[Orcanie] Chapitre troisième

 
Partager Rechercher
En ce temps la, Hibernia n'était que sauvagerie et chaos. Les races luttaient chacune pour conquérir des territoires, qu'elles ne conservaient pas longtemps. Aucun règne humain ne pouvait s'installer sur les contrées. Un conclave avait été formé. Il avait pour but d'unir les tribus et de pacifier les régions. Dix chefs répondirent présents, chacun maitre d'une région. Unis et solidaires, ils réussirent à imposer la paix sur Hibernia, usant de diplomatie ou de force quand cela était nécessaire. Ayant repoussé les menaces, le regard des dix se tourna vers la seule région encore sauvage: Sheeroe...

Graegir n'en pouvait plus. Sa jambe le faisait touours souffrir. Il pouvait marcher mais s'épuisait bien vite. Son pas lent ne le portait jamais très loin, et la terre irrégulière de la foret ne lui permettait pas de longue marche. Alors pour tromper l'ennui, il apportait a Sean le peu d'aide qu'il pouvait. Son ignorance dans la plupart des menus travaux agricoles qu'il faisait l'ulcérais encore plus. Lui prince de Tir Na Nog, le voila obligé de choyer la terre comme un paysan. Il restait souvent seul lorsque la vieux allait chasser. Il revenait toujours avec un gibier quelconque. LE prince avait remarqué que chaque bete avait été tuée en usant tres peu de flèches. Un coup direct au coeur avait suffit pour la plupart, l'habilité à l'arc de Sean ne faisait aucun doute. Ses talents de chasseur lui rappelait Altéhing, maitre ranger de la cour, capable d'abattre n'importe oiseau en plein vol. Son habilité était inégalée, peut etre un duel à l'arc serait des plus interessant pensa t-il.
-"Ou as tu appris à chasser ainsi? Chaque fois que tu pars tu reviens les mains pleines.
-Il y a des choses qu'un veille homme seul au milieu de la foret doit savoir faire si il veut manger à sa faim" repondit Sean en souriant.
Depuis quelques temps il était moins impérieux contre son hote, peut etre aussi que le jeune homme s'était apaisé et avait accepté son état. De toute facon, il ne faisait aucun doute que bientot sa jambe ne lui ferait plus mal, et qu'il pourra rentrer à connla.
-"Tu es tellement au milieu de la foret, que personne n'est venu me chercher ici" remarque Graegir
-"C'est vrai, et tu es une des rares visites que j'ai eu depuis bien des années
-Tu ne cherches pas à me garder auprès de toi pour te tenir compagnie au moins ? Cela te serais préjudiciable !
-Je ne te garde pas. Disons que je ne pourrais me résoudre à te laisser partir tant que tu ne pourras pas archer correctement.
-Dans combien de temps pourrais je remarcher selon toi ?
-Une semaine tout au plus. Ta jambe perd sa couleur bleue, le sang se résorbe, tout ira plus vite alors."
Sean ne parlait jamais trop. Il disait toujours ce qui était suffisant pour comprendre. Quand Graegir l'aidait dans sa culture, un geste ou un regard suffisait à lui montrer ce qu'il devait faire. Parfois un mot lorsque c'était nécessaire.

La semaine passa vite. Effectivement la jambe de Graegir se remit et il put marcher normalement. Il ne pouvait pas encore courir, mais il ne souffrait pendant les efforts qu'il s'imposait. Il aidait plus souvent Sean et le repas du soir était touours bien accueilli. Ce fut pendant le repas que sean lui dit qu'il partirai demain pour connla.
-"Ta jambe va mieux il me semble
-Oui je n'ai plus de douleur, répondit le jeune homme, beatement heureux.
-Alors demain nous irons à connla, tu pourra aller voir les gardes ou le maire, ils sauront surement quoi faire de toi.
-Oui certainement sont-ils à ma recherche
-Ils te recherchent mal alors, pour ne pas te trouver ici.
-Je ne sais meme pas ou je suis excatement."
Sean ne répondit pas. Le sommeil ne tarda pas à les rattraper tout les deux.

Graegir reva cette nuit la. Il reva de sa mère qu'il serait si heureux de retrouver, de son père qui le prendrait surement dans ses bras. Il reva de la scene comme si elle avait deja été jouée, son émotion grandissant alors que tout lemonde lui demandait ce qu'il s'était passé. Puis son reve s'interrompit d'un coup. Il se réveilla en pleine nuit. Les ronflements qu'il entendait provenait du lourd sommeil de Sean. Ce vieille homme avait un sommeil bien lourd comparé au gens de son age. Incapable de se rendormir à cause du bruit, Graegir roula cents fois les yeux autour de lui. Son regard se tourna vers la pièce dans laquelle dormait le vieillard. Tout était calme, le ciel semblait luire à travers la fenetre et illuminé le sol. Un détail pourtant le frappa. La foret cachait le ciel, et aucune lumiere ne traversait le toit de feuillage. Il se leva et vit une légère lueur irradié du placard. La fente entre les portes s'illuminait d'un trait bleuté. Attiré par la curiosité, Graegir s'avanca dans la pièce et s'assura que Sean dormait profondément. Curieux comme jamais, il tourna la clef et ouvrit la porte. Il découvrit alors, caché son un tas de vieux linge, un fourreau lont comme un homme duquel émanait une lueur bleu nuit. Il approcha doucement sa main et saisit la garde de l'épée.
Celle-ci était légère comme une plume. Sans effort il souleva la lame admirant les gravures sur le pommeau, le travail de ferronerie sur la garde était impréssionnant. Il revint alors dans son lit pour admirer cette épée. Il la tira se son fourreau et la maison se remplie d'une vive couleur bleutée. Il juge la lame fort bien équilibrée. Son tranchant n'était pas émoussé et le filet était des plus fins qu'il eu jamais vu. Il l'a pris dans ses deux mains... et quitta la pénombre de sa chambre pour rejoindre une foule d'homme marchant au pas le long de grandes collines. Le temps s'accéléra alors, la vie défilait à la vitesse d'un cheval au galop. Ile ne put que distingué de furieuse bataille, des hommes combattant des hommes, ou des créatures gigantesques. La paix revenait en une fraction de seconde pour etre aussitot brisée. Des hordes de barbares brulaient tout, mouraient et d'autres revenaient ...
Graegir était tellement éffrayé qu'il lacha l'épée qui tomba au sol, émettant un bruit comme un diapason. Une main forte le saisi et le projetta contre le mur.
-"Qu'as tu fais ? Es tu donc un voleur pour fouiller les affaires des gens ? As tu touché l'épée ?? rugissait Sean
-Oui je l'ai touché miaula Graegir. Je l'ai touché et alors j'ai vu des hommes par centaines, des batailles des morts ... et toi.
 

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés