus le caractére de chaque etre humain, sont les différentes étapes de sa formation physiologique, pendant les premières semaines de gestation, quand les cellules grises se forment.
Pour moi l'éducation commence donc meme avant la naissance.
Ce qui expliquerait que les enfants ne naissent pas avec le meme caractère.
Ensuite tout est fonction de nos expérience.

Comme dirait un illustre gaulois: "tout n'est que causes et conséquences."
L'éternel débat entre l'inné et l'acquis...

En ce qui me concerne et s'agissant spécifiquement du caractère je dirais : l'un et l'autre qui s'imbrique tellement l'un dans l'autre que leur part respective est extrêmement difficile à déterminer.

Je m'explique : toutes les mères et tous les pères qui fréquentent ce forum confirmeront qu'un bébé présente dès sa naissance un caractère qui est parfaitement distinct de celui de ses frères et soeurs.

Certes l'influence de l'environnement existe très tôt mais cette affirmation de caractère est à mon avis bien trop précoce pour que seule "l'expérience" puisse expliquer cette "personnalité" intrinsèque d'un nouveau né.

Cette façon d'être influence à son tour le comportement des parents, donc de l'environnement qui a lui-même une influence extrêmement importante sur le comportement et donc le caractère de l'enfant.

Nous sommes des animaux sociaux... nous nous enrichissons tous de l'expérience que l'on retire de se frotter aux autres sans pour autant être des éponges dénuées de tout capital de départ...
Re: [débat] Entre l'éducation et le caractère des gens
Citation :
Provient du message de Rendakith
L'éducation et l'expérience, forgent-t-elles exclusivement le caractère ?

Ou le caractère est une attitude typiquement humaine et innée ?
L'éducation forge aussi la culture.
Le caractère est en partie inné mais il évolue en fonction de l'expérience (qu'apporte l'éducation en partie), sauf certains aspects qu'on ne peut pas modifier, par exemple scorpion : casse couille, c'est à vie qu'on l'est
Citation :
Provient du message de Rendakith
Aloïsius>

Approfondis stp, ce genre de question n'attend pas un simple oui
ou non, tu le sais

J'ai pas trop d'arguments... Là, je répond au feeling, uniquement au feeling. Comment mesurer ce qui ne peut être quantifié ? Je ne suis pas béhavioriste, psychologue ou neuropsychiatre... Je répond donc au feeling : surtout de l'acquis, mais l'innée à un rôle aussi. Et encore, ça dépend de ce que considère comme primordiale, et dans quel mesure on inclue dans le champs de l'étude les anomalies genre trisomie, autisme profond... Qui sont innées... Se limite t'on aux êtres humains ? Les chimpanzés et les chats n'ont pas le même caractère.
Hum... le "déterminisme biologique" a bien été expliqué par Alamankarazieff je pense...
Maintenant, concernant la peur c'est je pense que c'est aussi un système totalement "biologique" et acquis... un enfant de 5 ans n'a pas peur de grand chose, c'est en "comprenant" notre environnement et les risques que comprennent celui-ci... un arachnophobe ne le serait jamais devenu si il n'avait pas rencontrer d'araignée avant par exemple, avoir peur des araignées n'est pas inné... quand à la réaction qui en découle elle est purement biologique...
Voilà pour la partie "pratique", pour la partie philosophique ça va être un poil plus compliqué, je m'excuse d'avance pour les termes que je vais devoir utiliser...

Pour l'âme et Dieu le problème envers la morale et la responsabilité de l'homme se pose.
D'après Kant il faut postuler l'existence de l'âme et de Dieu, je n'explique pas les raisons ici, ce serait trop long, il l'explique dans "La critique de la raison pratique".
Mais d'après Kant, toujours dans le même livre, il ne faut pas considérer que certaines actions sont obligatoires parce qu'elles seraient des ordres de Dieu, sous peine de tomber dans l'hétéronomie (condition d'un individu ou d'un groupe obéissant à une loi reçue de l'extérieur), et donc d'aller à l'encontre de la morale et de la liberté, il faut au contraire considérer comme des ordres de Dieu les actions auxquelles nous sommes moralement tenus. La religion "dans les limites de la simple raison" devient la connaissance de tous les devoirs compris comme des ordres divins, mais non comme des "sanctions" ou des commandements en soi arbitraires et contingents, dictés par une volonté extérieure.

En revanche la "Tabula Rasa", le fait que l'homme naitrai "vierge" à été réfuté par Platon dans le "Ménon" (qui est très bien fait et facile à lire).
D'ailleurs il faudra attendre le XVII ème siècle et Locke, puis Hume au XVIII ème, pour qu'une philosophie empiriste (terme générique désignant tous les courants philosophiques affirmant que toute connaissance vient de l'expérience...) digne de ce nom existe.
Kant (et oui encore lui ) arrive peu après et dans "la critique de la raison pure" démontre le caractère à sa manière inné de l'impératif catégorique.
Dans la pensée moderne, le problème de l'innéisme a eu moins d'incidence, si on exclut la thèse de Spencer selon laquelle les caractères qui semblent innés chez les individus constituent en réalité le fruit évolutif des expériences de l'espèce. Les thèmes traditionnels de l'innéisme n'ont effectivement plus trouvé l'occasion de s'affirmer depuis les critiques de Locke et l'affirmation des considérations psychologique, anthropologiques, sociales et, d'une façon générale, historique, qui leur ont succédé, à propos du problème de "la nature humaine commune".
Et ces différents domaines sont très loin de mon propre domaine de connaissance.
IMHO, je dirais qu'une petite partie du caractère provient d'un genre de mémoire génétique.
Le reste du caractère se forge grâce au vécu, aux diverses expériences faites durant la vie, ainsi qu'à l'éducation reçue des parents/tuteurs.

[edit pour au dessus: Waw, impressionnante démonstration ]
Hop la, reprendre la plume ne me feras pas de mal de bon matin...


Donc mon avis:

Deja, le caractère se forge pendant l'enfance/adolescence, et ainsi, l'éducation parentale a de grandes chances d'influer sur l'enfant, mais pas toujours.
Moi, par exemple, j'ai hais ce qui me servais de père et ma mère n'était pas très présente. Je n'ai pas vraiment eu de père ni de mère, en fait. Ainsi je suis passé outre la culture parentale et me suis vite forgé une âme et devint rapidement mature.
Inutile de dire que je suis loin de ressembler a mon partenel...
Lui, dans sa jeunesse, était plutôt le genre gars a bande dans les citées parisiennes et enchainais conneries sur conneries, moi, je suis gothique et solitaire.


Ensuite, une fois adulte, il y a l'expérience, les évènements de notre vie, notre culture, notre façon de vivre etc, qui nous façonne petit a petit.
Par exemple, quelqu'un qui sort tout les soirs en boite ne seras pas pareil que son identique qui lui auras vecus a la campagne.
Moi, je passe 60% de mon temps dans mes livres, et ceci influence grandement ma personnalité (sans parler du fait que je suis melomane, amoureu de l'art en general, etc)


Donc, au final, je pense que la personnalité d'une personne dépend:
-1: De sa jeunesse et de ses parents
-2: Du déroulement de sa vie d'adulte
L'éducation doit y jouer pas mal, ce qu'on vit entre l'enfance et le début de l'âge adulte nous change complètement, autant dans notre perception des choses que ce qu'on renvoie, et donc dans notre caractère. Et après, je suppose qu'on développe déjà un peu les quelques restes de caractères de nos parents. Ma mère est souvent stressée, mon père calme en tout circonstance, j'ai pris la seconde solution alors que je l'ai presque pas cotoyé.
Après, je sais pas si c'est commun, mais ayant "vu" pas mal de disputes journalières et parfois un peu violentes, j'ai plutôt tendance à ne plus supporter de voir les gens s'énerver entre eux, ou pour des futilités, et donc ne le fais pour tout dire que tres rarement . Donc je crois qu'effectivement une bonne partie de l'enfance joue sur ce qu'on devient .
C'était le témoignage du matin, à bientôt .
Mhmm, je crois que :
nos lectures en tant qu'enfant, déterminent qui nous deviendront à l'age adulte,
mais d'une autre part l'hérédité joue pour beaucoup: on naît avec un caractère et il influe énormément sur notre développement!
Alors vi, l'éducation peut jouer, mais ce n'est pas tout ce qui pèse dans la balance.
Une question que je me pose:
Mozart aurait il été un aussi grand compositeur si son père ne l'avait pas lui-même été?
J'avoue hésiter...

°-~Guenièvre de Sade~-°
*en réflexion*
Pour ma part..
Entre une mère ki prenait aussi la place du père (pour cause d'absence de celui ci-marin)
Et un père (une fois kil eut été la) a des idées FN..
C un bo mélange.
Je pense ke le caractère est aussi fonction de l'éducation kel'on reçoit.
Sauf ke moi je l'ai pris a l'envers.
Partant du principe ke je ne voulais pas être comme mes parents.
Ayant un enfant, je me rends compte kil a un caractère bien trempe, lui aussi. Limite dictateur. Si il apprend a le gérer, il fera des trucs super dans la vie.
Mais; il ne tient pas cela de moi ou de son père. Alors. Et cote éducation, ce n'est pas un enfant roi.. Donc j'avoue ke je ne sais pas trop.
Education oui, mais il n'y a sûrement pas ke cela.
Environement, expériences vécues aussi, et bien d'autres...
Juste pour ajouter quelques chose qui ma parait logique : un enfant, dés qu'il est scolarisé, passe plus de temps à l'école et hors de la cellule familiale que dedans hein...
Non pas que je veuille dire que les parents ne sont pas déterminants, mais ce n'est pas le seul facteur, voir même pas le facteur le plus important en fait...
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